J'étais en première année de lycée, Lui en deuxième année d'université. J'avais seize ans, Lui en avait vingt. Je l'admirais depuis toujours, Lui ne connaissait même pas mon existence. J'étais hyperactif, Lui était calme et silencieux. J'étais blond, Lui était brun. J'avais les yeux bleus, Lui avait les yeux noirs.
La première fois que je L'ai vu, c'était en première année de collège à Konoha, Il avait fait visiter ma classe l'établissement car Il était en dernière année. C'est peut-être clicher mais dès que je L'avais vu le sol s'était dérobé sous mes pieds, mon univers se trouvait en gravitation autour de Lui, Il était magnifique, d'une peau nacrée qui contrastait avec ses cheveux et ses yeux, Il restait toujours impassible, Il portait l'uniforme scolaire mais celui-ci était fait pour Lui, le serrant dans tous les bons endroits. Alors quand j'avais croisé son regard même si cela ne dura pas plus que quelques secondes, j'avais senti mon visage devenir rouge, pour éviter qu'il ne le voit j'avais baissé la tête et avais trouvé le carrelage très intéressant. J'étais resté en contemplation tout le long qu'il nous expliquait le règlement intérieur, ce dont je n'ai rien retenu, de sa voix suave et profonde qui m'avait fait frissonner. Je n'avais pas remarqué que ma classe avançait encore dans ma transe, c'était lui qui m'en sortit en m'interpelant très gentiment: « hé dobe, tu comptes rester planté là encore longtemps? ». Qu'aurais-je bien pu faire à part lui répondre: « la ferme terme! »?
Par la suite nous avions dû nous parler une ou deux fois, mais seulement pour s'insulter. Mon année se constitua principalement de l'observer de loin, mémoriser ses expressions, ses mimiques, sa voix, lui en fait. Plusieurs fois j'étais prêt à aller lui parler, je j'ai bien vite renoncé quand je voyais qu'il était avec ses amis qui se formaient de Neji, Tenten, Lee et Sakura.
Neji était le cousin d'Hinata, une fille très timide qui était dans ma classe, ils avaient tous deux les yeux pâles avec les cheveux noirs, et il ne parlait généralement pas beaucoup, il était Son meilleur ami. Tenten était coiffé de deux chignons marron sur les côtés de sa tête, elle avait de grands yeux de la même couleur. Son passetemps? Fabriquer des armes avec ses stylos, son compas et ses ciseaux pour les lancer sur les premières années, c'est-à-dire nous. Lee était… comment dit… Étrange? Il portait une combinaison verte moulante avec des protège-tibias et avant-bras orange, il avait une coupe au bol noir et des yeux noirs ronds comme des billes et de gros sourcils. Le portrait craché de notre professeur d'éducation physique Gai. Et enfin, Sakura, les cheveux roses, les yeux vert, la peau crémeuse et délicate, un caractère bien trempé, elle n'avait pas peur de rentrer dans le problème à coup de poing, elle était sublime, elle avait des formes dans les meilleurs endroits. À mon plus grand malheur, elle était toujours collée à Lui car elle en était amoureuse.
À croire que tout le monde était attiré par Lui!
Même mes amis étaient fascinés! Bon pas tout parce que Shikamaru le seul truc qui l'intéressait ce n'est justement, rien à part faire la sieste et Shoji qui ne pensait qu'à manger. Mais à part eux… Kiba était fasciné parce que toutes les filles - et garçons- étaient à ses pieds, Ino était une fille donc elle craquait pour sa beauté, Hinata, elle on ne savait pas trop car elle rougissait tout le temps…
Quand l'année, c'était fini, j'étais désespéré, parce que l'année suivante ne serait plus pareille sans Lui, moi je rentre en deuxième année et Lui en première année de lycée. La fosse qui nous séparait se creusait de plus en plus.
