Avertissement : Cette fiction est basée sur le couple Newtmas c'est-à-dire un couple homosexuel alors si vous n'aimez pas je vous invite à quitter cette fiction tout de suite. Si vous aimez alors tant mieux soyez les bienvenu(e)s =) ! De plus, bien qu'il ne soit pas présent tout de suite, cette fiction contiendra un lemon c'est-à-dire une scène de sexe détaillée. Je préviendrai au début du chapitre pour ceux qui ne souhaitent pas le lire.

Deuxième chose : Je demande par avance à tous les lecteurs ou lectrices de la trilogie de me pardonner si certains passages ne coïncident pas avec votre lecture car je n'ai malheureusement pas eu encore le temps de lire les livres (ne me frappez pas !) et de fait je m'inspire beaucoup des films dont je reprends même certaines scènes en en détaillant davantage les pensées et en les arrangeant un peu sauce Newtmas évidemment =P

Petit mot de l'auteure : Ceci est ma première fic alors j'espère que vous l'aimerez et que vous serez indulgents, cela dit je suis ouverte aux critiques qui pourront me faire progresser et dont je m'inspirerai avec plaisir. Par ailleurs, je publie exceptionnellement deux chapitres d'affilée, le chapitre 1 se présentant plus comme un prologue que comme un chapitre à part entière, et je m'astreindrais ensuite à publier une fois par semaine si toutefois l'histoire vous plaît !

Disclaimer : Malheureusement les personnages ne m'appartiennent pas et sont le fruit de la fantastique imagination de James Dashner. De même, pour les scènes que je reprends du film, elles sont issues de la réalisation de Wes Ball ainsi que du jeu des acteurs qui ne m'appartiennent pas non plus (à mon grand regret !)

Sur ce, j'arrête de parler (enfin d'écrire) et je vous laisse découvrir cette fic qui je l'espère vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire !

Chapitre 1

La nuit avait recouvert toute La Dernière Ville, ramenant les âmes de chacun à la tristesse du destin qui est le sien dans cette apocalypse. Le virus Braise sévissait toujours et prenait de plus en plus d'ampleur à mesure que le nombre de contaminés se multipliait. Parmi toute la population susceptible d'être infectée, les quelques Immunes étaient enlevés par WICKED et transformés en rats de laboratoire sans aucune considération. C'est sans doute le sort que subissait Minho, là, seul face à tous ces spécialistes en blouse blanche qui lui infligeaient sûrement les pires douleurs sous prétexte que « Ça peut sauver des vies ». Mais le jeune homme n'aurait plus à subir cela longtemps. Voilà ce à quoi pensait Thomas, se tournant et se retournant dans son lit, à la veille de leur attaque de la tour pour libérer leur ami. Il parviendrait à le sortir de là, c'était certain. Du moins c'est ce dont il essayait de se convaincre tandis que se bousculaient en lui des pensées plus sombres. Et s'ils ne parvenaient pas à le trouver ? Et si Teresa les trahissait de nouveau ? Après tout cela semblait être une seconde nature chez elle. Et dire qu'il avait cru éprouver quelque chose pour elle. Ce sentiment avait été bien éphémère et avait très vite laissé place au dégoût : elle n'était à présent pour lui que le moyen le plus simple de délivrer Minho. Rien de plus. Peut-être d'ailleurs n'avait-elle jamais été davantage que cela. Alors que Thomas se concentrait pour remonter dans les souvenirs qu'il avait perdus, des voix s'élevant dans le calme de la pièce l'arrachèrent à ses réflexions. Tout le monde semblait pourtant endormi. Le brun se releva doucement, examinant autour de lui les couches qui jonchaient la pièce. Tous paraissaient bien là, endormis. Dans un sommeil agité pour la plupart, certes, mais endormis tout de même. Cependant, en regardant avec plus d'attention, le coureur remarqua que les couches de Newt et Gally étaient vides. Il sentit alors aussitôt une angoisse monter en lui. Il n'avait jamais eu confiance en Gally au bloc et cette appréhension s'était décuplée et transformée en haine à la mort de Chuck. Aussi décida-t-il de suivre les voix pour s'assurer que l'armoire à glace ne s'amusait pas à importuner son meilleur ami. Il se leva, essayant de faire le moins de bruit possible et se concentra sur l'échange à peine audible des anciens blocards : il se dirigea alors vers le fond de l'entrepôt où s'étaient réfugiés les rebelles. Les couloirs étaient sombres, peu éclairés, et l'humidité semblait s'accroître à mesure que le jeune homme avançait. Enfin, il s'arrêta le long d'un corridor depuis lequel les voix étaient parfaitement distinctes et d'où l'on pouvait apercevoir la fine silhouette de Newt, adossée contre un mur, à laquelle faisait face l'imposante musculature de Gally, qui avait posé un bras de chaque côté de la tête de son interlocuteur. A cette vision, Thomas sentit la colère s'installer en lui. Si le blond tentait de reprendre son rôle pitoyable de petit chef avec Newt même Minho ne pourrait plus s'interposer entre son poing et la figure de cet imbécile. Même s'il jubilait déjà à cette pensée, le brun se dit qu'il devrait tout de même écouter ce que les deux garçons pouvaient bien se dire : quitte à tuer Gally, autant avoir un mobile suffisant, ne serait-ce que pour s'épargner les reproches de Newt.

