Avant-propos

OMG, des chroniques atlantes ? C'est quoi ce délire ?

Pour ceux qui suivent ma fic "Adam Walker", vous savez que j'avais annoncé, suite à l'importance prise dans l'histoire par un personnage venant de l'Atlantide, un possible spin-off racontant une partie de l'histoire de cette île fantastique.

Pour ceux qui suivent pas ma fic… bah ça change rien, mais allez quand même la lire. Elle casse pas trois pattes à un canard, j'vous l'accorde, mais c'est pas non plus le pire des navets :)

Bref, j'ai vraiment mis le temps pour écrire cette petite histoire, mais dites-vous que j'ai entièrement recommencée six fois. Erf, quoi !

Bon, je m'attarde pas plus longtemps... de toute manière, ce "chapitre" sert uniquement à mettre en place les trois protagonistes de mon histoire (et m'obliger à la continuer).


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En franchissant la porte qui séparait la ville basse de la ville moyenne, Tamara ne put retenir un sourire orgueilleux. Elle voulait que tous ces pauvres la voient rejoindre un monde dans lequel ils ne metraient jamais les pieds, qu'ils l'envient et la craignent. D'un geste nonchalant, elle souleva partiellement les pans de sa cape couleur sable, révélant ce qui faisait d'elle un être supérieur.

Oui, elle valait tellement mieux qu'eux.


Le jardin était superbement ordonné, les parterres de fleurs colorées côtoyaient des buissons ornementaux et des arbres en pleine floraison. Temelius posa son livre à côté de lui et s'étira sommairement, sans pour autant se lâcher complètement. Au fil des années, il avait appris à montrer sa noblesse dans des gestes qui pouvaient paraître anodin, comme remettre une mèche de cheveux en place, épousseter sa tunique ou simplement ne rien faire.

Il transpirait le riche, comme disaient les domestiques.


Depuis qu'il travaillait à la taverne, Tomore n'avait jamais compris pour quelle raison la gérante l'obligeait à nettoyer le sol devant son établissement, et ce deux fois par jour. Après tout, le bistrot se rouvait au find fond des bas-quarters, où les gens vivaient en parfaite haronie avec les rats et la saleté.

Enfin, en harmonie… il arrivait parfois que les premiers mangent les seconds.