Bonjour/Bonsoir !
Et voilà la première partie de la petite histoire dont je vous avez parlé l'année dernière, oui, ça fait longtemps.
Donc un petit crossover avec Ouran High School Host Club ^-^
Merci à Myfiona and Largo pour la correction.
Bonne lecture !
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Comme il y en a parmi vous qui ont seulement vu l'anime voici la correspondance de certains mots avec ceux du manga que j'utilise dans ma fan-fiction.
Mots du manga = Mots de l'anime
Lapinou = Usa-chan
Hani = Honey (selon traduction)
Prince = Tono (en japonais)
Disclaimer : Naruto et Host Club ne m'appartiennent pas.
Hani x Hina : Un amour de sucreries.
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« Deux choses sont nécessaires pour entrer à l'Académie Ouran : la fortune et une haute lignée.
L'oisiveté est un luxe réservé aux gens riches.
Ainsi le cercle d'hôtes est un groupe de charmants garçons qui, durant leur temps libre, divertissent d'adorables demoiselles tout aussi oisives.
C'est une distraction de luxe, unique à cette école pour nantis. »
Finit un jeune homme blond d'un ton théâtral.
« Tamaki-sempai, ce n'est pas la peine de répéter la même chose tous les matins. » soupira un jeune garçon aux courts cheveux châtain.
« HA~RU~HI ! » chantonna le président du club en se dirigeant les bras ouvert vers ce dernier.
« Prince ! Interdiction d'approcher Haruhi ! » s'exclamèrent des jumeaux à la chevelure flamboyante, passant chacun un bras autour du cou de leur camarade de classe.
« ARGH ! Kaoru ! Hikaru ! Enlevés vos sales pattes de ma fille ! »
Les jumeaux répondirent en lui tirant la langue et en encerclant un peu plus leurs bras autour de la jeune fille travestie. Tamaki sembla s'étrangler un instant avant de se tourner, en larmes, vers un jeune homme brun tapant sur le clavier d'un ordinateur :
« Okaa-san ! »
« Oui, Otou-san ? » répondit-il en relevant ses lunettes sur son nez, sans lui jeter le moindre regard.
Deux autres jeunes hommes observaient la scène de loin, habitués à ce spectacle quotidien. L'un était grand, des cheveux courts bruns et l'air distant voir menaçant. L'autre était très petit, une chevelure blonde et l'air insouciant en plongeant sa fourchette dans une part de gâteau à la fraise.
Le cercle d'hôte allait bientôt ouvrir ses portes pour le plus grand bonheur de leurs fans. Aujourd'hui, la salle était remplie de branches de fleurs de cerisiers et la température du chauffage avait été augmentée.
« Un avant-goût de printemps pour remonter le moral des jeunes filles en fleurs fanant sous le cruel froid de l'hiver. » avait expliqué le 'Roi' du club, sous le regard consterné d'Haruhi.
Les clientes entrèrent enfin, accueillies par une bourrasque de pétales roses, et s'installèrent selon leur préférence d'hôte.
La journée continua paisiblement seulement dérangée par les habituelles taquineries des jumeaux, les bêtises de Tamaki, les évanouissements de certaines demoiselles et les entrées spectaculaires de Renge, clamant son amour du Yaoi.
À une table remplie de sucreries en tout genre, Hani s'empiffrait gaiement tout en restant mignon et discutant avec les jeunes filles qui l'entouraient. C'est alors que l'une d'elles lui tendit une boite en carton blanc contenant sans aucun doute des pâtisseries. Hani en avait déjà l'eau à la bouche mais se pinça les lèvres. Le règlement du club stipulait bien que les jeunes filles n'avaient le droit de donner à leur hôte des cadeaux que lors des périodes de fêtes. Saint Valentin, Noël, Anniversaire.
C'est pourquoi les autres filles lancèrent des regards suspicieux vers la blonde qui s'expliqua :
« J-Je sais que vous n'acceptez pas ce genre de chose mais... Mais j'aurais voulu avoir l'avis de Hani-sempai. I-Il a goûté à beaucoup de pâtisserie et j'aurais aimé avoir l'avis d'un connaisseur. »
La jeune fille releva précipitamment le couvercle et tendit un peu plus le paquet. Ce que vit le blond lui donna encore plus l'eau à la bouche. Un magnifique gâteau au chocolat recouvert d'une fine couche de crème fouettée et quelques framboises posées en cercle, semblait scintiller devant ses yeux.
