Auteur: Cha28499

Discleamer: Rien ne m'appartient sauf l'histoire et certain personnages OC (dont l'escouade, vous comprendrez plus tard)

Résumé: Malfoy qui surgit au coin d'un couloir, le trio d'or qui sort de la bibliothèque et BANG! Voilà Harry obligé de cohabiter avec son professeur de potion! Et sous la forme d'un adorable petit chat noir s'il-vous-plaît! Mais comment en est-on arrivés là?

Couple: Harry/Severus bien sûr! Et on en redemande!

Warning: Pour une évidence signalée ci-dessus, cette histoire sortie des méandres de mon cerveau est déconseillée aux homophobes, huhu. Sinon amateur de HPSS, bienvenue! (je souhaite préciser que je ne sais pas s'il va s'agir d'un slash ou non, mais probablement que oui, donc je mets en reating M pour être sûre)

NdA: Coucou! Alors voilà la première fic que j'ai écrite sur Harry Potter (évidemment c'est un HPSS vous l'auriez deviné) je l'ai écrite avant les deux OS. Pour l'instant j'ai écrit deux chapitres et demi mais je calle un peu... Donc je voulais savoir si ça allait vous plaire. Enjoy!

*LE CHATON DE SNAPE* (part 1)

Vendredi 2 février

BANG!

Ce fut ce que Harry entendit avant qu'un sort ne l'atteigne dans le dos, entre les deux omoplates. Se sentant basculer en avant, il étendit ses mains devant lui pour éviter de se fracasser le nez par terre. Dans la chute il perdit ses lunettes qui s'écrasèrent quelques mètres plus loin.

- Malfoy! s'écria Hermione.

Car oui, c'était bien lui qui avait, d'une manière plus que déloyale, lancé un sort à Harry.

- Qu'est-ce que t'as fait à Harry, la fouine! hurla Ron en agrippant Malfoy au col.

Celui-ci devint blême, plus que d'habitude, c'était dire. En même temps, on a pas tout les jours envie de se retrouver face à un Weasley furieux ET en manque de nourriture (bah oui, le diner ne serait servit que dans une demi-heure, une attente interminable pour notre petit Ronny).

- Crabbe, Goyle, qu'est-ce que vous foutez, espèces d'imbéciles! siffla Malfoy d'une voix étrangement haut perchée.

Se disant peut-être qu'ils devaient agir, les deux gorilles s'empressèrent, l'un de tirer Malfoy à lui, l'autre de pousser Ron dans l'autre sens.

De son côté, Harry, toujours à quatres pattes par terre, se rendit compte que malgré son absence de lunettes, il voyait très clairement la scène qui se déroulait devant lui. Non, Malfoy ne l'aurait pas soigné involontairement, si?

Il a dû complétement rater son sort cet idiot, pensa-t-il en ricanant intérieurement.

- Bas les pattes! fit hargneusement Malfoy à Crabbe (ou Goyle? Impossible de savoir avec les trolls des montagnes) qui le tirait.

- Ron arrête, fit Hermione d'une voix paniquée.

Ben voyons, se dit Harry, comme si on allait se gêner de flanquer une bonne raclée à Malfoy. Autant se joindre à la bagarre.Harry tenta donc de se lever ppur prêter main forte à Ron, mais à peine fut-il debout, qu'il se senti de nouveau partir sur l'avant.

- Ron! s'écria Hermione en tirant son petit-ami par le bras. Snape arrive!

Ce fut comme un electrochoc. Ron lâcha immédiatement son ennemi et devint quasiment aussi pâle que Malfoy, faisant encore plus ressortir ses tâches de rousseur.

- Et bien Mr Weasley, dit Snape d'une voix dangeuresement basse, encore à vous battre dans les couloirs et à agresser d'autres étudiants qui ne vous ont rien fait... J'enlève cinquante points à Griffondor!

Ron parut s'étouffer et son visage pris une couleur rouge brique.

- Rien fait?! s'exclama-t-il. Malfoy a...

- Dix points en moins pour Griffondor pour avoir répondu à votre professeur, Mr Weasley.

- Écoutez professeur... tenta Hermione avant de se faire interrompre par Snape.

- Taisez-vous Miss Granger avant que ne décide d'oter encore plus de points à votre maison.

C'était tellement injuste, que bien qu'il soit encore assis par terre, Harry voulu exprimer sa fureur envers Snape et ainsi défendre ses amis.

- Miaa!

Hein?

