Disclamer : Itachi Sakki est à moi contrairement à tous les persos du manga ^^ évidemment d'autres personnages de mon invention viendront par la suite s'ajouter à l'histoire !
Petit mot de l'auteure : Une fiction sur Yami No Matsuei ! Ca faisait longtemps xD Celle-ci démarre fort avec la mort de Tsuzuki dans le monde des vivants. Cette scène qui n'est ni montrée dans le manga ni l'animée me tracassait et je vous propose donc ma propre version de cette scène ! J'espère que cette nouvelle histoire sera à votre goût ! Yaoi présent alors homophobes, je vous conseil de vite quitter cette page car cette fiction n'est pas faite pour vous. Bonne lecture à tous et à toutes, on se retrouve en bas pour le coin des personnages !
Les Crocs de la Bête
Tsuzuki tourna la tête vers la fenêtre ouverte de la chambre. La nuit tombait enfin. Comme le temps lui paraissait long. Allongé sur ce lit couvert de draps blancs empestant le désinfectant tout comme l'atmosphère en était saturée. Le brun en avait la nausée mais la force de vomir comme de bouger le moindre de ses membres lui manquait cruellement. Son corps était lourd à cause de toute la morphine que les médecins lui avaient injectés dans l'organisme afin qu'il ne sente plus la douleur de ses tentatives de suicide. A combien en était-il déjà en cette 8ème année d'enfermement ? Car oui, à ses yeux améthystes aussi contre nature que sa propre existence, il était une bête sauvage que l'on gardait enfermée, bien à l'abri du monde extérieur afin de l'étudier. Tsuzuki savait très bien qu'ils ne faisaient que le maintenir en vie, même les infirmières aux regards compatissants ne faisaient strictement rien pour le soulager de cette vie dont il ne voulait plus. Depuis la fin de sa première année passée dans l'établissement médical, le jeune homme de maintenant 26 ans, il avait arrêté de compter ses tentatives visant à en finir une bonne fois pour toutes. Il ne ressentait plus rien. La morphine en était la cause et il le savait mais… Il était habitué à avoir mal. Et cela depuis des années.
Il vivait avec. Enfin si avoir mal continuellement pouvait s'appeler « vivre ». Il était différent. Même les besoins les plus basiques à la survie des êtres humains ne lui étaient pas indispensables. Lorsqu'il avait fini par le remarquer, son dégout de lui-même n'avait fait augmenter. Depuis tout jeune, il avait été traité comme un monstre. Il en était un. Cette pensée le hantait et défilait dans son esprit dès qu'il fermait son œil, celui qui n'avait pas été bandé après qu'il ait tenté de se l'arracher. Comme il haïssait son corps ! Toutes ces différences, ses tares qui le composaient, il les détestait. Bien qu'affaibli, son corps s'obstinait à continuer de « vivre » alors que son âme, elle y avait depuis longtemps renoncée. La Mort. Il appelait de tous ses vœux muets mais elle restait loin de lui, comme si elle ne voulait pas l'accueillir dans ses bras squelettiques.
La nuit avait finalement prit ses quartiers dans le ciel et quelques étoiles solitaires venaient éclairer la Voûte Céleste auprès de la Lune dont les reflets argents se teintaient progressivement de rouge.
- Vous me semblez bien fourbu pour quelqu'un d'aussi jeune…
- Qui êtes-vous, monsieur ? Demanda Tsuzuki d'une voix blanche et totalement vide de ton en tournant la tête vers la voix d'homme qui venait de se faire entendre.
Un homme sortit des ténèbres baignant la pièce. Sans doute de sa taille, la première chose qui éveilla la curiosité du jeune homme brun fut les très faibles battements de cœur de l'individu qui s'assit au bord du lit où il reposait, son ouïe pourtant bien supérieure à la moyenne les distinguaient mais qu'ils soient aussi lents et faibles n'était pas normal. La pâleur de sa peau attira également les yeux mauves sur une main aux longs doigts fins qui se posa sur la sienne où des tuyaux étaient plantés, le reliant aux machines près du lit. Seul l'appareil de mesure cardiaque manquait. Heureusement, songeait parfois Asato.
Le regard las du patient croisa celui argenté du nouveau venu, la chevelure de ce dernier, longue et raide était de la même teinte et tombait sur de larges épaules et sur le torse caché par le tissu noir de la chemise très près du corps, dessinant parfaitement des muscles puissants, saillants sous la peau blafarde. Il portait un pantalon de la même couleur. Tsuzuki le fixa de nouveau droit dans les yeux. Il attendait une réponse.
