Voici ma nouvelle fic'...

Il faudra plusieurs chapitres pour que le titre est un sens. Et rating M parce que des lemons viendront s'insérer sur l'île...lol

J'espère que vous aimerez !

Les Naufragés ...

Chapitre 1: Carlisle.

POV Bella

Dimanche, premier jour des grandes vacances !

J'allais pouvoir lire tous les livres que je voulais et me préparer pour la rentrée en terminale. Enfin, si ma très chère soeur jumelle, Alice, me laisse un peu de solitude. Ca, c'est pas gagné !

Je me laissais tomber sur mon lit réfléchissant à la liste de livres que j'avais notée en revenant de la bibliothèque. Il fallait que je fasse un choix car je ne pouvais emprunter que deux livres par semaine. Par lequel allais-je commencer ?

- Tout le monde descend, s'il vous plaît !!! Cria ma mère.

- J'arrive !!!

Nous avions répondu tous les trois en même temps, chacun dans sa propre chambre. Je me levai aussitôt afin de ne pas faire patienter ma mère.

- Bouges-toi, tu m'empêches de passer. Me dit mon frère, Emmet, en commençant les chatouilles sous mes bras.

- Mais... arrêtes, tu vas... me... faire tomber... dans... les escaliers ! Articulai-je difficilement entre deux rires.

- Nounours, lâche-la sinon on ne descendra jamais ! Ordonna Alice en souriant.

Emmet se jeta sur elle, changeant de cible.

- Mon petit lutin, si tu m'appelles encore Nounours, je te chatouille jusqu'à ce que tu fasses pipi dans ton pantalon. Rit-il en commençant à la chatouiller au ventre.

- Non, pitié... mon grand frère... chéri, je ne... t'appellerai plus comme... çaaaa ! cria-t-elle en rigolant.

- Promis ?

- Pro...mis, juré, cra...ché ! Lui répondit-elle en mimant de cracher.

- J'adore quand vous êtes aussi soumises les jumelles ! Dit Emmet en la lachant.

- Bon, alors, vous descendez ? S'impatienta maman.

- Oui, c'est les filles, elles ne veulent pas me laisser descendre ! Déclara notre frère en nous narguant.

- Bien sûr, Emmet ! Ironisa-t-elle en nous attendant en bas des marches, mains sur les hanches.

Maman, de son prénom Esmée, était une très belle femme de 36 ans. Les cheveux longs, ondulés, couleur caramel, de grands yeux chocolat qui faisaient fondre bien des hommes malgré qu'elle ne leur laissait aucune chance de la connaître, préférant nous élever seule depuis le départ de notre père, Charlie. Elle était une décoratrice d'intérieur très renommée aux Etats-Unis et gagnait très bien sa vie. Notre père nous avait quittés pour faire carrière dans la police, soit disant que nous le génions dans sa montée en grade, mais il avait omis de nous parler de sa maitresse, Loren, une jeune fille âgée de 18 ans. Pour un policier, il ne se souciait pas de sa majorité !

Maman avait pleuré pendant des jours, et nous avec. La voir triste nous rendait encore plus tristes.

- Qu'est-ce qui se passe, man' ? L'interrogea Emmet.

- Je dois vous parler... de quelque chose. Expliqua-t-elle en s'asseyant dans le fauteuil individuel en cuir noir.

Nous fîmes de même, prenant place dans le canapé trois places face à elle. Elle nous regarda à tour de rôle, l'air inquiet.

- Alors, que se passe-t-il ? Demanda Alice.

- Ca doit être grave vue ta tête ! Intervint Emmet.

- Euh, grave ? Non... C'est simplement une chose importante pour moi. Et, comme c'est important, je veux vous mettre au courant.

- D'accord, mais, si tu en venais aux faits ? Lui proposai-je.

- Bien. Voilà, j'ai rencontré un homme très charmant et je voudrais vous le présenter.

- AHHH !!! C'est trop cool !!! S'écria Alice en sautant debout dans le canapé.

- Ouai, c'est cool ! Confirma Emmet.

