Pseudo: Leeeeeeeeeees meeeeeeeeeecs!

/Squall/Seifer/ Quel est ce frisson qui nous glace?

Couuuuuuuuuuuuuuucouuuuuuuuuuuuuu!

/Les deux S, lâchant leurs gunblades d'effroi/ Florinoir! Meeeerdeuh!

Titre: Vicissitudes

Genre: Ca va angsteeeeer! Et pis shonen ai, UA, OOC...

Source: /Squall/ Seifer! Tu es le chouchou de la gouvernanteuh!

/Seifer/ J'vais te gunbladetiser la gueule!

Bref, deux gogos supers canons qu'arrêtent pas de se fritter(entre autres, bien sûr), c'est Final Fantasy 8!

Disclamer: Bin, Softsquare! Pas à moi! Sinon vous auriez eu droit à... Un truc... Une...chose...Vaguement identifiable...


- Connards! Rendez-le moi! RENDEZ-MOI MON BALLON!

- Hahahaha! "Rendez-moi mon ballon! Rendez-moi mon ballon!" Dégage le nain!

Un coup. Un petit garçon qui tombe par terre. Il se relève, frémissant de rage. Il ne veut pas pleurer. Surtout pas. Il se jète sur le grand qui tient son ballon à bout de bras. L'autre rit de plus belle et le tient éloigné d'une main, passant le précieux jouet sous son nez, le retirant à chaque fois que le petit tend la main pour le récupérer. Ses amis ricanent, observant leur victime se démener en vain.

- Rends-le! Sale enfoiré!

La voix enfantine se brouille, les larmes perlent, faisant redoubler les rires moqueurs autour de lui.

- Tu le veux tant que ça! Ben t'iras l'chercher!

Le grand jète de toutes ses forces le ballon. Il va se coincer entre les deux plus hautes branches d'un immense arbre.

Le petit ouvre de grands yeux, fixant la balle multicolore hors de sa portée. Les grands rient de sa détresse, puis décident qu'ils se sont assez divertis à ses dépends et s'en vont, non sans le pousser violemment une nouvelle fois.

L'enfant tombe, s'écorche les genoux.

Il reste à terre, voulant cacher son visage ravagé de larmes à ses bourreaux. Ses poings sont crispés sur l'herbe, il tremble.

Quelques minutes plus tard, un autre garçon s'approche.

Plus petit et fin que l'enfant prostré à terre, ses cheveux sont aussi bruns que ceux de l'autre sont blonds. Avec ses mèches mi-longues et son visage délicat, il ressemble à une fillette.

Il voit, inquiet, son meilleur ami, le si fier et arrogant Seifer, prostré à terre, le visage baissé. Il se baisse à la hauteur du blond et voit avec surprise les gouttes d'eau dégringoler de ses joues. Paniqué au plus haut point -pour que Seifer pleure, faut que ce soit au moins la fin du monde!- il demande.

- Seif', qu'est ce qui se passe! Pourquoi tu ple...

- Tais-toi! Je pleure pas, hurle l'autre , la voix rendue rauque par les sanglots.

- D'accord, tempère le brun, pourquoi t'es.. Eh, mais tu t'es fait mal!

L'enfant sort un mouchoir de la poche de son jean et, s'agenouillant, le presse avec douceur sur l'un des genoux écorché de son ami. Le blond le laisse faire un petit moment en reniflant, puis le pousse et lui tourne le dos.

Il détestait qu'on le voit en position de faiblesse.

Il détestait qu'il le voit en position de faiblesse.

Le brun ne se formalise pas de ce rejet. Il connaît son seul ami depuis cinq ans maintenant. Il le sait trop fier pour afficher ses larmes. Même devant lui.

Il n'empèche qu'il aimerait bien savoir pourquoi le garçon est dans un tel état.

- Qu'est-ce que tu as?

Le blond serre les poings.

- C'est Rodrick et sa bande de grands connards!

Squall grimace. Seifer et lui sont les souffres-douleur préférés de ce petit groupe de pré-adolescents. Le petit arrogant prétentieux et grande-gueule et le garçon taciturne au physique efféminé. Rodrick et ses amis ne perdaient pas la moindre occasion de les humilier. Le brun soupira. Si lui restait indifférent aux attaques de la bande, Seifer était bien trop emporté pour laisser couler.

