Titre : Meilleurs Ennemis (ce titre est d'un cliché…)

Auteur : Syhdaal

Genre : Si je vous dis indéfini vous ne me frapperez pas ?

Base : Weiss Kreuz

Couples : Ah ! Bonne question…

Disclaimer : Tout le monde commence à le savoir, Les personnages de Weiss Kreuz ne m'appartiennent pas, ça serait trop beau…

La canicule est finie ! Il pleut, je suis contente !

Non, je ne suis pas folle[S1] , j'aime pas faire la crevette grillée au soleil, c'est pas pareil. Maintenant, fic !

P'tite note de la scribouilleuse : en l'an de grâce 2015, mois de janvier, soit pour ainsi dire 12 ans plus tard[S2] , je refais une ch'tite correction. C'est que bon, ça a toujours été un peu le bazar, mais rien de drastique hein, j'corrige juste deux trois fautes que j'ai repérées. Un grand, immense, merci à vous qui lisez toujours.


Meilleurs Ennemis

Chapitre 1

C'était un samedi après-midi ordinaire au Koneko no Sumu Ie, où quatre jeunes fleuristes travaillaient dans une assez bonne ambiance malgré la pluie battante qui tombait au-dehors. Une demi-douzaine de jeunes filles se pressaient dans la boutique, contemplant les fleuristes avec plus d'attention que les fleurs elles-mêmes. La plupart profitaient de la pluie pour s'attarder dans le petit magasin. La sonnette de la porte tinta joyeusement quand le battant vitré s'ouvrit. Omi, qui était au comptoir pour tenir la caisse, tourna la tête avec un sourire pour accueillir le nouveau client.

– Bonj… Oh mon Dieu !

Un jeune homme aux cheveux longs venait de faire quelques pas instables dans le magasin. Ses vêtements étaient déchirés par endroits, souillés de tâches brunâtres. Omi connaissait trop bien la couleur que prenait le sang en séchant. De nombreuses traînées sanglantes coulaient sur son visage terriblement pâle. Ses yeux couleur océan n'exprimaient que la souffrance. Il tituba avant de s'effondrer, ses jambes ne le soutenant plus. Pendant quelques secondes, le temps sembla se figer puis Ken qui était le plus proche se précipita vers lui et l'aida à se redresser pour qu'il s'adosse au mur. Même s'ils l'avaient tous reconnu, il ne pouvait pas faire autrement. Les lycéennes se mirent à paniquer (et à piailler) mais ce fut Yohji qui ramena le calme, sa voix forte passant au-dessus du brouhaha.

– Mesdames, mesdemoiselles, calmez-vous s'il vous plait ! Je vous prierai de quitter le Koneko, nous allons devoir fermer plus tôt !

Omi était déjà auprès du blessé pour prêter main forte à Ken. Le brun remarqua rapidement la présence d'un couteau à la ceinture de son tablier. Qui aurait pu lui en vouloir ?

Une fois les clientes dehors et la grille du magasin verrouillée à double tour, Aya et Yohji s'approchèrent du jeune homme auprès duquel Omi et Ken étaient déjà en train de s'affairer. Bien sûr, ils ne s'étaient pas trompés. La coiffure et les vêtements ne laissaient aucun doute sur son identité.

C'était Schuldig, le télépathe des Schwarz.

Omi passa un mouchoir sur le visage de son habituel ennemi. Sa peau était marbrée de traces de coups et il avait l'air frigorifié. Le blond jeta un coup d'œil à ses amis.

Bizarre.

Il avança la main et secoua doucement l'épaule du rouquin. Derrière lui, Aya et Yohji avait chacun à portée des armes de fortune. Inutile de prendre un risque. Schuldig était trop rapide pour eux. Si jamais c'était un piège…

– Schuldig… Hé ho, réveille-toi…

Le blessé ouvrit difficilement ses yeux bleus électriques.

– Qu'est-ce que tu fais ici ? Gronda Aya.

– Ils nous… Nous ont… Eu… Trop nombreux… Drogués…

– Qui ça ils ? Schuldig ? Demanda Ken, la mine sombre, en se retenant de le secouer pour obtenir réponse plus vite.

Schuldig secoua la tête avec difficulté.

– Je sais pas… Vous êtes… Sur… Leur liste…Vous êtes aussi…

– Oh là ! S'exclama Ken en le rattrapant de justesse avant qu'il ne s'écroule tout à fait.

Schuldig venait de sombrer dans l'inconscience.

– C'est officiellement la merde, déclara Yohji en se redressant.


Notes : C'est pas un peu court ?

Comment ça, je ne dois m'en prendre qu'à moi-même ?

Commentaires :

[S1] Enfin, ça dépend ce que vous qualifiez de folie bien sûr. Tout est relatif.

[S2] 05/01/2015. Putaaaaiiiin ! J'prends un d'ces coups d'vieux d'la mort… Non, je n'me suis pas arrangée avec le temps ah ah !