Pour ma part, je lui souris en hochant la tête, signe que j'étais d'accord avec eux.

- Je l'ai invité à dîner ce soir. Nous avertit maman en se levant.

- Vous vous connaissez depuis combien de temps ? Lui demandai-je.

- Quelques mois, mais nous ne nous sommes rapprochés qu'il y a une semaine. Vous allez voir, c'est un homme merveilleux ! Sourit-elle.

- Ben, pour que tu l'invites à la maison, il doit être exceptionnel. Dit Emmet.

- Il s'appelle comment ? Questionna ma soeur.

- Carlisle. Vous allez l'adorer !

Rien qu'à voir l'état dans lequel il mettait ma mère, je l'adorais déjà cet homme ! Elle rayonnait de bonheur, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu sourire à ce point, aussi béatement.

- Il arrivera à 19 heures. J'espère que personne n'a prévu de sortie pour ce soir... S'inquiéta-t-elle.

- Non ! Répondis-je en première.

- Moi, je vais annuler, pas de soucis ! Dit mon frère.

- Ok, je reporte ma soirée cinéma. Soupira Alice en dégainant son téléphone portable.

Emmet devait sortir avec ses coéquipiers de l'équipe de football américain afin de fêter le début des vacances et leur diplome et Alice,elle, avait prévu d'aller au cinéma avec Jessica et Angéla. Pour ma part, j'avais refusé de me joindre à elles, préférant rester au calme. Je venais de rompre avec Mike et n'avais pas envie de le croiser dans les rues de la ville avec sa nouvelle conquête.

- Bella ?

- Oui, maman ?

- Tu peux m'aider en cuisine ? Me demanda-t-elle.

- Tu ne lui as pas dit que la cuisine et toi ça faisait deux ??? Plaisantai-je.

- Euh, je n'ai pas osé. M'avoua-t-elle en grimaçant.

- D'accord, je t'aiderai. Quel plat veux-tu préparer ?

- Des lasagnes.

- Je te fais la liste des courses.

J'allais en cuisine vérifier les ingrédients présents dans les placards et le réfrigérateur.

J'étais la seule de cette famille à savoir cuisiner. Etant petite, alors qu'Alice et Emmet jouaient avec mon grand-père, moi, je préférais aider ma grand-mère Swan à préparer les repas en cuisine, pendant que maman et papa travaillaient.

- Je prépare la sauce pendant que tu vas faire les courses. Prévins-je ma mère.

- D'accord, merci ma puce ! Dit-elle en m'embrassant sur le front.

- De rien, mais apprends-lui la vérité sur les dons culinaires d'Esmée Swan, il ne faudrait pas qu'il y aie erreur sur la marchandise si ça devient sérieux entre vous. Plaisantai-je.

- Promis, Bella !

Ma mère fut à peine partie qu'Alice me sauta dessus dans la cuisine.

- Alors, qu'est-ce que t'a demandé maman ?

- De préparer le dîner pour son amoureux. Tu veux m'aider ?

- Euh... Je suis obligée ?

- Bien sûr que non ! Ris-je en regardant sa petite moue.

- Merci. Je crois que je te serais d'une plus grande aide si je me contentais de te parler pendant que tu t'actives. Dit ma soeur en s'attablant près de moi.

Ma soeur jumelle ne me ressemblait pas vraiment, à part la couleur des cheveux. Elle mesurait 1.55m, les cheveux courts coiffés en pointes follles, de grands yeux topazes et elle était très jolie comme maman, moi, je tirais du côté de mon père, 1.63m, de longs cheveux bruns légèrement bouclés, des yeux marrons foncés et j'étais d'une banalité effarante. Niveau caractère, Alice était très festive, toujours en train de sautiller dans tous les sens, une vraie pile électrique, moi, j'étais... calme, un peu trop renfermée, ce qui avait fait fuir Mike, d'ailleurs. Ca et le fait que je ne veuille pas coucher avec lui. Mais, merde, je n'avais pas encore 17 ans après tout ! Et puis, pour être franche, je le fréquentais pour faire plaisir à mes amies, pour faire comme tout le monde, mais physiquement Mike ne me plaisait pas plus que ça... Un qui me faisait craquer, c'était Edward Cullen. Il était parfait ! Beau comme un dieu et toujours la tête plongée dans ses livres, comme moi. Mais, c'était chasse gardée... Jessica était folle de lui, alors, je faisais semblant de ne pas le voir. Mais, quand je l'apercevais à la bibliothèque, je ne pouvais détâcher mes yeux de son magnifique visage.

