Bonjour à tous et à toutes ! *foule m'accueille en délire*

Désolée de me taper l'incruste comme ça, vraiment. Je suis indignée car je voulais mettre tout mon petit monologue dans la description MAIS YAVAIT PAS LA PLACE alors que voulez-vous faisons avec. Donc. Où en étais-je. Oui ! Alors voilà, pour faire une biographie très courte, j'étais tranquillement en train de rien glander quand je me suis rendue compte que, en lisant quelques fictions sur la saga par-ci par-là, j'avais eu pas mal d'idées que je trouvais drôle à appliquer mais personne ne le faisait (ce qui est en soit, plutôt normal et rassurant, puisque cela signifie que les auteurs ici présents ne sont pas télépathes) ! Alors j'ai eu l'idée du siècle accrochez-vous : le faire moi-même ! Waw ! Quelle spontanéité je suis éblouie par mon reflet. Enfin bref. Tout ça pour dire qu'au final, je ne suis même pas une experte de cet univers (vous me tapez si je dis que je le trouve trop guimauve ? :/) mais qu'en faisant ma petite fouineuse, je suis tombée sur des interprétations bien marrantes et je dois l'avouer, des personnages charmants. Donc pour résumer ! Comme tout le monde ici, j'adapte totalement à ma sauce et sans aucun respect l'histoire de Stéphanie Meyer (oui je préfère la citer j'ai pas envie qu'on me fasse un procès après que cette histoire devienne ultra-connu et qu'on en fasse un film comme fifty shades of grey, mdr lol xptdr) eeeet voilà. J'avance un peu à l'aveugle (je dois vous avouer que là tout de suite j'ai aucune idée de la réception que va avoir cette nouvelle histoire donc laissons faire le temps hein, si il faut je finirai seule avec mes chats mais c'est pas grave je serai heureuse quand même ne ragez pas) mais j'avance quand même. C'est que du bonheur !

Bien. Je suis fière de ma biographie (qui n'en est pas une, soit disant passant). Alors. Sur ce bonne lecture. Et on se retrouve touuut en bas parce que je ne vous lâcherai jamais vous m'entendez, je vous regarde dormir je vous suis dans les rues je me cache dans vos tiroirs. Bisous ;)

La tête dans l'eau gelée, il n'est pas nécessaire de penser à quoi que ce soit pendant les trente bonnes longues secondes à suivre. Puis, après que le froid m'ait envahi jusqu'à la gorge, je ressors violemment le visage hors de la bassine, les mains cramponnées sur les bords, les yeux dans le vide. Le temps de reprendre une respiration normale, d'essuyer du revers de la manche mon visage mouillé et de tousser un bon coup, et je suis reparti. Mes yeux se posent sur mon reflet dans le miroir sale. Je soupire. Pas foutu de s'occuper correctement de ma coiffure, avec ou sans gel, avec ou sans copine, avec ou sans cheveux. Sans même essayer d'ordonner les boucles brunes qui s'agitent sur mon crâne, je m'empare d'un vieux torchon laissé là et me frotte vivement les parties encore humides de ma peau. Puis, reculant de quelques mètres, je m'étire dans tous les sens, avant de frotter mon ventre en signe de satisfaction. A force de m'occuper de mes animaux préférés, je commence à avoir les mêmes sales habitudes. Faudrait pas que je perde mon instinct de gentleman.

Je soupire, encore.

D'habitude, je n'ai aucun problème avec le fait de rester loin de la maison, dans mon parc avec mes bêtes, mais depuis l'appel de ma sœur, c'est de plus en plus dur. Je me mords les lèvres pensivement, regardant droit devant moi, le reflet agacé de mon visage si enfantin et pourtant si adulte. Je passe une main sur mon front marqué par une veine, celle qui apparaît chaque fois que je suis contrarié, avant de me décider à quitter cette pièce sans intérêts qui me pousse dans mes pensées sombres.

En longeant la clôture en dehors du minuscule bâtiment duquel je suis sorti, je regarde pensivement le magnifique paysage qui s'offre à moi, et sens une petite touche de joie dans mon cœur qui vient me soutenir dans cet instant difficile. Le choix que j'ai fait pour venir ici, celui de tout laisser derrière moi, même ma copine de l'époque, m'a coûté beaucoup en investissement et pourtant c'est un des seuls endroits où je me sens à ma place, après les bras de ma mère.