Je ne Le revis put pendant deux ans, deux ans durant lesquelles mon cœur n'était plus au complet. Au début je ne voulais pas admettre ressentir quelque chose pour un garçon avec lequel je n'avais pratiquement pas parlé et qui ne devait même plus se souvenir de moi. J'en avais parlé à Ino, ma meilleure amie, elle m'avait dit que j'étais « amoureux »… Ha! Amoureux? Moi? Uzumaki Naruto amoureux? Cela n'allait pas bien dans la même phrase, surtout quand il s'agit de remettre en cause ma sexualité! Et c'est là qu'elle ajouta que j'étais surement bisexuel… « Écoute Naruto, depuis que Sasuke (je sentis mon cœur se contracter) n'est plus ici tu souris moins et ton regard est toujours fixé au loin, mais en même temps… Tu es toujours regardé toujours ma poitrine… Donc tu dois aimer les filles et les garçons ».
Que pouvais-je dire? Nous savions tous les deux qu'elle avait raison. Elle m'a dit d'en parler avec mon frère, Kyubi, qui a sept ans de plus que moi et qui était bi. Mais même si nous étions très proches, je ne lui en ai pas parlé.
Deux semaines plus tard Hinata nous avait invités à son anniversaire. L'ambiance était super, la musique aussi, tout se passait bien. J'étais assis entre Shikamaru et Ino, le premier somnolait pendant que je parlais du dernier magasin qui venait d'ouvrir au centre commercial avec la dernière. Vers deux heures du matin, le cousin à Hinata, Neji vient se joindre à la fête. Mais pas seul. Non se serais tellement simple! Il avait fallu que son meilleur ami l'accompagne! Au moment où je le revis, mon cœur se mit à battre la chamade, mes mains sont devenues moites, je m'agitais sur mon siège. Comment avais-je pu vivre sans lui autour de moi? Sans sa présence imposante? Sans cette silhouette parfaite, sans ce visage parfait? Sans ce regard qui m'embrasait des pieds à la tête?
Ino avait remarqué mon soudain mutisme, et en suivant mon regard elle n'eut pas de mal à comprendre pourquoi. Je la vis sourire en coin avant de me pousser de canapé. Je la regardai incrédule. Pas besoin de mots entre nous pour avoir une conversation, elle voulait que j'aille lui parler, et elle comprit aussi que je ne voulais, c'est pour ça qu'elle fouilla dans son sac et qu'elle en sortait en sortie une brosse à cheveux qu'elle me lança en pleine tête. Comment lui refuser quelque chose dans ces conditions?
Je partis donc en direction de la table où il était accoudé, la chance était avec moi car c'était la table des boissons, la bonne excuse.
Il était plus grand que moi d'une dizaine de centimètres, habillé d'un T-shirt noir moulant qui laissait imaginer des abdos bien définis, avec un Jean délaver qui collait à ses cuisses et des chaussures noires. J'avais retenu un gémissement, et juste en le regardant!
Je m'étais servi un verre de ponche pour me donner un semblant de courage.
« Hey terme! » Le saluais-je en m'accoudant à côté de lui.
Il m'avait regardé de haut en bas très lentement, comme s'il prenait le temps de m'étudier. Il se tourna un peu plus dans ma direction quand son regard se posa sur le mien, ou plutôt quand mon regard fut happé ses yeux onyx. Sand se détourner, il posa son verre sur la table derrière lui et de sa main désormais libre, il brossa mon bras. Je ne savais pas si c'était fait exprès ou non, mais ce que je savais c'est qu'à l'endroit où il m'avait touché ma peau brulais, pareille pour mes joues d'ailleurs… « Dobe, ça faisait longtemps… »
Sa voix… Je l'avais oublié… Cette voix souple et pleine de luxure, elle devrait être censurée. Je n'ai rien dit, mon cerveau était trop absorbé dans cette douce mélodie qui me faisait frémir, et ses yeux qui continuaient de me transpercer de toute part… un vrai supplice de ne pas se jeter sur lui! Même habillé d'un sac en plastique, avec des lunettes, et pas lavé depuis trois jours, j'étais sûr qu'il serait encore en train de dégager une aura de luxure et de domination.
