Titre : Bite to All
Chapitres : 01/06 (ou 07 ?)
Auteur : Foxx
Genre : Yaoi/Lemon/AU
Disclaimer : Rien de ce que je leur fait subir ne leur arrive réellement, rassurez-vous.
Note : Cette histoire n'a rien à voir avec la vie réelle des Gazettos. (C'est le principe de l'AU .) Ils sont policiers et... bah, lisez. 8) J'avais envie d'essayer quelque chose d'un peu différent de d'habitude.
Les doigts du jeune homme se crispèrent sur le papier d'un journal rendu humide par la pluie, ses yeux glissant le long des lignes d'encre noire comme s'il connaissait l'article par coeur.
"...Le policier impliqué dans cette affaire affirme avoir agit en situation de légitime défense..."
Le journal tomba au sol, les yeux de son propriétaire se fermant à peine le temps de chasser quelques larmes. Il se leva, un soupir s'échappant d'entre ses lèvres, accablé par l'épuisement et la haine. Le petit appartement familial était déjà presque plongé dans le noir mais il ne voyait plus trop la différence, obsédé par l'ombre de la mort qui planait sur les membres de sa famille.
"Onii-chan..." murmura-t-il, jetant un regard désespéré au journal gisant sur le sol de la cuisine, comme s'il espérait que le deuil et la tristesse pourraient faire revenir son frère. "Je retrouverais le salaud qui a fait ça..."
- Trois ans plus tard -
La flamme d'un briquet brilla dans la pénombre de la nuit, troublant à peine un instant la fraicheur ambiante. La chaleur de l'été tardait à arriver et Reita détestait le travail de nuit, mais il s'était encore une fois laissé convaincre. Aoi avait besoin de changer d'air, de finir sa vie ailleurs que dans leur petit commissariat placé dans un quartier "à risques" et même si Reita aimait leur routine quotidienne, il était prêt à la chambouler un peu pour satisfaire les désirs du brun.
Ils en avaient parlé la veille, même si à vrai dire ils ne discutaient pas souvent sérieusement. Reita se souvenait, dans la nuit noire et froide, de la tête d'Aoi contre son torse et des caresses légères et tendres du brun, tellement rares en temps normal. Aoi avait remis le dossier au blond un peu plus tôt dans la journée et était venu le voir à son appartement pour le repas du soir, puis ils s'étaient retrouvés quelques heures après l'un contre l'autre dans la petite chambre de Reita, à reprendre lentement leur souffle, rafraichis par la brise nocturne qui jouait avec les rideaux. Aoi avait alors demandé à son amant si s'occuper de la nouvelle affaire qu'il lui avait confié ne le dérangeait, si reprendre un dossier réputé risqué auquel ils ne connaissaient rien n'était pas un peu trop pour ce que le blond était prêt à accorder au brun.
Reita sourit malgré lui en repensant à l'inquiétude d'Aoi la nuit dernière. Le brun était son supérieur hiérarchique au sein du commissariat et ils avaient toujours privilégié leur travail sur tout le reste, réduisant leurs relations au sexe et à l'affection que se porteraient deux amis. Reita laissa tomber quelques cendres sur le bitume et étouffa un baillemment, jetant un regard à l'immeuble qu'il était censé surveiller jusqu'au matin. L'endroit était désert depuis le début de la soirée, laissant présager une soirée tranquille, et Aoi s'était peut-être inquiété pour rien mais le blond s'efforça de rester vigilant, tirant sur sa cigarette dans une vaine tentative pour chasser la fatigue.
