Disclaimer : Les personnages et tout l'univers "Harry Potter" appartiennent à JK Rowling.

Titre de l'os provenant d'une chanson (et album) de Pink…

Pairing : HP/DM ; brève mention de DM/OC

Rating : K+

Genre : Romance / Mystery

Résumé : Draco Malfoy, journaliste pour la Gazette du Sorcier, est victime d'un mauvais sort. Conséquence : il est contraint de dire la vérité.

NdSs : Ce résumé est la traduction d'un prompt (défi) anglais sur Livejournal, sur lequel je suis tombée il y a plusieurs mois. Je vous laisse découvrir le début de l'histoire qui en résulte, en espérant que cela vous plaira.

Bonne lecture !


The truth about love

1ère partie : L'œuf ou l'hippogriffe ?

« Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ? »

Draco Malfoy se retint de soupirer trop fortement et levant la main droite, il déclara :

« Je le jure. »

« Monsieur Malfoy, vous êtes ici pour répondre des accusations faites à votre encontre : ébriété sur la voie publique et agression physique envers le plaignant : Mr Devon Loomis. Avez-vous quelque chose à ajouter avant que nous commencions la séance ?

- À part que votre perruque est de travers, que votre cravate jure avec votre tenue et que votre haleine empeste la mélasse ? Rien. »

Draco serra les poings, enfonçant ses ongles dans la chair de ses paumes. Il se pinça les lèvres pour s'empêcher de dire autre chose.

Il avait été arrêté parce qu'il avait frappé un homme, soi-disant "important" dans la société sorcière : La nouvelle coqueluche du sport de haut niveau ; "Le Canon" des Canons de Chudley, le surnommait la presse, tant pour sa puissance de frappe (il occupait un poste de batteur) que pour son charme. Un abruti séducteur et menteur joueur de Quidditch, selon Draco qui s'empêcha tant bien que mal de le dire à voix haute lors de sa convocation devant le juge. Ne voulant pas révéler la raison principale de son geste, il s'était défendu en disant qu'il avait été légèrement ivre, après le match durant lequel l'altercation avait eu lieu.

Ce qui était vrai.

Cependant, il était bien moins saoul que lors de la fête de commémoration pour les dix ans, marquant la fin de la seconde guerre.

C'est ce soir-là que son calvaire avait commencé.

Flash-back

« Hé, Potter !

- Bonsoir, Malfoy » fit d'un ton incertain et perplexe Harry Potter.

Non pas parce qu'être abordé par Malfoy lui semblait impossible, mais parce qu'être abordé par Malfoy, légèrement débraillé (son col de chemise n'était pas parfaitement ajusté) avec un chapeau pointu multicolore sur la tête, lui sembla totalement inconcevable sur le moment.

« Joli chapeau, pointa Ron Weasley qui cacha mal sa moquerie.»

Chose étonnante, Malfoy ne se vexa point et c'est d'une mine ennuyée qu'il expliqua :

« Ouais, je sais, il est ridicule, mais j'ai perdu un pari avec Blaise... qui… euh, excuse-moi Weasmoche, je voudrais parler seul avec Potter, alors si tu pouvais aller te perdre avec ta copine, quelque part là-bas… »

Malfoy indiqua négligemment de la main un coin de la salle.

« Ouais, là, je crois que tu rêves, commença Ron.

- Viens Ron, intervint alors Hermione, restée jusque-là muette. »

La jeune femme entraîna son mari, offusqué, sur la piste de danse. C'était le quart d'heures slow.

« Je ne l'ai jamais apprécié, lâcha Draco de sa voix traînante en désignant le rouquin.

- La réciproque est vraie aussi.

- Je ne comprendrais jamais pourquoi tu as choisi son amitié plutôt que la mienne.

- C'est une plaisanterie ?

- Oui, une blague ! Je dois te raconter une blague. C'est ça, mon défi lancé par Blaise suite à mon pari perdu.

