Un énorme WTF de ma tête. J'sais pas c'qu'il m'a pris mais... j'avais envie. o.o


La première fois, il n'avait ressentit aucun plaisir. Les halètements rauques du roi rouge lui avaient bien fait comprendre que lui avait obtenu ce qu'il voulait mais pour autant, il n'avait éprouvé aucun désir, aucune sensation électrique. Rien. Il n'y avait eu que douleur, incompréhension et surprise. Et la douleur était restée. Longtemps. Pour lui rappeler sans cesse que lui, Reisi Munakata, chef de Sceptre 4, s'était fait prendre par le roi rouge.

Le lendemain de cette soirée, il avait titubé pour rentrer chez lui. La souffrance avait prit le dessus sur la colère. Et il grimaçait à chaque fois qu'il devait se baisser, il retenait sa respiration lorsqu'il frôlait des personnes, de peur qu'elles ne le tapent dans le bas du dos. Et lorsque finalement il avait regagné son appartement, il s'était effondré. Quelques minutes, là, dans l'entrée. Le temps de reprendre son souffle et de desserrer les dents. Alors seulement il avait réussit à ordonner deux ou trois idées cohérentes et s'était glissé dans sa salle de bain. Et en même temps que l'eau, toute trace de cet homme sur sa peau s'était échappée de son corps.

Le reste fut douloureux. Chaque mouvement relançait un peu plus cette souffrance qui le tiraillait dans les reins, dans les cuisses, dans le dos. Comment en était-il arrivé là? Pourquoi...? Le facteur déclencheur de cette mauvaise soirée avait seulement été une rencontre sarcastique entre les deux rois, comme toujours. Leurs échanges avaient été les même que d'ordinaire, l'air supérieur du bleu avait agacé le rouge qui était tombé dans les plus idiotes provocations. Puis il y avait eu ce petit contact entre leurs mains, et un souffle chaud dans le cou du bleu. Finalement tout s'était enchainé très vite. Ils étaient sortis boire un verre, Suoh provocant encore et encore le chef de Sceptre 4. Une chose en entrainant une autre, le bleu s'était retrouvé à HOMRA, puis avait atterrit dans le canapé du rouge, ivre. Dès lors, il ne se rappelait que de quelques détails, des halètements, des cris. Les siens. Des baisers. Brutaux. Des frissons. Douloureux. Des caresses. Ecoeurantes. Une chaleur pénétrante. Entrainement de nouveaux cris. Et à la fin, il n'avait eu qu'un sourire sardonique et l'inconscience.

C'est le lendemain qu'il apprit la mort de Totsuka Tatara, décédé trois jours plus tôt. Alors il compris finalement le sourire de Mikoto. Qui n'avait pas été un sourire sarcastique. Mais il un sourire de peine. Car celui qu'il aimait était mort. Et qu'il avait reporté sa colère et sa frustration sur le premier venu. Finalement, tout ceci était arrivé après quelques verres à cause d'une tristesse trop grande pour un homme brisé. Qui avait perdu l'amour de sa vie.