Hey! Me voilà pour une autre fanfiction, que je vais finir à coup sûr, car j'ai fait un plan! C'est un cross-over entre SLG (et d'autres Youtubers de façon minoritaire) et Loups-Garous de Thiercelieux, un jeu de rôles vraiment amusant! En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un jeu dans lequel un village est menacé par des loups-garous. Ces derniers mangent un villageois par nuit. Les innocents doivent les démasquer et les exécuter pour pouvoir gagner. Les loups gagnent quand ils ont réussi à tuer tous les villageois. Certains villageois ont des pouvoirs magiques : il y a une sorcière, une voyante, un chasseur, une petite fille, et bien plus!

Disclaimer : Rien ne m'appartient dans cette histoire, sauf celle-ci. Les personnalités multiples de SLG appartiennent à Mathieu Sommer, les Youtubers s'appartiennent eux-mêmes, et le jeu Loups-Garous de Thiercelieux appartient aux Éditions Lui-Même.

Sinon, bonne lecture! Et si jamais ça vous plaît, envoyez-moi une review, un favoris ainsi qu'un follow!

~ PrincesseKitCat (j'ai décidé de mettre mon pseudo de DA)


Chapitre 1 : L'Île des Youtubers

Il était une fois, perdue au milieu des océans, se trouvait une toute petite île, méconnue de la plupart des gens. Cette petite étendue de terre était habitée par une faible population de jeunes hommes, qui exerçaient un métier en particulier. Tous, sans exception, à l'aide de leur connexion Internet, faisaient des vidéos sur le Web.

Vous êtes sûrement en train de vous dire que ça ne fait aucun sens. Rassurez-vous, ce n'était pas leur résidence permanente. En effet, à tous les ans, ils se réunissaient en un petit village pour habiter de petites maisons individuelles.

Cet été, le temps était parfait pour s'installer. Après quelques jours de travail acharné, les Youtubers purent se reposer. Parmi eux figuraient Mathieu Sommet, Antoine Daniel, LinksTheSun, Nyo, AngelMJ, e-Penser et InThePanda.

Mathieu avait décidé, comme d'habitude, d'apporter ses personnalités multiples, car il les considérait assez sages pour ne pas mettre l'île en bordel – enfin, il doutait un peu pour le Patron, mais bon. Kriss, quant à lui, n'avait pas les siennes, d'une part car elles étaient trop nombreuses, d'autre part car elles étaient incontrôlables. Comment est-ce que les villageois auraient pu se reposer s'ils entendaient sans cesse « HÉLICOUPTÈRE! HÉLICOUPTÈRE! » ou bien « Oooooh, la société moderne! », le tout accompagné de cris et de bruits de tam-tam? Même Bruce, de e-Penser, le plus patient et posé d'entre eux, aurait pété les plombs.

Chacun s'installa dans sa petite demeure, bien confortablement, et fit ce qu'il lui plaisait. Certains sortirent prendre l'air, alors que d'autres furent fortement inspirés par l'île.

En effet, lorsque l'on marchait vers la forêt, tout devenait magique, mystique. De très hauts arbres s'élevaient dans les airs. Quelques saules pleureurs étaient ornés de fleurs, imitant la forme de magnifiques bijoux. D'immenses roches perdues dans les bois étaient tapissées de mousse, et des fougères chatouillaient parfois le nez des explorateurs. Si ce dernier se faisait assez discret, il était capable de repérer des animaux sauvages, comme des cerfs, des lièvres et certaines espèces d'oiseaux.

Il ne fallait surtout pas manquer les ruisseaux qui perçaient ces masses végétales. Ceux-ci coulaient tranquillement, érodant les cailloux au passage, et abritaient d'extraordinaires poissons, qui étaient parfois multicolores, dorés ou argentés.

« Allez! insista Mathieu. Tu ne vas tout de même pas passer toutes les vacances devant ton PC? »

Il voulait absolument que le gosse sorte un peu dehors, histoire de prendre l'air. Le garçon était tellement concentré que son créateur avait réussi à pénétrer dans sa cabane sans même qu'il ne l'ait remarqué. Il lui avait demandé d'aller marcher avec lui, mais l'autre avait déclaré qu'il devait terminer son combat. La chose faite, il... en avait commencé un autre.

Énervé, Mathieu abaissa l'écran de son ordinateur portable.

« Hé! » s'insurgea l'ado. Il le fusilla du regard.

« Ça t'apprendra à m'ignorer! », clama-t-il. Il soupira. « Je voulais te proposer de faire une promenade avec moi.

– Marcher c'est nul... et en plus ça donne mal aux pieds! Et si on se faisait attaquer par des monstres?