De nouveau heureux (et c'est dire, il m'en faut peu), je trottine jusqu'à une barrière imposante par-dessus laquelle je m'élance avec aisance, aidé par mes bras puissants. Lorsque j'atterris sur la boue, j'entends un grognement à seulement quelques mètres de là. Serein, je prends le temps d'épousseter mon pantalon en me redressant, avant de me tourner vers la source du bruit, écartant grand les bras.

- Viens ici !

L'ours me faisant face s'élance sur ses pattes arrières, et se redresse de toute sa fierté devant mes yeux éblouis. J'entends le même grondement sourd qui s'échappe de sa gorge, bloqué par son gros museau fermé. Si cet appel peut paraître dangereux pour les non-connaisseurs, il est en réalité un salut amical qui me rend plus qu'heureux. Tendrement, j'invite à nouveau l'ours à s'approcher. Il obéit, poussant des sons que je reconnais comme affectueux, et je lutte pour rester debout tandis que l'animal s'étend contre moi, frottant son visage humide contre mon dos.

Fermant les yeux, je me laisse aller à ce bien-être en frottant avidement le pelage rêche de mon compagnon massif qui se prélasse contre mon corps si frêle comparé au sien. C'est au bout d'une longue minute, où mes muscles abdominaux que j'ai pourtant entraînés tous les jours depuis des années décident qu'ils n'en peuvent plus, que je me décide à reculer doucement, laissant mon ami se dégager de là. Après un dernier grognement affectif, il détourne son attention sur quelques pierres non-loin de là, et décide d'aller y donner un coup de patte. Protecteur, je m'assieds là ou je suis, m'occupant de mon côté avec des brins d'herbe. J'entends d'autres ours se rapprocher depuis le bas de la colline, je les attends patiemment.

Basculant la tête en arrière dans un soupir las, exposant ma gorge aux crocs acérés des animaux qui peuvent être si imprévisiblement cruels, j'admire le ciel oranger. Bientôt, je retourne à la maison. Mon collègue va prendre le relais et j'aurai du temps pour moi. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d'être inconnu à l'urbanisation chaque fois que je reviens.

Quelque chose d'humide atteint mon pied. Lorsque je baisse la tête, j'aperçois un petit d'humeur joueuse qui veut se tenter à la bagarre. J'ai à peine le temps de me mettre accroupis que je sens mon téléphone vibrer dans la poche arrière de mon pantalon. Distrayant le bébé ours d'un bâton de bois bien lancé, je décroche.

- Emmett, j'écoute.

- Emmett ? C'est moi.

A l'entente de la voix si fragile de ma sœur, j'incline les sourcils et baisse la tête, plus tendre.

- Alice ? Comment ça va ?

- Ne t'inquiète pas pour moi. Je t'appelais au sujet de papa.

- Papa ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Rien de grave ! Elle s'empresse de me rassurer.

Je l'écoute, tenant le téléphone d'une main et maintenant le museau du bébé bagarreur de l'autre.

- Alors dis-moi.

- Il a trouvé la maison idéale pour les vacances de cet été.

- Ah.

Je cligne des yeux, peu réceptif à ce scoop, pendant que l'autre essaye de me bouffer le bras. Je lui lance un regard amusé, lui frappant le haut de la tête, pensant le plus fort possible : "mauvais garçon".

- Il voudrait... Que tu viennes cette fois, si possible.

J'aurais dû m'y attendre. Regardant les montagnes au loin, je prends le temps de considérer ce que ma sœur vient de me dire.

- Oui c'est compréhensible.

- Alors ? Ta réponse ?

- Je ne sais pas encore, Alice... Il faudrait que je trouve quelqu'un pour me remplacer pendant ce temps.

- Emmett. Ne joue pas les idiots. Tu as déjà eu cinq coéquipiers en même temps, et tu n'as quand même pas voulu quitter cette montagne. Descends, un peu, de temps en temps. Pense à ta vraie famille.

- Mais je pense à vous ! Je m'indigne d'un cri aigu, à la fois parce que je suis choqué, et parce que l'enfant ours a réussi à me mordre.

- Ça ne donne pas cette impression.