Trop concentré sur sa beauté je ne compris pas qu'il m'avait demandé si je voulais danser et qu'il avait pris mon silence pour un « oui », et sans comprendre ce qu'il m'arrivait, je me retrouvais sur la piste de danse, un corps chaud collé a mon dos, des mains maintenant mes hanches en place et un souffle humide caressaient mon oreille gauche. Je ne savais pas à ce moment-là si je devais maudire ou bénir Ino de m'avoir poussé vers Sasuke. Voilà! Rien que de pensé à son prénom me donne des vertiges! Et pour arranger tout il avait fallu qu'il se colle à moi! L'effet que ça avait sur moi me demandez-vous? Difficulté a respiré normalement, syndrome de la tomate du cou à la racine des cheveux, plus en bonus en contraction venant de l'intérieur de mon Jeans. Bon, c'est sûr que le Naruto gay faisait une petite dense de joie, alors que l'autre… Nan même l'autre faisait une petite danse… Super!
Il fallait réfléchir, et très vite, j'avais tout ce que je voulais depuis deux ans! Et la seule chose qui me préoccupait en ce moment, c'était ou placer mes mains… J'avais suivi mon instinct je les avais mises sur ses mains. Il avait pris ça comme une invitation car il c'était collé un peu plus à moi et avait posé son menton sur mon épaule gauche près de mon oreille, ce qui me fit frissonner de plaisir. Puis il commença à se déhancher, frottant de plus en plus langoureusement son bassin contre mes fesses. Je sais que c'était impossible de résister et sans pouvoir m'en empêcher un gémissement s'échappa de mes lèvres… Et il l'avait entendu, j'avais senti un sourire s'étirer sur son visage contre ma joue. Il avait doublé la pression de son aine dans mon dos et avait empoigné un peu plus serré mes hanches.
Trop de plaisirs d'un coup ma main gauche s'était retrouvée à empoigner les cheveux de soi de Sasuke pour le rapprocher encore plus de moi. J'avais prié intérieurement que la musique était assez forte pour cacher mes gémissements et que la pièce était assez sombre pour que les autres ne les voient pas comme ça, de plus… j'étais très dur en bas.
Après ce qui semblait des heures, son nez avait brossé mon cou, j'avais penché ma tête sur le côté opposer pour lui laisser plus de place. D'abord il avait passé quelque chose de mouillé, sa langue. Je n'avais pu me retenir, mon autre main avait rejoint la première dans ses cheveux et mon corps s'était mis à onduler de son propre chef contre lui. Et il m'avait mordu. Dur. Avec ça, le frottement répété de mon Jeans sur mon érection, ses mains s'enfonçant qui laisseraient des marques sur ma peau bronze, ses dents dans mon cou suçotant le liquide chaud qui s'échappait de la plaie, mes mains dans ses cheveux le tirant plus vers moi. Trop de plaisir! Sa langue! Oh mon Dieu sa langue! Un péché! Elle était remontée jusqu'à mon oreille qu'il avait mordillée et une de ses mains avait remonté et c'était frayé un chemin sous mon T-shirt en grattant mon ventre au passage. Le monde tourbillonnait autour de moi à une vitesse folle, plus rien ne comptait à par Sasuke. Les mains de Sasuke. La bouche de Sasuke. La langue de Sasuke. Un dernier coup de rein et je suis venue, dans une salle pleine du monde, sur une piste de danse, avec Sasuke et surtout dans mon pantalon.
Sasuke devait être dans la même situation que moi car lui aussi avait sa respiration haletante.
« Tu as quel âge? Dobe? » Me demanda-t-il en se reculant de moi et en me tenant les hanches et heureusement car j'avais pensé que s'il me lâchait, je serais surement tombé. Après plusieurs respirations profondes pour pouvoir retrouver mon souffle, je pus lui répondre.
« 14 ans » soufflais-je en lâchant ses cheveux pour laisser tomber mes bras à mettent côtés.
« Revient dans deux ans, dobe ».
