Les bla-blas de l'auteur : Je crois que je devrais définitivement faire une cure de désintoxication de fics HP en anglais… Elles donnent trop d'idées… et pas les plus saines, enfin vous me connaissez ^^ ;;;;
Rating : PG-13
Pairing : Draco Malfoy x Harry Potter
Genre : Général, je suppose. Puis romance, quand il en faut, donc pas trop quand même, et puis humour. Si, si, quand même, parce que je n'arrive pas souvent à garder mon sérieux en écrivant, donc faut prendre ça au 12ème degré ^^ ;;
Disclaimer : "Harry Potter" appartient à J.K. Rowling et à la maison d'édition Bloomsbury, voilà ! Vive la libre expression et la joie de l'écriture !!!!!
¤¤¤ ¤¤¤ ¤¤¤ ¤¤¤
Chapitre I : L'invitation…
Il faisait chaud et il n'y avait pas un nuage, un jeune homme entretenait le gazon. Il était à moitié brûlé par la chaleur et il transpirait abondamment. Son cousin se moquait de lui, sauf que Harry, lui, s'en fichait. Lui pouvait encore s'asseoir sur une chaise de la cuisine, contrairement à Dudley qui en prenait deux.
- Et dépêche-toi ! Il reste les vitres !
Harry ne répondit pas à sa tante et arrêta la tondeuse. D'un geste las, il retira son t-shirt trempé et commença à nettoyer les vitres.
« Vivement la rentrée, que je me barre de cette foutue maison ! Espérons que rien ne se passera de grave, marre de ces ennuis perpétuels ! » pensait Harry.
Après ses tâches ménagères, il prit une longue douche, sous les rouspétances de Pétunia, dont il se fichait éperdument. Il avait mal aux bras, depuis le début des vacances, son oncle le faisait travailler avec des manutentionnaires, il aidait dans la reconstruction d'une petite maisonnée dans le jardin, que la tante utilisait pour son jardinage.
Malgré tous ses efforts, Harry était toujours aussi maigre. Il avait grandi de quelques centimètres, mais rien de bien impressionnant côté physionomie.
« Allah, Buddha, petit Jésus, faites que cette année je prenne un peu plus de muscles, je fais peur ! »
Effectivement, Harry était légèrement sec pour sa taille, et ses cheveux n'amélioraient pas son image. Il s'essuya rapidement et se dirigea vers sa chambre.
En entrant dans la pièce, il fut étonné de voir un hibou Grand-Duc dans sa chambre, tenant une lettre. Harry s'approcha et l'oiseau lâcha directement sa missive dans la main du garçon.
Curieux, il l'ouvrit.
- Je me demande qui peut…
Harry fronça les sourcils.
« Cher Monsieur Potter, à l'occasion des 17 ans en août prochain de notre fils Draco, nous vous invitons à venir au Manoir Malfoy, le 1er à partir de 18h afin de célébrer comme il se doit cet heureux évènement.
Amicalement, Lucius et Narcissa Malfoy »
Harry s'assit lourdement sur son lit, ne sachant pas s'il devait rire ou en être inquiet. C'est alors que Coq entra, tout joyeux comme à son habitude, portant un parchemin à sa patte.
- Salut, Coq, tu vas bien ?
Le hibou hulula gaiement et s'amusa à pousser l'autre hibou qui attendait la réponse.
« Cher Harry, tu ne croiras jamais ce que je vais te dire… MALFOY NOUS A INVITES DANS SON MANOIR !!!! Tu te rends compte !! Ce matin, un hibou attendait dans la salle à manger, il avait une lettre pour Ginny et moi ! Et tu sais quoi ? Hermione l'a reçue et compte bien s'y rendre, et Ginny a dit que si elle y allait, elle aussi.
Même mes parents me disent d'y aller !!!!
Je crois qu'ils sont tous tombés sur la tête ! Je ne répondrais qu'en fonction de la tienne.
Amitiés, Ron »
Harry se gratta la tête nerveusement. Il ne savait pas quoi dire…
- Je fais quoi, moi ? Vous me laissez le temps d'y réfléchir, il y a de la nourriture pour vous sur la table, Hedwig n'est pas encore là.
Il s'allongea et se mit à réfléchir. Il est vrai que Voldemort n'était plus là, ainsi que ses partisans… Lucius Malfoy s'en était sorti car Fudge était son garant, donc si le Ministre lui-même le disait… Finalement, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée…
- Ok, je vais répondre, dit-il, déterminé.
