Perle : WuFei

"Perle" est pour l'instant une trilogie en POV, écrits à la manière d'"Hikaru", en one-shot. J'ai les deux chapitre suivants déjà écrits, mais les prochains seront plus longs à arriver étant donné que je ne sais pas encore où je vois. ^^ Quoiqu'il en soit, j'espère que cette ficlet vous plaira !

Avertissement : 5+1 , 1+2/2+1, angst, POV WuFei.

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Perle : Corps brillant, nacré et rond qui se forme à l'intérieur de certains coquillages.

Perle : Petites boule de verre, de métal etc… percée d'un trou.

Perle : Goutte de liquide limpide.

Perle : Personne ou chose remarquable, parfaite.

Perle : Faute, erreur grossière.

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Si on m'avait demandé ce que j'en pensais, j'aurais été contre, même si cela ne me regarde en aucun point. C'était voué à l'échec, et ils n'auront réussi qu'à se faire mal. Mais c'est arrivé comme tout arrive, sans vraiment prévenir. C'était évident, pourtant, aussi évident que l'échec qui s'ensuivrait.

Maxwell et Yuy.

Je n'y ai jamais cru. Pas une seule seconde. Ils sont tous les deux trop différents dans leur ressemblance. C'était un piège.

Et je crois que Winner s'inquiétait de ça. Lui non plus n'y croyait pas vraiment.

C'est une pure question de réflexion et d'analyse basée sur leur nature même.

Maxwell ne croit pas en la durée. Ayant perdu au fur et à mesure qu'il avait, il applique le Carpe Diem à l'extrême. Qu'attendre de plus de quelqu'un qui se surnomme lui-même Shinigami ? La Mort est la fin de tout. La Mort est l'éphémère.

Yuy au contraire n'ayant jamais rien possédé, base tout sur cette relation comme il avait tout basé sur la guerre, quelque chose qui lui est enfin personnel, qui lui appartient. Et il y tient tellement qu'il donne tout, sans limite, sa confiance en Maxwell étant le déclencheur.

Ces deux façons de vivre ne pouvaient que se percuter un jour ou l'autre. Maxwell blesserait Yuy à plusieurs reprises à cause de son Carpe Diem, et Yuy blesserait à son tour Maxwell en finissant par lui retirer la seule chose qui, finalement, était stable dans sa vie : leur relation.

Et ils ne se comprennent pas assez tous les deux pour régler ce problème.

Mais c'est arrivé plus tôt que je ne pensais.

C'est ainsi qu'à sept heures du matin aujourd'hui, Heero est arrivé devant ma porte pour demander asile quelques jours, le temps de régler des problèmes administratifs avant de partir.

Où ? Je ne sais pas. La plus loin possible de Maxwell, probablement.

Heero s'est couché et endormi, épuisé comme s'il avait passé une nuit blanche.

Il est neuf heure et demie, Maxwell a laissé quatre messages sur mon répondeur depuis neuf heures pour savoir si je sais où est Heero. Son ton est affolé et désespéré, le ton de quelqu'un qui a perdu un trésor par sa propre faute et s'en est rendu compte trop tard.

Je n'arrive pas à avoir pitié.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais le regard de Heero, oscillant entre de la douleur pure et le masque d'indifférence de son entraînement de soldat me suffit pour savoir que Maxwell a dû lui arracher le cœur à vif.

Et j'en veux à Maxwell d'avoir trahi les espoirs d'Heero. Je lui en veux d'avoir raté Heero comme j'ai raté Meiran. Car Heero donne tout sans compter ni reprendre, et il a donné tout son amour à Maxwell comme il aurait donné sa vie pendant la guerre, et il l'aimera jusqu'à son dernier souffle, même s'il ne doit pas le voir pendant soixante ans.

Et je hais Duo Maxwell pour ça. Pour avoir reçu un cadeau si précieux sans avoir su s'en occuper. Pour ne pas avoir su rendre Heero heureux.

Et dans le même temps, désespérer ceux qui auraient pu le faire, auraient-ils eu la chance d'avoir été à sa place.

OWARI ?

Prochain POV : Heero.