MAKO AND LOVE
Titre :
Mako and love
Auteur: Sugy (aka Jessie)
Source :
Final Fantasy VII
Disclaimer : L'univers est
tiré d'un magnifique jeu nommé Final Fantasy, le
septième épisode. En aucun cas il ne m'appartient.
Ils sont la propriété de Square Enix (Squaresoft, à
cette époque). Seulement trois personnages sont tout droit
sorti de mon imagination (en ne comptant pas les personnages
secondaires tout à fait... secondaires). Cette fan fiction fut
commencé en 2003 et terminé en juillet 2005. Les
chapitres ne sont cependant pas tous postés, histoire de
donner un, léger, suspense. Les premiers chapitres (du
deuxième jusqu'au sixième) vont subir une réédition.
Lorsqu'ils seront édité, je l'indiquerais ici.
Donc, cette histoire se passe quelques temps après la guérison
de Cloud (Clad en VF). Je sais que Tseng est décédé,
mais il a survécu, pour les besoins de la fic. Voici donc,
sans plus tardez ma première fan fiction complétée
avec, en prime, la deuxième version du premier chapitre.
Udapte du 11 juillet : Chapitre 1 édité.
Chapitre 1; Une bien triste vie
La jeune femme aux allures de bohèmes se tenait devant cette immeuble imposant : la compagnie Shinra. Certes, cette société rendait la vie difficile à plus d'un. Pourtant, elle, elle voulait mettre un terme à cette vie misérable. De tout cœur elle souhaitait quitter ce petit appartement du secteur quatre. Elle en avait assez de vendre des substances douteuses à des hommes et des femmes qui souhaitaient quitter ce monde, mais n'avait pas assez de courage pour passer au suicide. Ils étaient donc la, moyennant quelques gils contre du substitut mako à cette jeune femme. L'élément déclencheur fut fort simple. Avant hier, soit une douce journée de février c'était son anniversaire. Un an s'était ajouté aux dix-huit dernières années de pauvreté déjà présente. D'aussi loin qu'elle se souvienne sa vie avait été d'un misérable absolue. Aujourd'hui, donc, elle voulait changer tout ça. Se débarrasser de cette vie. La simple vue des taudis, où l'espérance de vie frôlait les quarante ans, lui donnait le haut le cœur et non seulement à cause de l'odeur. C'était donc sur un coup de tête qu'elle avait téléphoné à la compagnie et avait posé sa candidature afin de devenir turk. C'était donc la raison de sa venu sur les plaques supérieures. Si seulement elle savait où ça la mènerait...
Saisissant sa seule et unique chance, la jeune femme prit une grande inspiration et appuya sa main droite contre le rebord métallique. Ses cheveux, d'un bruns ternes, descendaient jusqu'à ses épaules. Les pointes étaient fourchus. Jamais, elle n'aurait pu faire une publicité de shampooing. Pour l'occasion, la brunette avait revêtit des habits pratiquement respectable. Un débardeur noir, dont le bas s'effilochait et un jean délavé, trop grand pour elle. Une ceinture en cuir blanc retenait le pantalon Des espadrilles rouges et noires dont les semelles étaient troués. Une épée courte, dont la lame commençait à rouiller, était accroché à sa ceinture.
Finalement, elle fit le pas décisif et se trouva à l'intérieur de l'immeuble, dans un grand hall. Ses yeux bleus, encadrés d'une monture, observaient avec attention chaque détail. Elle ne put s'empêcher de penser que cet endroit était le plus luxueux qu'elle avait jamais vu. Les lustres, l'escalier de marbre et les portes vitrées et les deux ascenseurs en témoignaient. Voyant les regards des secrétaire se poser sur sa personne, la combattante se dirigea vers l'une d'entre elle. Leurs teints juraient énormément. L'une avait un beau teint bronzé, sans doute grâce à un salon spécialisé, qui contrastait avec ses cheveux blonds platine, tandis que l'autre avait un teint blanc laiteux, presque gris. Il était très facile de savoir laquelle vivait dans les taudis et laquelle avait la chance de ne pas y vivre. La jeune femme résidant dans les plaques supérieures reposa son regard sur son ordinateur portable à la vue de cette habitante. Puis, voyant qu'elle était toujours planté devant son bureau, la réceptionniste récita sa phrase clé :
- Bienvenu à la Shinra. Comment puis-je vous aider? fit-elle d'une vois suraiguë, sans aucun enthousiasme pour sa besogne.