- Qu'est ce qu'ils ont fait encore?

Pour toute réponse, le blond, frémissant de rage, tendit le doigt. Squall suivit la direction indiquée et prit une mine désolée en voyant la balle de plastique multicolore coincée entre deux hautes branches. Ce ballon était leur jouet favori. Il était, de plus, le dernier cadeau que le petit blond ait reçu de sa mère, décédée une semaine après le lui avoir donné. Autant dire que c'était le trésor du fier garçon.

Squall fronça les sourcils. Il étudia l'agencement des branches, dégageant d'un geste agacé les mèches qui lui retombait devant les yeux. Une fine pluie s'était mise à tomber.

Le brun tourna son regard vers Seifer.

- Il est récupérable, Seif'; regarde, on peut grimper à cet arbre! Pourquoi tu pleurais alors?

Le blond lui tournait toujours le dos. Ses poings étaient tellement serrés que les phallanges blanchissaient.

- Seif'?

- Je... Je peux pas grimper...

Squall, de plus en plus perplexe quand à l'attitude plus qu'inhabituelle de son ami qu'il avait vu un jour plonger sans hésitation dans le torrent à côté du village pour récupérer le précieux ballon, insista:

- Ben pourquoi?

Seifer se retourna d'un bloc, des larmes de honte et de désespoir dans les yeux.

- J'AI PEUR DU VIDE, explosa-t-il, furieux d'avouer à son ami cette inacceptable faiblesse.

Squall ouvrit de grand yeux. Si il s'attendait à ça! Seifer était la personne la plus courageuse qu'il connaisse, la personne qui n'avait peur de rien!

Son ami, voyant l'étonnement et l'incrédulité sur le visage du brun baissa la tête. Si il y avait bien quelqu'un qui n'aurait jamais du savoir ça, c'était bien lui! Il ne voulait pas voir de moquerie et de mépris dans le regard si bleu de celui à qui il avait accordé sa confiance et son amitié! Il ne voulait pas que la seule personne qui l'appréciait le rejète...

Une main se posa sur son épaule. Il releva les yeux, méfiant. Il n'avait pas besoin de trop relever les yeux. Squall était tellement plus frèle que lui... Il ressentit un instant une bouffée de honte à se faire consoler par son ami, plus petit et plus jeune que lui. Par celui qu'il s'était intérieurement promit de protéger.

Son ami lui souriait.

Mais pas un sourire moqueur.

Un sourire qui comprenait, qui acceptait sa faiblesse.

Un sourire sur le petit visage fermé qui ne s'ouvrait guère que pour lui et son père qui disait "et alors? Ca change rien pour moi!"

... Un sourire qui mit instantanément du baume au coeur du blond, bien qu'il ne l'avoua pour rien au monde.

Squall se détourna, satisfait de l'air moins triste du garçon. Puis il s'avança vers l'arbre et sauta pour aggriper une branche.

Seifer écarquilla les yeux.

- Mais qu'est-c'tu fous!

Son attention sur son escalade, le brun répondit;

- Je vais récupérer le ballon, c'te question!

- Mais..!

Le petit garçon stoppa un moment sa progression pour regarder le blond, qui le fixait. La pluie commençait à tomber plus fort, plaquant ses courtes mèches dorées sur son front. Squall lui sourit en levant le pouce.

- Pour une fois que c'est moi qui peut t'aider!

Et sans plus attendre, il recommença son ascension, tirant parfois un bout de langue dans l'effort.

Les branches étaient assez grosses et lisses, mais étaient moins larges au fur et à mesure de la montée. La pluie tombant drue maintenant rendait l'opération un peu délicate, mais l'enfant était assez souple. Seifer levait les yeux pour suivre la petite silhouette, gêné par les gouttes tombant dans ses yeux. Un faible éclair luit et un roulement de tonerre retentit l'instant d'après. Le blond frissona. Il était trempé.


Quelques minutes passèrent. Squall était presque au sommet. A deux branches du ballon. Il assura son pied et tendit le bras.

- Zut! Trop loin!

Il rabattit ses mèches ruisselantes d'eau derrière ses oreilles et passa sa langue sur ses lèvres couvertes de goutelettes. Son jean et son tee-shirt lui collait désagréabement au corps. Evaluant la distance, il s'accrocha à une branche glissante, et prit le risque de faire un petit bond sur sa branche d'appui.