- C'est ton combientième verre ? demanda Harry, avisant celui que venait de se servir Draco quand un serveur passa à leurs côtés, de plus en plus perplexe par les changements brusques de sujets de la part du blond.

- J'ai arrêté de compter après le quatrième, bouhouhou. Pourquoi ça t'intéresse de le savoir ? Tu vas le dire à ma mère, peut-être ? » Face au manque de réactivité de son camarade, qu'il prit pour un acquiescement, il perdit de sa superbe et énonça d'une voix suppliante : « S'teuplais, lui dis rien !

- Euh, je n'en avais pas l'intention. Par contre, je crois que tu as assez bu » déclara Harry en confisquant la coupe que Draco tenait en mains.

Ce dernier hocha simplement des épaules, puis questionna :

« D'après toi, Potter, qui est venu en premier : l'œuf ou l'hippogriffe ? »

Au bout de cinq longues secondes de solitude, Harry renifla le contenu du verre de Malfoy. Il n'y avait pas d'odeur suspecte. Le blond devait simplement être saoul. Se raclant la gorge, Harry répondit, malgré le fait qu'il trouvait la situation un tantinet surréaliste :

« Euh, les hippogriffes ne pondent pas d'œufs.

- Bien sûr que si !» s'indigna Draco. Il expliqua comme si c'était pourtant une évidence : « Ce sont à moitié des oiseaux et les oiseaux pondent des œufs ! »

Ne sachant vraiment pas pourquoi il le faisait, Harry continua de contre argumenter :

« Mais la moitié arrière est celle d'un cheval et les chevaux ne pondent pas d'œuf.

- Je… »

Malfoy stoppa net sa phrase. Il parut réfléchir, avant d'enchaîner :

« Je n'avais pas pensé à cela.»

Croisant le regard d'Harry qui semblait se demander dans quel monde parallèle il avait atterri, Draco s'écria :

« T'es chiant, Potter ! J'essayais de te raconter une blague et tu as tout gâché ! »

Draco passa d'une mine déprimée à une mine joyeuse, limite hystérique, en moins de dix secondes :

« Ça ne fait rien, je vais passer au plan B. Après tout, je ne crois pas en ce proverbe qui dit : "Gryffondor qui rit, à moitié dans son lit." »

Draco fixa intensément Harry - qui avait failli s'étouffer avec sa salive en comprenant les intentions du Serpentard quand celui-ci bougea ses sourcils de manière suggestive -. Puis, Malfoy lui tendit la main et demanda :

« Tu veux danser avec moi ? »

OooooO

Le lendemain, Draco se réveilla chez lui, dans son lit, avec une gueule de bois et de vagues souvenirs de la soirée. Alors qu'il tentait de remettre un semblant d'ordre dans sa mémoire, un détail en particulier lui revint :

Potter.

Il avait parlé à Potter.

Il avait voulu séduire Potter.

Et merde.

Se frottant les yeux, Draco laissa échapper un son à mi-chemin entre désespoir, honte et incrédulité.

« Bonjour, bôgosse. » fit à ce moment une voix masculine à ses côtés.

Draco se figea sur place et déglutit péniblement. Il tourna lentement la tête pour faire face à son interlocuteur.

Il n'était pas sûr d'être soulagé ou déçu en constatant que la personne allongée à ses côtés ne fût pas Harry Potter.

Ooo FCRCSM ooO

Une semaine plus tard, Draco envoya une lettre à Harry pour lui demander un service.

Potter,

J'ai besoin de ton aide. Chez moi (au Manoir) à 17h00.

D.M.

À ce moment, il restait une poignée de minutes, mais il n'avait pas voulu paraître trop autoritaire en précisant : Maintenant. Et puis, ça laissait à Potter le temps de prévenir à qui de droit, qu'il devait s'absenter, s'il était encore au Ministère.

