Bon, oui, je sais, j'suis chiante avec cette fiction, mais c'est sur un conseil d'mon père que je l'ai refite en essayant d'être moins sommaire dans l'écriture Enfin bref, j'espère que vous aller aimer, autant ceux qui n'ont pas lu le premier essai (que je laisse au cas ou) et ceux qui ont lu et qui savent la fin :')

Disclaimer : A part Nero, Yon, le Boss et Kurayami, tout le monde appartient à Kishimoto, encore heureux parce que vu ce qu'on leur fait subir, aux personnages...


Prologue

Deux personnes se tenaient dans un bureau plongé dans l'ombre. On devinait, au travers de la faible lumière procurée par les vénitiennes à demi-fermées, des murs blancs sur lesquels siégeaient des tableaux. La pièce était grande, sans entrer dans l'excès, et était surtout composée d'étagères et de porte-documents métalliques. En réalité, ce qui prenait le plus de place dans cette pièce était l'imposant bureau de bois noir. Un homme, confortablement assis derrière, dans un fauteuil de cuir, terminait de relire ce qui semblait être des dossiers.

On ne devinait pas le visage de cet homme, le dossier du fauteuil faisant écran à la faible lumière des vénitiennes. Ce qu'on pouvait savoir, c'était qu'il possédait de courts cheveux et une bonne corpulence. En face de lui se tenait une autre personne, assise nonchalamment sur une chaise simple, mais rembourrée. Son visage, lui aussi caché dans l'ombre, ne permettait de deviner qu'un immense sourire, un de ceux qu'on les psychopathes lorsqu'ils tuent quelqu'un.

L'homme tendis plusieurs dossiers à l'autre personne présente. Sa main, rapide, les attrapa et n'en garda qu'un, posant les autres en tas désordonné sur le bureau. C'est avec un soupir que l'inconnu ouvrit la pochette cartonnée.

Sur la première page, en haut à droite, était accrochée une photo, avec un trombone. La photo d'un jeune homme aux cheveux et aux yeux noirs. De grandes cicatrices traversaient ses joues, et ses cheveux attachés en queue de cheval étaient ramenés sur son épaule. Il affichait un air parfaitement neutre, quoique légèrement ennuyé.

Uchiha Itachi, 26 ans, tueur en série.

« Un homme particulièrement intelligent et rapide dans ses actions. N'est pas homme à éprouver des remords. »

Nombre total de victimes : 52

Victime(s) à dénoter : tout les membres de la famille Uchiha, excepté son frère cadet Uchiha Sasuke.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Une fois le dossier reposé sur la surface brune du bureau, l'autre prit le suivant et l'ouvrit sans émettre aucun son. La photo montrait un homme aux courts roux et aux yeux violets. Possédant de nombreux piercings au visage, il avait la même expression lasse que le précédent.

Nagato Pein, 26 ans, tueur en série.

« Ne semble éprouver aucun sentiment, il aime lorsqu'il à la sensation de tout contrôler. N'aime pas se faire aider. »

Nombre total de victimes : 60

Victime(s) à dénoter : Uzumaki Minato, anciennement maire de la ville de Konoha.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Ce dossier fut jeté négligemment par-dessus celui d'Itachi Uchiha. Cela tira une grimace à l'homme, mais l'ombre le cacha. L'inconnu attrapa un autre dossier. La photo montrait un homme d'apparence jeune. Ses cheveux étaient rouges, et ses yeux noisettes. Aucune expression ne traversait ces yeux, ni ce visage juvénile.

Akasuna No Sasori, 35, tueur en série, psychopathe.

« Il a fait de sa passion d'enfant un véritable abattoir. Il évide les cadavres des gens qu'il empoisonne, les nettoient et les transforment en marionettes humaines. »

Nombre total de victimes : 119

Victime(s) à dénoter : Sandaime Kazekage, anciennement maire de Suna, ainsi que ses parents et sa grand-mère paternelle.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Un reniflement moqueur sortit de la bouche toujours souriante de l'inconnu.