Ses yeux étaient toujours rivés sur l'écran digital.
- Bonjour, répondit-elle par politesse. Je suis ici, car j'ai un rendez-vous. Un rendez-vous avec Heidegger. Je me nomme Samantha Gast.
Malgré qu'elle avait vécu toute sa vie dans un endroit où le mot instruction n'avait pas sa place, la jeune utilisait un vocabulaire décent.
Une nouvelle expression se peignit alors sur le visage de l'autre femme. Elle tapa quelques informations sur son ordinateur.
- Bien, à quelle heure?
L'habitante des Taudis répondit que c'était à quatorze heure. Pendant ce temps, la blonde appuya se servit de son interphone pour apostropher l'homme avec qui la combattante avait un rendez-vous. Il eut un quelques interférences, puis une voix grave lui répondant qu'elle pouvait le rejoindre à son bureau.
- Parfait, Samantha, prenez les ascenseurs jusqu'au cinquante neuvième étage.
Hocha la tête, elle se dirigea jusqu'à l'un des ascenseurs et appuya sur le bouton d'appel. L'appareil arriva et ses portes vitrées s'ouvrirent. Samantha prit place dans l'engin qui décolla en direction de l'étage cinquante neuf. Jusqu'à maintenant, elle était seule dans l'ascenseur. Puis, celui-ci s'arrêta brusquement, les porte s'ouvrant pour faire place à deux hommes. Tout les deux avaient des lunettes fumée perchés sur leur nez. Ils abordaient également le même habit. Un veston bleu nuit, une chemise blanche, une cravate noire, un pantalon de la même couleur que le veston et des chaussures parfaitement cirées. Alors que l'un portait l'habit de façon impeccable, l'autre semblait avoir de la misère à nouer sa cravate. Instinctivement, Samantha se déplaça vers la droite, afin de laisser entrer les deux jeunes hommes. Le plus bronzé des deux appuya sur le bouton menant à l'étage soixante trois et la porte se referma. Deux turks. Voilà donc en quelle compagnie elle se trouvait. Des futurs collègues, peut-être. Les deux turks restèrent silencieux jusqu'à la toute fin du voyage de la brune.
À sa droite se trouvait une porte faite de chêne massive sur laquelle était une plaque or était fixé. Sur l'insigne il était inscrit le nom du maître des lieux : Monsieur Heidegger, Président du département du maintien de la paix. C'était ici. Toquant à la porte, la jeune femme attendit quelques secondes avant d'entendre des pas précipité et la porte s'ouvrir. Un homme trapu, environ de sa grandeur, dont la barbe hirsute camouflait sa bouche se tenait devant elle.
Elle haussa les épaules en se disant que sa devrait être ici, elle cogna à la porte. Elle attendit quelques secondes, avant d'entendre quelques pas précipités ouvrir la porte. Un homme trapu, avec un barbe hirsute se tenait là.
- Oui?
Tout sourire, la jeune femme tendit sa main, se présentant. L'homme la serra, mais il s'agissait d'une poignée de main molle. Rien à voir avec une poignée de main énergique. Il la fit donc entrer dans son bureau et lui désigna une chaise en cuir noir, légèrement rembourrée. Lui, il prit place derrière son bureau, sur une chaise beaucoup plus grande et plus confortable, mais ça ne gênait pas Samantha. Cette simple chaise devait valoir plus que tout ses biens réunis. La pièce elle-même était décorée dans les teintes de bordeaux et de brun acajou. Quelques tableaux, représentant d'autres colonels avant Heidegger, étaient fixés sur le mur de gauche.
- Donc, vous voulez devenir turk, n'est-ce pas?
Elle hocha la tête, répondant ainsi à la question de l'homme. Un petit interrogatoire d'environ une dizaine de minutes s'en suivit : ses intentions, ses capacités, son raisonnement lors de certaines situations. Prenant une pause, Heidegger regarda la jeune femme droit dans les yeux. Cette dernière sentait le rouge lui monter au visage.