Avec un petit cri de joie, il réussit à aggriper la lisse balle humide.

Son pied rattérit sur la branche. Il eut une petite frayeur en le sentant riper et se rattrapa précipitamment en aggripant de toutes ses forces le bois. Il poussa un soupir de soulagement, et, la balle fermement entre son bras et sa hanche entreprit de redescendre précautionneusement.


Seifer ne voyait plus trop son ami à travers le rideau de pluie et attendait, anxieux.

Un éclair violent zébra le ciel et tout de suite, le tonerre éclata si brusquement que le blond poussa un cri et sursauta.

Encore en haut de l'arbre, Squall en fit autant.

Son pied ripa.

Sa main glissa sur la branche.

Il hurla, son cri recouvert par la foudre.

Dans sa chute, sa tête heurta violemment une branche.

Serrant contre son corps le ballon, il perdit conscience sous la douleur, ne se sentant plus dégringoler.


A terre, Seifer vit avec horreur une forme tomber, sa chute ralentie par certains rameaux.

A environ quatre mètres, plus rien ne la stoppa et le corps s'écrasa sur le dos, à côté du petit blond.

L'herbe humide et la pluie amortit le bruit.

Seifer resta un moment tétanisé. Il voyait la pluie rebondir sur son ami.

Son ami qui ne bougeait pas.

Le ballon échappé du bras vint mollement taper sur la basket trempée de l'enfant immobile.

Comme sur un signal, le garçon s'approcha lentement de la silhouette. Le tonerre éclata sans qu'il ne l'entende.

Lentement, il s'agenouilla près du corps. Un des bras faisait un angle bizarre. Les cheveux détrempés voilaient les paupières fermées. Du sang coulait du front, suivant les gouttes, teintant les joues de liquide rouge.

Du sang souillait l'herbe.

Beaucoup.

Seifer tendit une main qu'il ne sentit pas trembler et écarta doucement quelques mèches.

Teintées de pourpre.

- ... Squall..?

Le brun ne bougeait pas, ne hurlait pas de douleur, ne pleurait pas.

Il était tombé de si haut, si haut...

Même dans les films, les gens mourraient en tombant de si haut...

A cette constatation, Seifer sortit de sa torpeur et paniqua:

- SQUALL! REVEILLE-TOI!

Dans les films, ils disaient de ne pas bouger le blessé -oui, il n'était QUE blessé- et d'appeler les secours. Mais Seifer voulait secouer son ami pour qu'il se réveille, il voulait rester près de lui!

Ne s'apercevant même pas qu'il était secoué de sanglots, il se résolut à courir vers le commerce le plus proche.


L'épicier Deling regarda d'un oeil mauvais la petite crapule d'Almassy courir sous la pluie battante vers son magasin. Le gamin allait débouler dans sa boutique complètement trempé et entreprendre de dévaliser tout son stock de sucreries. Les quelques clientes qui avaient trouvé refuge dans l'épicerie échangèrent un coup d'oeil fatigué. Le petit Seifer était tout sauf poli et serviable... Elles s'étonnèrent toutefois de ne pas voir le jeune Leonheart courir derrière lui.

Soudain, l'une des femmes fronça les sourcils; elle voyait maintenant l'expression du garçon et elle était à mille lieux de l'air de sale gosse habituel...

Seifer Almassy, digne héritier de sa grande gueule de père affichait un visage terrifié.

- Quelque chose ne va pas...

Inquiète, elle sortit, suivie de deux autres femmes.

L'épicier, vaguement intéressé, vit le petit blond se faire intercepter par les mère Tilmitt, Kinnéas et Trépes. Il les vit suivre une conversation animée. Le gamin était terrorisé et montrait le parc en faisant de grands gestes. Un éclair zébra le ciel. Les trois femmes semblèrent horrifié, et Saendra Trépes suivit le garçon en direction du parc alors que les deux autres rentraient précipitament dans le magasin. L'homme amorça une grimace en imaginant son sol couvert d'eau boueuse mais fut coupé par les dames, affolées.

- DELING! Téléphonez tout de suite au SAMU! Le petit Squall est tombé d'un arbre, il ne bouge plus et il a cogné la tête!