- Bella !!! Je te parle ! Allo la lune, ici la terre !!! S'écriait Alice en faisant de grands signes avec ses mains devant mes yeux.

- Oh, désolée, j'avais la tête ailleurs.

- Ben, ça, j'avais compris ! Alors, t'en penses quoi ?

- De quoi ?

- De Jasper ?

- Le grand blond ? Lui demandais-je.

- Ben, je te signale qu'il n'y a qu'un Jasper dans cette ville !

- Il est bien et il a l'air gentil, mais il entre à l'université cette année, donc il ne fait plus parti de notre lycée, ni "Barbie" sa soeur jumelle, tout comme Emmet.

- Ca ne me laisse pas beaucoup de temps pour le faire craquer... Pensa-t-elle à voix haute. Angéla m'a dit qu'elle avait entendu Jasper dire à ses copains qu'il partait fin aout pour Harvard. Ca me laisse à peine deux mois pour qu'il soit totalement et irrévoquablement amoureux de moi !

- T'as du boulot, ma belle ! Souris-je en coupant les tomates.

- Pourquoi tu dis ça ? Me dit-elle avec le regard triste.

- Alice, il vient de rompre avec sa copine et je crois qu'il ne t'a jamais parlée... Lui expliquai-je doucement.

- Si, une fois, il m'a dit "pardon" et une autre fois, il m'a dit "merci"... Répondit-elle, rêveuse.

- En deux ans ?

- Ben, ça ne fait que deux ans qu'il est venu habiter ici... Un mot par an, c'est déjà bien, surtout qu'il avait une copine.

- Euh, au fait, tu ne sortais pas avec Embry, le bel indien de la réserve Quileute ? L'interrogeai-je en me levant pour allumer la gazinière.

- Non, on s'est juste embrassés une fois, c'est tout. Je préfère les grands blonds aux yeux bleus, maintenant...

- Tu changes rapidement de type de garçons, toi ! Plaisantai-je.

- Je suis jeune, j'en profite. Mais, avec Jasper Cullen, je sais que c'est le bon, qu'il est fait pour moi. Maintenant, il faut juste qu'il le sache lui aussi !

- Ok, ben, bonne chance ! Lui dis-je en mélangeant la viande à la sauce tomate.

- Tu verras, avant son départ, il sera fou d'Alice Swan ! Déclara-t-elle en sortant de la cuisine.

Je souris, seule, face à ma casserole. Au moins, elle avait un but pour ses vacances, maintenant ! Elle ne me trainera pas dans les magasins... Merci Jasper Cullen !

Jasper devait être sympa comme garçon, je dis bien "devait" car je ne le connaissais pas et ne lui avais jamais adressé la parole, il avait l'air différent de sa magnifique soeur jumelle, qui, elle, ne faisait pas parti du même monde que nous, pauvres humains ! Il avait le regard aussi doux que son frère l'avait noir, surtout quand il nous croisait, "nous" signifiant notre petite bande de filles: Angéla, Jessica, Alice et moi. Bon, je dois avouer pour sa défense, que Jessica ne le lâchait pas, dès qu'elle apercevait Edward, ça faisait l'effet aimant, elle était irrémédiablement attiré par lui, même si lui préférait l'ignorer et prendre ses jambes à son cou. Je m'étais rendue compte que lorsqu'elle arrivait vers lui, il changeait de trajectoire ou faisait demi-tour. Mais, ça ne décourageait pas ma copine. Elle disait tout le temps que c'était parce qu'il était trop timide.