- Bon, vous avez passé la première partie de l'entrevue. Je vous prie de me laisser votre numéro de téléphone ou de PHS, nous vous appellerons dès que possible. Car il est impossible de rencontrer Tseng et monsieur le Président pour le moment.
Il mentait, sa se voyait dans ses paroles déjà faites et son air ben trop calme.
- Vous mentez, fit-elle, ignorant sa propre impolitesse.
Évidemment, elle ne possédait pas de ligne téléphonique. Cependant, elle avait un PHS. Enfin, elle en avait emprunté un à long terme à une personne du secteur sept, sans avoir l'intention de lui rendre. Le Colonel resta quelques secondes ébahis avant d'éclater de rire. Un rire gras qui lui donnait des airs de famille avec les chevaux.
- Un petit test, dit-il simplement en se levant. Suivez-moi.
Enfin, ce n'était pas trop tôt. Elle voyait bien qu'il avait encore mentit, mais elle s'abstient, de peur de manquer sa chance. Ils sortirent donc de ce bureau et Samantha fit le chemin inverse jusqu'à l'appareil qui les mèneraient à Tseng et au Président. Les deux gens prirent place et entendirent patiemment leur destination commune. D'un air se voulant intéressé, Heidegger posait quelques question à la candidate. Cette dernière essayait d'offrir la meilleure image d'elle, malgré son habillement et répondait d'une voix assurées. Malgré tout, la nervosité montait D'un cran à chaque étage.
Comme précédemment, l'ascenseur mit un terme à leur escalade d'un mouvement sec. La porte s'ouvrit, montrant la splendeur du soixante-neuvième étage. D'immense baie vitrée parcourait les murs, montrant la splendeur de Midgar, vu d'en haut. Samantha ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'oeil, admirant le paysage céleste, ainsi que sa ville natale. Elle était beaucoup plus belle, d'ici. Puis, voyant que son guide avait avancé jusqu'à un bureau, elle le suivit. La vaste pièce était beaucoup plus luxueuse que le hall d'entrée. Des lustres pendaient des plafonds et des lierres s'amourachaient aux rampes. Un tapis rouge indiquait le chemin à suivre jusqu'au dernier étage. L'étage de Rufus Shinra Junior. Des canapés en cuir blanc permettait de se reposer, en attendant que le Président daigne vous ouvrir sa porte. Des tables basses en verre et trois fauteuil accompagnaient le sofa. Se tortillant nerveusement les mains, Samantha écoutait distraitement la conversation entre l'homme barbu et la jeune adulte aux cheveux noirs portant une robe d'un vert lime criard. C'était la mode à Midgard, les vêtements aux couleurs fluos qui brillaient pratiquement dans le noir.
- Il est occupé ? avait-il demandé.
- Tseng se trouve en sa compagnie, répondit la jeune femme, arrêtant sa tâche afin de porter son attention sur l'homme.
Ils avaient des airs de famille, comme le constata Samantha. Peut-être étaient-ils frère et soeur? Puis la jeune secrétaire avait contacté un homme grâce à un appareil. Finalement, elle montra la porte du doigt à Heidegger. Ce dernier se mit en route et la candidate le rattrapa en moins de deux. Alors qu'il toquait à la porte, le coeur de la jeune femme à ses côtés s'affola. Et si ce n'était pas pour elle? Au tout dernier moment, elle voulut s'excuser et prendre la fuit, mais se ressaisit. Un homme svelte leur ouvrit la porte. Ses cheveux noirs, tombant sur ses épaules était parfaitement placé, par une seule mèche rebelle. Ses yeux marrons se posèrent sur le Colonel et puis sur Samantha.
- C'est elle, fit seulement le gros homme.
- Parfait, vous pouvez nous laisser seuls.
Bien que Heidegger n'était pas ce qu'on pouvait appeler un soutient, il était mieux que rien. Samantha regrettait déjà le départ de l'homme barbu. Il lui adressa un semblant de sourire et tourna les talons. Puis, une voix s'adressa à elle.
- Bonjour, Samantha, je me prénomme Tseng.
- Enchanté, fit-elle.