*** *** *** ***
Un peu plus loin, dans un coin reclus, une ville assez déserte, un cri retentit. Lucius se déboucha les oreilles de façon théâtral et se mit à bailler.
- Et c'est tout ce que ça vous fait comme effet ?! criait Draco. Mère, dites quelque chose, enfin !!!
Narcissa sourit de façon mielleuse, ce qui signifiait qu'elle était dans le coup.
- Draco, mon cher et tendre fils, lis l'invitation…
Il la lui arracha quasiment des mains et hurla de nouveau.
- Vous êtes de mèche !!!! Mais j'hallucine, mes propres parents !!!!
- Draco, c'est bientôt ton anniversaire, je ne vois pas le mal à le fêter comme il se doit, dit Lucius en sirotant son thé.
- Les Slytherin, je ne suis pas contre, dit-il en respirant lourdement, les Ravenclaw non plus… MAIS POURQUOI TOUTE L'ECOLE ???????!
Lucius posa sa tasse et regarda son fils droit dans les yeux. Celui-ci se tut instantanément et s'assit en grognant.
- Je vais te raconter une histoire, mon fils…
Draco détourna la tête.
« Oh non, pas ça, j'ai horreur des histoires de famille… »
- … et ne tourne pas la tête lorsque je m'adresse à toi, Draco, dit Lucius, froidement. Bien, il était une fois la rencontre de deux personnes…
Draco frissonna.
« Oh non, il ne va pas me raconter sa rencontre avec mère, tout de même ? »
- … le jeune garçon était intelligent, riche et surtout très beau.
Lucius fit un clin d'œil discret à Narcissa qui se mit à glousser. Draco ouvrit les yeux en grand, horrifié.
« Qu'est-ce qui leur arrive ?! Où sont mes parents ?! Rendez-les moi !!!! Ma mère glousse, mon père se vante… Non, attendez, ça, c'est normal… »
- Le jeune homme avait tout pour lui, argent, amitié, respect. Seulement, il lui manquait une chose ; l'amour. Même s'il attirait l'attention de tous, il sentait un manque constant dans son être…
« J'crois que je rêve. C'est ça, c'est un cauchemar, je suis dans un monde parallèle et en fait je suis en train de mourir parce que mon père aurait attenté à mon existence, comme avant… Le quotidien, quoi ! Réveillez-moi !!!! »
- C'est alors qu'un jour, lorsqu'il s'y attendait le moins, il rencontra la plus belle femme du monde. Elle devint tout pour lui, et il l'épousa après sa graduation.
« Allah, Buddha, petit Jésus ! Sauvez-moi !!!!!!!! »
Narcissa parlait avec nostalgie à son fils.
- Ecoute, cet anniversaire est aussi l'occasion pour toi de trouver quelqu'un. Tu verras, tu seras moins grincheux.
- Qui vous dit que je suis seul ? dit Draco, furieux et gêné en même temps.
- Je le sens, mon fils, sourit Mrs Malfoy. Tu portes des odeurs familières, ceux de tes amis. Et seulement eux.
- Quoi ? Comment ça ? J'empeste, c'est ça ?!
Narcissa soupira et son époux éclata de rire.
- Il ne s'est pas encore éveillé, dit Lucius. Si ça se trouve, il ne l'est peut-être pas.
- Lucius, je sais ce que je dis, et Draco en est un, également…
Mr Malfoy fit apparaître une bouteille de whisky et y ajouta quelques gouttes dans son thé.
- Lucius, réprimanda la femme.
- Je sens que je vais en avoir besoin, deux dans une maison, ce n'est pas facile à gérer pour moi, surtout à l'avenir.
- Tu ne te plaignais pas pourtant, hier ? dit-elle en lui caressant le torse de façon suggestive.
« Oh, je vous en prie, allez dans votre chambre !!! »
- Bref, je suis encore là, je vous signale, dit Draco en croisant les bras. Que voulez-vous dire par « l'uns d'eux » ? De quoi parlez-vous ?
- Eh bien, mon fils, cette sublime et somptueuse femme qu'est ta mère est une Veela, et elle pense que tu l'es également.
- Il l'est, Lucius. Tout du moins un quart, mais merci du compliment.
- Je t'en prie, c'est naturel.