Quelques rues plus loin, dans un bar qui ne tarderait pas à fermer, un inspecteur de police sirotait son dernier verre de la soirée. Il ne remarquait même plus l'odeur de fumée et d'alcool, qui le dérangeait tellement en temps normal, préoccupé par la tâche qu'il avait confiée à l'homme dont il partageait le lit et la plupart des journées de travail. Aoi soupira, portant son verre à la hauteur de ses yeux comme pour en juger le contenu, ignorant tant bien que mal la fatigue qui le gagnait. Il n'avait pas pu dormir cette nuit-là, pas après avoir envoyé Reita s'occuper d'un dossier important qu'il avait obtenu par miracle, après de longues négociations avec ses collègues et supérieurs. Contrairement à son amant, Aoi n'allait presque jamais sur le terrain. Il ne l'avait plus fait depuis trois ans et Reita était bien plus doué dans ce genre de domaines, alors le brun n'avait pu que le regarder se préparer à partir, emportant pour la nuit deux paquets de Mild Seven Lights et le briquet qu'Aoi lui avait offert.
"Excusez-moi..." murmura une voix grave et douce derrière le policier, appartenant à un homme aux longs cheveux châtains qui désigna d'un geste le tabouret à côté du brun. "Vous attendez quelqu'un ?" Aoi secoua la tête, regardant distraitement l'inconnu s'asseoir à côté de lui, et il s'apprêtait à se replonger dans son verre d'alcool lorsque le nouveau venu se présenta.
"Je m'appelle Takeshima Atsuaki, mais tout le monde m'appelle Uruha. Et vous ?" s'enquit-il de sa voix veloutée, un sourire joueur se dessinant sur ses lèvres, comme un enfant qui aurait trouvé une nouvelle distraction. Il était plutôt grand, élégant, même si contrairement à Aoi il semblait parfaitement à son aise dans ce bar peu fréquentable coincé entre deux anciens immeubles. Ce fut seulement à cet instant que le brun daigna prêter réellement attention à Uruha, remarquant avec une pointe de curiosité les traits harmonieux et le charme presque androgyne de l'inconnu. Il esquissa un sourire, ses pensées encore tournées vers Reita, et s'appuya contre le comptoir pour tourner son tabouret face à celui du nouveau venu.
"Joyama Suguru. Mes amis m'appellent Aoi," répondit le brun en s'efforçant de chasser l'alcool qui brouillait un peu son jugement, laissant le charme d'Uruha le troubler plus facilement. Celui-ci hocha la tête et son sourire se fit plus prononcé, puis il commanda au barman deux verres supplémentaires pour lui et Aoi, s'approchant un peu du brun sans le quitter des yeux.
A l'heure de la fermeture des bars, alors que Reita luttait contre le sommeil, Uruha et son nouvel ami avaient quitté le comptoir pour une table au fond de la salle. La conversation allait bon train, l'androgyne avait appris qu'Aoi travaillait au commissariat, qu'il n'était pas célibataire et qu'il restait au bar uniquement en attendant de retrouver plus tard son petit-ami. Uruha avait été légèrement déçu par la nouvelle mais Aoi, ou plutôt Joyama Suguru, était exactement l'homme qu'il cherchait depuis plusieurs semaines; une petite difficulté supplémentaire ne l'empêcherait pas d'arriver à ses fins.
L'androgyne se leva le premier lorsque le barman s'approcha de leur table pour leur signaler la fermeture, et il tendit une main à Aoi pour l'aider à en faire autant. Uruha profitait de toutes les occasions pour faire du charme à celui qui serait sans doute son futur nouvel amant, décidé à ne pas laisser partir jusqu'à avoir gain de cause, si bien que les deux hommes quittèrent le bar serrés l'un contre l'autre, Uruha soutenant Aoi qui ne marchait plus très droit.
"Je... Je dois aller voir mon copain," se défendit maladroitement le brun lorsqu'Uruha voulut lui prendre la main, sur le trottoir à seulement quelques centaines de mètres de là où se trouvait Reita. L'androgyne hocha doucement la tête et posa ses lèvres au coin de celles d'Aoi, lui effleurant les hanches du bout des doigts, un sourire victorieux se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il sentit le brun frissonner un instant de trop sous ses caresses.
