Bonjour tout le monde.
Voici, une toute nouvelle histoire que j'espÈre que vous aprécierez. Il y a de nombreuses histoires dans lesquels tout le monde est humain, alors je me suis demandé si je ne pouvais pas faire une histoire dans laquelle Edward serait vampire mais deviendrait humain. Mais dans ce cas là, l'équilibre serait rompu et puisque Edward est humain, Bella ne doit plus l'être...
Je n'en dis pas plus, à vous de découvrir la suite.
Enjoy please.
Je les regardai une dernière fois. Esme sanglotait dans les bras de Carlisle qui essayait de la calmer en vain : lui aussi avait l'air mal. Rosalie, horrifiée, assistait au déclin de la famille en me regardant avec une rage que seul contenait Emmett qui semblait si perdu. Alice avait écarquillé les yeux et se balançait d'avant en arrière, elle aussi dans les bras de son mari. Celui-ci devait souffrir le martyr, car il ressentait toute notre douleur en plus de la sienne. Les voir ainsi m'arracha le cœur, mais je ne pouvais pas faire marche arrière. Il fallait que je sois près d'elle. C'était une nécessité, je ne pouvais que vivre près d'elle. Près de mon âme, près de mon cœur et de ma vie. Pour moi, il n'y avait pas d'autres alternatives. Je ne devais en aucun cas lui voler sa vie mais lui offrir la mienne. Et pour cela il fallait que j'en aie une, de vie. Un vampire, n'avait pas d'âme et en conséquence pas de vie. Alors, pour en avoir une, je devais devenir humain. Et après des mois de recherche, j'ai trouvé un moyen de le faire. Mais en échange, je devais, ainsi que toute la ville, oublier certaines choses. Comme l'existence des vampires et mes liens avec les Cullen. Voilà que je ne me considérai plus comme un membre de cette famille. Il y avait aussi d'autres effets secondaires qu'il n'avait pas voulu me dire. Je leur fis au revoir de la main et me tournai vers la personne qui allait me délivrer de mon dilemme. Il me toucha le front. Alors, tout ce qui m'entourait ne fut plus que brouillard. Ma tête valsa avec des oiseaux et je basculai en arrière. L'obscurité m'enveloppa. Je sombrai.
Quelle est cette chaleur qui pénètre mon cœur ? Mes yeux s'ouvrirent pour se refermer tout de suite. La lumière du soleil m'aveuglait. Mais il était néanmoins agréable de la sentir ainsi sur ma peau. Je m'étirai de tout mon long, roulai sur le côté, dos au soleil et rouvris mes yeux. Un nouveau départ. Je relâchai un long soupir. J'avais enfin eu mes 18 ans et l'orphelinat m'avait enfin laissé partir. Qu'il était bon de se sentir libre. Je repoussai la couverture et me levai. Il en était d'ailleurs temps. Mes parents, avant de mourir, m'avaient laissée une fortune qui m'avait permis de m'acheter une villa et quelques petits bijoux comme la Lamborghini qui m'attendait dans le garage. J'entrai dans la salle de bain après m'être choisi quelques vêtements. Il me fallut du temps pour me trouver une destination, une maison et m'inscrire au lycée. J'arrivai donc à Forks, au milieu de l'année scolaire. Je sortis de la douche, et nouai une serviette autour de ma taille. Je revêtis un jeans, une chemise écarlate, des chaussettes et des chaussures. Je pris mes clés, mon sac puis sortis. Je montai au bord de la voiture et me lançai vers mon avenir.
En arrivant je sentis tous les regards se tourner vers ma personne. C'était vrai que cette ville était le trou du cul du monde. Est-ce que je viens vraiment de dire ça ? Enfin de le penser. Whatever. Je descendis gentiment de mon petit bijou. J'aurais peut être dû prendre quelque chose de moins tape à l'œil. Mais il y avait d'autres voitures qui n'avaient rien à envier à la mienne sur le parking. Une M3 rouge, un 4x4 monstrueux et une Maserati gran. Pour des habitants d'une ville perdue au milieu de nulle part, ils avaient les moyens. Je marchai jusqu'au secrétariat, comme on me l'avait demandé. Je n'eus pas à le chercher longtemps. J'y pénétrai après avoir frappé. La secrétaire parlait déjà avec quelqu'un, alors je dus attendre.
