A/N : C'est une version modernisée de la rencontre entre Dumbledore et Grindelwald et sans magie, donc AU ! Contiendra -dans quelques chapitres- du slash (voire plus ! le M n'est pas là pour rien) donc comme toujours : si vous n'aimez pas, passez votre chemin... Tout appartient à JKR.

Traduction de la merveilleuse fanfic "Red, White and Blonde" de lege et lacrima, qui m'en a aimablement donné l'autorisation. J'ai voulu la traduire car je l'adore et souhaiterais donc la partager avec les francophones ayant la flemme de lire des fics anglaises -c'est compréhensible- !


Chapitre Un

Albus Dumbledore était assis sur l'un des fauteuils devant le bureau de la directrice, attendant d'y être convié. Il retirait distraitement la mousse débordant du fauteuil usé sur lequel il était assis, se demandant si l'école achetait exprès ces fauteuils pré-déchirés, considérant le fait que tout ceux qu'il voyait étaient au moins déchirés à un endroit. Bien sûr, l'explication la plus logique serait que les fauteuils étaient vieux comme l'enfer et que le budget de l'école ne permettait pas de les remplacer, mais cela amusait tellement plus Albus d'imaginer une usine pour fauteuils usés ! Il suffit d'y penser, un robot aux griffes spécialement conçues pour arracher le tissu de manière à imiter parfaitement les actions d'un adolescent délinquant. Charmant.

"Albus Dumbledore ?" appela une voix provenant du bureau. Albus ramassa son sac d'école et se dirigea à l'intérieur du bureau de la directrice.

"Bonjour, Mme Buxton" dit Albus, souriant poliment. Bien qu'on ne lui avait pas expliqué pourquoi la directrice voulait le voir, il avait deviné. Et ses suppositions avaient souvent tendance à s'avérer exactes.

"Bonjour. Tu n'as aucun soucis à te faire Albus, ne t'inquiètes pas." Elle tenait une feuille de papier. "J'ai besoin de discuter avec toi de la sélection de matières que tu as choisi cette année."

Ah, alors Albus avait raison. Cette réunion était presque inévitable, mais cela ne l'avait pas empêché d'espérer y échapper. "J'espère que tout était en ordre. Je redoutais de ne pas être autorisé à faire l'une des matières."

Mme Buxton soupira. "Je crains que tu as vu juste. Plus d'un des choix que tu as fait n'a pas atteint le nombre minimum d'élèves nécessaire pour créer une classe. La physique, la géographie et le Latin, pour être précise."

"Vous pouvez certainement faire quelques arrangements spéciaux." répondit Dumbledore, souriant toujours avec bonne humeur. Il savait très bien qu'elle savait très bien qu'il était de loin le plus brillant étudiant de son niveau d'étude, et probablement de l'école. Et réprimer un enfant surdoué équivalait à l'assassiner... c'est ce qu'avait dit l'intervenant durant l'assemblée à l'école une semaine auparavant. Elle se souvenait de ça très certainement. C'était donc un bonus pour lui.

"Albus, même si nous le pouvions, il reste la question du nombre de matières que tu as sélectionné. Maths, Anglais, chimie, physique, biologie, géographie, économie, Allemand, Latin... même si je pouvais faire une classe pour chacune de ces matières, tout cela ne pourrait pas être contenu dans un emploi du temps d'une seule semaine. Il faudrait que tu sois à trois endroits à la fois ! Donc si tu pouvais faire toutes les matières disponibles, excepté une ou deux, tu pourrais toutes les travailler en douceur."

Albus resta silencieux pendant un moment. Il avait prévu tout ça. Et il avait aussi pensé à une solution parfaitement viable. "Vous avez des manuels, non ?"

"Excuse-moi ?"

"Pour les matières que je ne vais apparemment pas pouvoir suivre. Vous avez le matériel approprié pour que, je ne sais pas..., j'apprenne en autodidacte."

"Albus, ce que tu proposes est ridicule."

"Peut-être pas si ridicule. J'aurais des sources sûres. Si j'ai des questions, je peux demander aux professeurs, qui sont parfaitement qualifiés."

"Tu ne peux pas t'auto-enseigner quatre ou cinq matières. Ce serait beaucoup trop difficile et tes résultats pourraient probablement chuter dans toutes tes autres matières."

Bien qu'elle voulait débiter toute ce qu'elle avait appris lors des conférences des enseignants, Mme Buxton savait qu'Albus serait plus que capable d'apprendre seul et gérer sa charge du travail. Bon sang, il pouvait probablement enseigner aux étudiants mieux que certains professeurs. Mieux que la plupart des professeurs. Il était juste vachement bon. Et Albus le savait, lui aussi. Peu importe combien il semblait calme et poli, il n'y avait aucune chance qu'il ignorait ses exceptionnelles prouesses académiques. Ce serait un crime de ne pas le laisser apprendre. Cet intervenant qu'elle avait embauché pour l'assemblée de la semaine dernière l'avait dit. Et même si elle lui interdisait d'apprendre, il n'y avait aucun doute qu'il le ferait quand même.

"Oh très bien, je vais tenter de faire certains arrangements. Voudras-tu être présent lors des séances d'évaluations de ces matières ?"

"Bien sûr."

Il remercia la directrice et quitta son bureau. Excellent.

Albus poussa la porte d'entrée. Les haies avaient de nouveau besoin d'un élagage. Les haies avaient toujours besoin d'être élaguées. Personne n'avait le temps ou ne voulait être dérangé pour s'en occuper, mais, avec assez de persuasion, Aberforth pouvait généralement être contraint à faire ce sale boulot de temps en temps.

"Bonjour !" appela Albus tandis qu'il ouvrit la porte d'entrée. Il ramassa le courrier. Facture. Facture. Publicité. Lettre provenant de son correspondant Allemand. Facture. Publicité. Rien qui ne sortait de l'ordinaire. Il mit dans sa poche la lettre de son correspondant et se dirigea vers la cuisine pour se faire un casse-croûte.

Tandis qu'il savourait un sandwich au fromage et à l'avocat, le fait que la maison soit si silencieuse frappa Albus. Où était son frère Aberforth ? Habituellement, il faisait tout un tas de vacarme à ce moment de la journée, mais aujourd'hui il n'y avait aucun signe de lui.

Albus se leva et se dirigea vers la chambre d'Aberforth, à l'étage. Cela n'était pas de bon augure.

Il frappa à la porte. "Aberforth ? Tu es là ?"

Aucune réponse. Albus poussa la porte et fut accueilli avec le regard de son jeune frère, assis sur le bord de son lit, le regardant comme s'il était sur le point de pleurer.

"Aberforth ? Est-ce que tu vas bien ?"

"Ariana a été ramenée à l'hôpital."

"Ah." Albus s'assit à côté de son frère et passa son bras autour de son épaule. Leur jeune sœur avait une rare et sévère maladie des os et faisait constamment des allés-retours à l'hôpital pour les examens et les traitements. Peu importe la durée entre ces visites, ça affectait toujours la famille entière, surtout Aberforth.

"Enfin, je sais que c'est juste la routine, mais si jamais quelque chose va mal ? Que faire s'ils découvrent que c'est pire que ce qu'ils pensaient ? Que ferons-nous ?"

"Tout ira bien." le rassura Albus. "Ils travaillent sur la recherche d'autres traitements. Apparemment, il y a ce nouveau traitement, extrait du foie de requin..."

Mais Aberforth n'écoutait pas. Il ne voulait pas entendre parler de foie de requin. La plupart des gens non plus.

To be continued


Sorte de chapitre introductif ! =)