Ne pouvant résister plus longtemps, il prit le paquet, coupa une tranche et plongea sa fourchette dans la crème avant de l'enfourner dans sa bouche. Une explosion de saveurs s'ensuivit. Le chocolat et la framboise s'entremêlaient sur sa langue, créant une parfaite harmonie de douceur et de légèreté. Les petites fleurs qui voletaient autour de son visage poupin se multiplièrent et un sourire béat s'étala sur son visage.
La bouchée enfin avalée, le jeune garçon redescendit sur Terre et observa longuement l'assiette devant lui. Toute la salle était silencieuse, observant la scène curieusement. Hani se tourna vers la jeune fille qui lui avait offert ce gâteau avec son grand sourire habituel et ses petites fleurs, et demanda gaiement :
« Merci pour ce cadeau, il est délicieux. D'où vient-il ? »
« J-Je l'ai fait. » bafouilla-t-elle les joues rouges.
« Les menteuses sont de mauvaises filles. » répliqua innocemment le blond en levant son index devant son visage, les sourcils un peu froncés.
« Je... Un de mes majordomes l'a acheté. » Avoua-t-elle.
« Où ? » insista-t-il.
« J-je ne sais pas. Excusez-moi. » Se courba-t-elle légèrement.
« Ça ne fait rien. Merci. » Finit-il d'un sourire.
Mais celui-ci disparut un instant, laissant voir aux autres personnes dans la salle l'expression dépitée du blond. Le remarquant, Tamaki se leva brusquement de son fauteuil et pointa du doigt Kyoya qui pianotait déjà sur son portable :
« Kyoya ! Trouve-nous ce majordome ! »
Il tourna ensuite son index vers les jumeaux :
« Hikaru, Kaoru ! Allez faire toutes les grandes pâtisseries de la ville et retrouvez le même gâteau ! »
« Roger ! » saluèrent militairement les deux roux avant de partir.
Tamaki se tourna vers son aîné :
« Mori-sempai ! Apporte plus de gâteaux pour Hani ! »
Le jeune homme silencieux s'éloigna à grande vitesse vers les cuisines.
« Et moi ? » demanda Haruhi.
« Toi... Continue d'être craquante Haruhi. Papa a quelques affaires à régler mais après il sera tout à toi ! » S'exclama gaiement le président du club en tentant d'enlacer la jeune boursière.
« Non merci. » répondit-elle du tac au tac, laissant derrière elle un Roi en dépression.
Elle n'était pas du genre à se mêler volontairement aux pitreries des garçons mais c'était la première fois qu'elle voyait Hani réellement triste. Elle voulait aider son ami et d'être mise à l'écart la vexait un peu.
Une heure plus tard, Hikaru et Kaoru revinrent avec un chariot rempli de gâteaux ressemblant à celui tant aimé. Ils coupèrent une tranche de chaque et les disposèrent devant le petit blond qui rayonnait de joie. Mais cette joie disparut peu à peu lorsqu'à chaque morceau, aucun n'avait la même saveur que celui dans la boîte blanche à ses côtés, qu'il gardait précieusement. Poussant un long soupir, il hocha la tête négativement vers ses camarades qui retenaient leur souffle.
« C'est pas possible ! On a fait toutes les grandes marques de pâtisseries de la ville. » Grogna Hikaru.
« Ils ont tous l'air succulents pourtant... » Murmura Haruhi.
« Non, ils n'ont pas le même goût. » répondit Hani en fronçant ses sourcils.
« Voyons voir. »
Tamaki prit la boîte aux côtés de son aîné et plongea une petite fourchette dans le gâteau et goûta. Les yeux du président du club pétillèrent avant qu'il ne se mette à genoux et récite un poème à la pâtisserie dans ses mains. Hani le regarda bouche-bée avant de reprendre le paquet, le serrant contre lui.
« C'est le mien Tamaki ! »
Tous les membres restèrent sans voix. Hani était bien connu pour sa gentillesse et sa générosité. Il n'était en colère que lorsqu'on le réveillait de sa sieste ou que sa peluche Lapinou était abîmée. Se rendant compte de sa réaction, Hani baissa la tête tout penaud et s'excusa. Mori posa une main sur sa tête pour le rassurer.