L'un des trois hiboux revint peu de temps après, lui confirmant que Potter était bien à son lieu de travail. Le rapace avait un message que Draco détacha, pensant que Potter avait peut-être besoin de quelques minutes pour se changer et se rendre présentable. Il n'en était rien. Harry avait écrit un simple et très concis : « Non.»

Enfin, disons que c'était une réponse bien moins polie, mais l'idée était la même. Le petit dessin était assez explicite, et un brin vulgaire, selon Malfoy.

Draco ne comprenait, ni n'acceptait ce refus catégorique. Potter avait l'air remonté contre lui, pour une raison qu'il ignorait, ou à dire vrai, qu'il essayait de refouler, car lui aussi avait de quoi être en colère contre le Gryffondor.

Celui-ci avait dégainé sa baguette quand Draco l'avait invité à danser. Ensuite, Draco avait senti un courant d'air frais l'envahir de la racine des cheveux à la pointe des pieds. Il avait alors compris qu'Harry lui avait jeté un sort de sobriété. Potter lui avait à ce moment demandé :

« Tu te sens mieux ? »

Draco avait acquiescé car c'était la vérité : il se sentait bien mieux, d'avoir enfin eu le courage de parler ainsi à Harry. Satisfait, Potter lui avait alors souhaité gentiment (comme s'il ne fallait pas brusquer le blond, tel un petit enfant à qui on explique calmement pourquoi ce qu'il vient de dire est impossible, pour ne pas dire complètement absurde) de passer une bonne fin de soirée, puis salué.

Draco l'avait regardé s'éloigner en fronçant les sourcils. Harry l'avait rembarré. Draco était sobre, mais ça ne voulait pas dire qu'il retirait sa proposition ! Que croyait Potter ? Qu'il n'était pas capable d'assumer ses paroles, à cause des effluves d'alcool qui s'écoulaient dans son sang ? Quel idiot ! Il ne pouvait pas simplement refuser, au lieu de l'humilier de la sorte ? Il aurait accepté son rejet, bien plus facilement dans l'état dans lequel il avait été avant ce fichu sort de sobriété. Maudite était la bienveillance de ces foutus Gryffondors et surtout celle de ce crétin de Potter.

Malfoy avait pris une décision pour démontrer à quel point Potter s'était trompé. Draco lui avait prouvé qu'il savait ce qu'il faisait, même après avoir bu, à nouveau (puisque Potter l'avait dessaoulé), trois verres d'alcool. Ou sept, vraiment, quelle importance ?

Bon, les détails étaient quelque peu flous du comment il s'était retrouvé coincé entre un mur et Devon "Le Canon" Loomis, occupé à lui mordiller, lécher et suçoter -dans le même ordre - la lèvre inférieure, le lobe de l'oreille et le cou y laissant une marque rouge, tandis que leurs corps se frottaient lascivement l'un contre l'autre.

Ils avaient décidé de continuer leurs activités dans un endroit moins exposé.

« Allons chez toi, lui avait susurré Devon. »

Il avait semblé à Draco avoir croisé le regard de Potter juste avant de partir avec Devon collé à lui.

Le refus de Potter d'aider Draco semblait au blond un brin puéril. Harry avait eu sa chance et il avait décliné l'offre de Draco ; il était normal de passer à autre chose, non ?

Draco insista dans un second message, en ajoutant : « C'est une question de vie ou de mort ! »

Parfois une cause désespérée imposait une mesure désespérée, ou une connerie dans le genre. Malfoy n'était pas certain que cela fonctionnerait.

Toutefois, il avait eu raison de tirer sur la corde sensible du Gryffondor, qui ne put laisser passer une telle occasion de jouer les Sauveurs.

À 17h04, Harry Potter se présenta dans son bureau, essoufflé, une mine rageuse collée au visage.