Toutes les personnes présentes se tournèrent vers lui. C'est à dire Ron, Hermione, Malfoy (qui n'avait pas prononcé un mot depuis que Snape était arrivé), Crabbe et Goyle (bon eux non plus, mais on leur pardonne, ce sont des trolls des cavernes, parler leur coûte un trop grand effort) et Snape lui même. Ce qui faisait six paires d'yeux qui le dévisageaient avec étonnement et incompréhension. Ceux de Snape s'étrécirent comme lorsqu'il s'appretait à lui lancer une remarque acerbe. Voulant le devancer, Harry tenta de nouveau ses expliquations.

- Mîîî!

Bon sang, mais qu'est-ce qu'il m'arrive?

Interloqués, les six autres protagonistes comptemplaient un minuscule chaton noir, assis dans le couloir, sa queue battant l'air avec énervement. Il regardait les humains en face de lui de ses grands yeux verts.

Harry! pensa Ron affolé.

On fait moins le malin maintenant, hein Potty? (Malfoy bien sûr, vous vous en doutiez je crois).

Gneu..? (Goyle)

Kwa..? (Crabbe) (ou bien c'est l'inverse)

Ho, par Merlin, Harry... t'es... trop mignooooon! (Et oui, Hermione adore les chats rappelez-vous Patenrond).

- Laissez ce chat tranquille, Miss Granger! s'exclama soudain la voix de Snape alors que la jeune fille se baissait pour le prendre dans ses bras. (Tiens, où est sa pensée à lui?).

Hermione se releva prestemement, les joues rouges, comme prise en faute et s'écarta rapidement du chat-Harry.

Un chat?

Harry regarda autour de lui mais ne vit rien.

Oh, bon sang, c'est moi, Malfoy m'a transformé en chat!

Au comble de l'horreur, Harry poussa un adorable petit miaulement paniqué et se réfugia sous la première robe à proximité.

Severus sursauta quand le chaton courut sous sa robe de sorcier et qu'il se colla à sa chaussure, la tête appuyée contre son pantalon (Non, Snape n'est pas nu sous sa robe, voyons, bande de perverses!). Harry, en bon chaton effrayé, se mit donc à ronronner pour se rassurer et frotta son museau contre les replis du tissu.

- Miss Granger, Mr Weasley, retournez immédiatement dans vos dortoirs! Vous aussi .

- Ou-oui professeur, couina Malfoy entrainant à sa suite ses deux gorilles de compagnie toujours décontenancés par la disparition soudaine de Potter (que voulez-vous, ils sont cons).

- Et bien, Miss Granger, Mr Weasley, vous êtes sourds? demanda Snape en envoyant un regard plus que glacial à ses deux étudiants.

- Non monsieur, fit Hermione, juste... puis-je récupérer mon chat?

Severus haussa un sourcil d'une manière très... Snapienne.

- Il me semble que vous avez déjà un chat Miss Granger et le règlement de cette école n'autorise qu'un animal par étudiant.

- C'est le mien! dit précipitement Ron.

- Mr Weasley, soupira Severus, ne vous faites pas plus bête que vous ne l'êtes, vous possédez un... volatile, si tant est que l'on peut appeler cette chose un oiseau.

- N'insultez pas Coquecigrue! s'insurgea le garçon.

- Ron! fit Hermione scandalisée.

Il venait de se vendre tout seul...

Pendant ce temps, Harry était resté bloqué sur le fait qu'il avait été transformé en chat par Malfoy et ne prêtait aucune attention à la discution qui s'effectuait au dessus de lui.

Bon sang, je suis un chat. Je suis un chat. Je suis un chat. Je suis un CHAT. À cause de Malfoy. Bouhouhou... Est-ce que je vais rester comme ça toute ma vie? Quand Maugrey avait transformé Malfoy en fouine, il lui a rendu son apparence uniquement parce que MacGonagoal lui a demandé. Je doute que Malfoy accepte de me retransformer... Oh par tous les fondateurs, je suis un chat et je resterais un chat...

- ... mmédiatement! Et pas de discussion Mr Weasley, sinon j'enlève trente points à Griffondor.

Harry entendit Ron grommeler et Hermione lui dire de se taire. Étant persuadé de se trouver sur la chaussure de Ron, et pensant, à juste titre, que celui-ci allait se diriger vers les dortoirs des Griffondors, il planta ses petites griffes dans la chaussure en cuir sur laquelle il se trouvait, n'ayant aucune envie de sortir de sous cette robe.

Désolé vieux frère, je te rachèterais une paire de chaussure.

Mais ladite chaussure ne bougea pas d'un pouce. Pourtant il entendait bien les pas et les voix de ses amis s'éloigner. Mais alors! Il était accroché à la jambe de...

Snape!