Et c'est comme cela qu'il m'avait laissé, tout tremblant au milieu de la pièce, une fine couche de sueur recouvrait mon corps. Après quelques minutes de stupeur, j'étais retourné auprès d'Ino.
Après ça, il était dans mes pensées, jours et nuit, sans arrêt, et ceux pendant deux ans.
Il n'y avait qu'Ino, et surement Shikamaru en sachant que ce paresseux était le mec le plus perspicace et le plus intelligent qu'il connaisse, qui était au courant. Je n'en avais jamais parlé à Kyubi, je ne voulais pas qu'il s'inquiet de mon état mental en apprenant mon obsession, et surtout je ne veuille pas qu'en sachant que Sasuke m'avait laissé comme ça, qu'il cherche à le rencontré pour lui apprendre à molester son cher et tendre petit frère de cette façon. Surtout quand rentrant chez moi, ma mère, mon père et Kyubi n'avaient pas loupé la marque de morsure/suçon sur mon cou. Mon père avait ce sourire en coin qui voulait dire « C'est bien mon garçon! Tu es bien mon fils! », Ma mère… C'était une autre histoire, elle n'avait pas l'air très contente mais quand elle avait vu mon regard, elle n'avait rien ajouté. Enfin mon frère, ce psychopathe, a un grand sourire et les pouces en l'air.
L'année d'après, Hinata m'avait invité pour son anniversaire, mais je n'y étais pas allé, car je savais quand le voyant à m'a porté mais en ne pouvant pas l'avoir, je serais frustré et… frustré!
Donc j'avais attendu deux ans, comme il me l'avait dit. C'était donc deux ans après la première fête d'Hinata, que je l'avais vu. Sauf que là, tout c'était passé plus vite, à peine arrivé, que j'avais senti une main saisir mon poignet, j'allais me retourner pour demander des explications, mais j'avais était interrompu par une bouche attrapée mes lèvres goulument. J'avais fermé les yeux quand le plaisir m'avait submergé, je n'avais pas besoin d'avoir les yeux ouverts pour savoir qui était cette personne mangeant ma lèvre inférieure. J'allais ouvrir la bouche pour approfondir le baiser, mais il c'était éloigné, m'avait attiré dans ses bras puis m'avait retourné pour me retrouver le dos collé à son torse. Il avait posé ses mains sur mes hanches, cette position était la même que celle d'il y a deux ans. Sauf que cette foi, au lieu de commencer à danser, il me dirigea à travers la foule pour arriver devant Neji qui se servait un verre de ponche. Sasuke s'était raclé la gorge pour attirer son attention, Neji s'était retourné et nous avait observés de haut en bas en souriant. Ensuite il avait fait un signe de tête en direction des escaliers et se retourna pour finir de se servir. Sans plus attendre, Sasuke me poussa vers les escaliers d'un pas pressé. Plus on gravissait de marche, plus l'excitation de ce qui allait se produire c'était insinué en moi me faisant frissonner.
Il m'avait arrêté devant une porte blanche avec écrit dessus « Chambre de Neji ». Je l'avais ouverte, et il m'incita à avancer d'une douce pression des mains. J'étais donc entré, il avait fermé la porte derrière nous. Je n'avais pas eu le temps d'inspecter mon environnement que je m'étais retrouvé face contre quelque chose de doux et moelleux: un matelas. Avant d'avoir eu le temps de faire ou dire quoi que ce soit, Sasuke s'était couché sur mon dos, m'enveloppant de sa chaleur par la même occasion.
« Tu m'avais manqué dobe » avait-il ronronné à mon oreille en frottant la bosse qu'avait formée son érection sur mes fesses dans un mouvement circulaire. « Ça fait deux longues années où j'attends impatience de pouvoir enfin souiller ce cul si rond! Mmm! J'en ai l'eau à la bouche ».