Le jeune homme lui tendit la main et elle la serra chaleureusement. Finalement, il la fit entrer, refermant la porte derrière lui. Tout en marchant vers le fond de la pièce, Tseng expliqua qu'elle subirait l'examen pratique. La combattante se doutait qu'il s'agirait d'un combat, mais contre qui? Puis, un bruit attira son attention. Derrière un gigantesque bureau, un homme venait de se lever et de poser ses mains sur le même bureau. Tête baissé, une seule mèche lui tombait dans le visage. Son long pelisse d'un blanc immaculé était soigneusement attaché. Il leva son visage vers l'inconnu, lui révélant ainsi ses séduisants traits. Aucun sourire sur ce visage parfait. Ses deux pupilles d'un bleu clairs. Samantha avait entendu bien des rumeurs à propos de lui, mais, sincèrement, elle ne s'attendait pas à voir un homme si beau se tenir avec autant de grâce devant elle. Rapidement, Tseng lui révéla tout à propos de l'examen. Elle devrait combattre une panthère répondant au doux nom de Dark Nation. Rufus, qui jusque là n'avait dit aucun mot, même pour se présenter rajouta :
- C'est ma panthère.
À ces paroles, un grognement se fit entendre. Samantha tint avec plus d'ardeur le garde de son épée et tourna la tête vers la source du bruit. Un félin s'approchait dangereusement.
- Bonne chance.
Puis la panthère de mit à courir. Ses yeux vert pomme fixait sa prochaine victime. Bien campée sur ses jambes, la candidate attendait de pied ferme son ennemi. Au tout dernier moment, elle changea d'idée et se déplaça rapidement vers la droite. Le félin freina brusquement et se tourna de nouveau vers sa cible, prenant un court élan elle lui sauta dessus et la brune para sa mâchoire avec son épée. Cependant, Dark Nation réussit, grâce à sa patte gauche a asséner un coup de griffe à Samantha qui instinctivement porta sa main gauche à son visage, reculant. La bête avançait toujours en sa direction et, reprenant ses esprits, Samantha courut vers elle, la lame de son épée droit devant elle, à la verticale. Lorsqu'elle jugea être assez près de la panthère, elle abaissa son épée directement sur cette dernier qui grogna de douleur avant de sauter sur son ennemi.
Cette fois-ci, la brunette se servit de son bras pour se protéger. Ce même bras fut alors mordu avant que la panthère retombe au sol. Ayant plus d'un tour dans son sac, Samantha tenta alors de lancer un sortilège qu'elle avait grandement pratiqué, ces derniers jours. Elle se mit à l'abri du félin, près du bureau de Rufus, marmonna un mot et plaça sa main gauche face à son adversaire.
Un rayon d'un rose bonbon en sorti et se propulsa directement sur la cible. Dark Nation ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait. Un sort de confusion, appelé fascination, venait de la frapper. La victime se mordit la patte avant, sous le regard abasourdi de son maître qui ouvrit légèrement la bouche. C'était bien la première fois qu'un candidat se servait de cette méthode afin de venir à bout de Dark Nation. La manège dura quelques instants, durant lesquels Samantha en profita pour reprendre son souffle. Puis, jaugeant qu'il était temps de mettre fin au combat, elle se lança vers le félin noir et lui décocha un coup de pied, près du sternum. Ce dernier reprenant ses esprit, agrippa l'épaule de la jeune femme avec sa mâchoire, lui arrachant un bout de chair. Ne retenant point sa douleur, Samantha cria, avant de repousse la panthère avant de l'assaillir d'un coup d'épée bien placé, sur son échine dorsale.
Alors que le combat prenait une tournure intéressante pour la combattante, Tseng s'interposa.
- Stop. Nous avons pu juger vos prouesses au combat, Samantha.
- Donnez-nous votre numéro de PHS, ainsi que votre adresse, continua Rufus, indifférent.
Elle dicta alors son adresse, gênée de dévoiler qu'elle habitait dans les taudis. Néanmoins, personne n'en fit allusion. Samantha enchaîna donc avec son numéro de PHS. Ceci fait, Tseng prit la peine de la reconduire jusqu'à la sortie de l'immeuble.