- Miaaa! hurla Harry en se précipitant hors de sous la robe du maître des potions.

Les amis vous êtes où? Pourquoi vous m'avez abandonné?

Ne se souvenant pas de la direction dans laquelle était partis ses soit-disant amis, Harry prit le parti de se cacher dans une brèche située miraculeusement sur le mur. D'ailleurs il se dit que Poudlard l'aidait sûrement à échapper à son professeur de potion. Mais Snape était sur ses talons et remarqua immédiatement sa cachette.

Severus vit le chaton apeuré se cacher entre deux pierres.

Il est vraiment minuscule pour arriver à se faufiler là-dedans, remarqua-t-il.

Il s'accroupit à hauteur de la brèche et vit deux yeux verts luire dans la pénombre. Ne distinguant pas grand chose, Severus sortit sa baguette.

- Lumos.

Le chaton ferma les paupières, éblouit par la soudaine luminosité. Il feula à l'encontre de son assaillant.

Casse toi, Snape!

- Du calme, dit celui-ci d'une voix douce que Harry (ni personne d'autre d'ailleurs!) ne lui connaissait, je ne vais pas te faire de mal.

Mon oeil, ouais!

Harry cracha et feula autant de frayeur d'incompréhension face au comportement de son professeur honni. En effet, celui-ci semblait avoir abandonné ses sarcasmes et son attitude constament sévère, et lui parlait d'une voix apaisante. Ses traits étaient relachés et sans cette expression continuellement furieuse ou exaspérée, on pouvait lui trouver sans conteste un certain charme. Celui qu'avaient toutes ces personnes qui attiraient naturellement les gens autour d'eux. Sans être beaux, il émanait d'elles une sorte d'attraction qui séduisait immédiatement leur entourage.

Harry fut tenté de sortir de sa cachette et d'aller se blottir tout contre la main tendue devant lui.

Non.

- Allez, viens, tu ne vas pas rester là toute la soirée.

Mais Harry ne bougea pas et resta silencieux.

- Bon, comme tu veux, soupira Severus.

Il se releva, et sans un regard pour le petit chaton perdu, se retourna et s'éloigna dans une envolée de cape.

Harry osa sortir sa tête du trou où il s'était réfugié pour regarder Snape disparaître au tournant d'un couloir.

C'est ça, va-t-en, batard graisseux...

Harry essayait de se dire qu'il était soulagé que Snape soit parti, mais en réalité il ne ressentait qu'un sentiment de vide et de déception. Pourquoi l'homme n'avait-il pas insisté plus? Pourquoi avait-il été différent de ce qu'il montrait de lui en cet instant? Et Harry se rendit compte qu'il aimerait bien connaître ce Snape-là.

Entendant des bruits au bout du couloir, Harry se surprit à espérer que ce soit Snape qui revienne et sorti cette fois complétement de sa cachette. Mais il s'agissait de deux jeunes Poufsouffles.

- Oh un chat! s'exclama l'une d'elles.

- Beurk il est tout noir, ça porte malheur! Éloigne-le! Allez! Pchiit! Va-t-en!

Effrayé par ces humaines, grandes pour lui, qui faisaient de grands gestes, Harry retourna prestement dans sa précédente cachette avec la ferme intention de ne plus en sortir. Les deux jeunes filles s'éloignèrent sans plus l'embêter.

- Non mais vraiment tu es bête Héloïse, rit la première, les chats noirs ne portent pas malheur!

- Et bien en tout cas chez les moldus, si. Même qu'une fois mon oncle a vu un chat noir et juste après il s'est prit un poteau et ça lui a cassé le nez... *

Les voix se firent plus ténues et Harry commença à s'assoupir, il se rappela de la sensation de sécurité qu'il ressentait alors qu'il était accroché à la chaussure de Snape, et regretta de ne pas avoir suivit l'homme ténébreux.

En plus il a même pas les cheveux gras... pensa Harry avant de s'endormir.

(*) histoire vraie... J'ai une amie qui m'a sortit ça... J'étais... atterrée... Bah vu que j'ai un chat noir j'avais peur de me prendre tous les murs et les portes de ma maison moi!

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

- Mais quel enfoiré! Soixante points d'un coup! Espèce de batard graisseux des cachots!

- Calme toi Ron, ça ne sert à rien de s'énerver maintenant.

- Si ça sert! Dès que je serais Auror je lui ferais payer au centuple!

- Tu ne feras rien du tout, ou alors c'est que tu es complètement idiot.

- Qu...

- Tais toi, Ron. On a plus urgent, il faut faire quelque chose pour Harry.

