Note de Nivita [TRAD] : L'auteur de cette fic a décidé de faire sa fic en alternant les différents points de vue entre les deux personnages principaux. Le point de vue est indiqué dans le nom du chapitre par l'initiale de celui-ci.

La fic comporte beaucoup de chapitre, c'est pour cela que j'ai pris de l'avance dans la traduction et je vous publierai un chapitre par semaine dans un premier temps et par la suite un tous les deux jours.

Elizaye a accepté que je traduise son histoire, je la remercie de me faire ce petit cadeau !

Alors je vous laisse à votre lecture, en espérant que cette histoire vous plaise autant qu'elle m'a plu. C'est un vrai petit bijou… Je vous laisse découvrir son univers.

Mais avant, je vous ai laissé sa note d'auteur…

Note de l'auteur, Elizaye : Bonjour ! J'ai décidé d'essayer de faire les chapitres de cette histoire un peu plus courts que ceux que j'ai écrits pour la vengeance, car je sais que de longs chapitres peuvent être intimidants ou tout simplement fatigant à lire. Par conséquent, je vais essayer de suivre mon objectif de faire en sorte que les chapitres soit moins longs.

Oh, et je me sens moins inspiré pour les titres des chapitres. J'espère que cela ne vous dérange pas !

Cette histoire se déroule trois années après Les Reliques de la Mort. Il n'y a pas plus d'Horcruxes, mais Voldemort n'est pas mort au combat, alors la guerre continue. Et FRED n'est pas mort

Amusez-vous !

Lien vers sa fic:http : / / www . fanfiction . net / s / 7030506 / 1 / Turncoat

Disclamer : Rien n'est à moi, je ne suis là que pour traduire cette histoire et vous la faire partager. Les persos sont toujours à cette chère J.K. Rowling.

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Chapitre 1

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Je me cache derrière un arbre et prie pour qu'ils ne voient pas ma cachette. L'obscurité peut aider, mais ce ne sera pas suffisant. Ils vont me trouver, je dois aller autre part.

Il y en a tellement autour de moi. Je crains ne pas pouvoir en sortir vivante. Mais j'ai plus peur pour Harry, sa survie dépend de l'herbe minuscule que j'ai soigneusement cachée dans la poche intérieure de ma robe il y a quelques minutes, et si je ne sors pas de là d'ici une demi-heure, un rétablissement complet sera tout bonnement impossible.

Mon cœur bat si fort que je trouve difficile à croire qu'ils ne l'aient pas déjà entendu.

Je dois réussir à sortir d'ici vivante, pour Harry, mon ami. Et pour l'amour du monde magique. Nous n'allons pas cesser de nous battre s'il meurt, mais sans Harry, nous irons tous en enfer par la suite. Ce n'est pas une attitude très positive, mais je me suis toujours enorgueillie d'être réaliste. Je n'aurai pas de faux espoirs.

Tout ce que j'ai à faire c'est d'aller au-delà de la frontière. Je maudis le sort d'anti-transplanage qui a été placé sur Poudlard, comme cela je pourrai enfin disparaître d'ici et partir de cet endroit. Les Mangemorts doivent déjà couvrir toute la frontière autour de Poudlard, je suis maudite.

Pourquoi y en a-t-il autant ?

« Expecto Patronum ! ». Je siffle.

Une loutre argentée jaillit du bout de ma baguette, et plusieurs Mangemorts se dirigent à sa suite. Je compte jusqu'à trois avant de courir dans la direction opposée, en espérant que ma distraction va durer assez longtemps.

Qu'est-ce que je viens de dire à propos des faux espoirs ?

J'entends des pas marteler presque juste derrière moi, je retiens un cri. J'ai toujours eu une chance terrible. On dirait que ce soir ce sera différent.

Je fais aller mes jambes encore plus, une embardée vers la droite, j'esquive un sortilège qui vient percuter de plein fouet l'arbre à mes côtés et qui s'embrase. Je sursaute et contourne cet arbre, envoyant un sortilège de bloque jambe en espérant qu'il touche celui qui était à ma poursuite. Le son s'écrase alors dans les broussailles, je sais que j'ai raté ma cible, malheureusement.

