Titre : Haunted House
Auteur : Syhdaal
Genre : Départ en mission
Base : Weiss Kreuz
Couples : Ah, en voilà une question qu'elle est bonne… J'y travaille, lentement, mais j'y travaille…
Disclaimer : Bon… Ca fait une semaine que je suis en vacances grâce aux courageux jeunes gens qui passent leur bac, donc, je m'ennuie et comme j'ai envie de me faire peur, j'ai décidé d'écrire ça. Et pis d'abord, on dit pas « elle est complètement cinglée ! » mais « elle est atteinte d'un léger déséquilibre mental ». Ce léger déséquilibre mental quasiment inexistant remonte à une longue, très longue histoire commençant à ma petite enfance. Je suis sûre que vous ne voulez pas en savoir plus. Ca vaut mieux pour votre état mental, croyez-moi…
Ah oui, j'ai oublié de dire que les persos de Weiss Kreuz ne m'appartiennent malheureusement pas, ils ont été crées par Kyoko Tsuchiya et blablabla…
P'tite note du huitième chapitre… Que je replace ici pour info ! En ce jour de grâce du 27 Août 2009, avec l'aimable participation de Dark-Yasha pour l'écriture de ce chapitre 8 qui n'en finissait plus d'moisir, j'ai décidé de farfouiller un peu dans mes vieux brouillons de Haunted House datés de Juin 2003 ('tain, j'prends un de ces coups d'vieux !)…
Il semble que j'ai à l'époque sabré quelques passages qui finalement auraient pu être intéressants, aussi la fic est en remaniement intense (ou pas) à partir de maintenant ! Je promets pas que ça avancera plus vite, mais au moins elle sera un peu plus étoffée (mon jeu favori, remanier mes écrits tous les six ans, quand j'ai pris un quart de point de QI mdrrrrrrrr).
Haunted House
Chapitre 1
Aya Fujimiya pesta pour la centième fois de la journée. Pourquoi tout lui tombait toujours dessus ? Le petit groupe des Weiss était entassé dans la voiture de leur leader, encombrée de sacs de voyage divers : vêtements, couvertures, équipement électronique… Tout y était ! Pourtant, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ils ne partaient pas en vacances, loin de là. Ils étaient en mission. Une mission au caractère bien spécial, au grand dam d'Aya Fujimiya, tueur implacable de son état.
Pour résumer grossièrement les choses, leur fidèle informatrice Manx était venue leur confier une mission un peu différente de ce qu'ils faisaient habituellement. Ils avaient été chargés de rester dans une maison un peu isolée et d'élucider le grand mystère de l'activité qui s'emparait de cette même maison à la tombée de la nuit. Classique quoi. Ils étaient bien sûr censés rester dans cette baraque jusqu'à ce que le mystère soit résolu.
– Une mission de repérage, mon cul oui ! Grogna le rouquin, les mains crispées sur le volant d'un air proche de la crise d'hystérie.
Assis à ses côtés, Yohji Kudoh soupira en passant une main dans ses cheveux ondulés qui s'emmêlaient un peu plus à chaque rafale s'engouffrant par la vitre ouverte. Il avait dû choisir entre sa chevelure de sirène et son addiction à la nicotine : interdiction de fumer dans la Porsche immaculée d'Aya-kun ! Après quelques âpres négociations, il avait obtenu le droit de s'en griller une si la vitre était baissée. De fait, lui non plus n'était pas dans de très bonnes conditions pour supporter les jérémiades de son équipier aux cheveux écarlates.
– Oh, arrête de faire la gueule ! C'est pas si grave non ?
Aya lui jeta un regard mortel.
– Si tu l'ouvres encore, je te coupe les oreilles.
A l'arrière, Ken et Omi échangèrent un sourire complice :
– Aya-kun, admets-le, ce sera plus facile si on a de l'aide. Et puis à côté de ça, c'est une bonne chose que ce soit des gens que l'on connaisse, non ? Dit Omi en souriant, tentant de désamorcer la dispute avant qu'elle ne tourne au vinaigre avec tout le tact dont il savait faire preuve.
Sa solution ultime ? Noyer le poisson !
Ca marchait toujours… Ou presque.