- Tout ça c'est à cause de la fouine! Et l'autre graisseux qui l'a emporté dans ses cachots... Oh, pauvre Harry... Il va le torturer, Mione!

- Mais non idiot, il ne sait pas que c'est Harry.

- ... Ah c'est vrai ça... Mais pourquoi on ne lui a pas dit? On aurait pu faire virer Malfoy, ou au moins il aurait eu quelques heure de retenue...

- Tu sais très bien que si on lui avait dit qui était réellement le chat, il aurait trouvé un moyen de dire que c'était Harry qui s'était jeté sur la baguette du pauvre petit Malfoy.

- Ah ouais vrai, tu gagnes un point, là, Mione.

- Bon, premièrement il faudra s'occuper de comment on peut récupérer Harry, ensuite il faudra faire des recherches sur le sortilège que Malfoy a lancé. J'irais empreinter des livres à la bibliothèque et...

- Je m'occupe de récupérer Harry!

- ... tu viens avec moi!

- Mione... S'il-te-plait... C'est le week-end...

- Justement, on aura plein de temps pour faire des recherches! Il faudra que je pense à demander un pass pour la section interdite...

- Mais Mione... Je voulais aller voir Fred et George à Pré-au-lard demain...

- Pour acheter des bêtises, oui! Tu vas laisser Harry comme ça?

- Ben...

- Ronald Weasley tu me désespères!

- Attend Mione! Reviens! Je m'excuse! Je t'aiderais dans toutes tes recherches si tu veux! ... Mione? Pourquoi tu souris comme ça?

- Bien, rendez-vous demain matin à huit heure devant la bibliothèque.

- Quoi?! Mais... la bibliothèque ouvre à neuf heure! Pourqu... Oh. Aaah d'acooord... Tu peux compter sur ton fidèle chevalier servant, Mione! Je serais bien à l'heure!

- Merci Ron, je n'en attendais pas moins de toi.

- Dites-moi demoiselle, que diriez-vous de... prendre un peu d'avance sur ces... recherches..?

- Ron!

- Oui Mione?

- Tu es impossible, allez, viens par là...

- Tout de s... humf...

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

S'éloignant du jeune chat, Severus se dirigea vers la Grande Salle, il était l'heure du diner. Il se dirigea à la table des professeurs et s'assit à sa place, toisant sévèrement chacun de ses collègues pour les dissuader d'engager une quelconque conversation avec lui. Comprenant l'avertissement, les autres professeurs plongèrent le nez dans leurs assiettes (vides bien évidemment, le repas n'avait pas encore été servi) ou se tournèrent vers leur voisin. Seul Dumbledore ne tint pas compte du regard noir que lui lança le maître des potions.

- Bonsoir Severus, vous avez l'air de méchante humeur, quelque chose vous tracasse?

- Bonsoir Albus, grinça le piotionniste, rien qui ne vous regarde.

Juste un chaton têtu comme une tête de mule qui doit mourir de faim à l'heure qu'il est!

Les yeux du directeur pétillèrent de malice mais il n'ajouta rien. Mais qu'avait encore inventé le vieux fou?

- Au fait Minerva, s'adressa ledit fou à la directrice des Griffondors, je dois vous prévenir que sera sans doute absent pour une semaine... C'est à propos de l'héritage que lui a laissé son parrain. Maintenant qu'il est majeur, il peut entrer en pleine possession des biens qui lui reviennent de droit. D'après les gobbelins de Gringotts, il faut régler certaines petites choses, d'où son absence... (Alors là normalement vous vous demandez comment il fait pour toujours tout savoir, et ben... jsais pas, posez la question au principal concerné... Et envoyez moi la réponse svp)

- Merci Albus, j'en prend note, je tiendrais ses professeurs au courant.

Génial, se réjouit Severus, un cornichon de moins pendant une semaine! Et Potter en plus! Mais que demande le peuple!

Les plats apparurent alors sur les tables dans un concert de ravissement. Les elfes s'étaient démenés. Severus se servit une cuisse de canard confit et une légère part de gratin daufinois, il n'était pas un gros mangeur, mais il savait apprécier les bonnes choses. Il eut un regard dégoûté pour la table des Griffondors, où Weasley s'évertuait à montrer combien de nourriture il était possible d'avaler en même temps. Severus nota que son inséparable pote Potter était... et bien, séparable apparement puisqu'il était absent.