- Et zut !!! Râla Emmet en débarquant dans la cuisine.

- Que se passe-t-il ? M'enquis-je, en le regardant ouvrir le réfrigérateur.

Il chercha quelques instants puis se saisit d'une canette de soda.

- Rosalie va à la fête ce soir, j'aurais pu être avec elle ! Soupira-t-il.

- Rosalie Cullen ?

- Ben, y'a qu'une Rosalie dans...

- Cette ville, je sais. L'interrompis-je me rappelant de la conversation que je venais d'avoir avec ma soeur.

- Cette nana est grandiose ! Il me la faut...

- Avant la fin des vacances car elle part étudier à Harvard avec son frère, Jasper. Le coupai-je à nouveau.

- Ouai. Grimaça-t-il. Comment tu sais ça, toi ? Se méfia-t-il.

- Oh, Angéla l'a entendu dans les couloirs. Mais, tu ne sortais pas avec Sophia ?

- Sophia, nan, c'était la semaine dernière, depuis il y a eu Kate et Megan. M'expliqua-t-il en buvant sa boisson.

- Ok, les filles sont des kleenex pour toi... J'avais oublié.

- Ouai, mais, NAN !!! J'ai jamais dit ça ! Se défendit-il.

- Non, mais tu le fais, ça veut tout dire. Lui répondis-je en éteignant ma sauce bolognaise.

- Bella, tu crois que Rosalie ne s'intéresse pas à moi parce que je sors avec trop de filles ? S'inquiéta-t-il.

- Non, je ne pense pas, elle fait pareil !

- Mmm, c'est vrai ! Donc, il y a autre chose...

- Peut-être que, tout simplement, tu n'es pas son genre de garçon. Tentai-je.

- Impossible ! Personne ne résiste à mon charme ravageur ! Sourit-il en s'appuyant contre le buffet.

- Bien sûr, Emmet ! Ironisai-je.

- Si, j'te jure ! Les filles sont folles de mon corps... Et puis, je l'ai déjà surprise en train de me mater dans la cour du lycée.

Je ne pus me retenir de rire. Mon frère se croyait vraiment irrésistible... Bon, il était pas mal,cheveux brun coupés très court, les yeux topazes, 1.88m et un corps tout en muscles, mais de là à dire que personne se résistait à son charme... Il ne fallait pas abuser.

- Tu sais, les goûts et les couleurs, c'est chacun son truc. Lui expliquai-je.

- Ouai, ça c'est vrai, je me suis toujours demandé ce que tu faisais avec ce Newton !

- Une erreur de jeunesse ?

- J'espère... En tout cas, je suis coincé ici avec vous pour toute la soirée au lieu de tenter le coup avec une bombe atomique !

- T'inquiète pas, tu la reverras rapidement, vous sortez tous les jours et vous avez le même groupe d'amis. Lui dis-je en l'embrassant sur la joue.

- Mêmes amis mais elle me parle pas à moi !

- Attire son attention.

- Comment ça ?

- Parle-lui, toi. Dis-lui des choses gentilles, propose-lui une sortie.

- Eh, bonne idée ! Avoua-t-il en ayant l'air de réfléchir à un plan d'attaque. Tu sais que j't'adore, toi ?

- Euh... Il parait mais ça fait plaisir de l'entendre de temps en temps. Mets tes mains ailleurs Swan !!! M'écriai-je alors qu'il essayait de tremper son doigt dans la sauce.

- T'es pas drôle ! Ca sent tellement bon... Répliqua-t-il en humant au-dessus de la casserole.

- Ce sera encore meilleur quand ce sera prêt, ce soir, dégusté en famille avec le nouveau petit-ami de maman.

- Nouveau ? Elle en a jamais eu ! Rigola-t-il.

- Parce que notre mère est une femme sérieuse et non volage ! La défendis-je.

- Merci ma chérie ! Intervint maman qui venait juste de rentrer à la maison.

Emmet la débarrassa de ses sacs et déposa le tout sur la table.

- Ca sent très bon ! Me félicita-t-elle en s'approchant de moi.