"Je serais là demain soir. J'ai passé une bonne soirée... On se reverra ?" murmura Uruha de sa voix la plus charmeuse, esquissant une moue suppliante. Aoi lui sourit pour toute réponse, caressant le bras de l'androgyne comme s'il devait se résigner à partir, et il déposa un baiser sur les lèvres d'Uruha avant de s'éloigner d'un pas incertain pour retrouver l'endroit où Reita était censé attendre. L'androgyne le suivit du regard un long moment puis ils s'appuya contre le mur du bar et sortit son téléphone d'un geste, composant rapidement un numéro qu'il connaissait par coeur.
"C'est fait," murmura-t-il lorsque son correspondant décrocha, ne lui laissant pas le temps de répondre avant de couper la communication. Uruha esquissa un sourire, rangea son téléphone et se mit à la recherche d'un autre bar, en quête d'un endroit où finir la nuit.
A quelques rues de là, la faim avait fini par inciter Reita à quitter son poste, si bien qu'au moment où Aoi atteignit l'immeuble qu'il était censé surveiller, le blond trainait entre les rayons presque déserts d'une supérette de nuit. Reita arrêta finalement son choix sur un énorme paquet de chips et il s'apprêtait à se diriger vers la caisse lorsqu'une silhouette un peu louche au fond du magasin attira son attention.
Les petits délits étaient plutôt communs dans le quartier, et les policiers comme Reita avaient appris avec le temps à reconnaître facilement ceux qui présentaient le plus de risques d'en commettre un. Le blond observa quelques instants celui qu'il prenait pour un adolescent, puis il s'approcha silencieusement, essayant de ne pas se faire remarquer par le garçon plutôt mince qui lui tournait le dos, le visage caché par un sweat large à capuche.
"Je serais toi je ne ferais pas ça," remarqua Reita d'une voix légèrement amusée lorsque l'inconnu sembla enfin se décider à voler quelques chose pour le cacher sous ses vêtements. Le petit voleur se retourna brusquement, manquant de lacher ce qu'il tenait à la main, puis il fronça les sourcils en apercevant l'uniforme que portait son interlocuteur. L'homme que Reita avait prit pour un adolescent devait en réalité avoir son âge, il portait des lentilles bleu acier et une mèche rouge dépassait de sa capuche, contrastant avec la couleur naturellement noire de ses cheveux. Il reposa lentement ce qu'il avait tenté de voler dans le rayon, grommelant quelque chose qui ressemblait beaucoup à une insulte, avant de toiser Reita d'un regard mauvais.
Ce genre d'attitude était plutôt inhabituelle. Le quartier avait beau être réputé à risques, la plupart des délinquants se calmaient rapidement devant un uniforme de police, mais le petit brun teint en rouge ne semblait pas intimidé le moins du monde. Reita posa une main sur son épaule et ouvrit la bouche pour dire quelque chose lorsque le voleur se dégagea violemment, manquant de le frapper au visage. "Je déteste les sales flics comme toi !" s'écria le brun en reculant, sur la défensive.
"Ruki !" appela la voix réprobatrice d'un homme habillé d'un costume trois pièce, à quelques pas de là. L'inconnu s'approcha du jeune voleur et le prit par la main, lui adressant un regard lourd de reproches avant de se tourner vers Reita. "Je vous prie de bien vouloir excuser mon frère, monsieur l'agent," murmura le nouveau venu en s'inclinant sans toutefois lâcher Ruki qui n'avait visiblement qu'une envie : frapper le blond face à eux. "Il a quelques problèmes de comportement, je ferais plus attention à lui la prochaine fois." Reita haussa un sourcil, légèrement déconcerté par la tournure que prenaient les événements. L'homme qui venait d'intervenir semblait très responsable, habillé avec des vêtements chics mais sobres et on l'imaginait d'emblée cadre d'une entreprise tout à fait respectable; il pourrait sans doute faire la morale au jeune voleur bien mieux qu'un agent de police déjà fatigué par le début d'une longue nuit de surveillance.