-Ce type à 35 ans? Ils sont sérieux, vos gars?

-Parfaitement, répondit l'autre de sa voix caverneuse.

-Eh bah, va falloir qu'il m'donne sa crème anti-ride le bougre.

La voix était chantante, moqueuse, mais elle possédait quelque chose qui glaçait le sang dans les veines.

-Continuez, tonna l'homme.

-Ouais, ouais, soupira l'autre en prenant le dossier suivant.

La photo montrait une jeune femme aux cheveux bleus relevés en un chignon retenu par une fleur de papier. Ses yeux ambrés étaient soulignés par du maquillage bleu, et un piercing était visible sous sa lèvre inférieure.

Yahiko Konan, 25 ans, tueur en série.

« Elle à fait ingurgiter à ses victimes des morceaux de papiers enduits d'un poison lent. Mis à part le fait qu'ils étaient ligoté, elle ne les torturait pas. Sans doute faisait-elle des origamis, ce qu'elle fait sans arrêt. »

Nombre total de victimes : 60

Victime(s) à dénoter : _

Condamnée à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

-Kawaii, la meuf.

-Cessez vos commentaires et terminez de lire, Yon.

-Hai, hai, Boss...

La photo du dossier suivant montrait un jeune homme aux longs cheveux blonds, dont une longue mèche cachait la partie gauche du visage, ne révélant qu'un seul oeil bleu électrique. Il avait le sourire de l'enfant qui vient de faire une bêtise et qui à fait accuser son jeune frère à sa place, un sourire mesquin.

Iwa Deidara, 25 ans, terroriste à la bombe.

« Ses victimes sont toutes mortes par hémoragies. Il faisait exploser une partie de leur corps et les laissaient se vider de leur sang. Certaines photos ont étés retrouvées, soulignant qu'il prend cela pour de l'art. »

Nombre total de victimes : 50

Victime(s) à dénoter : Sabaku No Gaara, anciennement maire de la ville de Suna

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Conformément à l'ordre de son supérieur, Yon ne fit pas de commentaires. Pourtant dire que ce type était craquant lui brûlait les lèvres. Se contenant à grand peine, Yon ouvrit un autre dossier. L'homme de la photo avait le visage caché par un masque spiralé orange, ne laissant visibles que des cheveux noirs. Une autre photo était accrochée, celle-là dévoilant un visage dur comme le roc, aux yeux rouges flamboyants. Il possédait de longs cheveux noirs.

Uchiha Madara (alias Tobi), âge inconnu à ce jour, tueur en série, psychopathe.

« Il possède une force telle qu'il peut casser plusieurs côtes d'un seul coup de poing. Il est d'un naturel froid et manipulateur. »

Nombre total de victimes : 184

Victime(s) à dénoter : Sandaime Tsuchikage Onoki, anciennement maire de la ville d'Iwa ainsi que son frère cadet Uchiha Izuna et son frère aîné Senju Hashirama.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

-M'a l'air puissant c'trou du fion.

Yon ne rajouta rien et ouvrit le dossier suivant en poussant un discret soupir. L'homme de la photo souriait comme le demeuré dont il avait la tête. Ses cheveux argentés étaient bourrés de gel pour les faire tenir en arrière et ses yeux possédaient plusieurs nuances violettes.

Hidan (nom de famille icnonnu à ce jour), 22 ans, tueur en série, psychopathe, sadique, masochiste.

« Il prie pour une religion barbare visant à tuer le plus de monde possible. Lorsqu'il ne peut tuer personne, il s'auto-mutile. C'est un malade mental qui aime torturer ses victimes un maximum. »

Nombre total de victimes : 59

Victime(s) à dénoter : _

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

-Beau gosse, le mec.

-Yon !

-Ouais, ça va, j'me la ferme...