- Tu as trouvé tout ce que je t'avais noté ?

- Bien sûr ! Je ne sais pas cuisiner mais je sais au moins faire les courses ! En plus, j'ai rencontré Carlisle au centre commercial, il faisait des courses en famille.

- Il a des enfants ? Questionna mon frère.

- Oui, trois, il me semble mais je ne les ai pas encore vus.

- Des petits ou des grands ? Insista-t-il.

- De votre âge, je crois.

- Cool ! On les connait sûrement, le lycée est minuscule ! J'espère qu'il a une fille canon !!! Rit Emmet.

- Tu ne penses qu'à ça, ma parole ! Rétorquai-je en secouant la tête.

- On ne sait jamais, l'amour est partout ! Plaisanta-t-il en quittant la pièce.

Sacré Emmet !

Je souriais encore lorsque maman tenta de goûter ma sauce, à son tour. Je tapai doucement sur le dos de sa main.

- Mais, ça sent tellement bon ! Se justifia-t-elle en mettant rapidement son doigt dans la casserole. Mmmh, c'est succulent ! Soupira-t-elle.

- Maman, je viens de l'interdire à ton fils et, toi, tu fais pareil ! La sermonnai-je gentiment.

- Oui, mais c'est moi la chef de cette maison ! Ma nargua-t-elle.

- Pas dans cette cuisine, Madame !

- Bon, je l'admets. Je ne le referai plus. Bouda-t-elle.

- Pardonnée, pour cette fois.

- Merci. Sourit-elle en me tendant les ingrédients dont j'avais besoin pour la suite de ma recette.

Il était 18h30. Les lasagnes étaient dans le four, presque cuites, la table était mise, je n'avais plus qu'à aller m'habiller rapidement avant l'arrivée de Carlisle. En montant les escaliers, je croisais maman.

- Waou ! Tu es sublime ! La complimentai-je, sincérement.

- C'est la nouvelle robe que m'a cousue Alice. Elle te plait ?

Je l'observais quelques secondes avant de lui répondre. La robe était vert émeraude lui arrivant au-dessus des genoux, le haut en satin avec de fines bretelles et la jupe en mousseline vaporeuse avec un petit ruban noir au niveau de la taille. Ma soeur avait vraiment un don pour la couture, elle faisait tout elle-même, le patron, la couture et les retouches. Sa passion pour la mode l'avait menée à s'orienter vers des études de stylisme, et je savais déjà qu'elle serait très connue plus tard...

- Elle me plait beaucoup et elle te va à ravir. Lui répondis-je en souriant.

- Merci, ma puce. Me dit-elle en m'embrassant sur la joue.

- Tout est prêt en bas, il ne manque plus que l'invité !

- Génial ! Je te dois une immense faveur.

- Mais, non, maman...

- Si, j'insiste.

- Alors, on en reparlera plus tard, d'accord ? Lui proposai-je en reprenant ma montée.

- Je n'oublierai pas ! Sourit-elle avant de descendre.

Je poussai la porte de ma chambre et, allez savoir pourquoi, je ne m'étonnai pas de ce que j'y trouvai. Alice était passée par ici après avoir préparé maman. Une housse m'attendait accrochée à la porte de mon armoire. Je l'attrapai et la déposai sur mon lit. Une fois ouverte, je vis un pantalon slim noir et un débardeur vert anis. Tout à fait mon style vestimentaire, je serais à l'aise pendant la soirée et je n'aurais pas envie de me cacher dans un trou de souris... Ma soeur avait également pensé aux chaussures, des ballerines noires. Comme j'avais déjà pris ma douche une heure plus tôt, je n'avais plus qu'à m'habiller et à me maquiller légèrement. Une touche de gloss et un peu de mascara noir suffirait amplement. Je me coiffai d'une queue haute et je descendai en cuisine.

- Magifique, Bella ! S'exclama ma soeur jumelle.

- Merci mais tout le mérite te revient ! Répondis-je en lui lançant un clin d'oeil.

