Voilà, voilà, il s'agit de ma première fic sur bleach. C'est un OC slash, les non-amateurs sont avertis. WARNING au langage de mon OC. J'espère que vous n'aimez pas les persos parfaits et naïfs sinon ça va pas l'faire.

Bonne/mauvaise lecture!

C'était une avenue bondée, où les gens regardaient droit devant eux sans s'intéresser à autre chose qu'à leur futur repas, leur emploi du temps ou à éviter de se faire marcher sur les pieds. Il faisait beau sans qu'il fasse excessivement chaud. Les voitures faisaient régulièrement des bouchons quand le feu passait au rouge. Certains inconscients traversaient lors des dits arrêts des machines polluantes. Les boutiques étaient grandes ouvertes aux visiteurs et acheteurs compulsifs. Et au milieu de la foule, un adolescent quelconque se disait qu'il faudrait qu'il investisse d'urgence dans une nouvelle paire d'écouteurs. Il essaya d'atteindre l'état d'esprit que les initiés avaient quand ils pratiquaient le noble art qu'était le yoga. Son masque de lycéen indifférent se fissura le temps d'un tressaillement nerveux de sa paupière droite. Il avait toujours été nul au yoga. Il inspira profondément. Aucune amélioration. Ce type n'arrêtait pas de le faire chier. Pas qu'il ne pouvait pas lui répondre d'aller voir ailleurs s'il y était, mais il passait suffisamment pour un détraqué au lycée sans qu'il ressente le besoin irrépressible d'en rajouter. Si au moins il eut son mobile il aurait put l'engueuler sans que la populace n'y mette son grain de sel et appelle l'hôpital psychiatrique pour voir s'il leur manquait pas un pensionnaire. Mais voilà, le problème était que l'enfoiré lui avait tellement pourri la nuit qu'il s'était réveillé à la bourre et avait oublié la moitié de ses affaires. Circonstances atténuantes, ses fesses! Comme si c'était une raison de le harceler. Il retint un soupir excédé et accéléra. L'expérience lui avait appris que les emmerdeurs, une fois qu'ils l'avaient trouvé, ne le lâchaient pas. Pas un jour ne passait sans qu'il maudisse sa capacité. Mais grâce à elle, au moins, il arrivait à finir ses mois. Si on lui avait dit qu'un jour il arriverait à se faire du blé en se faisait emmerder tous les jours que le Grand Emmerdeur faisait, il lui aurait rit au nez. La médaille du revers, en gros. Mais ça le faisait toujours chier. Comme le type qui lui collait aux basques depuis deux putains de jours. Le peu de patience qu'il avait commencait à atteindre sa limite. Il n'allait jamais pouvoir supporter ses jérémiades jusque chez ses futurs clients.

Mais ta gueule, putain, ta gueule!

Il s'arrêta subitement, ferma les yeux, inspira profondément et visualisa un paysage zen.

-Mais pourquoi tu ne veux pas m'aider, gamin! Comment tu peux te regarder dans une glace le matin? Tu n'as donc aucune morale? Ca te fait rien de savoir que tu détiens une information capitale pour résoudre un meurtre?!

Si tu savais comme je me torche le cul avec...

-Penses à ma femme! Penses à combien ça l'aiderait à faire son deuil si elle sait qui est le salop qui a tué son mari.

Et c'est reparti pour un tour. Il me faut une clope, je tiendrai jamais.

-Il faut que tu m'aides! Tu es le seul à pouvoir me voir! Je te promet qu'une fois que tu auras dénoncé mon assassin, je te laisserai tranquille! Pitié!

Le brun ouvrit subitement les yeux et se remit à marcher, sans signe apparent qui aurait put trahir le fait qu'il était hanté par un fantôme.

-Ne m'ignores pas! J'ai besoin de toi! rugit l'âme en peine.

Le trentenaire portait un costume cher, avec au milieu du torse un bout de chaîne brisée.

L'ado prit un embranchement et se retrouva dans une rue qui suintait le luxe. Il appuya sur l'interphone au hasard d'un immeuble résidentiel ne dénotant absolument pas avec le décor.

-Oui?

-Euh... C'est un peu embarrassant, demanda-t-il d'une voix mal à l'aise. Je suis le nouveau voisin du cinquième et, euh, il semblerait que j'ai oublié le code d'accès.

-Je vois. Ne vous inquiétez pas, je vous ouvre.

-Oh merci! Je vous suis vraiment, vraiment reconnaissant! N'hésitez pas à venir me voir si vous avez un quelconque ennui, fit-il avec un ton excessivement niais.

-Mais c'est illégal ce que tu fais!, se roucourra l'honnête citoyen mort.

Un bourdonnement signala que l'intrus avait la permission d'entrer. Arrivé dans la cage d'escalier, il sortit un morceau de papier où était inscrit une adresse. Il monta jusqu'au deuxième étage et s'arrêta à la troisième porte à gauche. Il regarda pour la première fois depuis des heures l'emmerdeur.

-Si tu veux vraiment que je fasse quelque chose pour toi, tu entres et tu me dis s'il y a quelqu'un.