Puis Severus pensa de nouveau au chaton noir. Il avait des yeux verts absolument facinants. Et irrésistibles aussi. De ce qu'il avait vu, le chaton était assez petit, il devait tenir dans ses deux mains maximum. Severus adorait le noir (la preuve il s'habillait toujours en noir, par exemple, aujourd'hui, il portait une cape noire avec une robe noire par dessus un pantalon noir et une chemise noire, et bien entendu il avait des chaussures en cuir noires (où il y avait maintenant quatre petits trous sur chacune (pas grave il en avait de rechange de toute façon))). Bref, Severus adorait le noir, et le chaton possédait un pelage d'un noir intense et brillant. Ce qui lui donnait l'envie irrépressible de le caresser. Malheureusement, il n'avait pour l'instant senti le petit corps tremblant uniquement contre la barrière de son pantalon.

Severus soupira, s'attirant le regard étonné de ses collègues. Il se recomposa immédiatemment un visage impassible et fusilla ses voisins du regard, les défiant de tout commentaire. En fait, il se disait que la chaton était plutôt fin, trop pour un chaton qui grandissait. Bon, il irait faire un tour du côté des cuisines.

Une fois son assiette finie, Severus se leva pour prendre la direction des portes de la Grande Salle.

- Vous n'attendez pas le dessert Severus? demanda le professeur Chourave.

- Laissez Pomona, dit Dumbledore d'une voix douce, Severus doit sûrement avoir des affaires à régler.

Severus fit un signe de tête et se retourna.

- Faites attention mon cher, intervint Sybille Trewlaney, cette nuit est sous le regard de Neptune, et en alignement avec Mars, cela peut donner des concéquences terriiiiibles... Tenez, ce matin j'ai lu l'avenir dans ma tasse de thé comme tous les jours, et quelle a été mon effroi en comprenant que Poudlard verrait une disparition en ce jour funeste! Prenez garde, il ne reste que quelques heures avant le lendemain, finit-elle d'une voix sinistre. Mais? Severus? Où êtes-vous passé? Oh mon dieu, ma prédiction s'est réalisée, il a disparu!

- Non, non, Sybille, il est simplement parti pendant que vous parliez...

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

Harry fut tiré de son sommeil par un tintement inhabituel. Il ouvrit un oeil. Puis deux. Malgré la pénombre, il distingua parfaitement la coupelle posée non loin de l'entrée de sa tanière. Condition de chat oblige.

Finalement ça a des bons côtés d'être un chat, je n'ai plus besoin de mes lunettes et je peux voir la nuit.

- Je t'ai apporté un peu à manger, tu dois avoir faim, fit une voix connue.

Snape!

Il était revenu! On ne l'avait pas abandonné finalement. Tout content, Harry se précipita hors de sa cachette et se frotta aux jambes de son sauveur en ronronnant de bonheur. Severus eut un léger rire, ce qui ne lui était pas arrivé depuis très longtemps, heureusement le couloir était désert à cette heure-ci. Néanmoins, il dû faire peur au chat car celui-ci se réfugia immediatement entre les pierres.

Snape! Bon sang, je me suis frotté aux jambes de SNAPE. Et j'ai ronronné. Et Snape a rit. SNAPE a RIT. Quand je vais raconter ça à Ron...

Mais bizarrement, Harry n'avait pas tant envie que ça que d'autres entendent le maître des potions rire.

- Ne soit pas idiot, reprit l'homme, si tu ne mange pas tu vas avoir faim après.

Harry risqua une tête à l'exterieur. Snape s'était quelque peu éloigné de la coupelle d'où... s'échappait... le fûmet du canard confit. Hésitant, il osa quelques pas à l'exterieur et renifla le plat. Il releva la tête vers Snape.

- Mia? demanda-t-il.

L'homme eut un sourire qui chamboula complétement Harry.

- Tu peux tout manger, c'est pour toi.

Satisfait, Harry se mit à dévorer la viande.

De son côté, Severus se demandait bien pourquoi il était si... coulant avec le jeune chat. Jusqu'à maintenant il ne l'avait qu'entrapercu mais à présent il voyait qu'il ne s'agissait non pas d'un chaton, mais d'un jeune chat, très petit pour son âge, il devait avoir un peu plus d'un an. Severus regarda, fasciné, les petites dents pointues s'attaquer à la viande avec gourmandise. Sa fourrure noire luisait doucement à la faible lueur des torches.

Sans s'en rendre compte, Severus s'approcha jusqu'à être assez près pour le toucher. Lentement, il approcha sa main, prêt à la retirer à tout moment, et caressa doucement le haut de la tête.

Lorsqu'il sentit la main de l'homme se poser sur son crâne, Harry fut surpris et arrêta de manger, mais ne bougea pas. La main était douce, et quand elle le gratouilla derrière les oreilles, Harry manifesta son contentement en ronronnant bruyamment.