Deux jours avaient maintenant passé. Deux jours sans aucune nouvelle de la Shinra. Rufus avait dû la trouver exécrable, elle en était persuadée. Un être humain ne pouvait pas être aussi indifférent. Il ne semblait avoir aucune faiblesse. Somnolant dans son lit, dont on pouvait faire la comparaison avec une couchette de prison, la jeune femme ne cessait de repasser la scène dans sa tête. On vint alors l'importuner. Un visage aux traits fins passa par l'embrasure de la porte. Dans ses yeux vert émeraude, on pouvait distinguer l'inquiétude à propos de son amie. Il s'agissait d'Annabelle, sa colocataire. En fait, plutôt sa meilleure amie car elle ne payait pas le loyer. Des cheveux châtains, mi-longs, lui chatouillaient la nuque. Elle avait revêtue des pantalons corsaire d'un rose bonbon, déteint par le temps et un débardeur blanc. La jeune femme paraissait fatiguée, ces derniers jours. N'ayant toujours pas de réponse de la part de celle qu'elle considérait comme sa meilleur amie, Annabelle répéta :
- Tu vas bien?
Un vague hochement de tête fut la réponse de la brunette. S'installant sur le lit voisin, sa copine tenta da rassurer.
- Tout c'est bien passé. Tu me la dis toi-même.
Grognant, Samantha prit appui sur ses coudes et tourna la tête vers Annabelle :
- Peut-être, mais plus j'y pense, plus je crois que le Président a détesté.
En tant que bonne amie, Annabelle lui expliqua qu'elle avait entendu que Rufus était un homme très froid. Ce qui était dommage, vu sa beauté, ajouta-t-elle. Puis le sujet changea complètement de direction. Elle demanda s'il y avait de baux spécimens mâles. Ça c'était bine elle, toujours à reluquer la gent masculine, malgré le fait qu'elle avait un petit copain : Jack. D'un air faussement indigné, Samantha répliquait qu'elle ne pensait qu'à ça. Tenace, Annabelle voulut tout de même savoir.
- Il y en avait certain, oui.
La conversation divergea alors sur plusieurs sujets et les deux jeunes femmes passèrent le reste de la soirée à discuter, à se confier des craintes et secrets, comme elles le faisaient toujours.
Ce fut tôt le matin qu'elles furent réveillées. Le cadran affichait trois heure du matin. Quel imbécile pouvait bien venir à cette heure? Les taudis étaient un endroit malfamés, mais généralement les bandits ne vous prévenait pas lorsqu'il venait vous cambrioler. Avec un élan de courage, la brune se leva, attrapa son épée et se faufila jusqu'à la cuisine. Ses pieds nus se posant sur le sol froid.
Entre temps, de nouveaux coups furent entendus. Beaucoup plus forts que les précédents. Annabelle se tenait alerte, tandis que Samantha grognait devant tant d'impolitesse. Tirant sur la petit chaînette rouillée qui maintenait la porte verrouillé, la jeune femme ouvrit la porte d'entrée et appuyant sur l'interrupteur à sa droite afin d'illuminé le proche. La lumière éclairait suffisamment pour qu'elle reconnaissent l'une des deux personnes. Malgré l'effet cadavérique que la lumière donnait aux gens, Samantha replaça Tseng. L'autre était une jeune femme, qui devait avoir vingt-deux ans, tout au plus. Ses cheveux blonds étaient environ de la même longueur que ceux d'Annabelle. Le duo portait le même habit.
- Samantha Gast, il est temps de faire vos preuves, expliqua Tseng avant même qu'elle eut pu ouvrir sa bouche.
- Parfait, attendez-moi quelques instants, bafouilla-t-elle avant de partir au pas de course dans la chambre.
Sous le regard stupéfait, elle fit voler le chandail lui servant de pyjama pour le troquer contre des vêtements plus convenables. Les mêmes qu'à son entrevue. Elle éclaircit les points qu'Annabelle ne comprenait pas et prit la poudre d'escampette. Lorsqu'elle fut de nouveau devant Tseng il lui étaya la mission.
- Il y a quelque chose que nous devons éclaircir, dans les taudis. Comme vous connaissez l'endroit, vous pourrez sans doute nous y conduire.
Hochant la tête, Samantha attendit l'endroit où elle devrait les mener.
