Disclaimer : Malheureusement, ni Edwin, ni Xzar, ni même Bouh ne m'appartiennent. Ils appartiennent à Black Isle et Bioware, ainsi que les autres personnages (non, Minsc, je sais, Bouh est à toi et pas à tous ces gens bizarres, ne t'inquiète pas, mais je suis obligée de le préciser ici) mis à part Aliaga, mon elfe noire et une autre personne qui fera son apparition plus tard. J'en parlerai en temps voulu.

Les connaisseurs reconnaîtront ici le film d'introduction de BG I.

Note : je n'ai pas donné mon pseudo à mon personnage, j'ai pris le sien. Ce qui, dans un sens, est très différent.

N'hésitez pas à laisser des reviews (commentaires, critiques ou questions), ça fait toujours plaisir et ça permet de s'améliorer.


Baldur's Gate

Partie 1 : La Porte de Baldur

La nuit était tombée depuis longtemps sur la Côte des Epées lorsque la poursuite prit fin. La porte s'ouvrit largement et un guerrier titubant apparut sur le toit. Il fit quelques pas avant de s'écrouler, la fatigue et la terreur l'empêchant d'aller plus loin.

Un coup violent fit voler la porte en éclats. Une silhouette sombre hérissée de pointes surgit alors de l'obscurité. Le guerrier recula, toujours à terre. Son ennemi s'approcha, tranquille et sûr de lui. Sa voix grave résonna sous son casque cornu, bien distincte malgré le tonnerre qui grondait.

— Je serai le dernier ! Et vous ouvrirez la marche !

— Y'en a d'autres ! Je peux vous les montrer ! Je vous en prie ! Je vous en supplie ! implora-t-il en se redressant dans un ultime effort pour s'échapper.

Un éclair illumina les yeux jaunes de son ennemi, fixés sur les siens. Alors il comprit. Dans sa panique, il avait refusé de l'admettre, mais il en était maintenant sûr. Il était perdu.

Il ne put éviter le poing ganté de fer qui le renvoya au sol, le souleva, lui fit brutalement traverser la rambarde de métal et le maintint au-dessus du vide.

Un craquement sinistre retentit dans l'air froid, une masse sombre tomba du haut d'une tour dans les ténèbres de la nuit. Un bruit sourd, du sang coula lentement entre les pavés.

Un de plus, pensa le tueur. Chacun le rapprochait de son but. Plus rien ne l'arrêterait.