Hum... Oh oui... Là... Waaa...

Ivre des caresses que lui procurait l'homme, Harry appuya plus fortement sa tête contre la main aimante.

Severus considéra le jeune chat avec un amusement non fint. Visiblement, le traitement qu'il lui infligeait lui plaisait beaucoup. Il fit descendre sa main le long du dos et gratouilla l'arrière train, juste à la base de la queue.

Oh oui! Putaaaainnn... C'est trop bon...

- Mrrraouuu...

- T'aime bien ça le chat? demanda Severus d'une voix amusée.

Oh oui j'adore... Continue... Ça fait trop du bien...

Harry se coucha sur le côté pour laisser son flanc plus accessible. Mais la main ne suivit pas son mouvement et arrêta ses caresses délicieuses. Frustré, Harry rouvrit les yeux, et tenta d'attraper la traitresse avec ses pattes pour la ramener à lui. Severus eut un petit rire. Harry décida qu'il aimait bien ce son.

- Pas de ça avec moi, dit Severus en reprenant un ton sévère alors qu'il essayait d'échapper aux petites griffes acérées (ses pauvres chaussures s'en souvenaient encore!).

- Mîîî, fit Harry d'un ton déçu.

Severus sembla réfléchir, puis, tout en continuant de caresser la petite tête noire, il prit le chat dans ses bras.

Ouaaaaais... Hein? Keskispas?

Harry sentit deux mains le soulever, une passant sous son ventre et l'autre sous ses fesses pour le maintenir. Il se débatit un instant, effrayé de ne plus sentir le sol sous ses coussinets.

- Tu vas immédiatement arrêter de bouger, dit le maître des potions d'une voix menaçante.

Reprenant pied avec la réalité, Harry se rendit compte que c'était bel et bien Snape qui le tenait dans ses bras et que son visage était très près. Il gigota de plus belle.

Il est pas si laid en fait... Non! Il va m'emmener dans ses cachots pour me tortureeeeer! Oskooooouuur!

Quoique, t'appréciais bien ce qu'il te faisait tout à l'heure, c'est une certaine forme de torture...

La ferme la petite voix! On parle de SNAPE, là! Oh mon dieu, je vais finir en ingrédient de potion...

Severus ne s'attendait pas à ce que le chat essaie à tout prix de s'échapper de son étreinte, par réflexe, il resserra les bras, le plaquant contre son torse. Presque aussitôt, le jeune chat arrêta de se débattre et, tout en enfonçant son museau dans le torse de l'homme, il se mit même à ronronner.

Hum... Ça sent bon... Rrronrr... J'ai de plus en plus une attitude de chat, moi.

Harry se blottit davantage dans les bras de Snape, se sentant en sécurité, protégé.

Severus eut un soupir satisfait. Ça avait été fastidieux pour que le jeune chat lui accorde sa confiance. Soutenant l'animal d'un bras, il prit sa baguette dans sa poche et d'un evanesco il fit disparaître la gamelle à moitié vide. Le jeune félin toujours ronronant dans ses bras, il se dirigea vers ses cachots.

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

Harry sentait que le maître des cachots se déplaçait, mais il s'en fichait complétement, il ne voulait en aucun cas quitter ces bras protecteurs et cette odeur rassurante. Il eut vaguement conscience que l'air se raffraichissait, et il se cala un peu plus contre le torse chaud.

Arrivé devant son bureau, Severus murmura le mot de passe et poussa la porte. Il traversa la pièce austère et se dirigea vers sa bibliothèque, remplie d'exemplaires traitant sur les potions. Il tira à demi un livre à lui et on entendit un "clac".

Harry, qui somnolait jusque là, releva brusquement la tête et vit avec ébahissement la bibliothèque basculer sur le côté pour dévoiler une magnifique porte ouvragée en bois de chêne. Elle ne s'accordait absolument pas avec le reste du mobilier, très... sobre.

- Dominus ac domum venit*, dit Severus en posant sa main sur la poignée.

Encore un mot de passe?! (écoute Harry, on est espion ou on ne l'est pas, donc prudence (paranoïa) oblige!)

La porte s'ouvrit alors et Snape entra, avec Harry, dans une pièce à vivre aux tons chaleureux. Elle était séparée en deux, un côté salon avec un canapé, une cheminée et une bibliothèque, et un autre côté avec un table en bois massif et quatre chaises, un comptoir délimitait le coin cuisine. Harry n'eut pas le temps d'admirer plus la pièce que déjà Snape l'emmenait dans une autre.