- Je suis Veela ? Moi ?
- Oui.
- Mais… Non ! Je ne suis pas d'accord, j'ai rien demandé que je sache !
- Ce sang que tu as, est un cadeau génétique de ta mère, si tu veux te plaindre, adresse-toi directement à elle…
Draco se mit à grogner.
- Oui, enfin, voilà pour la bonne nouvelle, dit Lucius en feintant une toux.
- Quoi, pourquoi ? Ca veut dire quoi ? s'inquiétait Draco. Il y a pire que ça ?
Il regarda alternativement ses deux parents. Lucius fit un sourire explicite à Narcissa qui comprit. Elle lui tapota gentiment la cuisse.
- N'espère pas de câlins, ce soir, chéri, dit-elle entre ses dents.
- Pourquoi ?
- Tu me laisses la partie la plus compliqué du travail, tu connais notre cher fils…
- Justement, c'est le rôle d'une mère de réconforter son enfant.
Elle lui pinça la cuisse, et Lucius baissa la tête, cachant une grimace de douleur.
- Eh bien voilà, Draco. Depuis la mort de Voldemort, nous avons envisagé de penser un peu plus sérieusement à l'avenir. Enfin, le tien…
- Oui ?
- Ton père et moi avons été consultés un oracle pour toi…
Draco réagit au quart de tour.
- QUOI ????? J'ai pas mon mot à dire, peut-être ???!!!
- Calme-toi, je n'ai pas fini, dit Narcissa qui jeta un regard noir à son époux. Et ce n'est pas ça le pire…
- Tu devrais lui dire directement, il n'est pas du genre patient, dit Lucius en s'affalant presque sur sa femme.
- Je sais de qui il tient, en tout cas.
- Arrêtez votre jeu et dites-moi ce que je dois savoir !!
- Ne compte pas dormir dans la même couche que moi ce soir, Lucius…
- Mais je…
- Chut ! fit Narcissa. Ecoute Draco, tu vas rencontrer une personne bientôt, et apparemment, cette personne est dans ton école, dit sa mère.
« Ben voyons, si ça ne s'appelle pas un coup classique ! »
- Je ne crois pas au coup de foudre, dit-il, borné.
- Tu ne diras pas ça lorsque tu la rencontreras…
- Ouais… Et d'où tenez-vous ces informations ? Toutes les personnes faisant de la divination ne sont que des charlatans.
- D'accord, si tu le dis. Par contre, il faut que je te mettes en garde contre certaines choses, par rapport à ton sang Veela…
Draco déglutit et acquiesça.
*** *** *** ***
Harry avait eu une journée de repos. Apparemment, son oncle venait d'avoir une augmentation grâce au contrat qu'il avait réussi à décrocher et avait accepté exceptionnellement de laisser Harry sortir de la maison. L'adolescent n'attendit pas qu'on le lui dise deux fois et partit tout droit vers Londres, pour Diagon Alley.
« La scène que va me faire Ron quand il va lire ma réponse… »riait mentalement Harry.
Après tout, maintenant que tout était rentré dans l'ordre, pourquoi ne pas essayer de discuter. Il n'était pas à ça près, et l'invitation pour « son » anniversaire était une bonne occasion.
« S'il refuse, et bien ça prouvera qu'il est vraiment un crétin »
Harry passa à Gringotts afin de retirer de l'argent et salua par la même occasion le grand frère de Ron, Bill.
- Tiens, salut Harry ! sourit celui-ci.
- Salut, Bill ? Ca va ?
- Ca peut aller, les gobelins s'acharnent à me donner du surplus de boulot… enfin, je m'y fais. Tu sais que Ron a failli faire une attaque en lisant ta réponse. Maman en était rouge à force d'en avoir trop ri.
Harry haussa les épaules.
- Il devrait grandir un peu, c'est pas plus mal, on pourra peut-être enterrer la hache de guerre, qui sait ?
- Sage décision, c'est ce que papa lui a dit, seulement Ron lui a rétorqué à propos de lui et Lucius Malfoy. Papa est parti dans la cuisine, Bill éclata de rire.
Ils discutèrent quelques minutes et Harry dut partir car le rouquin se faisait réprimander.
Le jeune garçon se promena tout le long de Diagon Alley, à la recherche d'un présent.