"Faites en sorte que ça ne se reproduise pas," répondit Reita pour la forme, jetant un dernier regard à Ruki avant de se diriger vers la caisse. Celui-ci attendit que le policier soit sortit du magasin, puis il se dégagea sèchement et fronça les sourcils, donnant un coup de pieds dans le mur de la supérette pour se calmer.
"Des problèmes de comportement ? Putain Kai, t'aurais dû me laisser faire !" s'exclama le brun visiblement encore très en colère, avant de s'adosser contre le mur, croisant les bras sur la poitrine. Kai s'approcha et lui retira sa capuche, ébouriffant les cheveux de Ruki avec un petit sourire attendrit par le tempérament explosif de son jeune protégé.
"Uruha a appelé," répondit-il avec patience, habitué aux colères du petit brun. "Il l'a trouvé. Ce n'est pas le moment d'avoir des problèmes avec la police tu ne penses pas ?" Ruki haussa les épaules en détournant le regard, fixant la porte de la supérette par laquelle était sorti Reita. Il s'en moquait complètement, mais Kai avait prouvé à maintes reprises qu'il était le plus intelligent et le plus censé de leur petite bande alors le brun hocha lentement la tête, un peu calmé, la bonne nouvelle apportée par Uruha lui mettant un peu de baume au coeur.
Pendant ce temps, Reita retournait tranquillement à son poste d'observation sans savoir ce qui l'y attendait. Le blond alluma une cigarette en longeant le trottoir qui menait à l'immeuble, essayant de faire disparaître la fatigue en regardant la fumée s'échapper dans l'air frais de la nuit. Il dut retenir un petit sourire amusé en remarquant la silhouette d'Aoi qui l'attendait, une épaule appuyée contre le mur, les bras croisés et l'air profondément agacé par le manque de rigueur de son compagnon.
"Ca me fait plaisir que tu quittes ton poste comme ça sans prévenir," commenta le brun dès qu'il aperçut Reita qui se dirigeait vers lui. "Préviens-moi la prochaine fois, je m'occuperais tout seul des dossiers importants." Le blond leva les yeux au ciel, exaspéré par la rigueur à son goût excessive dont Aoi pouvait parfois faire preuve. "J'achetais à manger et des clopes," gromela-t-il d'une voix à peine compréhensible, au cas où sa justification énerverait encore plus le brun. Aoi se montrait très perfectionniste dans son travail, et il faisait preuve d'un tempérament explosif à la moindre faute professionnelle.
"Je me moque de ce que tu faisais," répondit celui-ci en se décollant du mur d'un coup d'épaule. "Rentre chez toi. Je prends la relève." Reita ouvrit la bouche pour répliquer mais un regard assassin de la part de son amant l'en dissuada, et il haussa simplement les épaules avant de déposer un baiser sur la joue d'Aoi, un geste qui avait toujours eu le don de le calmer. "Je te laisse de quoi manger," murmura le blond en posant son paquet de chips dans les bras croisés de son amant, sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit. "A demain..." Reita tourna les talons et sa silhouette avait déjà disparut dans la nuit depuis plusieurs minutes lorsqu'Aoi ouvrit distraitement le paquet de chips que lui avait donné le blond, déconcerté par la facilité avec laquelle celui-ci pouvait calmer ses excès de colère, un sourire attendrit et résigné se dessinant malgré lui sur ses lèvres.
Reita marchait tranquillement vers son appartement, situé un peu plus loin, lorsqu'un bruit de choc retint son attention. Il ne s'agissait probablement que d'une poubelle renversée par un chat, dans une des ruelles voisines, mais le blond se dirigea malgré tout vers la source du bruit, curieux. Après tout, il ne travaillait pas le lendemain matin et disposait de suffisement d'heures de sommeil pour pouvoir s'attarder un peu dans les rues de ce quartier qu'il aimait plus que tout. Un deuxième bruit sourd retentit dans le silence de la nuit, accompagné cette fois par un cri et quelques voix. Reita esquissa un sourire, se félicitant pour son intuition à toute épreuve, et s'approcha de la ruelle d'où provenaient à présent des bruits de courses, bientôt suivis par un nouveau choc contre les poubelles.