- Je veux mourir.
L'homme haussa un sourcil et pencha la tête sur le côté comme s'il ne comprenait pas.
- Vous êtes pourtant bien jeune pour vouloir perdre la vie.
- Tout comme je n'ai jamais demandé à naitre.
L'homme ne répondit pas à cette remarque inhabituelle même pour un malade. A dire vrai, il observait cet homme depuis longtemps. Il savait ce qu'il avait vécu et subit durant cette vie qu'Asato jugeait comme lamentablement ratée. En son âme, il désirait soulager ce bel homme aux envoûtantes prunelles mais il attendait comme une permission de sa part sans comprendre pour quelle raison. Habituellement, il tuait sans attendre, sans poser de questions, ni même chercher le consentement de sa victime, mais avec lui, c'était différent.
- La Mort est vraiment ce que vous souhaitez ?
Un soupir ou un rire désabusé, il ne sut identifier avec certitude, le son qui quitta alors la gorge du brun.
- Si par-là, vous entendez tenter de mettre une nouvelle fois fin à mes jours si j'en avais la force, oui.
- Combien depuis la dernière fois ?
Asato sembla réfléchir à la question avant de détourner son regard voilé vers la fenêtre.
- J'ai cessé de compter depuis la fin de ma première année cloitré dans cette chambre… Depuis 7 ans, je n'ai plus de nombre à énoncer lorsque l'on me pose cette question.
- Je peux vous donner ce que vous désirez depuis toutes ces années.
A l'entente de cette phrase dite si platement, Asato regarda de nouveau son mystérieux interlocuteur. Un faible sourire vient alors étirer ses lèvres alors que des crocs luisants venaient d'apparaitre aux lèvres de l'homme vêtu de noir. Un vampire. Tsuzuki n'était pas surprit. Dès le départ, il savait. Mais il n'était pas effrayé.
- En me vidant de mon sang ou en injectant le poison qui suinte sur vos crocs ?
- Le seconde option est plus enviable pour vous comme pour moi.
Sans perdre son sourire, Tsuzuki tourna la tête sur le côté en fermant les yeux. Offrant sa gorge à son bourreau tant espéré. L'invitation était claire et le vampire s'appuya de ses mains au-dessus de sa « proie » consentante. Lentement, il abaissa ses lèvres vers la gorge tendue vers lui, attirante. L'odeur du brun était un persuasif puissant. Malgré son self-control, la créature de la nuit ne se débattit même pas contre son envie de tuer. Les lèvres s'entrouvrirent à quelques millimètres de la chair. Un souffle tiède caressa la peau qui frissonna alors que les battements de cœur du brun restaient les mêmes. Finalement les crocs transpercèrent la chair dans un bruit de tissu déchiré. Asato gémit. Pas de douleur. Le venin se répandit dans ses veines, les brûlants de l'intérieur comme une langue de feu. Le corps de Tsuzuki fut prit de spasmes et suait abondamment alors qu'il ne semblait rien ressentir. Le froid commençait enfin à l'envahir et alors que ses sens perdaient de leur acuité, Tsuzuki entendit un nom.
- Itachi Sakki*.
Il ne sentit plus rien et puis, ce fut le noir.
Sakki* veut dire Soif de sang en japonais.
Coin des persos
Moi : *yeux de chibi larmoyant et tout mignon* Alors vos avis ? Qui veut la suite ? Bien ou pas bien ?
Hisoka : Que de questions... *lit ce qu'elle vient de finir* Ou la ! Mais qu'est-ce que tu nous fait encore ?!
Moi : *sourire sardonique* Je sais pas !
Muraki : (Mais que fout-il ici, celui-là ?!) *lit à son tour* Et après on dit que c'est moi le psychopathe schizophrénique du groupe...
Tsuzuki : *regard noir envers le médecin* Toi, c'est confirmé depuis le début. Elle, ça restait à voir mais là...
Tatsumi : *hausse les épaules en soupirant et levant les yeux au ciel* Y a plus d'espoir...
Moi : *chantonne* Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir ! Et gris, c'est gris et c'est finiiiiiii !
Watari : Ca devient grave...
Hisoka : *s'incline avec respect* Laissez des reviews histoire que l'attardée qui nous sert d'auteure se reprenne un peu et écrive la suite, onegaishimasu !
