Oya,
Je suis nouvelle sur le fandom. Enfin en tant qu'écrivain je le suis. J'ouvre cette fiction pour l'anniversaire de ma correctrice. C'est d'ailleurs pour ça que ce prologue contiendra surement pas mal de fautes... Je m'en escuse. Ensuite ce sera une fiction assez longue dont j'ai quasiment écrite toute la trame... Vous allez le voir par vous même mais le prologue est très étrange, rassurez vous, les chapitre seront écrits autrement. Sur ce~ Bonne lecture!
Pairing: Albus S. Potter/ Scorpius Malefoy; Harry/Draco et peut-être d'autres segondaires.
Genre: Aventure/Romance
Disclamer: Harry Potter n'est pas à moi, mais à J.K Rowling.
Song associée au prologue: Ranbu no melody de Sid et Break of Dawn and Saying Goodbye d'Hetaoni.
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Dysfonctionnement
Prologue
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La neige s'écoula doucement. Les flocons s'évadaient de chaques côtés, s'étalant sur les cours, les allées, les vitres et les toits. Même les immenses tours du bâtiment n'y échappaient pas. Tout se recouvrait de doux et pur blanc. La clarté du paysage fit papilloner ses paupières.
La neige était si trompeuse. Elle affichait une bienveillance pure et calme, une présence acceuillante mais froide. Comme une mère, elle paraissait pouvoir écouter et consoler tout les moeurs. Elle semblait innofensive et attentive. Menteuse. Elle était encore plus dangereuse que le pire des soleils. Le vent mélé à elle, et elle finissait par claquer portes et volets. Sa vraie nature réagissait. Poussée par un autre élement, elle disait la vérité, elle rejetait les êtres impurs de cette terre. Elle repoussait toutes les choses qui la pourrisse. Un peu comme lui. Lui qui s'était révélé à cause du vent qu'il représentait.
Est-ce que comme la neige, il finirait détruit, exorcisé par le soleil? Est-ce que quelqu'un aller le transformer en eau? Le rendre si fluide qu'il chercherait d'autre horizon. Le garçon grogna un peu, jamais il ne le laisserait partir.
Ses épaules se décrispèrent. Un triste regard émeuraude par la fenêtre et il reprit ses pensées. Il ne voulait pas, il ne voulait pas c'était un fait. Mais est-ce que cela suffirait pour le garder. Impossible. Il le savait parfaitement... A cause de cette guerre, à cause de ce qui se préparerait. Le soleil aux gouts de guerre allait passer et ainsi la neige s'enfuira sans que le vent ne puisse rien n'y faire. Il devait devenir le soleil pour tous. Il devait casser leur union pour ce monde qui lui retirait l'amour. Non, il devait le faire pour ses amis, pour ses proches.
Sa main lasse de trainer dans ses cheveux bruns déjà bien emmélés, s'éffondra sur le côté de son corps.
Leur relation n'avait-elle que si peu d'avenir? Est-ce qu'il n'y avait vraiment aucun moyen de continuer sa lutte sans abandonner l'amour? Devait-il être seul, sans lui pour battre son alter-égo? Avait-il si peu de droit sur sa vie?
"Non..."
Il se mordit les lèvres pour ne pas se laisser aux pleures. A cette eau qu'il détestait et aimait à la fois. Il haissait le liquide fluide et fuyard, il adorait la froideur et la beauté de la neige. Son regard tourna vers le ciel, grisâtre. Comme ses yeux. Aussi trouble et inacessible que lui. C'était impossible. Leur lien devait disparaître. Il devait se finir. Le futur était dur et il ne devait pas le passer ensemble mais bien l'un contre lautre, ennemi. Comment arriverraient-il à s'oublier? Il ne savait pas. Il ne savait plus rien.
"Hey" apella une voix.
Le brun sursauta et détourna ses orbes vertes de la fenêtre vers son interlocuteur. Un sourire s'étala sur ses lèvres quand il reconnu son amant mais celui en face gardait un visage sombre.
"E-ecoute, je pense que tu le sais aussi mais...mais-
_Tais toi." le coupa-t'il furieux. "Si tu es là pour me dire que c'est impossible, je le sais. Je le sais mon ange! Un peu trop pour mon propre bien même! Tu crois que c'est simple de t'aimer alors que je sais parfaitement que tu es un des siens?
_Et moi que tu es son ennemi ultime! Mais éc-
_Exactement! Tu crois que c'est simple bon sang mais t-
_Je te dis de m'écouter maintenant!
_Quoi!
_J'ai peut-être une solution! Alors tu vas la fermer et m'écouter jusqu'à la fin!"