_ Vous devez être Isabella Swan ? S'enquit-elle.
_ Bella. Je m'appelle Bella.
Sa voix me choqua tellement elle était merveilleuse. Je faillis glousser : ça me faisait penser à James bond. Et comme si elle avait senti ma présence, elle se tourna vers moi. Ma bouche s'ouvrit à cause du choc. Cette fille avait tout d'un ange. Ses cheveux étaient coiffés en anglaises, ses lèvres charnues couleur rouge vermeille étaient une merveille et ses yeux noisette en étaient une autre. Elle portait une jupe en cuir noir, et un bustier rouge qui épousaient ses formes et les mettaient en valeur. Elle me déshabilla du regard elle aussi. Je pensai qu'on était plutôt assortis. Je lui souris après être sorti de mon hébétude. Elle fit de même.
_ Bonjour, je suis Edward Masen. Je suis nouveau.
_ Ah, oui. J'ai quelques papiers pour toi.
J'acquiesçai. Bella se détourna de moi et ses talons claquèrent quand elle marcha vers la sortie. Elle s'arrêta près de moi. Je fronçai les sourcils en un geste interrogateur. Elle amena un de ses doigts à ses lèvres, et elle me regarda malicieusement tout en disant.
_ Peux-tu te pousser, Edward ? J'aurai besoin de sortir.
Je sursautai et me sentis si bête. Je me reculai cependant sans montrer rien de mon désarroi.
_ On se voit plus tard, peut-être, lui susurrai-je à l'oreille pour me rattraper.
_ C'est cela.
Et sur ces mots elle s'en alla avec grâce en me laissant tout droit planté. Delicious. J'avais bien fait de choisir cette endroit, ça promettait d'être intéressant.
_ Edward, j'ai tes papiers.
La secrétaire essayait d'attirer mon attention. Je me tournai vers elle et tout en souriant je pris ses papiers avant de m'en aller. Je me dirigeai vers le local où devrait avoir lieu mon premier cours de la journée. Philosophie. Le prof avait l'air sympa mais ennuyeux. Mais bon, la plupart des cours de philo l'étaient, ennuyeux. Il signa la feuille que je devais remettre en fin de journée à la secrétaire. Tout pour m'empêcher de ne pas faire l'école buissonnière. Comme si j'étais assez con pour le faire le premier jour. Mais enfin bon, si ça pouvait leur faire plaisir. Je soupirai profondément pour la deuxième fois de la journée.
_ Mon cours vous ennuie-t-il, Edward ?
_ Seulement perce que, j'ai déjà étudié le sujet dans mon ancienne école, Monsieur.
_ Définissez-moi donc la notion de désir, sommairement.
_ Quand on pense au désir, on ne sait jamais totalement de quoi l'on parle. Cela rend cette notion ambiguë. Ce qui est sûr c'est qu'on désire toujours quelque chose. Qu'on ne possède pas et ça devient donc vital d'avoir ce qu'on convoite. Ce qui nous conduit à rechercher ce qu'on veut. La seule solution pour que l'on ne soit plus tourmenté est de trouver l'objet de notre désir. Ce qui nous remplit d'allégresse. On pourrait croire qu'une fois qu'on l'a obtenu, ce serait une sorte de fin. Mais non, comme vous le savez les humains se lassent vite. Et le désir nous fait entrer dans une sorte de cercle vicieux qui n'en finit jamais ou presque. Il prend fin à la mort. Mais cela n'est que mon avis, monsieur.
_ Très bien. Tu peux continuer à rêvasser, si tu veux.
Je le regardai bizarrement avant de hausser les épaules et de penser à Bella. Je remerciai les cieux de m'avoir mis sur son chemin. Si elle me le permettait, je ferai d'elle ma déesse. Je l'adorerais comme telle. Jamais je ne manquerai à mon devoir. Si seulement elle savait. La sonnerie me sortit de mes songes. Et je la détestai pour ça. J'étais si bien dans mon petit monde. Mais, je me levai de mauvaise grâce et après avoir rangé mes affaires, je m'en allai vers d'autres cieux. Je devais beaucoup trop regarder la télé ces derniers temps. Je fermai les yeux et m'adossai au mur. Quelle ne fut ma surprise quand j'entendis sa voix.