Les clients la regardèrent en murmurant tandis que l'épicier se précipitait dans l'arrière boutique et que Lina Kinnéas courrait prévenir Laguna Loire, le père de l'enfant blessé.


Le chirurgien sortit du bloc opératoire et fit face à un bel homme brun aux yeux verts lagons qui s'était levé et le fixait avec un air misérable. Il avait les yeux rouges d'avoir pleuré. Il risqua, d'une voix tremblante.

- Alors?

Le médecin soupira. Ce n'était jamais facile à dire... Surtout quand il s'agissait d'un enfant aussi jeune...

- Monsieur Loire... Vous devriez vous asseoir...

L'homme laissa échapper un sanglot et s'écroula plus qu'il ne s'assit sur une chaise en plastique.

- Votre enfant... est dans un coma... Très profond...

Laguna avait fermé les paupières et se mordait convulsivement les poings. Tout son corps tremblait.

- Il... A subi un énorme choc crânien et ses lésions sont assez préoccupantes... Monsieur Loire... Votre fils risque bien de ne plus jamais se réveiller...

- Non... Non... Non...

Le chirurgien posa une main compatissante sur l'épaule de l'homme et chargea une infirmière de s'occuper de lui.


Deux semaines plus tard:

- SEIFER! Sors de là, p'tit con! SEIFER!

Le grand homme blond donna un violent coup dans la porte de la chambre de son enfant avant de s'en éloigner en maugréant et buvant de grandes lampées de sa bouteille de bière.

Seifer attendit que les pas de son père se soient tus pour sortir la tête de sous sa couette. Ses yeux bleus éteints parcoururent la pièce et s'arrêterent sur un objet rond, abandonné dans un coin de la pièce.

Le ballon multicolore.

Les traits du garçon se brouillèrent et il se leva soudainement, faisant valser la couette et s'acharna rageusement sur la balle. Puis il s'écroula sur le sol, la serrant contre lui en sanglotant convulsivement.

- Ma faute... C'est... ma... faute!

Cela faisait deux semaines que Squall était dans le coma.

Et c'était de sa faute...


Trois mois après.

Almassy père termina de charger le coffre et alluma une cigarette. Il jeta un oeil à son fils. Ce dernier était déjà dans la voiture, le visage fermé, quasiment hostile.

L'homme jeta son mégot et s'installa au volant.

- V'là gamin, en route pour une nouvelle vie! Tu r'garderas bien si le camion de déménagement nous suit, 'k?

Seifer ne répondit rien, le visage toujours aussi imperméable.

Son père leva les yeux au ciel et démarra.

Une nouvelle ville. Une nouvelle vie.

Loin, très loin d'ici.


Et voilà le premier chapître!

/Seifer/ Noooooon! J'pensais q' c'était un relevé de compte! Pov'tâche!

Hoooooooo toi, monsieur-j'ai-le-vertige...

/Squall/ Quand on est pas foutu de récupérer un ballon et qu'on fait plonger dans le coma un autre, on la ferme!

/Seifer/Mais...(attention...)OUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!(se casse en roulant du cul, les mains sur son visage sur un air genre-film-du-dimanche-après-midi-sur-M6-où-Karen-apprend-que-Jonatan-a-payé-l'opération-du-petit-Kevin-en-vendant-le-dernier-héctare-de-la-propriété-que-son-ancètre-cro-magnon-avait-bâti)

Merci mon bô brun que j'me taperais bien en sorbet(hin hin...)!

/Squall/ Certe...(a peur, y a pas un système de sécurité corporel?), Dis moi, Flo... ON PEUT SAVOIR POURQUOI T'AIME ME VOIR JOUER LES DELTAPLANES!

Va savoir... Mais là t'es pas suicidaire comme dans Ce vide qui me ronge, que je vais continuer d'ailleurs(moi me faire de la pub? Jaaaaaaaamais!) Tu voulais rendre service!

/Squall/ Mais pourquoi j'me casse la gueule! Je suis un SeeD!

Pauvre crétin, c'est un UNIVERS ALTERNATIF!

/Squall/... Marreuh!

/Heero/ M'en parle pas, vieux... Moi elle adore me faire torturer...

Brefeuh, bin vous voulez bien me dire ce que vous en pensez?

Et merci à Leen R Aerama pour la bêta-lecture!