Le brun ne sut pas quoi dire. Il se tut alors et observa l'autre silencieusement, en attendant, dubitatif, la solution de l'autre. Le blond en face tiqua légèrement, il s'assit alors à côté de son amant pour finir par coller son dos au torse de l'autre. Il murmura alors:
"Il existe un vieux sort très puissant qui permet de renfermer dans un objet une partie de son âme...Je me suis renseigné et j'ai trouvé une dérive de ce sortilège. Grâce à lui on pourrait peut-être enfermer la part amoureuse de notre âme ainsi que tout les souvenirs d'ami ou amant nous concernant dans un objet. J'y est pensé puis je me suis dit: et à quoi cela servirai si on ne s'en souvenaient jamais? Alors j'ai réflechit, encore...Et j'ai trouvé un autre sort. Un qui permet d'envoyer cette partie de nous dans le futur."
Une fois son explication finie, le blond se tut. Il attendait patiement que sa moitié analyse ses dires et comprennent où il voulait y venir.
"E-en gros tu me proposes de t'oublier pour dirons-nous dix, vingt ans puis te retrouver comme une fleur au bout de tant d'années?
_Exactement.
_Tu crois que la guerre sera finie?
_Oui, sans hésitation.
_Et si..." les joues du brun rougirent, un peu honteux de penser à ça. "Et si on s'est marié entre temps?
_On quittera nos femmes!" car il était sûr que si c'était le cas se serait avec une femme.
"Et pour les enfants?
_Qu'ils pensent au bonheur de leurs pères!"
Le brun rit doucement.
"Que tu es cruel mon ange! Mais dis-moi, où tu veux mettre nos parts d'âmes? Il faut un objet qui appartiendra au présent et au futur à la fois non?
_Hé bien..."
Le blond se mordit légèrement les lèvres.
"J'ai pensé à notre sang... J'ai pensé à infiltrer nos âmes dans quelques gouttes de sang et ainsi espérer les retrouver en nous plus tard.
_C'est gloque...
_Je sais mais ça appartient au présent, et au futur.
_Tu crois vraiment en ma victoire, hein?
_J'ai le choix?"
Un rictus adorable se forma sur le visage fin du blond.
"Alors, partant?
_Pour un nous futur!" s'écrie le brun. "Enfin si je savais ce qu'il faut faire...
_Tu veux faire ça maintenant?
_Oui, plus vite fait, plus vite on se retrouvera dans dix ans!
_Ça va nous devoir pas mal de magie...
_Combien?
_Jusqu'à l'épuisement.
_Je vois... Tant pis. Vasi explique-moi."
Le blond hocha la tête. Il commença à faire un petit discour sur la façon dont ils allaient procéder. Tout d'abord il fallait dessiner un pintacle au sol, car pour relier une chose comme le sang il lui avait semblait obligatoire d'utiliser l'alchimie. Rien de mieu que la science des matières pour ajouter une âme à des globules blancs et des des plaquettes. Ensuite chacun devra s'ouvrir le poigné et laisser le sang couler sur le centre du cercle. Enfin, ils reciteront un texte cour et finalement lanceront le sortilège qui clouera la scéance et les fera surement tomber dans l'inconscience.
Une crée en main, le blond dessina, le livre en main, un à un les dessin du cercle. Il s'appliqua particulièrement sur les lignes supposées droites ou parrallèles et qui lui semblaient assez brouillon. Enfin, il ne pouvait faire bien mieux, il était novice.
Il sortit un petit couteau suisse de sa poche et s'ouvrit les veines en premier, une légère grimace lui déformant le visage le temps d'un instant. Le brun en face fit de même et en choeur, ils déplièrent leurs bras vers l'avant. Finissant par se tenir la main au milieu du pintacle. Le sang coula finement de l'une et l'autre plaies. Ils parlèrent ensemble. Comme un vieux rituel, leur ton était impérieux et quiquonque les aurait surpris n'aurait pu les déranger telement ils imposaient le respect.
Ils levèrent enfin leurs baquettes, un rond, une croix grec et la prononcation du sort. Complet. Une large lumière parcouru les inscriptions du cercle. L'étincelle colora plus intencement le milieux du rond puis remonta sur les deux parcelles de sangs qui dégoulinaient. Les deux garçons ne purent se retenir. Ils hurlèrent. La douleur les traversa, semblant les vider peu à peu, les ronger de l'intérieur. Main, bras, épaules, torses, jambes, pieds, coeur, tête... Ils s'évanouirent.
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Et l'histoire appellée vie continua...