« Pousse-toi ! Intima Newt, d'une voix qui semblait allier la lassitude et l'agacement.

_Pourquoi ? Tu veux retrouver ton Tommy ? Allez, arrête un peu. Déjà dans le bloc je te faisais craquer ! Tu veux que je te rappelle comment ça se passait ? argua Galli, tandis qu'il laissait une de ses mains parcourir le visage de l'ancien coureur.

Newt esquissa un mouvement de dégoût au toucher du maton qu'il tentait vainement de repousser. Sa respiration était saccadée et son cœur paraissait déterminé à sortir de sa poitrine. Un sentiment qu'il espérait disparu à jamais s'en prenait à chaque parcelle de son corps : l'étreinte douloureuse d'un homme qu'il n'a pas choisi et dont il essaye de se libérer sans résultat. Comme un vieux réflexe conditionné, son être se paralysa : est-ce que tout allait recommencer ? Ses forces commencèrent à l'abandonner tandis qu'un rictus amer se dessina lentement sur son visage. Alors qu'il s'apprêtait à demander pour la énième fois à Gally de s'écarter, il fut interrompu par une voix, sortie de la pénombre. Une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

« Pousse-toi. » Thomas était sorti du pan de mur derrière lequel il observait jusque-là la scène pour s'adresser à l'ancien maton. Sa voix était calme, assurée mais emplie de rage et ses yeux s'étaient plantés dans ceux de Galli avec une détermination qui se voulait impérative et provocatrice.

Les deux plus vieux blocards échangèrent un regard avant que l'interpellé ne dégage un de ses bras de Newt afin de faire face au brun. Il soutint avec vigueur ces yeux qui semblaient tant le défier et le haïr et répondit à l'injonction qui lui était sans aucun doute destinée.

« Tiens, le bleu ! Esquissa-t-il avec un sourire. T'arrives pas à dormir ? Il faut te chanter des berceuses peut-être ? » Le blond se fit provocant tandis qu'il redressait le menton pour signifier à Thomas qu'il ne faiblirait pas. Pas de chance pour toi, Newt est occupé avec moi alors sois gentil et retourne compter les moutons.

« Gally… intervint Newt pour réprimander son ancien camarade. C'est pas la peine de…

_Tais-toi Newtie. Il semble que Monsieur le chef veuille se mêler des histoires de grands. »

Thomas sentit la colère irradier en lui avec une force croissante, si tant est que cela fut possible. Comment osait-il surnommer son meilleur ami et faire preuve à son égard de la même condescendance qu'au bloc ? Il observa alors le dit meilleur ami mais il ne parvint pas à trouver ce regard noisette qu'il connaissait si bien. Ce dernier était rivé au sol, comme cherchant à tout prix à l'éviter, ce qui mit le jeune homme face à des interrogations plus vastes encore. Se serait-il trompé, Newt n'avait pas besoin d'aide ? Ou était-il si apeuré qu'il n'osait dire mots ? Cette dernière hypothèse lui semblait peu plausible au regard du caractère de son ami. Certes, il n'était pas de ceux qui provoquent les conflits mais il ne faisait pas non plus parti de ceux que l'on énerve impunément. Il prit alors le parti de s'opposer une nouvelle fois à son perpétuel rival, espérant au fond de lui ne pas aller à l'encontre des désirs de Newt.