– Geek, je te l'ai déjà dit, les créatures dans ton petit écran n'existent pas dans la vraie vie! Merde, on n'a pas déjà assez d'un psychotique ici? »

Le gamin soupira. Avait-il vraiment le choix? De toute façon, allait-ce être si terrible que ça? Il se leva, résigné, et suivit le vidéaste vers la porte. Tout de suite, il sentit une agréable brise chatouiller son visage.

« C'est pas si pire que ça, non? », sourit Mathieu.

« T'es chiant.

– Merci beaucoup. »

L'homme au chapeau noir se mit à rire. Le garçon fut tout d'abord frustré, mais se détendit. Il avait raison, ça faisait du bien de sortir, bouger un peu les yeux de son écran. Le ciel était aussi bleu que leurs iris, à lui, Mathieu et les autres. La forêt, pas loin du village, s'étendait devant eux comme une peinture, un mariage entre la clarté et la pénombre, mêlant feuilles vert pâle, ainsi que buissons et sapins aussi sombres que la nuit.

Comment ne pas rester ébahi devant ce spectacle? Devant cette œuvre d'art, dessinée par la Nature elle-même? Ni l'un ni l'autre n'en avait la réponse.

« Tu connais la légende de l'Esprit de Gandolf? » demanda soudain le nain préféré du Web, faisant sursauter sa personnalité candide. Celle-ci secoua la tête, portant soudain attention à ce qu'il disait, curieuse. « Sur une île qui ressemblait à celle-ci, se trouvait un village. Il était comme le nôtre, à la différence que celui-là existait à l'année longue. Dans ce village vivait seul un vieux monsieur nommé Gandolf. Tout le monde l'ignorait, et les enfants riaient de lui, sans même que les parents n'aient réagi. Quand il est mort, il a voulu se venger auprès des jeunes. Son esprit a donc hanté des gosses ; ceux-ci ont tué leur famille, sous l'emprise de cette âme souillée. Depuis, cette île est inhabitée, car les villageois ont eu trop peur pour eux. Mais, l'Esprit de Gandolf la hante toujours... »

– Cool, comme histoire! » fit l'amateur de jeux vidéo, intéressé. « Où l'as-tu trouvée?

– Quand j'étais adolescent, lors d'une fin de semaine de camping, mon oncle m'avait raconté cette histoire. Je te jure qu'avec lui, la nuit, autour du feu, ça foutait la trouille. En plus, heureux hasard, on campait sur une île proche de la France.

Pendant que les deux hommes discutaient nonchalamment sur le sentier, deux artistes étaient assis chacun sur une pile de fougères, au bord d'un lac, et observaient la nature.

L'un inscrivait des vers, l'autre traçait des lignes et des ombres. En silence, ils communiquaient leurs sentiments, leur impression du paysage et une sensibilité sans égal.

« Quels sont tes projets pour cet été? dit l'un.

– J'ai l'intention d'avancer mon fanmade. Toi?

– Je voudrais bien faire un livre rempli de poèmes et de chansons. »

Le jeune homme sourit. Il jeta un regard aux reflets des arbres sur l'étendue d'eau, puis écrivit deux vers. Jonathan, lisant ces mots, eut une idée.

« Maître Panda! Et si on échangeait le temps de cet après-midi?

– Échanger?

– Oui! Tu pourrais dessiner, et moi, faire un poème!

– Mais, je ne suis pas bon en dessin!

– Tu n'as jamais essayé. »

Bon, sur ce point, l'ange de l'internet avait raison. À part pour former des lettres, il n'avait jamais vraiment mis d'effort sur un dessin, ne serait-ce qu'un croquis. Il se laissa donc convaincre, prenant une nouvelle page de son petit carnet, pour observer la faune et la flore, en quête d'inspiration.


Le soleil était déjà à son déclin lorsque l'appel fut lancé pour la réunion du village. Autour du feu central, les habitants discutaient. Le Patron parlait avec Antoine de choses pas très catholiques, alors que Bruce et Alexis (LinksTheSun) discutaient de science et d'histoire. Certains, comme le Geek et le Hippie, se contentaient de regarder le feu ou bien les autres, en silence. Après quelques minutes de bavardage, quelques « chut » fusèrent, ce qui fit graduellement se taire les voix.