C'est avec ces paroles que toute cohérence avait disparu de mon esprit. La seule chose que j'avais réussi à faire pour lui montrer que je voulais qu'il souille mon cul c'était de gémir en mordant ma lèvre inférieure et de correspondre aux rotations de son aine qui devenait de plus en plus dur. Il retraça du bout de la langue la marque qu'il m'avait laissée la dernière fois, j'avais arqué le dos pour lui faire comprendre que j'en avais voulu plus, qu'il fallait qu'il accélère. C'était une question de santé mentale. Il avait compris le message car tout en continuant sa douce torture avec sa langue, une de ses mains avait réussi à se glisser entre le matelas et moi pour s'aventurer près du bouton de mon Jeans. Il l'avait déboutonné et abaissé ma braguette en moins d'une seconde. Sans avoir eu le temps de me préparer psychologiquement à ce qui allait se passer sa main directement à l'intérieur de mon boxer et avait empoigné mon membre dur et dégoulinant de liquide pré-éjaculatoire. Je m'étais retrouvé à mordre mon poing pour ne pas hurler de plaisirs et ainsi alerte les autres invités. Très fière de l'effet qu'il avait sur moi, Sasuke ne perdit pas de temps et avait commencé à faire de profond va et viens en se servent de mon liquide blanc comme lubrifiant. J'étais en train de fondre, mon sang était en ébullition, plus aucun muscle de mon corps ne me répondait correctement à par mes cordes vocales qui marché parfaitement bien.
Sa main correspondait à la pression exercée sur mes fesses de plus en plus vite, son souffle chaud venait chatouiller mon oreille rajoutant encore plus de plaisirs. Je voulais qu'il arrête de me taquiner et qu'il passe aux choses sérieuses! Je ne pouvais plus penser quand il avait doublé la vitesse de sa main sur mon membre engorgé, je voulais pouvoir enfin me libérer, après tout ce temps sans avoir été touché. Je n'avais été avec personne depuis notre dernière rencontre. J'avais voulu que ce soit lui qui me fasse venir, lui qui me prenne profond et dur, j'avais voulu qu'il fasse en sorte qu'après m'avoir baisé, que je ne puisse plus m'assoir et marcher pendant des jours! J'avais, au prix d'un effort colossal, attrapé son poignet pour l'arrêter.
« Sa-Sasuke! » avais-je gémi. « S'il-s'il te plaît… … Je veux te sentir… en …moi » j'étais à bout de souffle, je n'en pouvais plus!
Il comprit ma détresse car il retira sa main de mon boxer et avec l'aide de la deuxième, il avait fait glisser mon jean et mon sous-vêtement maculé. Je m'étais retrouvé les fesses en l'air et la tête et mon torse enfoncé dans le matelas essayant de récupérer ma respiration. J'avais senti Sasuke se déplacer pour atteindre la table de chevait, il avait ouvert le premier tiroir et en avait sorti une bouteille de lubrifiant bleu. J'avais fermé les yeux un instant, l'odeur du sexe avait agressé mes sens me rendant encore plus excité. Je ne l'avais même pas entendu ouvrir la bouteille quand je sens un doigt mouiller qui avait commencé à entrer en moi. Ça ne faisait pas mal, mais c'était étrange, mais pas désagréable. Quand il avait vu que je mettais adapter, il avait fait plusieurs va et vient viens. Je l'avais entendu ouvrir son jean et avant que je n'ai pu me retourner pour le confirmer, un deuxième doigt rejoint le premier, la sensation était la même que la première, mais mon plaisir avait doublé dès qu'il avait bougé ses doigts et qu'il avait effleuré quelque chose en moi qui m'avais fait perdre pied. Sans plus attendre il avait rajouté un troisième doigt. Ma respiration s'était coupée: là, ça faisait mal.
« Détend-toi dobe » m'avais murmuré Sasuke m'en sent me crisper autour de ses doigts. « Ça va passer ».