« Tu es en retard » nota Draco avec un calme étonnant- lui qui mettait d'habitude un point d'honneur à la ponctualité. -

Harry mit quelques secondes avant de répondre, il reprenait son souffle : Il avait parcouru en courant les quatre (!) étages (soit 62 marches d'escalier !) du Manoir et l'interminable couloir jusqu'au bureau de Draco - qu'un elfe de maison lui avait indiqué-. Et il avait une furieuse envie de frapper Malfoy car ce dernier avait visiblement inventé son histoire de vie en danger.

« Et toi, tu es parfaitement en sécurité. À moins que cette huile de massage contienne du poison, je ne vois pas le moindre danger. Donc, je crois que je vais m'en aller, avant de te tuer moi-même.

- Je teste toujours les produits qui sont mis sur la page publicitaire à côté de mes articles » informa Draco –ne se souciant guère de la menace faite par le brun - en indiquant d'un geste de la main à la masseuse de continuer son travail et à Potter de prendre place sur un second fauteuil car il avait l'air tendu. Un massage lui ferait certainement du bien !

Mais Harry ne l'écouta pas. Il cria après lui, à propos de VRAI cas d'urgence ! De vie en danger ! De respect des priorités ! De devoir d'Auror ! Et d'autres trucs encore. Bref, tout un tas de banalités ennuyeuses qui n'intéressaient en aucun cas le Serpentard.

Il confia à Harry, histoire de le calmer un peu, qu'il y avait vraiment une urgence. Il le prenait pour qui ? Un membre hystérique de son fan-club qui voulait sa dose pottérienne quotidienne et qui avait trouvé le moyen d'attirer son idole chez lui pour le voir ? N'importe quoi.

Voyant que Potter s'impatientait, Draco ordonna à Janine - prénom de la masseuse - de finalement les laisser. Il la recontacterait pour finaliser les détails du contrat publicitaire, plus tard dans la semaine. Celle-ci lui glissa une carte en précisant que c'était son adresse personnelle, alors il n'avait pas à hésiter à l'appeler de jour comme de nuit.

« Vous êtes charmante, mais je ne suis pas intéressé. Mon ami Blaise est branché plan d'un soir avec des femmes dans votre genre. Je peux lui donner votre carte ? »

Elle le gifla, en le traitant de mufle, puis claqua la porte.

« Tu vois, tu dois m'aider, Potter, annonça Malfoy alors qu'il remettait sa chemise.

- À quoi ? Être moins con ?

- Tu dois me protéger, énonça Draco de manière cinglante.

- Désolé de te le dire : tu méritais cette baffe.

- Là n'est pas le problème. Je…»

Malfoy s'interrompit le temps de respirer plus calmement :

« Quelqu'un m'a jeté un mauvais sort ou m'a fait avaler une foutue potion. Le fait est que je ne peux pas m'empêcher de dire la vérité. »

Harry resta stoïque à ces paroles. Ce qui agaça grandement Malfoy et il lui fit savoir. Ce à quoi, Harry rétorqua :

« Que veux-tu que je te dise ? Ohlalà, être honnête, c'est terrible. Pauvre Malfoy... Je m'en vais !

- Attends ! » Draco retint Harry par le bras. « Je ne cherche pas ta pitié, tu dois m'aider.

- Si ce que tu dis est vrai, tu as besoin d'un briseur de sorts, même si je pense qu'un psy te serait bien plus utile. Quoi qu'il en soit, je ne suis ni l'un, ni l'autre. Je peux te donner des noms, si vraiment tu insistes.

- Pas la peine, le docteur Keravdel s'occupe très bien de mon cas et…

- Tu vas vraiment voir un psy ? » s'étonna Harry un instant, avant de se dire qu'après tout, c'était logique. Lui-même avait consulté un spécialiste après la Guerre, pour en parler.

Un claquement de doigts le ramena à la conversation : « Ohé, concentre-toi Potter : j'ai engagé Cooper, pour briser le sort.

- Jon Cooper ?

- Affirmatif.

- Oh.

- Tu as l'air surpris. »

Harry hocha simplement des épaules.