Mitsukuni coupa le gâteau en plusieurs parts et les donna aux autres. Hikaru et Kaoru joignirent Tamaki dans sa déclaration d'amour. Haruhi rougit de plaisir, les yeux scintillants. Mori hocha sa tête, toujours silencieux.
« J'ai l'adresse de la boutique. »
Tous se tournèrent vers le Ootori qui tenait un petit bout de papier entre ses longs doigts. Il le donna au petit blond qui en fut ravi, une multitude de fleurs flottant autour de lui.
« Merci Kyo-chan ! »
Les autres membres du groupe lui rendirent son sourire.
« Elle est où ? » questionnèrent les jumeaux, jetant un œil au papier par-dessus l'épaule de l'Haninozuka.
« Mmm ? Il y a une pâtisserie dans cette rue ? » Fut interloqué Kaoru.
« C'est une petite pâtisserie de quartier qui a ouvert récemment. » répondit Kyoya en relevant ses lunettes sur son nez.
« Oh, c'est près de chez moi. » nota Haruhi en voyant l'adresse.
« Dès qu'on rentre, je demande à Papa de se faire livrer tous les matins ! » dit Hani à Mori, excité.
« Ce serait possible de leur demander de livrer le club ? » demanda Tamaki, les yeux pleins d'espoir.
« Selon leurs prix. » concéda le comptable du club.
Et la journée se termina sur cette note joyeuse.
Le lendemain matin, ce fut comme un coup de tonnerre dans la demeure Haninozuka. Personne n'avait jamais refusé de contrat avec leur famille. C'était une première que l'héritier aurait souhaité à un autre moment. De grosses larmes apparurent dans les yeux marron du jeune homme avant qu'elles ne coulent le long de ses joues. Comme s'il l'avait senti, Mori était en un instant aux côtés de son cousin, essayant de comprendre ce qui l'avait bouleversé.
À l'Académie, les élèves ouvrirent de grands yeux en voyant le garçon toujours jovial, traînant des pieds et laissant derrière lui une aura négative. Mori le suivait en lui jetant des regards inquiets. Pendant les cours, le blond ne cessait de soupirer et de regarder par la fenêtre, n'écoutant pas les professeurs qui le laissèrent faire à sa guise (ne souhaitant pas prendre le risque d'être virés).
« Mitsukuni. »
« Ça va Takashi. »
Ils montèrent les marches menant à la salle de musique numéro 3 et entrèrent. Là, ils furent surpris de voir l'autre blond de leur groupe dans un état de dépression avancé, cultivant des champignons dans un coin de la pièce. Kyoya leur jeta un regard et soupira en haussant les épaules.
« La boutique n'a pas la capacité de livrer autant de pâtisserie à notre club. » expliqua le brun.
« Chez nous aussi... » Répondit Hani, dépité.
« J'ai tout de même commandé plusieurs de leurs produits. C'est possible que le reste ne soit pas aussi bon. » Encouragea le Roi de l'ombre.
« Mmm... peut-être. » marmonna Tamaki, le menton posé sur la table.
Tous les membres s'installèrent autour de la table et observèrent la boîte blanche. Mori retira le couvercle et tous (sauf Kyoya, n'étant pas très sucre) eurent l'eau à la bouche à la vue des nombreuses pâtisseries scintillantes. Hani dû se retenir de s'enfuir avec le paquet. Ils les partagèrent pour que chacun puisse goûter à tout et entamèrent leur dégustation. Un long silence religieux se fit à chaque nouvelle bouchée jusqu'à ce que Tamaki éclate en sanglots.
« Ils sont tous délicieux ! » sanglota-t-il.
Hani se leva brusquement de sa chaise, les yeux de ses amis se tournèrent vers lui juste à temps pour le voir ouvrir la porte et disparaître. Mori se leva précipitamment et se mit à sa poursuite. Les autres membres s'observèrent un moment avant de suivre leurs aînés.
Grâce à son entraînement régulier, Hani se trouva rapidement devant la petite pâtisserie. Il prit le temps de reprendre son souffle et d'observer la devanture. Les deux côtés étaient peints dans un beige claire, tandis que la pancarte au-dessus de la vitrine était d'un violet foncé. Sur celle-ci on pouvait lire en blanc « Jishin Pâtisserie » d'une écriture ronde avec des boucles ici et là.