– Ouais, des gens qu'on connaît, bien sûr, ricana le jeune assassin. Un télépathe nymphomane, un homme d'affaire qui fait la diseuse de bonne aventure, un sale môme qui peut te foutre sur orbite et un psychopathe qui roule des pelles à ses couteaux, tout ce qu'il y a de plus normal quoi…
Omi roula des yeux au ciel d'un air exaspéré. Et oui, la dure réalité était qu'ils n'allaient pas travailler seuls sur cette mission et que leurs partenaires ne seraient autres que les Schwarz. Aya soupira encore, pour la centième fois de la journée. La seule chose qui l'avait forcé à participer à cette mission était simple : Kritiker ne tolérait pas le refus. Dire « non » à Persia aurait été équivalent à creuser sa propre tombe avec les dents[S1] …
« Je hais ma vie… »
Ils arrivèrent sur le site qu'ils devaient contrôler, à savoir dans un recoin de campagne très isolée, au pied d'une falaise surplombant la mer. Rien que la description de l'endroit n'était pas engageant… Et Aya pressentait que ça ne serait rien par rapport au travail qu'ils allaient devoir accomplir en la charmante compagnie des Schwarz. Qui d'ailleurs, étaient déjà présents au grand complet, patientant devant un immense portail de fer forgé très ouvragé. Ils s'extirpèrent donc du véhicule afin de se dégourdir les jambes et surtout, de faire face à leurs ennemis de toujours. Que du bonheur !
– Tiens, v'là les chatons ! Lança un jeune homme aux longs cheveux roux-orangés, un sourire aux lèvres.
Brad Crawford remonta ses lunettes du bout des doigts en examinant les Weiss d'un air légèrement ennuyé :
– Vous êtes en retard, se contenta t-il de déclarer.
Aya lui jeta un regard mauvais, se jurant qu'il l'éventrerait dès qu'il en aurait l'occasion pendant qu'Omi et Ken faisaient quelques pas dehors pour s'étirer. Yohji, quant à lui, décida que c'était le meilleur moment pour allumer une cigarette et rendre à ses boucles dorées une allure acceptable, les réarrangeant du bout des doigts.
– Bon, au fait, pourquoi on est là ? Demanda Schuldig en remettant également ses cheveux flamboyants en ordre.
Une bise cinglante s'acharnait à le décoiffer depuis leur arrivée, fait sans doute dû à la proximité de l'océan. Crawford haussa un sourcil à l'intention de son coéquipier et néanmoins ami et… Peut-être un peu plus que ça selon l'humeur du jour.
– Tu t'intéresses au travail toi maintenant ?
– Faut bien passer le temps.
– Je vois.
Un petit sifflement admiratif retentit et l'attention du petit groupe se porta sur Omi qui était englué au sol, scrutant la demeure qu'ils devraient explorer. Les autres membres de Weiss suivirent son regard et en restèrent presque bouche bée. La vue était impressionnante.
– Wow… Souffla Ken, ce coup-ci c'est pas n'importe quoi…
Près de lui, Omi acquiesça sans mot dire. La description que Manx leur avait donnée de la maison était bien loin de la vérité. Au milieu d'un jardin immense envahi d'herbes folles se dressait une imposante maison ancienne, de type occidentale. Yohji aurait probablement rajouté : très british. Elle projetait une ombre menaçante sur le parc laissé à l'abandon qui l'entouraitoù de nombreux arbres décharnés élevaient leurs branches grises et noueuses. Serpentant entre les troncs, un chemin boueux menait jusqu'à la demeure, dont la peinture avait été écaillée au fil des années par le mauvais temps et les saisons. Les murs d'enceinte qui entourait le jardin semblaient préserver quelques secrets dissimulés au plus profond de la maison. Des secrets inavouables[S2] .
La grille de fer forgé rouillée semblait garder farouchement l'accès au manoir. De part et d'autre du portail de fer sombre se penchait une gargouille à l'allure inquiétante.
– Charmant spectacle, lâcha Schuldig en allumant une cigarette.
– Mouais. Le décor typique d'un film d'horreur, continua Yohji. Manque plus que l'orage, la pleine lune et le majordome loup-garou.
A côté de lui, Ken s'étira :
– Pas très accueillant en tout cas. J'espère qu'on va pas rester longtemps, ça a pas l'air clair cet endroit.
Yohji et Omi échangèrent un sourire.
– Tu as peur Ken-kun ?
– Mais nan ! S'énerva le footballeur en s'empourprant.
Aya resta silencieux pendant que Crawford et Nagi levaient les yeux pour scruter l'immense maison une fois de plus. Les Weiss n'avaient pas tort et venaient de prononcer tout haut ce qu'ils pensaient tout bas depuis leur arrivée.
« C'est vraiment lugubre, » pensa l'Américain en touchant légèrement son flanc gauche juste pour percevoir la rassurante présence de son arme à feu.
– Bon, nous y allons ? Annonça t-il en chassant une sourde angoisse qui menaçait de se transformer en pressentiment de mauvais augure.
Les plus jeunes (c'est-à-dire le reste de la troupe) le regardèrent, apparemment peu empressés de franchir l'accueillant portail de fer. Courageux mais pas téméraires, les tueurs surentraînés ! Il était donc flanqué pour cette mission d'une belle brochette d'assassins trouillards. Seul Farfarello semblait totalement indifférent, signe qu'il devait s'amuser comme un petit fou. Plus c'était louche, plus il aimait. Quoi de mieux qu'un petit manoir aux allures de maison hantée pour un Farfie en goguette ?