Harry était impressionné, jamais il n'aurait pensé que le froid et irrascible professeur des potions aurait un appartement aussi... confortable. À vrai dire, il s'amusait souvent avec Ron à imaginer Snape loger dans un cachot humide et sombre en compagnie de chauves-souris.

Severus entra dans sa chambre et déposa le jeune chat sur les couvertures de son lit. Il alla fermer la porte, puis se tourna vers la chat qui testait la texture moelleuse du lit avec ses coussinets.

- Tu ne bouges pas d'ici, je vais prendre une douche.

- Mia!

- J'espère que ça veut dire oui, grommela le maître des cachots avant de se diriger vers la salle de bain attenante à sa chambre.

Une fois seul, Harry sauta à bas du lit, désobéissant du coup à son professeur (que voulez-vous on ne se refait pas), et commença à explorer la chambre, assez grande. Les murs étaient recouverts d'un papier-peint beige. Harry leva la tête pour jetter un coup d'oeil au plafond.

Pas de chauves-souris, nota-t-il presque déçu.

Le lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce. Les draps étaient marron clairs et les oreillers d'un vert léger. Pas le vert foncé et triste que l'on retrouvait chez les Serpentard, mais un vert plutôt chaud, émeraude, comme...

Comme mes yeux... Ou plutôt comme ceux de ma mère, pensa Harry, amer.

Il n'oubliait pas que Snape l'avait aimée. Il se demandait si Lily connaissait le Snape qui c'était montré à lui. À cette idée il eut un pincement au coeur et continua son observation. Dans un coin, du côté de le porte il y avait une armoire, dans le même bois que le lit, et de l'autre côte une petite commode, taillée dans le même matériaux. Harry ne pouvait nier que son professeur avait un certain sens de l'estéthique. Ainsi disposé, la pièce donnait une impression de confort et une sensation appaisante.

Harry remarqua alors un coffre ouvert contre le mur et s'approcha prudemment (bah avec un maniaque comme Snape on sait jamais à quoi s'attendre). Il se hissa sur ses pattes arrières pour tenter d'apercevoir le contenu, mais il était toujours trop petit. La curiosité l'emportant sur la sagesse, il se ramassa sur lui même pour sauter sur le rebord du coffre. Malheureuresement, n'étant chat que depuis quelques heures, il calcula mal son coup et ne pu se receptionner qu'à deux pattes sur le mince rebord.

Waaa! Aidez-moaaaa!

Il perdit l'équilibre et bascula à l'intérieur du coffre. Soudain, le couvercle s'abaissa et ce fut le noir complet.

(*) Dominus ac domum venit = le maître vient dans la maison, je crois que c'est à peu près ça, j'ai fait ça de tête, bah 6 ans de latin ça marque à vie XD

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

Severus s'adossa à la porte de la salle de bain qu'il venait de fermer. Il ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Pourquoi il voulait à tout prix s'occuper de ce chat? Et surtout que le chat lui soir reconnaissant. Bon ok on pouvait admettre qu'il avait de très beaux yeux. Magnifiques même. Et un pelage noir et brillant, si doux...

Du calme Severus, prend une douche ça t'éclaircira les idées.

Severus se dévêtit et posa sa baguette sur le rebord du lavabo, à portée de main. Il entra dans la baignoire et régla l'eau à la bonne température.

Il était en train de se rincer les cheveux lorsqu'une alarme retentit soudain. En une fraction de seconde, il se saisit de sa baguette et noua une serviette sur ses reins. Il débarqua en trombe dans sa chambre, la baguette pointée devant lui, l'expression menacante.

Personne.

Severus tourna la tête, l'alarme était celle de son coffre personnel. Évidemment, il était fermé...

Le chat! Où... Bon sang c'est pas vrai...

Severus soupira et se pinça l'arrête du nez. Qu'est-ce qui lui avait prit de croire que le chat l'avait compris et resterait bien sagement immobile en attendant son retour? Bien entendu, cet idiot de chat était trop curieux et vu les sécurités magiques qu'il avait aposé dessus, il s'était retrouvé piégié. Maudissant son manque de discernement, il entreprit d'ouvrir le coffre d'où s'échappait des miaulements terrifiés.

Lorsqu'Harry vit une raie de lumière percer les ténèbres dans lesquelles il était plongé, il faillit sauter de soulagement. Mais il se retrouva face à deux orbes noires et menaçantes. Il essaya de se terrer au fond du coffre, vide d'ailleurs, pour échapper au regard furieux de son professeur de potion. Les sourcils froncés, Severus regarda le chat tout tremblant tenter de se faire plus petit qu'il n'était.

