Problème RH – Approche n°1 – Attaque frontale

Havoc fit irruption dans le bureau du Colonel Mustang, l'air complètement affolé, et plaqua ses deux mains sur le bureau de son chef :

« Colonel ! Il faut faire quelque chose, ce n'est plus possible ! Le lieutenant Hawkeye va finir par avoir ma peau ! »

« Qu'est-ce qu'elle a encore fait pour vous mettre dans cet état ? »

« Mais tout ! Elle n'arrête pas de me filer du travail, de me menacer avec son arme si je refuse de le faire… »

A présent Havoc faisait les cent pas au milieu de la pièce :

« Pire ! Elle a osé écraser ma cigarette dans mon café ! Soit disant que l'odeur la gênait !!!! »

Mustang se leva :

« Je vois. Il est temps d'agir. »

Il fit le tour de son bureau pour se diriger vers la porte. Il trouva dans le bureau voisin, Riza Hawkeye occupée à menacer Breda du doigt comme une maîtresse d'école :

« Et que je ne vous y reprenne plus ! »

Mustang se campa sur ses deux pieds :

« Lieutenant Hawkeye ! »

Riza tourna sur elle-même pour lui faire face.

« Oui Colonel ? »

Mustang lui prit son bras et l'entraîna à sa suite :

« Suivez moi. »

Il la fit entrer dans une petite pièce de repos et referma la porte derrière eux.

« Ok, puisqu'il faut que quelqu'un se dévoue. »

Il commença à défaire les boutons de sa veste sous les yeux ébahis de Riza.

« Colonel, je peux savoir ce que vous faites ? Et ce que nous faisons là ? »

« Et bien… » Haleta-t-il en luttant avec les boucles de ses bottes, « tout le monde se plaint de votre comportement tyrannique… »

« Mon comportement tyrannique ? »

« Oui, tout à fait. Et comment dire… »

Roy déboutonnait à présent sa braguette de pantalon,

« Nous avons pensé que vous deviez être en manque. Alors voila. »

Mustang dans un geste théâtral laissa glisser son pantalon à ses chevilles.

Riza ne savait plus si elle devait le réduire en charpie ou éclater de rire, elle réussit cependant à garder un semblant de calme et à demander :

« Alors voilà quoi ? »

Mustang tenta de faire un pas dans sa direction, mais il manqua s'écrouler en raison de ses jambes entravées :

« Bien, allons-y. Je vous trouve à mon goût, et je suis sûr que je ne dois pas vous laisser indifférent. Nous sommes seuls dans une pièce où il y a au moins un lit, il n'y a plus qu'à… Dois-je rajouter que c'est pour le bien de tout le monde. »

Riza s'approcha de son chef :

« En somme, c'est votre BA de la semaine ? »

Mustang sourit :

« Je crois qu'on peut aussi voir ça comme ça. »

Riza s'approcha un peu plus près pour n'être plus qu'à une dizaine de centimètres de Mustang.

Elle baissa les yeux vers son entrejambe et soupira. Puis elle lui murmura dans le creux de l'oreille :

« Je crains Colonel, qu'il faille un peu plus que ça. Mais c'était bien essayé. »

Puis elle s'éloigna de lui vers la porte et lui dit avant de sortir :

« Au fait Colonel... je ne suis aucunement 'en manque' comme vous dites. J'ai tout ce qu'il me faut. Mais je vous remercie de vous en être soucié. »

Puis jetant un dernier regard vers son caleçon, elle éclata de rire.

« Pauvre, pauvre Colonel…. »

Dans le local, Mustang fulminait en se rhabillant.

« Ok, Les hostilités sont ouvertes ! J'ai perdu la bataille mais pas la guerre. Je note : oublier l'approche directe, la prochaine fois utiliser la ruse. »