Aie. Pourtant j'essaye, de m'exprimer comme eux. Mais ils ne veulent pas comprendre. Ici c'est... Mon deuxième chez moi. J'y comprenais rien, avant, à ce qui m'entourait. Rien de rien. Je ne ressentais pas comme les autres, je ne voulais pas les mêmes choses, ces médecins, ces avocats... Moi j'aimais les animaux. Et puis après ma toute première visite dans une réserve naturelle, c'était fixé. Je voulais sauver ces pauvres bêtes avant de les remettre là où elles appartenaient, dans la nature.

Et c'était le meilleur choix de tous, puisque aujourd'hui je suis plus épanoui que jamais. Seul certes, mais épanoui. Et je viens les voir... Un peu. Bon. J'admets. Je devrais venir pendant ces fichues vacances. En réalité, m'occuper de ces bêtes n'est pas un vrai boulot... Beaucoup pensent que je vais finir par quitter tout ça et trouver autre chose. Moi, je n'en sais encore rien, mais je sais déjà que juger la vie de quelqu'un d'autre à sa place est déplacé, et au passage sacrément idiot.

- D'accord Lice, je viendrai.

- C'est vrai ?! Oh, tu peux pas savoir comme je suis contente !

Elle m'arrache un sourire.

- Ça sera une occasion pour te trouver de nouvelles fringues... Elle ajoute d'un air un peu trop dédaigneux à mon goût.

- Je te demande pardon ?

- Tes vêtements sont tous tâchés de boue ou alors pire, déchirés par des griffes !

- Non ! Pas mes chemises !

- Tu ne mets jamais de chemises Emmett !

- Parce que je n'ai que des jeans !

- Et ?

- Ça ne se met pas avec des jeans bon sang ! Ça se met avec des vrais pantalons, bien coupés et en tissu !

Elle a un petit soupir amoureux.

- Des fois, je suis vraiment contente que tu sois mon frère. Je suis fière de toi, Emmett.

- Alors ne critiques pas mes tenues. Je grince des dents.

- Je suis sûre que tu t'en remettras. Elle balaye. Donc je rectifie, ça sera une occasion de te trouver de nouveaux pantalons.

- D'accord, si ça te fait plaisir.

- T'es vraiment mon frère préféré tu le sais ça !

- Je sais oui. D'ailleurs, comment va l'autre ?

Je m'allonge paresseusement dans l'herbe, profitant plus que prévu de ce dialogue avec ma sœur, tandis que des animaux curieux viennent s'asseoir près de moi. Pensif, j'écoute sa réponse en admirant le ciel nuancé.

- Il va bien. Tu savais pour le diplôme ?

- Oui, je lui ai envoyé une carte.

- ... Une carte.

- De félicitations.

- Mais tu as un téléphone, Emmett.

- Et alors ? J'aime la tradition !

- En parlant de tradition, papa était fou de rage que tu ne sois pas venu.

- Je suis sûr qu'Eddie s'en fout.

- Eddie peut-être mais pas papa...

- Et maman ? J'esquive le sujet.

- Oh, elle va bien. Tu lui manques terriblement. Comme si mon retour imprévu à la maison et le succès d'Edward ne la rendait pas suffisamment heureuse. Faut croire qu'elle te préfère.

- C'est ce que j'ai toujours dit. En parlant de ça... Comment tu te sens vis à vis de... Tout ce que tu vis ?

Je l'entends soupirer à l'autre bout du fil.

- Mon échec total à cette audition maudite pour le Lac des Cygnes ? Plutôt mal.

Je n'ai pas le temps de répondre, elle enchaîne immédiatement.

- Ou alors le moment où j'ai cassé ma voiture peut-être ? Ouais, ça aussi c'est nul. Perdre mon job à la limite, c'était de la tarte à côté. En parlant de tarte j'ai encore fait une allergie à la fraise alors que celle de maman était exquise... Je m'en veux Emmett, je m'en veux terriblement. Tu sais des fois tout va bien, je suis sûr un petit nuage et j'adore ma vie, et puis tout d'un coup tout se casse la gueule et je n'ai pas le temps de comprendre que je suis les fesses sur le verglas. Et ça fait terriblement mal, le verglas. Rien que ce matin, je me suis vautrée dans les escaliers. Tu sais celui que j'ai cassé quand-

- Alice. Je la coupe avant qu'elle ne manque d'air. Calme-toi.

- Oui pardon je m'emporte, comme toujours. Tu sais bien.