La pochette cartonnée fut balancée sur le tas de dossiers déjà lus. Yon attrapa le suivant et l'ouvrit d'un geste las, s'affaissant plus encore sur la chaise. La photo montrait un type d'apparence carrée. Il portait un foulard sur le bas du visage et un autre sur son crâne, de sorte qu'on ne voie pas ses cheveux. Ses yeux verts étaient injectés de sang.

Momochi Kakuzu, 57 ans, tueur en série, tendances schizpohrènes, violeur.

« Il est sujet à de violentes sautes d'humeurs pendant lesquelles il tente de massacrer le plus de personnes possibles et ne jure que par l'argent. A main nue, il serait capable d'abbattre un cheval. »

Nombre total de victimes : 40

Victime(s) à dénoter : Son frère cadet Momochi Zabuza.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Yon poussa un long soupir.

-Boss, y'en à beaucoup d'autres? Parce que j'en ai marre, là !

Sa voix était plaintive, comme un enfant gâté.

-Encore trois.

D'un geste presque rageur, Yon ouvrit le dossier suivant. L'homme sur la photo avait un sourire fou, et une lueur toute aussi dérangée siégeait dans ses pupilles. Ses cheveux courts avaient une vague couleur bleutée et ses yeux étaient quant à eux dorés. Ses dents étaient anormalement pointues et l'ensemble de son visage rappelait un requin.

Hoshigaki Kisame, 32 ans, tueur en série, psychopathe, sadique.

« C'est un malade mental doué pour la découpe au hachoir. Toutes ses victimes ont été tuées de cette façon. »

Nombre total de victimes : 53

Victime(s) à dénoter : _

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Yon n'aimait pas particulièrement la tête de cet homme mais les requins restaient quand même un animal magnifique à ses yeux. Une fois l'autre dossier en main, il ou elle (on ne pouvait savoir, son visage et son corps cachés dans l'ombre ne permettait pas de s'avancer) entama la lecture. L'homme de la photo semblait calme. Il possédait des cheveux verts et courts, et des yeux vairons (l'un doré et l'autre noir). Sa peau était pâle.

Mitarashi Zetsu, 27 ans, tueur en série, psychopathe, nécrophage, schizophrène.

« On à retrouvé dans son frigo des morceaux de bras ou de jambes humains et des intestins, humains eux aussi. Il tue ses victimes par strangulation et les dévore. »

Nombre total de victimes : 76

Victime(s) à dénoter : Sa sœur cadette Mitarashi Anko.

Condamné à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

Il se passa quelques secondes de silence après que Yon ait reposé le dossier de Mitarashi Zetsu.

-Boss, z'aviez pas dit qu'il en restait trois?

-Si, le dernier est en retard.

-Ah.

Le sourire de psychopathe avait déserté les lèvres de Yon, changé en une moue impatiente. Après quelques minutes d'attente, on entendit trois bref coups donnés à la porte. Le boss clama un « Entrez ! » tonitruant et la porte s'ouvrit sur une jeune femme. Elle possédait des cheveux noirs corbeaux lui arrivant aux épaules. Ses yeux violets semblaient dénués de tout sentiment. La nouvelle venue s'avança d'un pas vif vers le bureau et y déposa une pochette cartonnée semblable à celles que Yon venait de lire et resta debout.

-Ah, fit Yon en attrapant le dossier et en l'ouvrant.

La photo montrait une jeune femme aux longs cheveux roux d'où sortaient deux pointes couleur chair. Sans doute était-ce une malformation de ses oreilles. Ses yeux verts brillaient d'un éclat fou, et son sourire en coin était à vous faire se recoucher un zombie. De plus, sa peau était d'une pâleur cadavérique.

Mikk Nero-Elecktra, 24 ans, tueur en série, psychopathe, sadique.

« C'est une malade mentale particulièrement lucide. Elle à avoué de son propre chef que sa boisson favorite était le sang et elle en à même réclamé. C'est une grande adepte des techniques de torture extraordinaires et souvent plus douloureuse que les 'classiques'. »

Nombre total de victimes : 63

Victime(s) à dénoter : _

Condamnée à mort par la cour martiale de la ville de Konoha, sur ordre du Juge Tsunade.

