Bonjour à tous, je renoue avec l'écriture après quelques années sans avoir écrit une seule ligne. Je suis même nouvelle dans ce fandom. Oui c'est tout moi ça, commencer une série une fois qu'elle est terminée. J'ai un peu craqué sur le personnage de Peter et du coup j'a lu quelques fictions en anglais et ai découvert le ship STETER (Stiles x Peter). D'abord dubitative, j'y ai pris goût, alors j'ai choisi d'essayer ! Je ne sais pas ce que ça donnera, ni même si le fandom est encore très actif, mais si vous passez par ici, une petite review fait toujours plaisir.
Disclaimer: Tout ceci ne m'appartient pas, patatipatata
Avertissement: je suis au milieu de la saison 4, donc tout le reste n'est qu'extrapolation de ma part
Rating: M
Pairing: Stiles x Peter
Longueur: two shots
Autre: Mon Stiles est un poil OOC ^^
Love you Goodbye
Chapitre 1: Les veilleurs
Beacon Hill vivait depuis quelques temps une période de quiétude inédite. Chacun avait repris le cours d'une vie aussi normale que possible. Scott McCall profitait de manière bien trop tardive de sa vie d'adolescent : lui et sa petite amie Kira pouvaient enfin passer quelques soirées romantiques sans risquer de se faire arracher la tête ou découper en morceaux par la première créature de la nuit venue. Il continuait de veiller sur Liam en l'aidant à s'acclimater à sa nouvelle vie et en répondant à ses nombreuses interrogations. Deaton était d'une aide précieuse sur cette dernière partie. Scott savait qu'il avait encore beaucoup à apprendre. Lydia avait pris Malia sous son aile et outre s'être lancé le défi incommensurable de lui faire comprendre les mathématiques, elle avait décidé de faire d'elle l'une des jeunes femmes les plus populaires du lycée. Malia… elle et Stiles avaient choisi de ne pas poursuivre leur relation. L'alchimie ne semblait plus faire effet, quelque chose était cassé. Au milieu de ces groupes aux multiples projets, Stiles Stilinski se sentait incroyablement seul et inutile. L'aventure et le danger étaient presque devenus une drogue pour lui. Alors, face à l'apathie ambiante, il avait fini par se rapprocher de la seule personne qui semblait le comprendre. Le taciturne Derek Hale. Derek, qui parlait peu et grognait beaucoup et Stiles Stilinski, hyper actif qui parlait décidément beaucoup trop et était un véritable aimant à problèmes, étaient devenus de bons amis. Ils s'étaient surnommé « Les Veilleurs ».
Au commencement de cette étrange association, Stiles rejoignait Derek au loft une fois par semaine. Ils prenaient alors le temps de faire le point sur la criminalité de Beacon Hill. Le plus jeune, qui avait toujours accès aux fichiers et communications de son père, tenait Derek au courant des dossiers occupant le bureau du sheriff. Ils recoupaient ensuite les informations avec celles récoltées par le réseau plus qu'étendu de Derek, qui semblait garder un œil sur l'activité surnaturelle du pays entier. La rencontre hebdomadaire s'était vite transformée en rendez-vous quatre fois par semaine. Le reste du temps, Stiles l'occupait avec Scott. Les deux jeunes gens pratiquaient alors des activités d'une affligeante banalité : Lacrosse, jeux-vidéos et discussions à propos des filles. Si Scott restait le meilleur ami de Stilinski, son frère même, il découvrait en cette période calme qu'ils avaient de moins en moins de points communs. Inconsciemment, une petite distance s'était installée entre eux.
Ces soirées au loft avaient tout de la perfection pour le jeune hyperactif. Presque tout… Peter, qui pourtant disposait d'une belle habitation était un squatteur invétéré. A croire que le canidé revenant-sociopathe-égocentrique appréciait la compagnie de son neveu.
Leur première soirée de Veilleurs avait été quelque peu étrange pour chacun d'entre eux. Stiles, en recherche de sensationnel, avait fini par mettre la main sur une affaire intéressante. Meurtres en série, victimes marquées au fer rouge d'un Triskel. Se souvenant du tatouage maintes fois aperçu dans le dos de l'ancien Alpha lors des entrainements de la meute, c'est cet élément qui avait mené Stiles à Derek.