Je crie « Protego ! » et un sortilège méconnu rebondit sur le charme de mon Bouclier.

Momentanément distraite par ma proximité avec le Point de Transplanage, je fonce droit dans la poitrine de quelqu'un. J'essaie d'élever ma baguette contre lui, mais il bloque mes bras sur les côtés, et j'entends quelqu'un crier un maléfice me désarmant venant de la gauche.

Ma baguette vole de ma main.

Je suis terrorisée.

Je suis condamnée.

Il y a ensuite trois éclairs de lumière verte tirés en succession rapide.

Le Mangemort qui me retenait tombe à terre, suivi de deux bruits sourds de plus. C'est silencieux, trop silencieux.

« Que se passe-t-il ? ». J'entends un cri au loin.

Puis quelqu'un épingle un manteau autour de mes épaules et tire le capuchon sur ma tête. Je file, en essayant de voir qui m'aide.

« Ne bouge pas » siffle-t-il lorsqu'il pousse la capuche de manière plus sécurisée sur ma tête.

Ma baguette m'est restituée, et il me donne une pression sur l'épaule pour que j'aille vers le point de Transplanage le plus proche. Lorsque j'atteins l'endroit, je me retourne et vois un masque de Mangemort. Mes yeux s'écarquillent, mais je n'ai pas le temps de m'y attarder, il est temps pour moi de partir.

Avant que je tranplane, un seul mot sort de ma bouche.

« Merci. »

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Je me présente à la porte de square Grimmaurd et cogne sur la porte. C'est grand ouvert, et Ron apparaît. Il pointe sa baguette sur moi.

« Quel est ton deuxième prénom ? »

« Jane ».

« Où sont tes parents ? ».

Je réponds volontiers « Australie. Ils pensent que leurs noms sont Wendell et Monica Wilkins. »

Il sort du chemin, et je me précipite dans la maison. Il referme la porte juste derrière moi.

« Tu l'as eu ? ».

Je hoche la tête et tire la branche minuscule de ma poche pour lui montrer avant de courir dans les escaliers vers la chambre de Harry, au deuxième étage.

« Comment va-t-il ? ».

« Pas très bien, il pâlit un peu plus chaque minute qui passe » me répond Ron. « Ginny est auprès de lui ».

« Avec cela il va se sentir mieux ».

J'atteins sa chambre et frapper avant de pousser la porte.

« Oh merci Merlin, Hermione tu es revenue ! » crie Ginny dès que je rentre. « Il a mal, c'est de plus en plus douloureux ».

Je viens jusqu'à son chevet et prends un minuscule morceau de la plante de petite taille.

« Harry, ouvre la bouche ».

Il secoue la tête faiblement et essaie de dire quelque chose, mais il s'étouffe et commence à tousser du sang. Il est dans un pire état que je ne le pensais, pire que lorsque je l'ai quitté. La maladie s'aggrave.

Ginny sanglote ouvertement maintenant.

« Ron, tiens-lui la tête ! » je lui ordonne.

Ron se déplace rapidement au chevet de Harry et tient sa tête en place. Je tire son menton vers le bas pour obtenir sa bouche grande ouverte et insérer délicatement le petit morceau de feuille sous sa langue.

« Cela permettra de le garder en vie pour un autre jour. Je vais retourner en bas pour faire la potion maintenant. Ginny, assure-toi qu'il n'avale pas la feuille, ou ne la recrache. Ron, viens avec moi. »

Je me hâte vers le bas des escaliers. Ron me suit de près. Comme j'atteins presque le bas de l'escalier, je ralentis mon rythme légèrement pour lui poser une question.

« Combien d'autres sont revenus ? ».

« Fred, George et Bill sont rentrés il y a quelques heures. Ils ne vont pas trop mal. Ils ne sont pas morts en tous cas, cela réjouit maman. Ils sont tous à l'étage supérieur. Bill c'est une vraie épave. » reprend-il.

J'entre dans la cuisine et tire à moi un petit chaudron.

Je demande « Pourquoi ? ».

« Fleur. Elle n'a pas réussi à revenir ».