Sur ça, il avait recommencé ses mouvements de va-et-vient en faisant attention de ne pas aller trop vite. J'avais commencé à m'habituer quand il avait changé l'orientation de ses coups et touché ma prostate. Un miaulement rauque c'était échappé de ma bouche, j'avais eu l'impression d'être transpercé de toute part par le plaisir. Mon corps était chauffé à blanc, quand il avait attrapé de sa main libre ma fesse droite (j'étais sûr qu'il allait me laisser une marque) j'essayais par tous les moins de m'enfoncer encore plus sur ses doigts. Mais je n'avais eu le temps de le faire qu'il les retira. J'avais grogné de mécontentement, m'était relevé un peu pour regarder par-dessus mon épaule quand sans prévenir, il avait attrapé fermement ma taille et avait plongé en moi.
« Ah! » les larmes m'étaient montées aux yeux, j'étais retombé affalé sur le matelas et mes phalanges étaient devenues blanches à force de les enterrer dans les draps. « TEME! JE-Je PEUX… PAS! » Avais-je gémi de douleur.
Mais Sasuke avait continué de s'enfoncer jusqu'au bout, j'étais étiré au maximum, c'était plus gros et grand que ses trois doigts! Quand il avait été complètement à l'intérieur, il c'était penché sur moi, me couvant de sa chaleur et de sa transpiration, son souffle haletant qui avait brossé mes cheveux, il avait respiré profondément mon odeur en mettant son nez dans mon cou, puis sa main droite se mit à caresser mon bas-ventre trop plein de lui en faisant de doux cercle apaisant, pendant que la gauche se munit de mon érection, qui par miracle était toujours là malgré la douleur. Son touché avait eu pour effet immédiat de me détendre.
« Je peux bouger? » avait-il demandé en me sentent plus souple, j'avais fait un signe de tête affirmatif, en tournant mon visage de coté pour le regarder dans ses yeux qui capturèrent mon regard. Il c'était penché un peu plus sur moi pour lécher les larmes qui avaient débordé de mes yeux avant de toucher du bout de sa langue mes lèvres entre ouvrir pour demander la permission de m'embrasser. Je lui avais répondu en en ouvrant davantage la bouche. Sa langue s'était engouffrée à l'intérieur de ma bouche et était directement cherchée ma langue pour la caresser, s'enrouler avec elle. Son touché m'avait détendu, mais est baisé me fit complètement oublier ou j'étais, ce que je faisais. Tout ce qui compté, c'était lui. Sasuke Uchiwa. Il avait lâché ma bouche pour aller nicher sa tête dans ma nuque qu'il avait commencé à suçoter quand j'avais gémi un mélange de plaisir et de douleur au moment où il c'était décalé pour avoir un meilleur angle pour atteindre ma prostate. Ce qu'il n'avait pas manqué de réussir dès sa première poussée. À vingt ans, ce n'était surement pas sa première fois m'étais-je dit, et surement par le dernier.
Il c'était déplacer de plus en plus vite, de plus en plus dur, il avait décollé son torse de mon dos pour pouvoir prendre plus d'élan, laissant ainsi plus que sa queue pour seul lien nous unissant. La main droite qui était sur mon ventre se retrouva à empoigner mes cheveux les tirant vers l'arrière, et sa main gauche qui était sur mon membre continua à pomper en suivant le rythme du battement de ses reins en moi. Mes gémissements avaient augmenté de plusieurs octaves, le grognement de plaisir de Sasuke, ma peau était brulante, mes hanches s'étaient mises à bouger d'elles-mêmes pour accentuer la friction de nos deux corps en sueur. J'allais venir. Dur.
« Viens Naruto! » avait-il gémi en allant plus vite encore. « Je veux que tu viennes ».
Et j'étais venu.