Stiles se tenait devant la porte du loft, incapable de frapper. Son cœur battait la chamade. C'était ridicule. Il était ridicule, le loup grincheux allait l'envoyer balader. Il sursauta lorsque la porte coulissa avec fracas. Derek Hale se tenait devant lui, un livre à la main. «
- Tu comptes rentrer ? Ton cœur bat tellement fort que je suis incapable de me concentrer sur mon livre. »
L'étudiant loucha sur la couverture de l'ouvrage, pour tenter d'en distinguer le titre. « Entretien avec un vampire ». Intéressant. Pourquoi Derek s'intéressait-il à ce genre de littérature ? Les vampires existaient-ils vraiment ? C'est une discussion qu'ils n'avaient jamais eu ! Stiles ajouta cette question à sa liste mentale déjà bien trop longue, tout en s'imaginant une rivalité séculaire entre clans aux dents longues. Dans tous les sens du terme.
Passant silencieusement près du loup, il pénétra dans le loft et fut accueilli par une voix dans son dos. «
- Bonsoir Stiles. J'aime beaucoup ton nouveau parfum. Je sens des effluves d'angoisse, un soupçon d'hésitation et… de la peur ? Tu portes le dernier Chanel ? »
L'intéressé ne put empêcher ses lèvres de s'étirer vers le haut. Peter était certes un sociopathe sanguinaire mais il avait l'esprit vif et une intelligence et une culture hors du commun. Il ne lui faisait plus peur… enfin, plus vraiment. Il aimait son humour mais aurait préféré se couper la langue plutôt que de lui avouer. Ignorant avec superbe l'importun dans son dos, Stiles se tourna vers Derek. «
- J'ai quelque chose qui va t'intéresser, un cas étrange. »
Contrairement à ce qu'il avait anticipé, Derek lui fit signe de prendre place dans le canapé. Stiles sortit l'ordinateur du sac-à-dos qu'il portait et, alors que le propriétaire des lieux vint s'asseoir à ses côtés, il sentit la présence de l'oncle dans son dos. Légèrement rasséréné, Stilinski ne put se retenir : «
- C'est mon Chanel qui t'attire autant Peter ? »
Ce fut la première fois qu'il entendit Derek rire aux éclats. On tenait rarement tête à Peter Hale, surtout avec ses antécédents. L'intéressé, lui, arqua un sourcil en souriant. Ce petit con avait de la répartie. Le prédateur en lui s'anima. Stiles avait du potentiel. C'est pour cela qu'il lui avait, une fois, proposé la morsure. Et depuis l'épisode du Nogitsune, le jeune homme semblait avoir conservé une certaine arrogance et irrévérence. Cela se manifestait cependant rarement.
A l'instar de l'ambiance de la ville, les cas « intéressants » avaient fini par se tarir. Alors, leurs soirées avaient viré en soirées discussions, films… parfois des membres de la meute se joignaient à eux, mais c'était souvent Stiles et les deux Hale. Sa relation avec Peter avait également évolué. Ils étaient entrés dans une sorte de jeu, s'ignorant de temps en temps, se provoquant souvent. Peter restait Peter, assoiffé de pouvoir, semblant toujours avoir une idée derrière la tête, prêtant main forte seulement quand la situation lui profitait d'une manière ou d'une autre, mais, l'époque où le fils du sheriff avait transformé le loup en torche humaine…. Torche animale, était bien loin.
Il y a quelques temps, Stiles avait été laissé sur le carreau par ses amis. Chris Argent avait demandé un coup de main à Scott et sa petite bande pour mettre la main sur un jeune loup incontrôlable à 50km d'ici. Il semblait que le jeune hyperactif n'était pas le seul à aller au-devant du danger. Se sentant abandonné, il avait décidé qu'il en avait marre d'être laissé en arrière pour sa protection. Il allait prendre les choses en mains et ne plus être le maillon faible du groupe, foi de Stiles ! Sa première résolution prise, d'un pas décidé, il prit la direction du cabinet vétérinaire de Deaton. Faisant presque voler la porte, il cria : «
- Deaton ! Deaton ! »
Ne recevant aucune réponse, il passa l'accueil et pénétra dans la salle d'opération du vétérinaire, en pleine intervention sur un type… un truc garou à moitié mort «
- Stiles nom de Dieu, qu'est-ce que tu fous là ? Tu n'as pas vu le panneau fermé ? Faut vraiment que j'en achète un plus gros. Ahh, si seulement le sorbier était actif sur les humains, soupira-t-il.
- Deaton…
L'intéressé croisa le regard du plus jeune. Ce Stiles déterminé lui rappellait sa version possédée par le Nogitsune, et il n'aimait pas particulièrement ça.
- Oui Stiles ?