« Il n'aurait pas été mon premier choix. Longue histoire. »

Potter n'en dit pas plus, laissant là planer le mystère.

« On m'a pourtant dit que Cooper était très compétent (Harry acquiesça, "et pas seulement dans le domaine professionnel" pensa-t-il, mais ça il ne le confierait jamais à Malfoy) et je n'avais pas vraiment d'autre choix car son cousin possède des photos de moi quand... Merde, j'en ai marre ! Tu vois ? Je n'arrive pas à contrôler suffisamment ce que je dis. Il faut que tu trouves qui m'a fait ça et j'ai aussi besoin d'un garde du corps pour me protéger, à tout moment. Qu'est-ce que tu en penses ? Tu acceptes ?

- Moi ?

- Je ne vois pas d'autre Sauveur… Auror ! dans le coin. »

Harry allait refuser, prétextant qu'il avait… euh, il trouverait bien une excuse, genre : des affaires bien plus urgentes que le cas de Malfoy en attente d'être résolues.

Comme ce kidnapping sur lequel il travaillait justement, avant d'être harcelé par les hiboux de Malfoy : le chat de la vieille Madame Zori - la voisine d'Harry - avait disparu le matin même et Harry lui avait promis quand elle avait frappé à sa porte, de le retrouver. Un kidnapping (il n'était pas obligé de préciser de qui) était quand même plus prioritaire que d'enquêter sur une banale blague de vilain sort jeté sur Draco Malfoy. Franchement, il y avait pire comme sortilège que d'être contraint à dire la vérité.

Harry devrait peut-être reconsidérer sa réponse et accepter afin de remercier l'auteur du sort ?

Non, il refuserait car il était hors de question de jouer les protecteurs du blond parce que ce dernier craignait des répercussions engendrées chaque fois qu'il ouvrait sa belle gueule pour en dire quelque chose. Comme si d'un seul coup ça posait vraiment un souci au Serpentard !

Sa rubrique dans la "Gazette du Sorcier" en était un parfait exemple : Malfoy rédigeait des articles à propos des relations amoureuses de célébrités ou d'anonymes (mais, surtout de célébrités) qu'il interviewait. Il répondait également à des questions de lecteurs afin de résoudre leurs problèmes ou simplement pour les conseiller. Tout cela, avec le mantra de toujours dire la vérité. Il y avait une certaine ironie avec la raison pour laquelle Malfoy avait sollicité Harry, maintenant qu'il y pensait. C'était peut-être une piste à creuser. S'il acceptait de prendre l'affaire. Il devait encore y réfléchir.

Bref.

"The truth about love" (la vérité sur l'amour) - nom de la rubrique du journal- était vite devenu un sujet de conversation récurrent auprès de nombreuses sorcières, et également de sorciers.

La vérité venant de Malfoy ? Harry en avait rigolé.

Pourtant, un jour alors qu'il prenait une pause au travail, il avait surpris deux briseurs de sorts (dont Cooper) en pleine discussion sur les méthodes qu'employait le Serpentard en quête de vérité. Il s'avérait que le cousin d'un des deux sorciers avait pu soutirer des informations confidentielles : Malfoy utilisait du Véritaserum sur lui et ses clients. C'était une clause obligatoire à laquelle quiconque devait se soumettre s'il voulait apparaître dans une interview. Voilà donc comment Malfoy obtenait toutes ces confidences de la part de ses sujets d'articles. Apparemment. Harry s'en fichait en fait, c'est pour cela qu'il avait tourné les talons ce jour-là. (Et donc pas -seulement - parce qu'il évitait Cooper.) Et il en ferait de même aujourd'hui.

Harry n'avait pas d'autre choix que de refuser de suivre Malfoy sept jours sur sept, H vingt-quatre. C'était une très mauvaise idée. Ça ne pouvait que mal se finir.

Draco devait arrêter de le regarder ainsi, ça en devenait presque gênant. Harry devait refuser.

A suivre...