_ Tu dors debout maintenant.
J'ouvris immédiatement les yeux pour la contempler.
_ Tu as perdu ta langue ou quoi ?
_ J'ai passé deux heures à écouter une certaine personne parler de désir pendant que justement je désirai.
_ Et qu'est-ce donc ?
_ Toi.
_ Tiens, on ne me l'avait jamais faite celle-là.
_ Ça doit mettre un peu de piquant dans ta vie alors.
_ Peut-être.
J'entrai dans le local et elle me suivit. Je frissonnai de plaisir. J'allais avoir le plaisir de la contempler pendant 2h 15. Et le comble de tout c'est qu'elle prit place à côté de moi.
_ Alors comme ça tu es aussi nouveau.
_ Aussi ?
_ Je viens aussi d'arriver.
_ Ça nous fait au moins un point en commun.
Elle me regarda l'air de dire « Ben, voyons ». Je pouffai doucement ce qui eut l'air de la mettre en rogne.
_ Alors comme ça tu t'appelles Isabella Swan.
_ Bella.
_ Je sais. Tu dois être plutôt gracieuse.*
_ Tu n'as pas idée de combien je le suis.
_ Vraiment ?
_ Je te montrerai un jour, peut-être.
_ On dirait que c'est ton mot préféré.
_ Lequel ?
_ « peut-être ».
_ Et si on écoutait le cours.
_ Tu peux toujours le faire. Moi je ne suis pas partant.
Elle ne me répondit pas et « se concentra » sur le cours. En ce qui me concerne, les sciences ne me passionnaient pas. Cependant je n'avais pas à écouter pour m'en sortir dans cette branche. Je retins un bâillement. Le cours se passa tout de même assez vite et quand il sonna, je suivis Bella jusqu'à la cafeteria.
_ Tu as l'intention de me suivre longtemps comme ça ?
_ Il faut dire que je suis perdu.
_ Achète-toi une carte, aboya-t-elle.
_ Je suis maudit.
_ Ah, et en quoi ça me concerne ?
_ Je ne peux aller que là où je veux aller. Et là je ne pense qu'à être au près de toi.
_ Tu en as d'autres des comme ça ?
_ Peut-être.
_ Mm, tu devrais voir un psy.
_ Qui te dit que ce n'est pas déjà le cas ?
_ Mon instinct ?
_ Tu m'as découvert.
Elle s'arrêta au milieu de la cafète et renifla l'air. Et ceci fait elle se tendit et retroussa ses lèvres sur ses dents. Cette posture me dit quelque chose. Je suis surement entrain de délirer. Mais qu'est-ce qui est à l'origine de sa réaction ?
_ Bella ?
Elle se tourna vers un groupe de personnes d'une beauté incroyable mais qui n'atteignaient pas celle de Bella. Et tant pis si je n'étais pas objectif. Ils étaient 4. Deux filles et deux garçons. Une blonde, une brune, un brun et un blond. Ils étaient plutôt assortis. Bella près de moi gronda ce qui attira leur attention.
_ Pourquoi une humaine gronderait-elle ?
J'écarquillais les yeux. Je venais d'entendre le grand brun parler alors que j'étais trop loin de lui pour que ce soit possible. Je repris contenance, il ne fallait pas que j'attire l'attention sur moi. Ou plutôt, pas d'avantage que ce n'était déjà le cas. Je pris le bras de Bella et l'entrainai vers la sortie. Elle se laissa faire docilement. Une fois dehors, un silence gêné s'installa.
_ Vas-y pose-les, tes questions.
_ Je ne te demanderai rien que tu ne veuilles pas me dire, Bella. Mais pour l'heure, et si on allait manger ?
_ Ah, d'accord. Mais je n'ai pas l'intention de retourner là-bas.
_ Moi, n'en plus.
Elle me sourit, faisant ainsi illuminer son visage. Je lui rendis son sourire et on s'en alla en quête de nourriture.
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À la prochaine.
