Bah voilà... . c'est la première fois que j'écris une fanfic sur ce site donc ne m'en voulez pas trop si je fais quelques erreure...
Ah! Je précise que que les personnage et l'histoire ne m'appartient pas. Remercions J.k Rowling d'avoir écris Harry Potter U.U et d'avoir des personnages aussi génials que variés. XD
Voie n. 9 ¾ ? C'était une blague ?
Je me trouvais entre la voie 8 et 9 mais je ne voyais rien qui puisse ressembler à un 9 ¾, j'aurais pu d'ailleurs prendre le train de la voie 9 si un groupe de jeunes d'environ mon âge n'était pas arrivé, je savais qu'ils seraient surement les derniers, vu ma tendance à arriver en retard.
Je n'aimais pas beaucoup parler au gents que je ne connaissais pas, ce n'était pas de la timidité mais je n'étais pas spécialement sociable non plus, mais bon ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix.
-Excusez-moi ! La voie n. 9 ¾ ?
Je venais de comprendre que j'avais fait une erreur.
J'avais devant moi un jeune blond qui ne m'avait pas vraiment l'air sympathique et qui était flanqué par deux types que je qualifierais de mastodontes et encore le mot était faible.
-Tu ne sais pas où c'est ?
La façon dont il avait dit ça n'avait rien d'aimable. Enfaite, il me regardait comme si j'étais une idiote profonde juste pour avoir osé lui posé la question.
Je vois.
-Non, je ne sais pas. Répondis-je avec un sourire niais.
S'il me prenait pour une idiote, pourquoi pas se faire passer pour ça, hein ?
Il eut un sourire narquois, me tourna le dos puis traversa un mur de pierre encore une fois suivi par les deux… gorilles ?
Plus rien, plus personne. Qu'est-ce que j'allais faire ? Je pris ma tête dans mes mains à bout de nerf.
Respire. Expire.
Je pris mon chariot bien en main, au pire j'aurais juste l'aire idiote voir folle. Puis j'ai foncé.J'ai cru que j'allais crever, je l'ai vraiment cru mais je suis passé de l'autre coté et j'avais la tête qui tournait, trop d'émotion, sans doute.
Ici, l'ambiance était pesante et malsaine. J'ai levé les yeux au ciel, il était gris et présageait un énorme orage. Je n'aimais pas les orages.
La train siffla et me sortit de ma torpeur. Je pris mes valises du chariot et rentra dans le train. J'avançais maintenant le long du corridor et je n'apercevais aucune place de libre.
Puis je revis le groupe de tout à l'heure. Comme je m'y attendais, ils étaient dans une sorte de loge V.I.P. et ce n'était pas la place qui manquait.
Alors j'ouvris la porte-fenêtre et m'installa. Ce n'était pas la peine de leur demander leur avis, je voyais bien que ça ne les enchantait pas. J'en venais à me demander s'il ne formait pas un trio gay… et que j'étais la fille de trop. Je dis parce que nous étions que tout les quatre et qu'ici il y avait largement de la place pour dix. Enfaite, peu à peu les places de cette loge se remplirent.
Qui pouvait vraiment être plus en retard que moi ? Je regardais mon natel et en effet le train aurait du partir depuis 5 bonnes minutes.
J'observais maintenant les personnes présentes, ils semblaient tous se connaitre entre eux donc évidement ma présence à moi ne passa pas inaperçue. Toutes ses attention finirent par me gaver alors pour m'occuper, je sortis un pot de peinture à ongle blanc nacré et commença à repeindre mes ongles déjà rose fuchsia.
Cette peinture s'accordait bien avec la robe gris perle que j'avais achetée pour mon premier jour. Le seul problème est, qu'on était sensés arrivé à l'école vêtus de notre uniforme. Uniforme que je trouvais juste horrible.
J'attendis que ça sèche et les regards étant devenus presque envahissants, je sortis enfiler la chose pour ainsi la nommée…
J'étais ressortie des vestiaires après quelques minutes tiraillant sur ma jupe tentant sans succès d'arranger sa forme « difforme ».
J'ouvris à nouveau la porte-fenêtre et la conversation qui semblait repris son animosité, s'était complètement arrêtée. Ils devaient parler de moi…
-Hey ! Tes parents, ils sont quoi ? avait lancé le blond.