- Je sais, il n'empêche que le mannequin est parfait ! Tu as vu maman et Emmet, comment tu les trouves ?

- J'ai croisé maman dans les escaliers, elle est juste magnifique. Emmet, pas encore vu...

- Qui m'appelle ? Apparut mon frère.

Il portait un jean brut et une chemise noire à carreaux blancs avec une paire de baskets blanches.

- Tu es parfait ! S'enthousiasma Alice.

J'approuvais d'un hochement de tête.

- Nous sommes une famille parfaite et ce Carlisle va vouloir nous marier avec ses enfants ! Plaisanta-t-il en souriant de toutes ses dents étincelantes.

- Ne rigole pas avec ça, veux-tu ? Imagine qu'il a ça en tête, ce serait mâlin, n'est-ce pas ? Ris-je en pensant aux garçons du film que j'avais regardé vendredi avec Alice et maman.

- Et s'il a des enfants affreux, boutonneux et mesquins ? S'inquiéta ma soeur.

- Non, ça n'existe pas, enfin... pas les trois en même temps ! Hésitai-je.

- De toute façon, on jugera lorsqu'on verra sa tête. S'il est beau c'est que ses enfants le sont aussi, enfin, j'espère... Intervint Emmet.

- Bon, de toute façon, pas la peine de s'alarmer. On verra bien ! Soufflai-je en ouvrant la porte du four pour vérifier la cuisson des lasagnes.

- Ouai, t'as raison ! Dit Alice en allant rejoindre maman dans la salle à manger.

La sonnette de la porte se fit entendre. Mon coeur s'emballa à l'idée de recevoir et rencontrer cet homme, cet inconnu qui plaisait tant à maman. Ca me faisait toujours ça quand je faisais ou voyais une chose nouvelle, mon coeur jouait au yo-yo.

- Bonsoir, Carlisle ! L'accueillit ma mère.

Je sortis de la cuisine et m'approchai de l'entrée afin de le découvrir. Emmet se tenait devant lui et, vu sa carrure imposante, je ne le voyais qu'à peine. Mon frère fit un pas en avant afin de lui serrer la main. Waou !!! Maman a très bon goût, Carlisle est très beau. Un peu plus petit que mon frère, donc je dirais 1.80m, mince mais musclé, les cheveux blonds, des yeux bleus clairs et très bien vêtu, il avait dû taper dans l'oeil à Alice.

- Et voici Isabella, mais elle préfère Bella. Me présenta maman.

- Enchantée de faire votre connaissance. Déclarai-je en m'approchant de lui.

- Moi de même ! Répondit-il en m'embrassant sur la joue.

- Ne restons pas dans le couloir ! Dit maman en nous invitant au salon pour prendre l'apéritif.

Je n'avais pas fait attention, mais ma mère portait un énorme bouquet de fleurs tropicales dans ses bras. Je les lui pris en souriant pour les mettre dans un vase. Elle me remercia et je me rendis en cuisine. Alice me suivit.

- Alors, t'en penses quoi ? M'interrogea-t-elle.

- Physiquement, tout ce que je dirais c'est: Pourvu qu'il a un fils !!! Souris-je en coupant les tiges.

- J'ai pensé la même chose ! S'esclaffa-t-elle. Tu ne trouves pas qu'il ressemble à Jasper ?

- Euh, non, pas vraiment. Mais, je ne l'ai pas encore bien regardé.

- S'il était son père ce serait le paradis pour moi ! S'extasia ma soeur.

- Arrête de délirer. Ce serait l'enfer à la maison avec des frères et soeurs comme eux, crois-moi.

- Bon, je suis d'accord avec toi pour Rosalie et Edward, mais Jasper est... Je ne trouve pas de mots !

- Oui, ben, arrête de rêver, ça ne se réalisera pas. Allons les rejoindre, on en saura plus.

Je pris le vase rempli des magnifiques fleurs qu'avait offert Carlisle à maman, le déposai sur la commode du salon et pris place dans le fauteuil une place face à notre charmant couple.

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J'attends vos impressions pour ce premier chapitre !

Twikiss