- C'est drôle tu sais. Tu as ta propre façon d'avoir des problèmes. Comme tu dis tout va bien et puis bim, le Karma décide de t'en faire voir des vertes et des pas mûres pendant un mois... Et puis tout repart.

- Mon pauvre frérot, je préfère mes emmerdes du mois dernier alors. Perdre ma carte d'identité, écraser un oiseau et casser un rétroviseur c'est le paradis à côté de mes problèmes du moment... J'ai peur que ma vie soit de pire en pire...

- Eh, ne dis pas ça ! Je m'exclame en me redressant, bousculant un ours offusqué au passage. Tu sais très bien que quoi qu'il arrive, ça ne pourra jamais détruire le plus important, l'amour que moi et les autres te portons. Ou du moins, le mien, parce que si les autres idiots du même sang que nous décident de se retourner contre toi, je t'accueillerais avec plaisir dans ma cabane pleine d'ours au milieu de la montagne. Tu le sais.

- Emmett... C'est répugnant mais ça me touche tellement...

- Tu es ma petite sœur et moi ton grand frère. Je prends ce rôle très à cœur tu sais.

- Moins bien qu'avec Eddie, on dirait.

Je râle dans ma barbe.

- Il en a pas besoin, le gringalet.
- Oui oui, c'est ce que tu dis. Elle soupire pensivement au téléphone. Bien ! Je vais devoir te laisser, je vais aller aider maman pour les courses.
- Oh, tu l'embrasseras de ma part. Je m'appuie sur un coude.
- Oui bien sûr. Et papa aussi ?

Je grogne.

- Oui.
- Nickel ! Et Eddie.
- Lui tu le frappes avec une babouche et tu lui coupe sa mèche rebelle.

Elle rit, ce qui a le don de me soulager.

- Et moi ? Elle finit par demander, et même à des kilomètres d'elle je devine sa bouille de chaton quémandeur.
- Bien sûr que je t'embrasse. Je te sers même très fort dans mes bras en te faisant tourner dans les airs !
- Aie. En me brisant trois côtes au passage, et en me lâchant malencontreusement de sorte à ce que je traverse la baie vitrée du salon, avec la veine que j'ai ce mois-ci.
- C'est pas grave on a un frère médecin.
- On va dire ça comme ça.
- Bon, file aider maman. Un bisou à tout le monde.
- D'accord, gros bisous !

Je finis par raccrocher en l'entendant éloigner le téléphone pour parler à ma mère. Ma mère. C'est fou ce qu'elle me manque. En me rallongeant dans la boue, les mains bien calées derrière la tête, je me rends compte à quel point cela fait longtemps que je ne suis pas rentré à la maison. Je dois avouer qu'au départ, l'idée d'un beau-père comme Carlisle renfrogné à l'idée que son beau-fils ne viennent pas à la réception de diplôme de son petit-frère me passait un peu au-dessus de la tête. Mais bon... Une famille reste une famille, je suppose. Et puis théoriquement, il m'a bien plus élevé que l'autre trou de balle parti à Guantánamo dès que ma mère a eut le dos tourné. Mais c'était tellement bizarre quand ils se sont mis ensemble... Au départ, c'était mon pédiatre... Mon pédiatre, putain ! Pardonnez la grossièreté, mais je trouve ça vraiment glauque.
Je soupire. Décidément les choses autour de moi et de mes pairs ne tournent pas très ronds.

C'est au bout de longues minutes de contemplations du soleil tombant, quand j'entends les ours se rapatrier dans leurs tanières respectives, que je me décide à bouger, pour accéder à la mienne, me grattant le dos d'un gémissement plaintif de cette journée -encore une fois- beaucoup trop riche en émotions.

BOUH !

Je vous avais prévenus que je serai encore là. Bien ! Alors voilà voilà, je sais pas comment ça marche ici mais j'ai vu qu'on demandait toujours de commenter alors commentez, ça fait toujours plaisir ;) Comme ça on pourra discuter la famille.

J'espère que ça vous a plu ! Sinon, n'hésitez pas à me frapper avec une pelle ! Sur ce je vous dis à bientôt (sûrement très bientôt même, vu la vitesse à laquelle j'écris, CEPENDANT cela dépendra entièrement de vous meheh je suis si crueeeelle) pour de nouvelles aventures !