« Après tout, j'ai beau ne pas l'apprécier, je ne vais pas venir les mains vides. »
Ils se perdit un instant et se trouva en face d'une boutique. Il y avait toutes sortes d'objets, des dragons miniatures, des boules de cristal contenant de la poussière d'étoiles, des bagues avec des écailles de monstres… Intrigué, Harry entra.
- Bonjour, monsieur, dit le vendeur.
- Bonjour.
- Oh, monsieur Potter. Quel plaisir de vous accueillir dans mon humble boutique ! Mais je vous en prie, regardez ce qui vous plaît…
- Merci, répondit-il, gêné.
Il déambula le long des grandes étagères, scrutant minutieusement chaque objet, tout aussi différent et précieux que les autres. Harry s'arrêta alors devant une pièce particulière. C'était un dragon vert bouteille qui se tenait en boule, agrippé à une boule de cristal, elle brillait de mille feux. A l'intérieur, une espèce de fumée s'évaporait et réapparaissait de couleurs différentes. Le dragon semblait vivant, il bougeait parfois, soufflant ou crachant des flammèches.
« C'est parfait, ça… »
Il voulut le prendre, seulement il n'y avait aucun prix.
- Excusez-moi.
- Oui, monsieur Potter ?
- J'aimerais prendre cet objet, mais il n'y a pas de prix.
Le vendeur s'approcha de l'objet en question et cligna des yeux.
- C'est amusant, personne ne le voit, d'habitude.
- Je vous demande pardon ?
- Il date de plusieurs millénaires, personne ne s'arrête jamais pour le regarder. Il aurait appartenu à une vieille famille avant, et le dragon ne bouge pas d'habitude, c'est pour ça que les gens continuent leur chemin dans la boutique.
- Il n'est pas maudit, au moins ?
- Oh, non non. Nous l'avons fait expertisé. Il n'a rien.
- Ecoutez, peu importe son utilisation, j'aimerais bien le prendre.
- D'accord.
Harry demanda à ce qu'il soit emballé et il remit l'argent. Il sortit de la boutique, un poids en moins.
« Ah, déjà une besogne en moins… je devrais peut-être prendre quelque chose pour Ron, il doit vouloir me tuer à l'heure qu'il est… »
Harry grimaça et se rendit dans un magasin de sucrerie.
Fin du chapitre
Et voilà ^^
Dans le prochain chapitre, l'anniversaire ^^
Rating : PG-13
Pairing : Draco Malfoy x Harry Potter
Genre : Général, je suppose. Puis romance, quand il en faut, donc pas trop quand même, et puis humour. Si, si, quand même, parce que je n'arrive pas souvent à garder mon sérieux en écrivant, donc faut prendre ça au 12ème degré ^^ ;;
Disclaimer : "Harry Potter" appartient à J.K. Rowling et à la maison d'édition Bloomsbury, voilà ! Vive la libre expression et la joie de l'écriture !!!!!
¤¤¤ ¤¤¤ ¤¤¤ ¤¤¤
Chapitre I : L'invitation…
Il faisait chaud et il n'y avait pas un nuage, un jeune homme entretenait le gazon. Il était à moitié brûlé par la chaleur et il transpirait abondamment. Son cousin se moquait de lui, sauf que Harry, lui, s'en fichait. Lui pouvait encore s'asseoir sur une chaise de la cuisine, contrairement à Dudley qui en prenait deux.
- Et dépêche-toi ! Il reste les vitres !
Harry ne répondit pas à sa tante et arrêta la tondeuse. D'un geste las, il retira son t-shirt trempé et commença à nettoyer les vitres.
« Vivement la rentrée, que je me barre de cette foutue maison ! Espérons que rien ne se passera de grave, marre de ces ennuis perpétuels ! » pensait Harry.
Après ses tâches ménagères, il prit une longue douche, sous les rouspétances de Pétunia, dont il se fichait éperdument. Il avait mal aux bras, depuis le début des vacances, son oncle le faisait travailler avec des manutentionnaires, il aidait dans la reconstruction d'une petite maisonnée dans le jardin, que la tante utilisait pour son jardinage.
Malgré tous ses efforts, Harry était toujours aussi maigre. Il avait grandi de quelques centimètres, mais rien de bien impressionnant côté physionomie.
« Allah, Buddha, petit Jésus, faites que cette année je prenne un peu plus de muscles, je fais peur ! »
Effectivement, Harry était légèrement sec pour sa taille, et ses cheveux n'amélioraient pas son image. Il s'essuya rapidement et se dirigea vers sa chambre.