– Je vois, soupira t-il. J'y vais le premier.
Il poussa la grille qui bien évidemment émit un grincement sinistre. Crawford leva les yeux au ciel. C'était tellement cliché ! L'homme fit quelques pas sur le chemin pour bien leur prouver qu'ils ne risquaient rien à s'aventurer plus avant sur la propriété et se tourna vers le petit groupe, un rictus aux relents arrogants sur les lèvres.
– Vous venez ?
Nagi et Farfarello jetèrent un coup d'œil curieux aux gargouilles qui avaient plus ou moins l'air de les observer de leurs yeux de pierres mornes et noirs. Un corps massif de lion taillé dans le roc et une tête d'aigle au bec crochu et serres en avant : les créatures se penchaient sur leur socle de granit pour accueillir les visiteurs de la demeure.
– Ca s'appelle comment ces bêtes là ? Ca me dit quelque chose… Grei… Gru… Garuru[S3] …
– Griffon, dit simplement Farfarello.
– T'as raison, c'est ça.
Finalement, après moult problèmes qui n'en étaient pas (un lacet défait, deux attaques de branches d'arbres agressives et une chaussure presque engloutie dans un bourbier vaseux) et qui ne servirent qu'à ralentir leur entrée dans la maison, les assassins poussèrent finalement la lourde porte de bois qui gardait l'entrée du manoir, chargés de leurs bagages. Le hall était bien évidemment plongé dans l'obscurité malgré la luminosité du jour. L'un des garçons localisa l'interrupteur de lumière et l'actionna. Une lumière jaune envahit le hall en chassant les ténèbres, dévoilant une entrée aux tons beaucoup plus rassurants.
– Bon, au moins on y voit quelque chose !
– Que fait-on maintenant ? On s'installe ou on explore ? Interrogea Omi.
– Je propose qu'on explore le coin, suggéra le footballeur du groupe.
– Moi j'veux voir les chambres ! Gémit Yohji. Môssieur Aya m'a fait lever aux aurores ce matin, faut que je récupère !
– Yohji-kun, on n'est pas là en vacances !
– Je veux la plus belle chambre !
– N'y compte pas elle est pour moi, commença Schu avec un sourire.
– Pas question !
– Oh que si ! J'ai posé une option !
– Et ma réservation alors ?
Pendant que les deux play-boys se chamaillaient gentiment, Nagi qui avançait péniblement plié en deux sous le poids de son énorme sac de voyage désigna l'escalier d'un geste.
– Moi j'ai envie de me poser alors faites ce que vous voulez mais grouillez-vous. Je monte chercher les chambres.
Alors qu'il commençait à se traîner vers les marches, une voix grave le rappela.
– On ne devrait pas se séparer et marcher en binôme, déclara Aya.
– T'as peur des fantômes Aya ? Railla Yohji qui n'en ratait décidément pas une depuis le lever du soleil.
Le rouquin le regarda de travers en serrant les dents.
– Y a peut-être pas que des fantômes ici Kudoh.
– Il a raison, intervint Crawford. La maison est grande. Si jamais il arrivait quelque chose à l'un de nous alors qu'il est de l'autre côté du manoir, les autres ne pourraient pas arriver à temps.
– BON ! On fait QUOI ! Hurla presque Nagi.
Silence. Voilà qui n'était pas dans les habitudes autrement plus taciturnes du cadet des Schwarz. Schuldig s'approcha de lui avec précaution, dans le cas où Nagi aurait décider de faire usage de son pouvoir sur lui pour se passer les nerfs. Ca pouvait parfois arriver, notamment lorsqu'il touchait plus ou moins à son précieux ordinateur portable dans le but de découvrir l'accès à son journal intime ou à son blog…
– Wow, du calme Chibi, faut qu'on fasse les équipes et puis on n'est pas pressés…
Le petit brun s'apaisa un peu face à son équipier, poussant un soupir abattu.
– J'en ai marre de porter ça.
– T'as qu'à le poser par terre. Et puis ça n'a pas l'air si lourd que ça, fit Ken en aidant le jeune à se débarrasser de son sac.
– … Hmm, ah si quand même… Reprit-il. Une petite quinzaine de kilos… T'as mis quoi là-dedans ?
– Des… Trucs.
– Ah. Je pose pas de questions alors…
– N'en pose pas, souffla le garçon en secouant la tête.
– Bien, qui va avec qui ? Lança Crawford, désireux d'accélérer un peu les choses qui n'en finissait pas de traîner en longueur.
Nagi et Farfarello haussèrent les épaules, Aya resta silencieux, Ken et Omi échangèrent un regard et Yohji tira calmement sur sa cigarette en synchronisation parfaite avec Schuldig.