- Ce bâtiment qui tombe légèrement en ruine... L'église.
Laissant échapper un 'Oh!' de compréhension, la jeune femme prit donc le devants. Avec une rapidité surprenante, elle se déplaçait dans les dédales de ruelles, esquivant les obstacles naturelles comme les rochers et les autres, comme des corps ou des poubelles. Finalement, une dizaine de minutes passèrent et ils se trouvèrent devant le bâtiment religieux. Dans la nuit, elle avait un aspect encore plus terrifiant.
- Nous y voilà, lança-t-elle.
Elena prit alors la tête et s'affairait à ouvrir la porte. Bizarrement, les portes refusaient de s'écarter afin de dévoiler son intérieur.
- Laissez moi faire. Il y a un vieux truc.
La jeune femme s'exécuta, laissa la place à la brune qui décocha un coup de pied dans le vieux bois. On entendit un déclic, puis les portes qui s'ouvrirent, grinçant légèrement. Tseng se risqua la premier, suivit d'Elena et de Samantha. Le doyen prit trois allumettes et en donna une à chaque fille. Tandis que les deux jeunes gens s'affairaient à fouiller l'endroit, la brune fit craquer son allumette et tenta d'observer chaque détail, malgré la pénombre. Puis, elle plongea dans ses souvenirs, se rappelant sa première visite ici, il y avait quelques temps.
Discrètement, elle était entré, pour se réfugier d'un homme en furie. Lorsque l'humain mâle avait quitté, elle était sorti de sa cachette et était tombé nez à nez avec une jeune femme ressemblant à Annabelle. Favorisant également le rose dans son choix vestimentaire, elle avait les yeux de la même couleurs que sa colocataire. La seule différence était que ses cheveux natté lui arrivaient aux reins. Les deux femmes avaient fait connaissance puis Samantha venait souvent lui rendre visite. Pourtant, un jour, alors qu'elle voulait la voir, des soldats de la Shinra se trouvait là. N'osant pas s'approcher, elle avait rebroussé le chemin et avait vu la jeune femme s'enfuir en hauteur en compagnie d'un homme. Peut-être étaient-ils ici, à cet instant, afin d'en savoir plus sur cette affaire?
Elle revint brusquement sur terre lorsque Tseng l'interpella.
- Gast! Sortez de vôtre rêverie et aidez nous à trouver un indice quelconque!
Fouillant d'abord les bancs, la jeune femme tentait de trouver une piste. Malheureusement, il n'y avait rien. Son regard se porta alors sur le sol, à travers la noirceur, elle distinguait quelque chose. S'approchant, elle découvrit un parterre de fleurs. Ce n'était pas là, auparavant. Samantha s'agenouilla puis une sphère lumineuse attira son attention. Excitée, elle appela Tseng. Ce dernier ne prit que quelques secondes afin de la rejoindre. Voyant où elle voulait en venir, il prit la sphère vert dans ses mains.
- C'est une matéria foudre, constata-t-il.
Intéressée, Samantha observa avec attention l'objet magique. Rapidement Tseng lui fournit quelques informations à propos de son fonctionnement. Elle savait qu'il y en avait beaucoup dans la ville haute et quelques-unes dans les taudis mais elle gardait ses rares gils à payer le loyer et non à s'acheter des matérias. C'était un luxe de trop. D'ailleurs, elle ne s'offrait aucun luxe.
- Enfin, elle nous est inutile, conclut Tseng. Je te l'offre. J'en ai plusieurs.
Elle ne put cacher la joie naissant sur son visage. Hébétée, ses yeux se posèrent su son épée, recherchant une cavité pour la placer, comme lui avait dit le doyen. S'installant sur un banc, la jeune femme tenta de faire entrer la matéria. Ce ne devait pas être bien difficile. La sphère, après quelques instants fut attiré vers le trou par une force invisible. Au contact du métal, lu bruit sec se déclencha. Tseng se retourna et observa la candidate fière d'avoir en sa possession une matéria. Une lumière D'u vert vif se dégageait de son épée avant que l'intensité diminue peu à peu. Alors qu'elle s'apprêtait à vanter son mérite à Tseng un bruit attira son attention.
La porte de l'église s'était ouverte.