« Ne lui parle pas comme ça. Et écarte-toi. Déjà que ta tête est difficile à supporter de loin, je voudrais pas qu'une exposition prolongée ne pousse Newt à te préférer des Fondus au dernier stade de la contamination. » Un sourire s'étala alors sur la bouche de Thomas qui savait que la provocation ne resterait pas sans réaction. Et cette dernière ne se fit pas attendre : Gally s'écarta vivement du blond, retroussant ses manches et comblant d'un pas vif l'espace qui le séparait du plus jeune. Celui-ci, content d'avoir obtenu l'effet escompté, se redressa, contractant ses muscles et prêt à faire face à son adversaire de toujours.

Cependant, les deux hommes ne purent pas aboutir à la confrontation tant attendue : Newt, qui avait repris ses esprits, s'était en effet saisi du bras de Gally interrompant ainsi la future confrontation qui se préparait. Le brun lança un regard empli de surprise et d'incompréhension à son ami tandis que l'ancien bâtisseur s'apprêtait à lui ordonner de le lâcher pour finir ce qu'il avait commencé. Pourtant, il n'en fit rien, attendant que le bond prenne la parole pour justifier son geste. De longues secondes qui parurent interminables à Thomas s'écoulèrent avant que Newt ne se décide à rompre le silence qui remplissait à présent la pièce. Il leva les yeux vers son ami et prit une grande inspiration, humant l'air comme s'il y cherchait tout le courage qui avait quitté son corps quelques minutes auparavant :

« Thomas… » finit-il par souffler tandis que l'intéressé retint sa respiration à l'écoute de son nom. « Laisse-nous s'il te plaît. » Sa voix était de moins en moins audible tandis que son regard affrontait enfin celui du coureur. Un regard qui se voulait rassurant mais qui demeurait insuffisant pour ce dernier qui ne put s'empêcher de rétorquer :

« Quoi ? Mais enfin, Newt… » Thomas s'interrompit tandis que ses yeux cherchaient la moindre faille dans ceux de son ami. Quelque chose, un rien, un signe, une infime lueur qui l'appellerait au secours. Mais il n'en trouva pas. Le regard noisette qui soutenait le sien était déterminé et il pouvait y lire la supplique silencieuse qu'il obéisse à sa demande. L'échange fut interrompu par Galli, agacé d'être ignoré voire totalement oublié. Il se dégagea de la prise de l'ancien second et croisa ses bras sur sa poitrine pour signifier au plus jeune qu'il était de trop et qu'il ferait mieux de s'exécuter. Ce dernier qui s'était un instant détourné de son meilleur ami posa à nouveau ses yeux sur lui, dans une interrogation silencieuse à laquelle Newt répondit avec une voix claire et rassurante :

« Ça va aller Tommy. J'arrive dans 5 minutes ok ? »

A l'écoute du ton de son ami et du surnom qu'il avait employé, Thomas ne put qu'abdiquer, non sans lancer un dernier regard noir et menaçant à Gally, au travers duquel il lui intimait de ne pas profiter de son absence pour renouveler ses assauts. Newt lui adressa un sourire reconnaissant auquel le brun ne répondit que partiellement tandis qu'il s'éloignait lentement des deux autres blocards, tentant de calmer son cœur qui se serrait et tambourinait à mesure que la distance qui le séparait de son ami se creusait.

Je m'excuse si certaines fautes m'ont échappé lors de ma correction. En tout cas si cela vous a plu n'hésitez pas à laisser une petite review et même si vous n'avez pas aimé vous pouvez toujours m'écrire et me dire pourquoi !

On se retrouve à la page suivante si toutefois le cœur vous en dit =)

Et n'en veuillez pas à Gally je vous assure qu'il est attachant !