Prologue
[Toc, Toc, Toc]
« - Mère ? Vous m'avez faite demander ?
-Entre, Juliette.
La porte de chêne massif sculptée et ornée de dorures d'un luxe frisant l'opulence s'ouvrit, laissant la place à une jeune fille, noble d'apparence, aux longs cheveux noirs relevés en un chignon élégant.
Elle referma la porte et alla se placer face à sa belle-mère, qui lui tournait le dos, regardant par l'immense baie vitrée.
-Tu as eu 16 ans, Juliette, Lui dit-elle. Tu es en âge de te marier. De plus, un mariage avantageux avec un jeune noble très riche serait bénéfique pour le duché. Ton père et moi t'avons trouvé un bon parti, le marquis Tyki Mikk est un Lord très en vue, ces temps-ci. Il a accepté les fiançailles il y a peu. Vous vous rencontrerez lors du bal que nous donnerons demain soir. Sois sûre de faire bonne impression.
-Bien, Mère. Répondit la jeune fille, qui avait écouté sagement le discours de sa belle-Mère, sans dire un mot.
-Tu peux te retirer. Nous nous verrons au dîner. »
Sur ces mots, la jeune duchesse sortit des appartements de sa belle-mère, et s'en retourna dans les siens. Là, elle s'affala de tout son long sur son lit, et se mit à pester rageusement :
« - Fiançailles ? Mais qui a dit que je voulais me fiancer ? Je ne le connais pas, je n'en veux pas pour époux. Et la vieille bique n'a qu'à aller se faire voir avec ses idées démodées. Un jeune homme riche ? Et alors ? Elle attrapa le vase posé sur la commode et le lança contre le mur. Et encore un bal ! Quand pourrais-je enfin être dispensée de ces soirées où l'hypocrisie frise son niveau le plus élevé ? La salle baigne dans le saindoux à cause de ces m'as-tu-vu qui n'ont de cesse de graisser la patte aux plus grands ?
-Une jeune dame ne devrait pas parler comme cela, mademoiselle, mais je vous comprends. Dit une voix douce, qui eut le don de faire sursauter la jeune noble.
-Non, tu ne comprends pas, Maria, ma chère nourrice. Tu n'as jamais été enfermée dans une cage aux barreaux d'or, ornés de richesses à en avoir la nausée.
La femme de chambre (et accessoirement nourrice de Juliette), était une femme douce et chaleureuse, la seule personne à pouvoir percer la façade de jeune fille de bonne famille obéissante et sage que s'était forgée Juliette.
-Quelle robe vas-tu mettre demain soir, ma tendre ?
-Si tu savais à quel point je n'ai pas l'envie d'y mettre les pieds, Nanny.
-N'as-tu point passé l'âge de m'appeler comme cela, mon enfant ? La femme fit s'asseoir la jeune duchesse, lui dénoua les cheveux et s'entreprit de les brosser. Surtout que cela ne me rajeunit pas, je n'ai que 46 ans, tu sais ?
-Je sais, Nanny, je sais.
La pensée maligne du bal du lendemain s'insinua dans son esprit et une boule de rage se forma dans sa gorge. Enfin, c'était ce qu'elle pensait, nous savons, nous, que c'était plus de l'angoisse qu'autre chose, n'est-ce pas ?
Rebelle-toi ! Crie à l'injustice Juliette ! Ne les laisse pas te marier à ce ….mmmpf (Nda : *la main sur la bouche du narrateur (narratrice, crétine ! -J'm'en fout !) Que quelqu'un la fasse sortir ! En voyes la fin aussi. Saleté de narrateur (narratrice ! –la ferme !) Elle a bien failli nous faire du spoil…)
Hé hé, excusez le délire de fin, j'ai pas pu m'en empêcher… ^^' *Baf'*
Enfin bref…
Rendez-vous au chapitre 1
June' : Si t'arrive à trouver le courage de l'écrire !
Bakanda : N'écris rien, t'as encore rien massacré d'important !
Kyo' : *rire diabolique* Mouhahahaha ! ne t'inquiète pas, Yû, j'en ai pas après toi…
Tous les regards se tournent vers le pauvre Moyashi.
*grincement de porte*
Bye,
KyokoTsukiyomi
PS : Je ne suis pas sûre de continuer La belle lune et le Cerf pour diverses raisons, alors qui vivra verra.