Prenant une grande inspiration, il poussa la porte et entendit une petite cloche sonner au-dessus de lui. Il inspecta les lieux, remarquant que l'intérieur était plus grand que ne laissait paraître l'extérieur. Les mêmes couleurs beige et violette se mélangeaient également ici. Un petit coin salon de thé se trouvait à sa droite avec quatre tables rondes recouvertes d'une nappe d'un violet pâle. Un comptoir se trouvait juste en face de lui où il pouvait déjà voir les pâtisseries dont il raffolait tant.
La porte de l'arrière-boutique s'ouvrit et il vit apparaître une jeune fille. Elle devait avoir le même âge que lui. De longs cheveux bruns, avec de légers reflets bleutés, voletaient derrière un visage aux traits doux, une peau blanche faisant ressortir le rouge de ses lèvres et de magnifiques yeux violet pâle semblait scintiller. Elle lui offrit un sourire en s'installant derrière la caisse et l'accueillit :
« Bienvenue à la pâtisserie Jishin. Que souhaiteriez-vous, monsieur ? »
Hani resta pétrifié à l'entrée. Jamais il ne s'était senti aussi petit et aussi inapproprié qu'à ce moment-là. Ses mains étaient moites et il avait une sorte de boule au fond de la gorge qui l'empêchait de respirer. La jeune inconnue perdit un peu de son sourire et sembla se questionner sur le silence de ce nouveau client.
Le blond, voyant l'air interloquée de la brune, se força à avancer vers le comptoir. Lorsqu'il arriva devant, ses yeux furent tout de suite subjugués par les nombreux mets à disposition. Oubliant totalement sa gêne, il fit sa commande, les yeux brillants de gourmandise. La jeune serveuse rangea avec précaution les sucreries, un grand sourire aux lèvres. Hani paya, prit les cartons renfermant sa marchandise et quitta la boutique tout en promettant de revenir à la jeune fille qui le remercia de ses achats.
C'est en voyant Mori devant lui qu'il se souvînt de son but premier. Lui tendant ses paquets, il entra de nouveau dans la boutique. La brune fut surprise de le revoir aussi rapidement. Lui souriant à nouveau, elle attendit sa requête. Le blond prit un air sérieux et demanda poliment :
« Excusez-moi, mais pourrais-je voir le responsable ? »
Elle s'inquiéta et répondit :
« C'est moi. Y a-t-il un problème ? »
Hani fut également surpris et déglutit un peu avant de reprendre.
« Non, pas vraiment. J'aurais aimé savoir s'il était possible de passer une commande quotidienne ? »
« Tout dépend de ce que vous voulez et la quantité. »
Hani réfléchit un instant et lui indiqua plusieurs gâteaux.
« Il en faudrait une dizaine de chaque. »
La jeune fille sembla peinée et secoua sa tête de droite à gauche.
« Je m'excuse mais je ne peux répondre à votre demande. Je suis seule pour l'instant ici et je viens d'ouvrir très récemment. »
« Vous êtes seule ? » murmura Hani.
« Oui. » confirma-t-elle.
« Donc... c'est vous qui faîtes toutes les pâtisseries ?! » s'exclama le blond.
« En effet. » répondit-elle en riant légèrement.
L'Haninozuka sentit son cœur rater un battement et quitta la boutique en oubliant de saluer la jeune fille, la tête ailleurs.
Mori le suivit silencieusement jusqu'à la limousine qui contenait leurs amis. Une fois installé sur la banquette, Hani resta silencieux, les yeux dans le vague. Haruhi, inquiète, toucha son épaule, ce qui réveilla légèrement le blond qui tourna son visage vers la vitre de la voiture, observant le paysage défiler. Le club d'hôte se lancèrent des regards inquiets et pensèrent que c'était le choc d'avoir subi un nouveau refus et qu'il irait mieux le lendemain.
Mais ce ne fut pas le cas.
Les semaines qui suivirent, Hani jouait son rôle pendant les heures de club mais était dans un état second le reste du temps. Il disparaissait plusieurs heures sans prévenir son cousin qui mourrait d'inquiétude et le cherchait partout (même sur le toit, effrayant plusieurs élèves et professeurs).
Les jumeaux, trouvant cette situation intéressante, décidèrent de suivre discrètement leur aîné. Tamaki s'invita évidemment lorsqu'il apprit leur petit jeu au grand désespoir des roux. Comme on pouvait s'en douter, Tamaki et la discrétion n'allaient pas ensemble et les deux Hitachin eurent tôt fait d'exploser au visage du blond qui partit pleurer dans un coin.