Tout mon corps s'était contracté de plaisir, empêchant ainsi à Sasuke de sortir de moi quand il se libéra. J'avais senti son essence s'insinuer en moi, débordant, coulant le long de mes cuisses. Nous nous étions écroulé tous les deux d'éblouissement sur le lit, lui sur moi, en moi. J'avais essayé par tous les moyens de retrouver un rythme cardiaque et une respiration normale, mais avec le poids sur moi, c'était difficile, même si je n'avais pas envie qu'il s'éloigne de moi. Sa tête était encore dans ma nuque, il m'avait déposé un dernier baisé avant de sortir de moi. Il légère brule avait suivi son retrait. Sent son poids qui avait quitté le lit, je m'étais retourné pour le regarder, il était en train de reboutonner son pantalon. Une forte émotion s'était emparée de moi, la tristesse. Certes, j'avais su qu'il n'y aurait rien de sentimental, et aucune suite, j'avais cru m'en convaincre, et être assez fort pour faire avec… Merde! J'étais quand même le fils du maire Kamikaze Minato et d'Uzumaki Kushina la terreur aux cheveux rouges, et le frère de Kyubi le psychopathe celui qui d'un regard vous transformais en statue!
Alors pourquoi, à ce moment précis, j'avais essayé de retenir les larmes qui menaçaient de déborder? Ah oui! C'est vrai! Parce que l'homme avec qui j'avais donné ma virginité, était sur le point d'ouvrir la porte de la chambre, sans un regard, sans un sourire. Une larme avait coulé le long de ma joue avant que je ne l'arrête.
« Dobe » m'avait-il interpellé hors de mes pensées « ne te fait pas d'illusion, tu n'es encore qu'un gamin, ce n'était que du sexe pour passer le temps »
Sur ce, il était sorti et avait fermé la porte. J'avais pleuré à chaudes larmes pendant plusieurs heures, jusqu'à ce qu'Ino était rentré dans la chambre tout doucement, comme pour ne pas m'effrayé. Elle avait paru horrifier quand elle m'avait regardé, en même temps il y avait de quoi: j'étais assis sur le lit, les jambes pliées de chaque côté avec le pantalon et mon boxer toujours en bas des fesses n'ayant pas eu le courage de me lever pour m'habiller, mon T-shirt qui cachait mon intimité et mes yeux tout rouges d'avoir pleuré.
« Oh mon Dieu! » c'était exclamé Ino en enjambant l'espace qui nous avait séparés pour se tenir à mes côtés et essuyer les larmes sur mes jours de doigt délicats. « Que s'est-il passé? ».
« On La fait. » je m'étais mis à parler sans m'en rendre compte, d'une voix platonique. « C'était… génial. Et… » Je n'avais pas pu continuer.
« Et quoi? « m'avait-elle encouragé.
« Quand on a fini, il s levait, habillé et il est parti en disant un truc qui sonnait comme : " ce n'était que du sexe, ne t'attend à rien d'autre " … voilà.» je l'avais senti bouillir de rage en entendant ce qui s'était passé. « Et non tu n'as pas le droit d'aller le tuer. » « Mais pourquoi? Il le mérite! »
J'avais tourné mon visage vers elle pour la regarder dans ses beaux yeux bleu pâle de bébé. J'avais posé ma main sur sa joue et l'avais embrassé sur cette dernière.
« Parce que c'est mon premier, le premier que j'ai aimé, et que j'aime » lui avais-je répondu en souriant. « Mais je te fais la promesse qu'à partir d'aujourd'hui, se sera moi qui briserais les cœurs, je ne resterais pas plus de deux jours avec la même personne. Et je serais connu comme l'artiste sculpteur le plus prometteur, le plus talentueux et le plus prisé de tout Konoha! »
Et c'est comme ça, qu'a vingt-deux ans, j'étais en colocation avec Kyubi, je possédais mon atelier de sculpture, je gagnais suffisamment bien ma vie pour habiter dans tout le troisième étage le plus côté de Konoha, et surtout j'avais brisé la plupart des cœurs de la population âgée entre dix-neuf et trente ans. La promesse que je m'avais faite la nuit d'il y a six avait dicté ma vie. Et j'en étais fière. Même si mon style de vie ne convenait pas a ma famille, il n'avait rien dit pour me faire changer d'avis, surtout après qu'Ino m'avait raccompagné chez moi après que j'avais réussi à m'habiller correctement et avais expliqué la situation à mes parents et mon frère pendant que j'étais allé me reposer dans ma chambre. Leur première réaction fut la même que celle d'Ino « On va le tuer! » puis ensuite la compréhension quand elle leur a dit que je l'aimais. Bien sûr, Kyubi n'en était pas resté là, il m'avait fait la morale, m'avait demandé pourquoi je ne lui en avais pas parlé. Puis il m'avait pris dans ses bras et avait joué avec mes cheveux comme quand j'étais petit.
