CHAPITRE 1
BPOV
Je me rappelle de ce jour. Là où tout a basculé. Nous étions le 13 septembre, Mike m'avait offert une merveilleuse soirée romantique pour mon anniversaire. Quand je suis rentrée chez moi, Charlier était partit chez Billy, et Mike était en train de parsemer des pétales de roses un peu partout. Un large sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'il me vit arriver.
_ Tu es magnifiques.
« Cause toujours » ai-je pensé. J'avais les cheveux en bataille et littéralement emmêlés à cause de la pluie et du vent. Il déposa le panier de rose pour venir me prendre contre lui. Il me souleva du sol et me fit virevolter dans les airs alors que progressivement nos visages se rapprochaient. Je l'aimais, du moins, il était si tendre avec moi. Il a toujours été à mes petits soins, comme un ange gardien en fait. Ses yeux plongés dans les miens, il caressait tendrement mes joues en souriant.
_ Joyeux Anniversaire Ma Belle.
_ Merci, mais chut. Je commence à vieillir. Tu m'as acheté quelque chose ?
_ J'ai respecté tes demandes.
Je souris puis déposais délicatement mes lèvres sur les siennes avant de me détaché et de partir en courant à l'étage. Je l'entendais crier du bas « Fait toi bien splendide amour »
Après une vingtaine de minutes, je sentais la bonne odeur du repas que Mike avait préparé et j'avais hâte de voir ça. J'avais décidé de sortir le grand jeu aujourd'hui. Ce soir, je perdrais enfin ma virginité et il fallait que je fasse tout mon possible pour me rendre désirable. Je farfouillais dans mes placards à la rechercher de mes plus beaux vêtements, mais rien à faire. Je n'avais rien. Pourtant j'étais certaine qu'un jour, Alice Cullen m'avait offert une robe bleu d'un certain Roberto Cavalli... Je ne comprends pas pourquoi un homme porterait des robes mais c'est vrai qu'elle était magnifique. Je réfléchissais un long moment avant de réaliser qu'elle était encore dans son emballage, alors je tendis le bras afin de l'attraper et la déballais en me mordant la lèvre. Elle était splendide. Tout comme Mike me voulait ce soir, mais il ne verra pas mes sous-vêtements, du moins pas tout de suite. Sur ceux-ci aussi je devais faire un effort. Je saisis alors un sachet transparent et en sortait un ensemble en soin beige, couleur chair en fait. Je partis rapidement me doucher.
Au bout de cinq minutes, j'avais finis de me laver et j'étais en train de me maquiller. Je n'étais pas douée pour ça mais je voulais faire un effort. C'est alors que je me rendis compte que ce n'étais pas aussi difficile, s'était même très agréable. Je me maquillais donc d'une manière discrète puis me séchais les cheveux pour les attacher en un gros chignon. Je pris une grosse inspiration puis enfilais la robe pour enfin descendre. Il était en train de se changer alors que je descendais les escaliers. Un sourire illumina son visage lorsqu'il me vit entre dans le salon. Ses mains tendres se posèrent sur mes joues puis je me hissais sur la pointe des pieds afin de l'embrasser avec amour. Sa langue caressa ma lèvre inférieure comme pour demander une autorisation, automatiquement les miennes s'ouvrirent et nos langues se mêlèrent dans un jeu sensuel. Il embrassait comme un Dieu, l'ambiance était trop parfaite, je ne savais plus quoi penser. Ma maladresse finirait surement par tout détruire. J'espère du moins ne pas le décevoir, je ne suis tout de même pas dupe. Lui et moi sommes ensemble depuis mi-août. Donc cela va faire un mois qu'il n'a pas... Je me comprends. Je voudrais être à sa hauteur et lui faire plaisir mais j'avais tout de même peur. Ce n'est pas parce que nous sommes aujourd'hui le 13 septembre, le jour où je vais avoir 18 ans que je suis censée être une héroïne, capable de tout et sans aucune peur. Au contraire, grandir me terrifiais. Depuis toujours, ma mère m'avait dit de faire attention car elle m'avait eu à son anniversaire de 18 ans et elle ne voulait pas que je fasse de même. Ce qui était tout à fait compréhensible. Ce n'est pas parce que j'ai décidé de vivre avec mon père que je ne suis plus sa fille.
_ Tu es dans tes pensées; avait-il dit en caressant mes joues.
_ Excuse-moi,... Je pensais à toi ça.
_ Ne dit rien et profite d'accord ?
J'hochais doucement la tête alors qu'il me conduisait vers la cuisine, la table était dressée de merveilleuse assiette en porcelaine que je n'avais jamais vue auparavant. Je ris nerveusement en voyant Mike me tirer la chaise afin que je m'asseye. Espérant que je ne m'écroule pas avec ses talons aiguilles, je marchais avec précautions jusque la chaise puis me laissais lentement tombé sur celle-ci. Il embrassa mon crane puis partis s'asseoir face à moi.
Le repas ne fut pas très long, nous avions tout deux envie de la même chose. Il était plus pressé que je ne l'aurais imaginé, lorsque j'ai saisi nos assiettes pour aller les laver, il me saisit par la taille puis me colla contre son torse en venant mordiller mon cou. Un léger gémissement s'échappa de mes lèvres alors que ses mains se glissaient toujours plus bas. Il me tourna pour que je le voie de face et ses mains agrippèrent fermement mes fesses alors que ses lèvres s'écrasaient sur les miennes. J'effectuais un léger saut afin d'enrouler mes jambes autour de sa taille, il nous conduit par la suite jusqu'au canapé et me regarda d'un air assez étrange.