En entrant dans la pièce, il fut étonné de voir un hibou Grand-Duc dans sa chambre, tenant une lettre. Harry s'approcha et l'oiseau lâcha directement sa missive dans la main du garçon.
Curieux, il l'ouvrit.
- Je me demande qui peut…
Harry fronça les sourcils.
« Cher Monsieur Potter, à l'occasion des 17 ans en août prochain de notre fils Draco, nous vous invitons à venir au Manoir Malfoy, le 1er à partir de 18h afin de célébrer comme il se doit cet heureux évènement.
Amicalement, Lucius et Narcissa Malfoy »
Harry s'assit lourdement sur son lit, ne sachant pas s'il devait rire ou en être inquiet. C'est alors que Coq entra, tout joyeux comme à son habitude, portant un parchemin à sa patte.
- Salut, Coq, tu vas bien ?
Le hibou hulula gaiement et s'amusa à pousser l'autre hibou qui attendait la réponse.
« Cher Harry, tu ne croiras jamais ce que je vais te dire… MALFOY NOUS A INVITES DANS SON MANOIR !!!! Tu te rends compte !! Ce matin, un hibou attendait dans la salle à manger, il avait une lettre pour Ginny et moi ! Et tu sais quoi ? Hermione l'a reçue et compte bien s'y rendre, et Ginny a dit que si elle y allait, elle aussi.
Même mes parents me disent d'y aller !!!!
Je crois qu'ils sont tous tombés sur la tête ! Je ne répondrais qu'en fonction de la tienne.
Amitiés, Ron »
Harry se gratta la tête nerveusement. Il ne savait pas quoi dire…
- Je fais quoi, moi ? Vous me laissez le temps d'y réfléchir, il y a de la nourriture pour vous sur la table, Hedwig n'est pas encore là.
Il s'allongea et se mit à réfléchir. Il est vrai que Voldemort n'était plus là, ainsi que ses partisans… Lucius Malfoy s'en était sorti car Fudge était son garant, donc si le Ministre lui-même le disait… Finalement, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée…
- Ok, je vais répondre, dit-il, déterminé.
*** *** *** ***
Un peu plus loin, dans un coin reclus, une ville assez déserte, un cri retentit. Lucius se déboucha les oreilles de façon théâtral et se mit à bailler.
- Et c'est tout ce que ça vous fait comme effet ?! criait Draco. Mère, dites quelque chose, enfin !!!
Narcissa sourit de façon mielleuse, ce qui signifiait qu'elle était dans le coup.
- Draco, mon cher et tendre fils, lis l'invitation…
Il la lui arracha quasiment des mains et hurla de nouveau.
- Vous êtes de mèche !!!! Mais j'hallucine, mes propres parents !!!!
- Draco, c'est bientôt ton anniversaire, je ne vois pas le mal à le fêter comme il se doit, dit Lucius en sirotant son thé.
- Les Slytherin, je ne suis pas contre, dit-il en respirant lourdement, les Ravenclaw non plus… MAIS POURQUOI TOUTE L'ECOLE ???????!
Lucius posa sa tasse et regarda son fils droit dans les yeux. Celui-ci se tut instantanément et s'assit en grognant.
- Je vais te raconter une histoire, mon fils…
Draco détourna la tête.
« Oh non, pas ça, j'ai horreur des histoires de famille… »
- … et ne tourne pas la tête lorsque je m'adresse à toi, Draco, dit Lucius, froidement. Bien, il était une fois la rencontre de deux personnes…
Draco frissonna.
« Oh non, il ne va pas me raconter sa rencontre avec mère, tout de même ? »
- … le jeune garçon était intelligent, riche et surtout très beau.
Lucius fit un clin d'œil discret à Narcissa qui se mit à glousser. Draco ouvrit les yeux en grand, horrifié.
« Qu'est-ce qui leur arrive ?! Où sont mes parents ?! Rendez-les moi !!!! Ma mère glousse, mon père se vante… Non, attendez, ça, c'est normal… »
- Le jeune homme avait tout pour lui, argent, amitié, respect. Seulement, il lui manquait une chose ; l'amour. Même s'il attirait l'attention de tous, il sentait un manque constant dans son être…
« J'crois que je rêve. C'est ça, c'est un cauchemar, je suis dans un monde parallèle et en fait je suis en train de mourir parce que mon père aurait attenté à mon existence, comme avant… Le quotidien, quoi ! Réveillez-moi !!!! »
- C'est alors qu'un jour, lorsqu'il s'y attendait le moins, il rencontra la plus belle femme du monde. Elle devint tout pour lui, et il l'épousa après sa graduation.