-Mais entrer chez des gens par effraction, c'est illégal!

-Tu crois qu' j'en ai que'que chose à foutre?

Sans attendre une réponse, il pointa la porte de son doigt.

-Fais pas chier et entre.

Le fantôme s'exécuta à contre coeur et revint quelques secondes plus tard.

-La propriétaire est là. Pas de chance! Maintenant on va au commissariat.

Ignorant le mort, le brun appuya sur la sonnette.

-T'es sourd? Je t'ai dis qu'il y avait quelqu'un.

Une femme à l'allure austère avec un chignon lui ouvrit.

Merde. Avec elle, je vais pas pouvoir faire mon numéro du pauvre petit nouveau.

-C'est à quel sujet?

-Je viens de la part de Miyako. Elle vous dit qu'elle ne pourra pas venir ce soir, ses parents la surveillent de trop près.

-Je vous demande pardon?

-Je suis bien au 203? - opinement de la part de la mégère- Eh bien, dans ce cas, si vous voulez bien transmettre son message à votre époux, ça m'évitera de l'attendre trois plombes. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.

Il amorça un demi tour vite interrompu par une main manucurée.

-Expliquez moi ça à l'intérieur, jeune homme, fit la femme soit disant bafouée avec un sourire crispé et une lueur à faire peur dans ses yeux marrons.

Bingo!

-Si je n'étais pas mort, je vomirais.

Il réprima un soupir exaspéré et mit son masque du meilleur ami innocent, naïf et serviable. La bonne poire par définition, en gros. La main manucuré l'emmena jusqu'au canapé en cuir et l'asseya de force avant de s'asseoir à son tour.

-Qui est Miyako?

Il écarquilla ses yeux bleus au millimètre près pour simuler l'étonnement.

-Ben... Une amie, on est dans le même lycée donc...

-Une lycéenne, siffa-t-elle de rage. Il a osé avec une lycéenne.

-Votre mari et elle vont souvent au karaoké ensemble. Personnellement, je ne sais pas comment il arrive à supporter sa voix, elle chante comme une casserole.

Il pouvait presque voir des panaches de fumée sortir de ses oreilles. Il se faisait violence pour conserver son masque de crétin.

-Tu es écoeurant.

Merci. Ce sont des heures et des heures d'entraînement dignement récompensées. Quoique le talent naturel y est aussi pour beaucoup. Je suis trop fort.

-Euh... Excusez-moi? Ca vous dérange si je vais aux toilettes?

Il ne reçu qu'un grognement furieux pour toute réponse.

-Merci.

Il s'escamota dans la première pièce qu'il croisa, ce qui s'avéra être la salle de bain.

-Bonne nouvelle pour toi, je vais dénoncer ton meurtrier.

Un sourire énorme apparut sur le visage de l'abruti qui lui collait aux basques. Sans craintes et heureux de constater que sa technique pour lui user les nerfs marchait, il s'avança.

-C'est vrai?

Le brun attrapa dans un mouvement vif ce qui restait de son lien entre son âme et son corps. Tout aussi rapide, il allongea la chaîne et la noua autour de la baignoire.

-Non, fit il avec un sourire espiègle. Je te présente ta nouvelle demeure pour au moins deux mois, dix ans au max.

-QUOI?!

-Prend ça avec philosophie, au moins tu passeras ta mort à reluquer. Tu sais que la plupart des autres ont juste un placard? C'est une place de choix.

Le nouveau poltergeist essaya de jeter sur l'ado mais ne put se séparer d'un mètre de la baignoire. Il en rugit de frustration.

-Un conseil si tu veux te tirer d'ici, fais le plus de bazar possible. Plus les proprios auront la frousse, plus tu auras de chance qu'ils appellent mon boss pour qu'il t'exorcise.

-Tu es un être abjecte, cracha l'homme.

Son vis à vis haussa les épaules.

-J'appèle ça faire feu de tout bois. Si tu m'avais lâché quand je te l'ai demandé, tu aurais peut être put trouver une autre personne comme moi... si elle existe.

La main sur la poignée, il lui dit:

-Ta chaine va t'ouvrir un trou dans la poitrine et tu vas devenir quelque chose de très moche qui va faire un sacré bordel. Alors, pour ton bien être et ceux près d'ici, fous le maximum de boxon. Bonne deuxième mort.

Et sur ce, il sortit de la salle de bain, fit savoir à la furie en train de déchirer ses photos de mariage qu'il s'en allait et arriva finalement sur le perron face la rue chicos. Il ferma les yeux, écarta les bras, inspira profondément et profita du moment.

Le silence, enfin.

Il réajusta son sac de cours sur son épaule et parti réclamer son argent.

Alors? Ca vaut la peine que je continue ou je n'ai plus qu'à me faire seppuku? Qu'est-ce que je dois dire pour vous me laissiez une review? Ah! J'ai pas écris la suite donc ne vous attendez pas à une mise à jour à la buzz l'éclair.

Sur ce, Chers amis, Milady, que ce jour reste dans vos mémoires comme celui où vous avez failli...