_ Non... Ma chambre Mike.
_ Tu me tortures tu le sais.
Il soupira puis retira sa veste et me porta telle une princesse jusque ma chambre. Arrivée la bas je lui demandais un instant, et m'éclipsais dans la salle de bain. Je me démaquillais pour ne pas en mettre partout sur les draps puis retirais ma robe avec précautions. Il m'appela alors que j'entrais discrètement dans ma chambre. Lorsque je le vis allonger, les bras derrière la tête et le torse à moitié nu, je crus devenir folle. La seule chose qui me venait en tête était d'enfin atteindre ce moment tant attendus.
_ Tu es magnifique.
_ Oh. Tais-toi un instant.
Il rit doucement puis vint embrasser mon cou, mes mains agrippèrent les draps alors que je sentais ses lèvres descendre sur mon décolleté. Il me plaqua violemment contre le lit puis glissa une main agile dans mon dos et dégrafa mon soutien-gorge. Ma respiration devenait de plus en plus saccadée et l'effet que Mike avait sur moi fut sous-estimé par le passé.
J'étais à présent à demi-nue devant lui alors qu'il était encore entièrement habillé. « Quelle injustice » avais-je pensé. Je me redressais donc et me mis à califourchon sur lui et essayais de déboutonné sa chemise mais mes mains étaient tremblantes et je n'y arrivais pas tant que ça. Il sourit puis retira sa chemise à ma place et caressa mes hanches alors que je caressais son torse du bout des doigts. Il était sculpté comme les mannequins, moi qui avais toujours cru qu'il était rondouillard. Je fus agréablement surpris. Ses mains se glissèrent sur sa ceinture alors qu'il plongea son regard dans le mien. Je me détruisais toujours la lèvre, je voulais en finir, je voulais le voir nu. C'était mon seul objectif.
Je me voyais m'acharner sur sa putain de ceinture. Ça avait l'air amusant lorsque je le regardais, mais cela me rendais encore plus folle et je me sentais incapable. Je le sentais, je savais que ma peur était perceptible dans mon regard mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Il retira lui-même son pantalon, le laissant face à moi, égal à égal, boxer à boxer. Mon regard descendit jusque son entre jambes et je crus distingué un léger gémissement lorsque je déposais mes yeux sur sa bosse. Je la caressais du bout des doigts comme je l'avais vu dans certain film puis voulut le glisser mais ce geste rendit Mike hystérique. Il me plaqua d'un geste brusque sur le lit, ses mains se baladèrent sur mon corps alors que ses dents saisirent l'un de mes tetons.
_ Mike ! Arrête.
Il se stoppa net puis suça se dernier avec tendresses, ses mains glissaient mon boxer le long de mes jambes, me procurant des frissons aux douces caresses de ses doigts sur celles-ci. Il descendit alors ses lèvres jusque mon intimité, agrippant mes cuisses avec poigne. Ses lèvres se déposèrent sur mon clitoris alors qu'il caressait mon entre de ses doigts. Des gémissements jaillissaient de ma gorge alors que mon corps se cambrait littéralement sous les caresses de mon compagnon. Ses doigts se plantèrent en moi alors qu'il faisait sentir ses dents. Mes deux mains se glissèrent dans sa chevelure alors que j'écartais les cuisses le plus possible. Je gémissais son nom, j'étais sur le point de venir. Je pense que j'ai eus mon premier orgasme avec de simples préliminaires.
_ Mike,… T'arrête pas.
Il me regarde sournoisement, retirant ses doigts de moi et il le lécha sous mon regard plein d'envie. Il baissa son boxer en se hissant jusqu'à moi, et m'embrassa fougueusement alors qu'il collait son sexe dur, contre le mien. L'une de ses mains massait mon sein alors qu'il suçait ma langue puis il descendit ses lèvres sur mon cou et le remontât progressivement jusque mon lobe.
_ Vilaine fille... On est déjà toute mouille...
_ Mike arrête de parler. Baise-moi putain !
_ C'est ce que tu veux ?
_ Oui...
_ Dis-le encore.
_ Mike j'ai envie de toi. Arrête de me torturer !
Il sourit de toutes ses dents alors qu'il libera mon sein pour surélève mon bassin, et il pénétra d'un brusque coup de reins. Je fus surprise par son geste, de petites larmes coulèrent le long de mes joues, il devint d'un coup beaucoup plus tendre, je le sentais en moi. Je n'étais plus vierge. J'aimais cette idée. Je le sentais également grossir en moi, il allait bientôt venir, ses sourcils étaient fronces et il gémissait bruyamment. J'enroulais mes jambes autour de sa taille pour réduire la proximité entre nous, ses vas-et-viens devinrent automatiquement plus rapide et plus profond.
_ C'est bon... Mh...
_ Tu aimes ca hein ?
J'hochais la tête, planta mes ongles dans son dos, je soupirais son prénom, au bord de la jouissance extrême. Un liquide visqueux coulait sur moi, j'atteignais l'orgasme, je commençais à avoir mal. Mes ongles le griffaient pour qu'il s'arrête, mais il continuait encore durant cinq bonnes minutes, il s'arrêta net, son bassin se mit à trembler. Je compris qu'il était en train d'éjaculer.
_ Mike ! Non ! T'as pas mis de préservatifs !