Un jour que les deux frères arrivèrent enfin à suivre Hani jusque devant la pâtisserie, Haruhi qui rentrait chez elle, les remarqua et fut entraînée dans leur espionnage.
Les trois camarades observèrent leur aîné enlever sa veste d'uniforme, entrer dans la boutique et s'installer à une petite table tout à droite. Une jeune fille le rejoint, le sourire aux lèvres et lui parla. Un instant plus tard, elle s'éloigna derrière le comptoir et sembla préparer quelque chose. Les trois voyeurs furent surpris de voir que le petit blond n'avait pas lâché du regard la brune depuis qu'elle était apparue.
« Vous croyez que... » Commença Kaoru.
« On dirait. » répondit Hikaru, les yeux ronds.
« De quoi vous parlez ? » questionna Haruhi.
« Je crois... Que Hani-sempai est amoureux. » Révéla Kaoru.
Haruhi fit un petit bruit de surprise au fond de sa gorge et se tourna de nouveau vers la pâtisserie.
La jeune serveuse se dirigea avec un plateau vers le blond et déposa sa commande sur la table. Hani sembla pointer du doigt la chaise en face de lui avec un grand sourire. La brune hésita un instant avant de s'asseoir.
« Il faut prévenir Mori-sempai ! » paniquèrent les jumeaux.
Avant que Haruhi n'ait pu les arrêter, ils s'étaient déjà élancés vers l'école. Elle poussa un long soupir et lança un dernier regard vers la vitrine. Un léger sourire s'étala sur ses lèvres en voyant les deux rirent aux éclats.
Le lendemain, on aurait dit la fin du monde. Mori avait des cernes sous les yeux, l'air déprimé. Tamaki pleurait de perdre un membre de sa famille. Les jumeaux racontaient pour la énième fois ce qu'ils avaient vu, en inventant et exagérant certains faits, tandis que Kyoya faisait des recherches effrénées sur la jeune fille responsable de toute cette catastrophe qui lui faisait perdre tant d'argent. Hani était encore absent.
« Vous n'allez pas lui en vouloir d'être tombé amoureux ! » s'énerva la boursière, les sourcils froncés.
« Mais Haruhi... notre famille. » sanglota le 'Roi' avec des yeux de chien battu.
« Elle aura un nouveau membre ! » rétorqua la jeune fille.
La réponse stoppa les larmes du blond qui réfléchit un instant avant de se relever, un énorme sourire sur le visage.
« Mais bien sûr ! Un nouveau membre ! Nous la ferons entrer dans notre club comme cuisinière attitrée aux pâtisseries ! Ou une Maid ! Comme dans les Café ! »
« C'est impossible Tamaki. Elle n'est pas dans cette école et elle s'occupe de sa boutique. » Dénia immédiatement Kyoya tapant toujours frénétiquement sur son ordinateur et son portable. « Et pour l'idée de la Maid, je ne pense pas que Hani-sempai apprécierait que celle qu'il aime soit vue par d'autres garçons dans un tel accoutrement. »
Les épaules de Tamaki s'affaissèrent et il retourna à sa plantation de champignon. Haruhi demanda aux jumeaux d'arrêter de répéter leur histoire ce qu'ils firent au bout de la dixième fois. Elle se tourna ensuite vers Mori et posa une main sur son épaule.
« Mori-sempai, Hani-sempai ne nous abandonne pas. Il- »
« Je ne savais pas. » coupa le brun ténébreux.
Les autres membres devinrent silencieux, laissant leur aîné parler.
« Il m'a toujours tout dit. »
Comprenant le désarroi de leur ami, Tamaki, les jumeaux et Haruhi enlacèrent le géant dans leurs bras, lui apportant leur soutien.
« J-Je suis sûr qu'il t'en aurait parlé tôt ou tard Mori-sempai. » rassura Haruhi.
« Elle a raison. Si les jumeaux s'étaient mêlés de leurs affaires, c'est ce qui serait sûrement arrivé. » ajouta Tamaki.
« Hé ! » s'offusquèrent les deux roux.
Mais avant qu'une nouvelle dispute commence, Kyoya se tourna vers eux et déclara sombrement :
« Il est aussi possible qu'elle en soit après la fortune des Haninozuka. »
Un long silence s'installa dans la salle.
Comment allaient-ils en parler à Hani ?
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À suivre...