Je suis choquée et peinée pour lui à la fois. Bien sûr je m'attendais à ce que certains d'entre nous meurent. Mais là, d'entendre que Fleur est partie et ne reviendra plus...

Je ne me suis même pas arrêtée de travailler en entendant Ron me déclarer la mort de sa belle-sœur. Je place le chaudron sur la table et le remplir à mi-hauteur avec de l'eau. Puis je me tourne pour obtenir des ingrédients dans un placard.

« Qui d'autre ? ».

« George a déclaré que des tas de gens se battaient encore quand ils sont partis ».

« Ce n'est pas ce que je t'ai demandé » lui répondit-je rapidement.

« Luna a été tuée, et... et le professeur Flitwick » me répond-il en baissant la tête.

« Et c'est tout pour le moment ? Personne d'autre à déplorer, personne d'autre à soigner, personne d'autre n'est rentré ? ».

Je jette un œil sur lui, juste le temps de le voir hocher la tête.

« C'est tout simplement fantastique. J'ai dit à chacun d'entre vous que cela allait être une embuscade, que c'était un piège. Bien sûr, toi et Harry vous avez commencé pompeusement à affirmer que notre nombre serait suffisant pour leur régler leur compter. Absolument ridicule ! Maintenant trois de nos amis sont morts, et Harry est assez proche de l'être aussi. Si cette potion ne fonctionne pas… ».

« Attends, il y a une possibilité que cela ne marchera pas ? » me crie Ron, clairement horrifié.

Je lui jette un regard méprisant. « Je fais tout mon possible Ron ! » dis-je contrariée, pour atténuer sa peur. « Mais honnêtement, pourrais-tu être un peu plus confiant ? ».

« Merci, chère Hermione » la voix de Mme Weasley dérive de l'entrée. « Je n'aurais pas pu dire mieux. Ronald Weasley, tu devrais avoir honte de toi-même ».

Il cligne des yeux furieux. « Ce n'était pas que de ma faute ! Harry aussi… ».

« Ne discutez pas avec moi » dit Mrs Weasley. Elle s'approche de moi. « Harry va-t-il aller mieux ? ».

« Oui. La potion ne prendra pas plus d'une heure pour être prête. Par contre cela va prendre un certain temps pour avoir un résultat visible. La douleur va disparaître, mais il ne sera pas capable de se déplacer pour au moins une semaine ».

Le visage de Ron se décompose. « Est-il vraiment si mal ? ».

« Nous sommes très chanceux qu'il survive à tout, il n'y avait qu'un seul brin de cette plante dans les magasins privés du professeur Rogue. Et j'ai failli ne pas revenir ici vivante ».

Ron semble extrêmement coupable, et je me sens presque mal pour lui de le rabaisser.

Je suppose qu'il voulait bien faire, mais Mondingus nous avait dit que seuls trois ou quatre Mangemorts étaient cachés au Chaudron Baveur. Mais quand nous sommes arrivés sur la scène, des dizaines d'entre eux arrivaient dans le bar du Chemin de Traverse, et nous étions entourés pratiquement par une armée. C'est un miracle que les membres de l'Ordre soient encore là vu les combats d'une extrême violence.

Je retourne mon attention vers le jus de deux baies qui complétera ma potion. Je verse le liquide dans le chaudron et regarde comme il commence à bouillonner alors qu'aucun feu n'est allumé. Je pointe ma baguette sur lui.

« Incendio ».

Le feu s'allume, et je remue la concoction.

« Allez, va devant la porte d'entrée. Je suis certaine que plusieurs d'entre eux s'y rendront prochainement » lui dis-je.

Ron quitte la salle sans protester, la porte de la cuisine se referme derrière lui.

« Les Mangemorts occupent encore Poudlard ? » me demande Mrs Weasley.

Je hoche la tête. « Ils ont laissé en place le sort anti-transplanage. J'ai à peine pu en sortir vivante. ».

Mrs Weasley tapote mon épaule. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ? ».

« Pas vraiment. Je vais finir cette potion moi-même. Avez-vous besoin d'une potion pour Fred, George, ou Bill ? ».

« Je vais juste prendre quelques Potions Régénératrices pour leur Sang », dit Mrs Weasley. Elle ouvre un placard pour en sortir une petite bouteille.