Ruki était assis bien malgré lui contre un cageot qui devait avoir servit à entreposer des légumes, un bras contre la surface froide d'une poubelle dont le contenu se déservait sur les pavés, lorsqu'il sentit ses agresseurs reculer et partir sans demander leur reste, sans doute chassés par une présence plus intimidante que le jeune voleur qui maudit une fois de plus sa petite taille. Il n'était pas mauvais pour se battre, mais on ne le prenait pas vraiment au sérieux, et il avait pour principe regrettable de ne jamais céder au racket même lorsque cette noble résolution lui valait de sérieux ennuis.
"Ca va ?" demanda une voix que le brun était persuadé d'avoir déjà entendu quelque part. Il hocha la tête, distinguant un visage dans l'ombre de la ruelle, et un uniforme qu'il reconnut immédiatement comme étant celui d'un de ces policiers qu'il détestait tant. Ruki refusa la main que l'inconnu lui tendait et prit appuis sur la poubelle pour se relever seul, constatant avec soulagement qu'il allait bien excepté le filet de sang qui coulait sur sa lèvre supérieure. Le policier lui tendit un mouchoir que le petit brun ignora dignement, si bien que Reita dû essuyer lui-même le visage de Ruki, au grand étonnement de ce dernier qui daigna enfin jeter un regard au visage de l'homme qui l'avait empêché de comettre un vol à la supérette, un peu plus tôt dans la nuit.
"Ton frère n'est pas avec toi ?" s'enquit le blond en jetant le mouchoir taché de sang dans la poubelle encore debout la plus proche. Ruki le fixa sans comprendre, après tout Kai n'était pas réellement son frère même s'il le considérait comme tel. Il secoua finalement la tête et détourna le regard lorsque Reita esquissa un sourire qui se voulait rassurant; il ne pouvait pas décemment se permettre de faire ami-ami avec un de ces salauds en uniforme.
"Tu détestes la police hein ?" murmura le blond d'une voix plus amusée, remarquant la gêne presque comique avec laquelle Ruki essayait sans cesse d'éviter ses marques de gentillesse. "Va savoir dans quel état tu serais si j'étais pas arrivé, alors je dois pas être si mauvais que ça, non ?" Le brun haussa les épaules pour toute réponse et Reita laissa échapper un petit rire devant la moue boudeuse qui était apparue sur le visage du plus jeune, décidément bien adorable pour un jeune voleur.
"Suzuki, hein..." marmonna Ruki en levant les yeux vers le badge fixé sur la poitrine du blond. Le brun haussa à nouveau les épaules et tourna simplement les talons, le visage un peu plus adoucit qu'auparavant. Remercier n'était pas dans sa nature et il n'avait qu'une envie, rentrer et nettoyer le filet de sang qui coulait à nouveau de son nez meurtrit. Reita et Ruki sortirent finalement de la ruelle côte à côte, la présence du policier intimidant visiblement le voleur qui se racla nerveusement la gorge, s'immobilisant lorsqu'ils furent revenus dans la lumière des lampadaires de la rue principale.
"Bon ben... Peut-être à une prochaine fois Suzuki," salua rapidement Ruki, refusant de regarder son interlocuteur. Il gardait les bras croisés sur la poitrine comme pour conserver un peu de sa dignité et Reita ne put s'empêcher de sourire à nouveau, se retenant de taquiner davantage le brun en lui ébouriffant les cheveux. Ruki lui adressa un signe de la main et repartit finalement de son côté puis le blond se remit en route vers son appartement, pressé de pouvoir dormir un peu, ses pensées tournées vers ce curieux voleur qu'il avait rencontré à peine quelques minutes plus tôt.