« Allah, Buddha, petit Jésus ! Sauvez-moi !!!!!!!! »
Narcissa parlait avec nostalgie à son fils.
- Ecoute, cet anniversaire est aussi l'occasion pour toi de trouver quelqu'un. Tu verras, tu seras moins grincheux.
- Qui vous dit que je suis seul ? dit Draco, furieux et gêné en même temps.
- Je le sens, mon fils, sourit Mrs Malfoy. Tu portes des odeurs familières, ceux de tes amis. Et seulement eux.
- Quoi ? Comment ça ? J'empeste, c'est ça ?!
Narcissa soupira et son époux éclata de rire.
- Il ne s'est pas encore éveillé, dit Lucius. Si ça se trouve, il ne l'est peut-être pas.
- Lucius, je sais ce que je dis, et Draco en est un, également…
Mr Malfoy fit apparaître une bouteille de whisky et y ajouta quelques gouttes dans son thé.
- Lucius, réprimanda la femme.
- Je sens que je vais en avoir besoin, deux dans une maison, ce n'est pas facile à gérer pour moi, surtout à l'avenir.
- Tu ne te plaignais pas pourtant, hier ? dit-elle en lui caressant le torse de façon suggestive.
« Oh, je vous en prie, allez dans votre chambre !!! »
- Bref, je suis encore là, je vous signale, dit Draco en croisant les bras. Que voulez-vous dire par « l'uns d'eux » ? De quoi parlez-vous ?
- Eh bien, mon fils, cette sublime et somptueuse femme qu'est ta mère est une Veela, et elle pense que tu l'es également.
- Il l'est, Lucius. Tout du moins un quart, mais merci du compliment.
- Je t'en prie, c'est naturel.
- Je suis Veela ? Moi ?
- Oui.
- Mais… Non ! Je ne suis pas d'accord, j'ai rien demandé que je sache !
- Ce sang que tu as, est un cadeau génétique de ta mère, si tu veux te plaindre, adresse-toi directement à elle…
Draco se mit à grogner.
- Oui, enfin, voilà pour la bonne nouvelle, dit Lucius en feintant une toux.
- Quoi, pourquoi ? Ca veut dire quoi ? s'inquiétait Draco. Il y a pire que ça ?
Il regarda alternativement ses deux parents. Lucius fit un sourire explicite à Narcissa qui comprit. Elle lui tapota gentiment la cuisse.
- N'espère pas de câlins, ce soir, chéri, dit-elle entre ses dents.
- Pourquoi ?
- Tu me laisses la partie la plus compliqué du travail, tu connais notre cher fils…
- Justement, c'est le rôle d'une mère de réconforter son enfant.
Elle lui pinça la cuisse, et Lucius baissa la tête, cachant une grimace de douleur.
- Eh bien voilà, Draco. Depuis la mort de Voldemort, nous avons envisagé de penser un peu plus sérieusement à l'avenir. Enfin, le tien…
- Oui ?
- Ton père et moi avons été consultés un oracle pour toi…
Draco réagit au quart de tour.
- QUOI ????? J'ai pas mon mot à dire, peut-être ???!!!
- Calme-toi, je n'ai pas fini, dit Narcissa qui jeta un regard noir à son époux. Et ce n'est pas ça le pire…
- Tu devrais lui dire directement, il n'est pas du genre patient, dit Lucius en s'affalant presque sur sa femme.
- Je sais de qui il tient, en tout cas.
- Arrêtez votre jeu et dites-moi ce que je dois savoir !!
- Ne compte pas dormir dans la même couche que moi ce soir, Lucius…
- Mais je…
- Chut ! fit Narcissa. Ecoute Draco, tu vas rencontrer une personne bientôt, et apparemment, cette personne est dans ton école, dit sa mère.
« Ben voyons, si ça ne s'appelle pas un coup classique ! »
- Je ne crois pas au coup de foudre, dit-il, borné.
- Tu ne diras pas ça lorsque tu la rencontreras…
- Ouais… Et d'où tenez-vous ces informations ? Toutes les personnes faisant de la divination ne sont que des charlatans.