C'était une façon comme une autre de lancer une conversation.
-Pardon ?
-Moldus ou sorciers ? Avait-il ajouté comme si j'avais logiquement du le deviner.
-Ca te regarde ?
-Ca doit être une sang-de-bourbe... avait-il dit regardant ses amis d'un air complice et malsain. Je ne comprenais pas quoi il parlait mais ça n'avait pas l'air d'être un compliment. J'hésitais à lui faire comprendre que je n'étais pas la bonne personne s'il cherchait un souffre-douleur. Mais bon m'attirer des problèmes avant même d'arriver dans ma nouvelle n'était pas forcement la meilleure chose à faire.
A ce moment-là une fille, une blonde aussi, me demanda de quelle maison je vennais. Je lui ai répondu tout naturellement que j'habitais dans une grande maison au Nord de l'Angleterre. Celle-ci se mit à rire, ça n'avait rien d'agréable, je peux vous l'assurer. Honnêtement, je savais très bien quoi elle parlait mais je trouvais ça marrant de me faire passer pour une idiote.
Ne trouvant plus rien de désagréable à dire, ils finirent par partir un par un, revenant avec leur uniforme. J'ai très vite remarqué les petites touches de verts dans le noir omniprésent, je croyais me rappeler que le vert correspondait aux élèves de serpentart.
Au bout d'un bon moment, la dame qui vendait des friandises finit par passer. J'étais crevée…
-Tout ce qui a un gout de fer, s'il vous plait.
La dame me regarda étrangement, de la méfiance, mais ne fit aucun commentaire et commença à me faire une longue liste de tout ce qui devait avoir un gout de fer.
-Tout. Je prends tout.
Après l'avoir gratifiée d'une belle somme d'argent, je me mis à dévorer les pauvres petites sucreries qui n'avaient rien fait de mal.
Ca devait paraitre quelque peu surprenant, j'avais beau être grande 1m 76, j'étais très mince. D'ailleurs une autre fille, wouhou une rousse pas de blonde, m'avait lancé :
-Dis quel type de sort tu utilises pour rester aussi maigre ?
Maigre ? J'avais horreur de ce mot. Je me suis demandé si elle se moquait de moi mais cette fille me regardait pleine d'admiration.
Je me suis souvenue de la première fois ou j'avais passé un casting pour devenir mannequin, j'avais 14 ans. Une femme m'avait regardé de haut en bas.
-C'est fout !
Je l'ai regardé.
C'est qui ton chirurgien ? Tout à l'air tellement vrai !
Toutes les femmes s'étaient retournées vers moi avec un regard moqueur.
Honnêtement, je n'avais jamais subit aucune opération, ni suivi aucun régime mais il y avait peu de temps j'en avais compris la raison.
La fille, la rousse, continuait de me regarder, elle, elle était maigre beaucoup plus que moi, cela me fit un peu de peine. J'ai décidé de mentir.
-Hum… j'ai essayé un peu de tout.
J'ai sorti mon mini-ordinateur portable et j'ai priés fort, très fort pour qu'il est la wifi dans ce train.
-FUCK OFF !
Je rêvais là…. Ici tout passait par la magie pas la technologie… Comment j'allais faire pour regarder « True blood » ? Toutes les têtes dans la loge étudiaient l'engin que j'avais en main avec une curiosité à peine masqué. J'avais oublié que la plupart ici, n'était jamais allé dans le monde des moldus… ça devait leur paraitre exotique.
Alors M. Blond, ne connaissant pas son nom il fallait bien le nommé d'une certaine façon, intervint et déclara comme s'il venait de résoudre une équation digne d'Einstein :
-C'est un ordinateur.
-Non, c'est un note book.
J'avais envi de lui casser son tripe, quoi ! Tous avaient des yeux remplis de curiosité, non de dieu, c'était qu'un ordi… Bon c'est vrai que si j'avais ramenée une de mes amies du monde des moldus ici, elle aurait fait la même tête ne serait-ce que devant un balais volant. C'était chou.
Je leur tendis l'objet mystérieux. Ils s'émerveillèrent même s'ils ne savaient pas à quoi ça servait ni comment l'utiliser. Ne fallait pas conter sur moi pour leur expliquer. Ma gentillesse avait des limites tout de même.