– Vous n'avez vraiment pas l'air décidé… Bon, je vais quand même pas faire un tirage au sort, de plus vaut mieux se mélanger.
Yohji soupira.
– Moi j'm'en fous. Mais je propose qu'on mette les Chibis ensemble.
– Ils sont trop kawaii[S4] !
– ON N'EST PAS DES CHIBIS ! Hurlèrent les deux plus jeunes en même temps alors que Schuldig esquivait de justesse un sac de sport horriblement lourd qui fonçait sur lui en piqué.
– Bon, Omi et Nagi ensemble, c'est décidé, trancha Crawford en se pinçant l'arrête du nez. Ensuite ?
– Moi j'vais avec Farf ! Lança joyeusement Schuldig.
« Mais comment fait ce type pour être toujours en forme ? Il m'épuise, il m'épuise. »
Le voyant soupira :
– D'accord. Ne reste plus que nous. Disons…
– Je vais avec Kenken !
Aya et Omi se regardèrent horrifiés. Ken et Yohji ensemble ? C'était l'apocalypse assurée avant la tombée de la nuit. La maison n'allait pas tenir debout très longtemps si ces deux imbéciles restaient ensemble à fouiner partout.
– NON ! C'est une très mauvaise idée ! Affirma vigoureusement Omi.
Aya hocha la tête.
– Alors on fait quoi ? Demanda Crawford légèrement excédé par ces tergiversations futiles qui n'en finissaient plus.
– Je prends Ken, lâcha Aya. Tu prends Yohji.
– Hey, pourquoi on n'a pas le droit d'être ensemble ?
– Ken-kun, Yohji et toi vous êtes pires qu'un troupeau de mammouths enragés dans un magasin de porcelaine. C'est carrément hors de question.
– Haaaan ! Tu vas m'manquer Kenken !
– Adieu Yohtan ! J't'aimais bien !
– Bien, ceci étant réglé, chacun prend son coéquipier et fait ce qu'il a à faire. Dispersion, ordonna le leader des Schwarz en ignorant superbement les pitreries des Weiss.
– SIR, YES SIR !
Note : Pourquoi les Weiss sont-ils forcés d'investir une maison hantée pas si hantée que ça ?
Que cache Nagi dans les profondeurs obscures de son sac de sport attaqueur de Schuldig ?
Pourquoi Yohji n'a t-il pas dormi de la nuit ?
Que vont faire quatre couples de bishonen livrés à eux-même dans les abîmes ténébreux d'un manoir anthropophage ?
La réponse au prochain épisode Haunted House ou comment plonger dans le gouffre de connerie qui me sert ma boîte crânienne.
Bon… Je vais m'éviter un commentaire[S5] trop éprouvant pour mes/mon faible(s) neurone(s[S6] ) faudrait pas les abîmer plus qu'ils ne sont déjà… Quoique à ce stade… C'est difficile de faire pire…
Enfin bref, j'arrête là mon monologue sur la négativité profonde de ma vie et je vous dis…Bah quoi au fait ? Ah oui, si vous avez des critiques, des commentaires ou des coups de gueule, c'est en bas !
Voilà ! Prochain chapitre… Euh un jour ^^ !
Commentaires :
[S1] D'où l'expression bouffer les pissenlits par la racine mdr.
[S2] Ho ho ho ! Suspeeeeeeeeeeeens !
[S3] …MON ! Lol, roh oui je craque, j'ai bien le droit non ?
[S4] On m'a signalé dans une review que ça s'écrivait « Kawaii » et non « kawai ». Après vérif, effectivement, je traîne cette boulette depuis un moment au temps pour moi et mon inculture reconnue. Voilà donc l'erreur corrigée avec des années de retard mdr !
[S5] Trop tard, j'suis déjà en train de le faire. (soupir) Ah, je suis fatiguééééeee ! Mais à un point !
[S6] Dernier fait à vérifier, nous (mon chien qui pue et moi, car je ne sais pas si vous savez, mais mon chien qui pue est un grand expert en matière de neurones… Enfin ceux des autres quoi, lui il a une araignée qui gratte au plafond. Con de chien qui pue va, il vient de bouffer ma grolle. VIENS ICI TOUT DE SUITE RENDS-MOI MES POMPES ! L'abruti, il prend des risques avec ça vie là, il vient de me piquer mes baskets. Tant pis pour lui. Et fermez la parenthèse. Pas trop tôt)… Donc je reprends, nous ne savons pas encore si je suis pourvue d'un neurone ou de plusieurs. Au quel cas, il serait urgent de les remplacer paske je vais pas aller loin dans la vie avec ça… Boarff… De toute façon on s'en tape j'ai bac –2 moi alors…