« Bienvenue, clama Mathieu, dans le village estival de Montrigu, aussi appelé le village de l'Internet. »

Le châtain commença alors à énoncer les règlements. D'abord, il fallait être prudent lors de promenades dans la forêt. Ensuite, être honnête. Aussi, il était interdit de commettre des crimes, comme le vol, les agressions sexuelles – il jeta un regard au Patron, qui dit : « T'inquiète, mes plans-cul seront consentants! » – et le meurtre. Si quelqu'un osait déroger à ces règles, de lourdes conséquences allaient s'abattre sur lui, la pire étant l'exécution. Il regarda chaque visage, pour s'assurer que chacun avait compris. Le silence régnant sur la place le confirma.

La suite du monologue informatif était heureusement plus léger. Il énuméra les nombreux activités et festivals qu'il allait y avoir. Le défilé de costumes, les journées à thème, les soirées jeux vidéo – le visage de certains s'alluma –, les nuits à picoler et à fêter, les nombreux concours et compétitions, les soirées karaoké, et plus encore.

Tous les villageois avaient des étoiles dans les yeux. Cet été allait être le meilleur de leur vie.


« Allez, gamin, réveille-toi!

– Hmmmm... », geignit le gamer, fatigué.

« Tu m'excites à gémir comme ça », sourit le pervers, espérant le réveiller comme il faut.

Le jeune se redressa, en partie dans le monde des rêves, et se frotta les yeux. Le Patron le regarda faire. Les consignes de leur créateur avaient été claires. Tant que le gamin n'avait pas franchi la porte de son habitation, il ne devait pas s'éloigner, pour éviter qu'il ne se recouche. Ce jour-ci était très important. C'était le moment où l'on créait les comités organisateurs pour les activités, et où ceux-ci préparaient le tout.

Chaque Youtuber se lança dans un projet qui lui plaisait, qui l'attirait. Les gamers prirent les soirées spécial Xbox, Wii, et d'autres consoles, les artistes organisèrent les jeux du style « fais-moi un dessin » ou bien karaoké, alors que d'autres firent des jeux-questionnaires scientifiques ou culturels.

Après une journée très demandante en énergie et en travail, les habitants prirent une pause, en se faisant des pizzas maison.

« Moi je dis qu'on met des saucisses dans nos pizzas, si tu vois ce que je veux dire... », dit le Patron, un sourire pervers aux lèvres.

« On s'est bien compris, hé hé hé... », répondit Richard, dont la voix venait d'Antoine, qui jouait les ventriloques.

« Pizza super saucisse! ajouta le criminel.

– Vous êtes dégueulasses! », s'exclama Maître Panda.

Les deux pervers s'esclaffèrent. Le Geek regarda sa pizza, dégoûté. Il se rappelait très bien de ce petit « bonhomme sourire » devant la pizza.

« Ça va, gros? demanda le Hippie.

– N... non... », gémit l'ado, verdissant à vue d'œil. Soudain, il sprinta vers la première toilette disponible.

« Putain... », souffla Maître Panda, avant de le suivre, pour l'aider.

« Oh la la, le gosse est vraiment nul! On avait à peine commencé à s'amuser! »

– T'es pas cool, gros! répliqua le Hippie. Faut être peace!

– C'est pas ma faute s'il est une mauviette! », argumenta le Patron, lassé.

Le débat fut clos quand le Fossoyeur de Films déclara que les pizzas allaient devenir froides. Quelques minutes plus tard, le duo Geek-Panda revint. Le garçon à la casquette rouge semblait en meilleure forme, ce qui soulagea les autres – enfin, ceux qui se souciaient de lui.


« Bonne nuit », fit Mathieu avant de s'éloigner de l'entrée de la maison de son ami Antoine.

Tout le monde dormait sauf lui, enfin, à ce qu'il pouvait voir. Ouf, il était tard! Lorsqu'il entra chez lui, il crut entendre un bruit pas très loin d'une cabane. Il frissonna, puis se convainquit que ce n'était qu'un animal. Un oiseau, peut-être?

Le lendemain, il se réveilla. Il avait bien oublié les petits soucis de la veille au soir. Il avait affreusement hâte de se lancer dans l'organisation de la prochaine soirée. Beaucoup de boulot l'attendait, mais il n'en avait pas peur. Tant que ce qu'il faisait le passionnait, il pouvait soulever des montagnes!

Il rejoignit les autres pour le repas du matin. Toutefois, ce n'étaient pas des sourires qu'il vit. Non, ce qui se trouvait devant ses yeux était tout sauf rassurant. C'était le visage traumatisé de Taupe10 qui le regardait, lui ainsi que d'autres curieux.

« Je... j'ai... il... est... », bafouilla le pauvre, ne trouvant les mots pour décrire ce qu'il avait vu.

« Qu'est-ce qui se passe, bordel? paniqua Antoine.

– Il... il est... je... D... Doc Seven... il... il est mort! »