- Tu m'as désobéis, dit-il d'une voix glaciale.

- Mîîî...

Harry se sentait misérable, plus que lorsqu'il ratait une potion et que Snape ne se privait pas pour lui faire remarquer. De plus, le coffre était horrible, il avait eut l'impression que les parois se raprochaient de lui et qu'il allait étouffer. Il ne se savait pas claustrophobe mais là c'était sûr qu'il allait le devenir!

En voyant que le chat avait été complétement traumatisé par son expérience dans le coffre, Severus décida qu'il avait été bien assez puni comme ça et il s'adoucit.

- Viens là, dit-il doucement, je ne suis pas sûr que ce soit un endroit très confortable.

Harry leva les yeux vers le maître des potions et vit le petit sourire rassurant qu'il arborait. Il sauta dans les bras tendus et se mit à ronronner.

M-mais... mais... Mais il est nu! remarqua-t-il alors, enfin presque nu, encore heureux.

Harry se fit alors la réflexion que Snape était en fait plutôt bien foutu. Il avait une peau blanche sans imperfections, des bras puissants, les muscles pas trop apparents mais assez appréciables, et des pectoraux et des abdominaux partiellement dessinés.

Mais quel gachis de cacher ça sous des kilos de robes noires et austères!

Après deux-trois caresses et un concert de ronronnements, Severus reposa le chat à terre qui le suivit docilement jusqu'à la salle de bain. Severus se débarassa de sa baguette et de sa serviette, puis entra de nouveau dans la baignoire pour finir de se rincer les cheveux. Derrière lui, le chat miaula et gratta à la porte.

- J'arrive, j'arrive...

Harry était extrèmement gêné, voir son professeur à demi nu était une chose, mais il ne s'était absolument pas attendu à ce qu'il enlève sa serviette!

En même temps tu le suis dans sa salle de bain, tu voudrais qu'il fasse quoi d'autre!

Il s'était aussitôt retourné face à la porte, mais celle-ci était fermée. Il gratta et miaula pour attirer l'attention de Snape. Harry avait déjà pu voir ses camarades de Quiddich se doucher mais là on parlait de Snape! La terreur des cachots! La chauve-souris! Mais en mieux foutu... Mais Snape quand même! Il l'entendit grommeler quelque chose et se retourna pour voir Snape en train d'enfiler un boxer (noir, évidemment).

Dès que la porte fut ouverte, il se précipita dans la chambre et grimpa sur le lit.

- Pas question que tu dormes ici, je ne veux pas de tes poils partout! Et inutile de me regarder comme ça...

Severus attrapa l'un des oreillers et, à l'aide de sa baguette, le transforma en couffin pour chat.

- Ça c'est ton lit, dit-il en déposant le chat dessus, et ça c'est le mien.

Severus rabatit la couverture sur lui et se saisit du livre posé sur sa table de nuit. Il n'avait aucune envie de se replonger dans ses cours ce soir, il aurait tout le temps le lendemain.

Harry se roula en boule comme une âme en peine dans son nouveau lit et tenta de s'endormir. Il ferma les yeux et recouvrit son museau avec sa queue. Quand Snape éteignit la lumière, une heure plus tard, il ne dormait toujours pas, il avait froid et il se sentait seul.

Harry releva la tête et comptempla le maître des potions. Celui-ci était de dos et son flanc se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration. Grâce à ses yeux de chat qui lui permettaient de voir la nuit, Harry distinguait parfaitement les mèches sombre de l'homme qui tombaient en cascade sur sa nuque blanche. Lentement, Harry se leva et, d'un saut, il bondit sur le lit. Il s'approcha de son professeur endormi et se nicha au creux de son cou en ronronnant.

Tiré de son demi sommeil, Severus sourit paisiblement en constatant que le chat lui avait une fois de plus désobéit.

Bonne nuit, petit effronté...

Cette nuit-là, ils dormirent tout deux d'un doux sommeil réparateur, comme ils n'en avaient pas eu depuis longtemps.

(*) Oui mais lavabo, t'enlève le o, lavab, lavab moins trois... ava, avaler, ovale! Un ovale! (désolée, un pétage de plomb de l'auteure, mais vous avez comprit la ref? X'D)

HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS

À demain! en fait non à dans une semaine, mais en gros la prochain chapitre sera le samedi de la transformation de Harry, apparition de nouveaux personnages et Harry fait des bêtises...

Reviews please? Ça fait vraiment plaisir et me pousse à vous écrire la suite ;)

Comme je le disais je calle un peu pour la suite... Du coup faut me motiver si ça vous plait! Kiss les amis!