Je n'avais jamais revu Sasuke après ça. Et t'en mieux, je pense qu'aujourd'hui, si je l'avais en face de moi, je lui mettrais mon poing dans son joli petit minois.
Nous étions vendredi soir, mais je ne pouvais pas sortir car Hinata et Kiba avaient décidé de se marier demain. Même si je me serais bien passé d'un mariage, je ne pouvais pas ne pas aller à celui de mes meilleures mais. Comme pour celui d'Ino et de Shikamaru, il fallait que je sois accompagné. Mais comme Shoji ne voulait pas y aller avec moi car il resterait près du buffet et donc serait de mauvaise compagnie, et que je n'avais pas d'autre ami avec y aller… « Kyubi? » dis-je penchant la tête sur le côté et en battant des cils.
Il ne leva même pas les yeux de son jeu vidéo pour me répondre, il souleva juste un sourcil pour montrer qu'il m'avait entendu.
« Tu voudrais venir avec moi au mariage d'Hinata et de Kiba? S'il te plaît? » « Non-dit-il sans même mettre pause à son jeu. « Tu veux que j'y fasse quoi? Il n'y aura que des gamins de ton âge! J'ai vingt-neuf ans! J'ai autre chose à faire que de parler de qui j'ai sauté cette semaine! »
Il fallait réfléchir, il n'avait pas réagi à mon visage innocent donc il fallait absolument trouver une autre solution sinon, ça serait la fin de rien du tout mais quand même! Qui y aura-t-il de son âge et qui soit mature… je ne sais même pas pourquoi il veut quelqu'un de mature alors que c'est un vrai gamin… Enfin bref.
« Il y aura surement Neji, qui a vingt-sept ans, et qui est sous-directeur de l'entreprise de son père. »
Il daigna mettre son jeu sur pause tout à coup plus intéressée. Bon, nous étions sur la bonne route.
« Qui d'autre? »dit-il en me fixant de ses yeux dorés.
« Surement Kakashi, Madara, Anko et… »
« Il y aura Anko? » demanda-t-il en se redressant.
Touché!
« Oui, tu sais que c'est la cousine de Kakashi, et Hinata m'a dit que c'était elle qui l'accompagnait… »
Il réfléchit quelques instants avant de grogner un: « c'est toi qui choisiras ce que je porterais ».
C'est avec un grand sourire et en sautillant partout que je me rendis dans la chambre de Kyubi et me dirigea directement à sa penderie. Pauvre garçon, jamais il ne réussira à s'habiller pour sortir… Qu'est-ce qu'il ferait sans moi? Je pense qu'il aurait tué pas mal de gens… un vrai démon quand il s'y met. J'étais sur le point de choisir sa chemise quand mon téléphone portable sonna. Je fouillai dans ma poche avant droite avant d'en sortir l'objet qui sonnait et regarda le nom qui s'affichait sur l'écran: Kiba.
« Hey! Salut mon pote! » Répondis-je en continuai à chercher une chemise potable. « Quoi de neuf? Pas trop nerveux? »
« Non moi ça va, ça serait plutôt à Hinata que tu devrais poser la question! Enfin bref je ne te téléphone pas pour ça… Comment dire… »
« C'est bon crache le morceau! » je l'interrompis en sortant la chemise que je cherchais et qui iraient parfaitement avec l'ensemble que j'avais choisi pour Kyubi. J'entendis Kiba soupiré tristement à l'autre bout du fil.
« Demain, c'est Sasuke qui accompagne Neji… »
Je lâchai tout, la chemise mon portable, même mon cerveau et mon cœur étaient tombés, j'en étais sûr.