- Vous êtes l'émissaire des Hale, prenez-moi comme apprenti. »
Deaton avait fini par accepter avec reluctance. Après tout, Scott n'avait pas encore d'émissaire attitré et lui-même ne serait pas éternel pour les Hale. C'est ainsi qu'en plus de ses petites soirées, Stiles avait trouvé une nouvelle routine, une routine qui lui apportait de nombreuses connaissances, qui lui permettrait de se prémunir et de protéger les autres contre les dangers surnaturels. Ce jour-là, il avait retrouvé confiance en lui.
Le soir même, il se rendit au loft. Il n'était pas censé voir Derek ce soir-là, mais il avait besoin de quelque chose. Un complément à sa formation. Il ne voulait pas être un loup, mais il voulait être capable de se défendre. Il fit coulisser les portes du loft, plongé dans le noir. «
- Derek ? Oh Derek, t'es là ? »
Il baissa d'un ton quand il aperçut une silhouette endormie sur le canapé. Une silhouette au visage taillé à la serpe, aux muscles saillants soulignés par son putain d'éternel col en V. Ce vêtement lui avait valu un petit surnom au sein de la meute, Satan in V-neck. Stilinski s'assit en tailleur sur la table. Son regard continua de parcourir le corps du loup. Il était plutôt bien bâtit pour un suppôt de l'Enfer. Il n'avait jamais vraiment été attiré par les hommes, mais Peter avait quelque chose de magnétique, quelque chose de bestial. Stiles ne put s'empêcher de s'approcher à nouveau. Il s'agenouilla au niveau de Peter. Quelque part, le surplomber, le dominer, ne semblait pas juste. Il pouvait sentir le pouvoir et la force irradier de Peter. Il n'était plus un Alpha, mais c'était encore là, quelque part. Tout à coup, une main griffue le saisit à la gorge et deux orbes d'un bleu électrique se plongèrent dans ses yeux. «
- Je peux savoir ce que tu fais Stiles ?
- Je grave ta perfection dans ma mémoire ?
- Bien tenté, sourit Peter en le plaquant au mur.
- Tu ne me fais pas peur Peter. Ecoute mon cœur, est-ce que je te mens ? »
Tel un animal curieux, Peter tendit l'oreille. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres alors que ses griffes laissèrent des sillons ensanglantés sur la gorge de Stiles. Le jeune homme ne mentait pas. Le loup huma l'air autour de lui : désir, confiance et… respect ? Comme si Stiles pouvait lire l'étonnement du loup, il se sentit pencher la tête et lui offrir son cou en signe de soumission. Il reconnaissait l'Alpha enfoui en Peter. Les Hale étaient une famille de prédateurs et il avait devant lui le plus puissant de tous. «
- Ma foi, c'est que le petit Stiles devient intéressant. »
Il ne put s'empêcher d'enfouir son visage dans le cou du jeune homme, pris d'une irrésistible envie de le mordre. Sa respiration s'accéléra, pas la transformation, pas maintenant. Il allait perdre le contrôle. «
- Stiles, dégage !
- Pas question… ahhhhh ! »
Les griffes auparavant positionnées sur la gorge de Stiles venaient de se planter dans son dos. Il pria intérieurement pour que la blessure ne soit pas suffisamment profonde pour le transformer. Il prit le visage de Peter entre ses mains alors que les crocs de ce dernier devenaient dangereusement longs. «
- Peter, Peter regarde-moi !
- Stiles, je ne veux pas te faire de mal, vas-t'en ! »
Peter envoya Stiles voler le plus loin possible de lui. Il heurta le sol dans un affreux craquement. Poignet cassé. Cela ne l'empêcha pas de revenir à la charge, prenant à nouveau le visage de Hale avec sa main valide. «
- Peter, tu peux te contrôler, regarde-moi. Tu es plus fort que ça ! Tu ne me feras pas de mal !
- Stiles tu tiens vraiment à mourir ? »
La main de Peter se referma sur la gorge du garçon, qui continua à lui parler. «
- Pe…ter nom de Dieu, ça servait à quoi tout…. tout ton numéro de mâle dominant si tu…tu ne peux pas te contrôler ? »
La prise se desserra un petit peu et Stiles en profita pour céder à une pulsion et fondre sur les lèvres du loup. Un des crocs l'entailla profondément mais il ne brisa pas le baiser, sentant le corps de Peter se détendre petit à petit sous le sien et répondre au baiser. «
- Peter… Peter écoute-moi. Tu n'es plus comme ça, tu es un Alpha, tu es un Alpha Peter ! »
Il avait hurlé, de toutes ses forces. Les pupilles de Peter avaient alors viré du bleu électrique au rouge rubis. Puis, sous l'afflux d'émotions, Hale s'était évanoui. La pression redescendant, et son dos et sa gorge irradiant de douleur, Stiles sombra à son tour dans les ténèbres.