« Puisque je vais en faire pour Harry, je vais en préparer d'avance un peu plus. Nous allons probablement en avoir besoin beaucoup plus que cette stupide petite bouteille. Nous ne savons pas dans quel état vont revenir les autres. Je m'y attelle dès que celle-ci est prête. » répondis-je à Mme Weasley en désignant le chaudron plein d'une potion pour Harry.

« Merci, ma chère. »

Elle quitte la cuisine avec la bouteille, et je regarde la potion bouillonnante dans le chaudron, elle m'a l'air épaisse. Peut-être que j'aurais dû ajouter plus d'eau, mais il est trop tard à présent pour le faire. Je ne peux pas la recommencer, je n'avais qu'une seule minuscule feuille. Cela semble un peu trop épais, mais j'espère que ça ira quand même.

Quelques minutes plus tard, Mrs Weasley revient dans la cuisine toute remuante.

« Avons-nous encore un peu de ce baume de guérison rapide ? » me demande-t-elle en ouvrant le placard qui contient nos potions.

« Oui, je pense que c'est sur l'étagère du haut » je réponds. « Qui a été brûlé ? ».

« Remus » répond Mrs Weasley.

Je me tourne juste à temps pour voir Ron soutenir Lupin dans la pièce. Tonks suit de près la paire, un regard inquiet sur son visage. Ses cheveux sont devenus blancs, et elle ressemble presque à une vieille dame. Je me demande si tous les Métamorphomage expriment leur inquiétude de cette façon.

Mrs Weasley utilise sa baguette, et une petite boîte en bois flotte sur l'étagère supérieure jusqu'à sa main. Tonk laisse échapper un soupir de soulagement et arrache immédiatement des mains de Mme Weasley la petite boîte tout en ouvrant le couvercle. Je la regarde un peu surprise de son comportement mais ses yeux ne sont fixés que sur son mari. Ron l'aide à retirer la chemise de Lupin, et je siffle à la vue de ses brûlures étendues sur son épaule gauche, le torse et le côté gauche de son cou. Tonks commence à répandre la pâte orange épaisse sur ses brûlures, une expression très inquiète sur son visage.

Je reviens à la potion et continue à remuer. Putain de stupide Mondingus pour nous avoir fait entrer dans le Chaudron Baveur. Quel type d'espion est-il de toute façon ? Peut-on vraiment compter sur lui? Sans doute s'est-il endormi durant sa surveillance, ce n'est pas possible autrement ! Ma première intention lorsque je le reverrais sera de lui tordre le cou, avant cela j'attends que la mission soit terminée et que chacun soit rentré au Square Grimmaurd.

Ceci est probablement la pire suite de bataille que j'ai eu à traiter depuis le début de la guerre. Trois morts, le tout en une nuit, et elle n'est même pas encore terminée. Je suis presque sûr qu'il y en aura encore plus au moment où le soleil se lèvera.

Miraculeusement, pas beaucoup d'entre nous ne sont morts jusqu'ici. Arthur Weasley est mort au combat lors de la bataille de Poudlard, où les derniers Horcruxes ont été détruits. Le Professeur Rogue aussi a été tué, mais maintenant nous savons enfin qu'il était de notre côté, qu'il était l'homme de Dumbledore jusqu'à la fin. Je ne peux toujours pas croire l'amour qu'il portait pour la mère d'Harry. C'est invraisemblable.

Je souhaite qu'un jour quelqu'un puisse m'aimer comme cela, mais une telle idiotie n'a pas sa place dans un monde comme celui-ci.

Je continue en remuant la potion et repense à mon échappée belle.

Peut-être que Voldemort vient de perdre le soutien d'un de ses partisans.

Qui était le Mangemort qui m'a libérée ? Et pourquoi l'a-t-il fait ?

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Note de l'auteur Elizaye: Oui, je sais, c'est évident de savoir qui est le Mangemort.

Note de Nivita [TRAD] : J'ai trouvé amusant sa petite note, c'est pour cela que je vous l'ai laissée. En espérant que ce premier chapitre vous a plus !

À dans une semaine !

Bizzzzzzzzzz

Niv