- D'accord, si tu le dis. Par contre, il faut que je te mettes en garde contre certaines choses, par rapport à ton sang Veela…
Draco déglutit et acquiesça.
*** *** *** ***
Harry avait eu une journée de repos. Apparemment, son oncle venait d'avoir une augmentation grâce au contrat qu'il avait réussi à décrocher et avait accepté exceptionnellement de laisser Harry sortir de la maison. L'adolescent n'attendit pas qu'on le lui dise deux fois et partit tout droit vers Londres, pour Diagon Alley.
« La scène que va me faire Ron quand il va lire ma réponse… »riait mentalement Harry.
Après tout, maintenant que tout était rentré dans l'ordre, pourquoi ne pas essayer de discuter. Il n'était pas à ça près, et l'invitation pour « son » anniversaire était une bonne occasion.
« S'il refuse, et bien ça prouvera qu'il est vraiment un crétin »
Harry passa à Gringotts afin de retirer de l'argent et salua par la même occasion le grand frère de Ron, Bill.
- Tiens, salut Harry ! sourit celui-ci.
- Salut, Bill ? Ca va ?
- Ca peut aller, les gobelins s'acharnent à me donner du surplus de boulot… enfin, je m'y fais. Tu sais que Ron a failli faire une attaque en lisant ta réponse. Maman en était rouge à force d'en avoir trop ri.
Harry haussa les épaules.
- Il devrait grandir un peu, c'est pas plus mal, on pourra peut-être enterrer la hache de guerre, qui sait ?
- Sage décision, c'est ce que papa lui a dit, seulement Ron lui a rétorqué à propos de lui et Lucius Malfoy. Papa est parti dans la cuisine, Bill éclata de rire.
Ils discutèrent quelques minutes et Harry dut partir car le rouquin se faisait réprimander.
Le jeune garçon se promena tout le long de Diagon Alley, à la recherche d'un présent.
« Après tout, j'ai beau ne pas l'apprécier, je ne vais pas venir les mains vides. »
Ils se perdit un instant et se trouva en face d'une boutique. Il y avait toutes sortes d'objets, des dragons miniatures, des boules de cristal contenant de la poussière d'étoiles, des bagues avec des écailles de monstres… Intrigué, Harry entra.
- Bonjour, monsieur, dit le vendeur.
- Bonjour.
- Oh, monsieur Potter. Quel plaisir de vous accueillir dans mon humble boutique ! Mais je vous en prie, regardez ce qui vous plaît…
- Merci, répondit-il, gêné.
Il déambula le long des grandes étagères, scrutant minutieusement chaque objet, tout aussi différent et précieux que les autres. Harry s'arrêta alors devant une pièce particulière. C'était un dragon vert bouteille qui se tenait en boule, agrippé à une boule de cristal, elle brillait de mille feux. A l'intérieur, une espèce de fumée s'évaporait et réapparaissait de couleurs différentes. Le dragon semblait vivant, il bougeait parfois, soufflant ou crachant des flammèches.
« C'est parfait, ça… »
Il voulut le prendre, seulement il n'y avait aucun prix.
- Excusez-moi.
- Oui, monsieur Potter ?
- J'aimerais prendre cet objet, mais il n'y a pas de prix.
Le vendeur s'approcha de l'objet en question et cligna des yeux.
- C'est amusant, personne ne le voit, d'habitude.
- Je vous demande pardon ?
- Il date de plusieurs millénaires, personne ne s'arrête jamais pour le regarder. Il aurait appartenu à une vieille famille avant, et le dragon ne bouge pas d'habitude, c'est pour ça que les gens continuent leur chemin dans la boutique.
- Il n'est pas maudit, au moins ?
- Oh, non non. Nous l'avons fait expertisé. Il n'a rien.
- Ecoutez, peu importe son utilisation, j'aimerais bien le prendre.
- D'accord.
Harry demanda à ce qu'il soit emballé et il remit l'argent. Il sortit de la boutique, un poids en moins.
« Ah, déjà une besogne en moins… je devrais peut-être prendre quelque chose pour Ron, il doit vouloir me tuer à l'heure qu'il est… »
Harry grimaça et se rendit dans un magasin de sucrerie.
Fin du chapitre
Et voilà ^^
Dans le prochain chapitre, l'anniversaire ^^