-D'accord. Et donc, ça va m'servir à quoi?

-Kurayami, si vous voulez bien expliquer à votre collègue.

La brune se tourne imperceptiblement vers Yon.

-Plusieurs gardiens ont entendus qu'ils voudraient s'échapper.

-Et alors, ils ont qu'à les retenir ces bouffons.

-Plus personne ne veut postuler pour devenir garde à cette prison, et ils sont trop « forts » pour qu'on puisse les retenirs sans perdre trop de gens. Si on à plus de gardes, les autres prisonniers vont pouvoir s'échapper eux aussi.

-Ah ! J'ai compris. Boss, ce plan est trop tordu, j'adore.

-Grand bien vous fasse. J'ai laissé des ordres, qu'ils s'échappent sans que cela paraisse suspect. Vous savez ce qu'il vous reste à faire, agent Yon.

-J'les suis et j'les nique. C'est noté.

L'agent Yon se leva d'un bond pour se retrouver près de Kurayami.

-Yon, je veux que ce soit rapide.

-J'ferais comme je peux, pi j'ai envie de m'amuser moi.

-Que ça ne traîne pas. Kurayami vous suivra.

-Oh, ça f'sait longtemps qu'on avait pas travaillé ensemble, hein, Kura-chan?

-Hn.

Après sa monosyllabe habituelle, Kurayami tourna les talons et se dirigea vers la porte. Elle l'ouvrit, laissa passer Yon, salua son supérieur et partit.

-Bon ben j'y vais, moi.

-C'est ça. Yon !

-Quoi?

-Te fais pas choper.

-Tu me prends pour qui, connasse?

Et Yon partit sur ces mots, au pas de course. Kurayami tourna à droite et retourna à son travail de garde.


Une main gratta le matelas de fer au-dessus d'elle. Puis un bras fit son apparition, comme si la personne en haut avait bougé dans son sommeil. Alors, Konan se leva sans bruit, suivie de Nero qui sauta légèrement sur le sol. La bleuette s'approcha un peu des barreaux et attendis.

-C'est presque minuit, chuchota la rousse en jetant un coup d'oeil dehors.

A cette heure-ci, peu de gardes arrivaient à garder les yeux ouverts, Itachi était formel sur ce point. Dans la cellule d'en face, on vit une masse remuer dans l'ombre et, rapide comme l'éclair, qui jeta un objet dans la cellule des filles. L'objet en question, que Nero avait faillit se prendre dans le front, était un couteau très léger et très fin. La rousse l'empoigna et le lança sur la caméra la plus proche, l'explosant. Elle était très douée en lancer.

Une fois la caméra hors-service, la masse de la cellule d'en face porta une main à la serrure de ses barreaux, y introduisit la clé qu'il avait volé au préalable et ouvrit la porte lentement. Il vérifia de chaque côté qu'il n'y ait pas d'arrivage de gardes armés et se dirigea silencieusement vers la cellule des filles qu'il ouvrit. Le rouquin fit de même avec les geôles de tout les concernés.

-Kimimaro ne suit pas?, murmura Deidara.

-Nan, maugréa Nero sur le même ton. L'est pas condamné ce fion.

-Taisez-vous, ordonna Pein.

Ils suivirent le roux au travers des murs de la prison Ibiki, tuant les quelques gardes qu'ils croisaient. Quand ils furent arrivés dehors, ils se faufilèrent au travers de divers bâtiments jusqu'à l'enceinte. Après plusieurs minutes de recherche, ils trouvèrent une faille que Kisame dû aggrandir pour pouvoir passer. Puis, un à un, discrètement, ils prirent la fuite vers la forêt.


Voili voilou, comme cette fiction est terminée depuis quelques jours, je posterais quand j'aurais des review (je sais que c'est chiant, mais vous comprenez, quand on à rien, on écrit plus...)