Bonjour!
Une toute petite fic', qui devait être à l'origine un OS. Elle fera deux ou trois chapitres maximum.
Dédicacée à MarieCéline, ma chère fan de Tiva ^^
J'avançais vers la caisse de la station essence, un paquet de biscuit à la main. Un paquet de délicieux biscuits à la main. Vous connaissez ces petits gâteaux ronds, ou un délicieux chocolat au lait est inséré entre deux plaques de bisc…Comment ? Ah, oui, vous vous en moquez. Bien. Soit.
J'avançais donc vers la caisse de la station essence, avec mon paquet de délicieux biscuits dont vous ne connaitrez jamais le nom à la main, prêt à payer celui-ci d'un petit billet vert, avant de repartir dans ma voiture. Enfin…Dans la voiture. La voiture qui n'était pas ma voiture, mais celle de ma femme. Ma femme qui n'était pas ma femme en réalité. Mais, pour le moment, elle l'était. Enfin, donc ma voiture qui n'était pas ma voiture appartenait à ma femme qui n'était pas ma femme.
Vous ne suivez pas ? Mais concentrez-vous un peu !
Bon, comme je suis un gentil, adorable, et magnifique (comment ça j'en rajoute ?) DiNozzo, je vais récapituler. Depuis le début.
Tout a commencé ce matin, il y a donc six heures exactement. A huit heures quinze et trente-deux secondes. Oui, j'avais quinze minutes et trente-deux secondes de retard. La faute à qui, me direz-vous ? La faute à… A la circulation dans Washington. Enfin…C'est ce que j'ai dis à Gibbs. La faute réelle doit être imputée à une profonde volonté de dormir trente minutes de plus, après avoir passé quasiment la totalité de la nuit à regarder des vieux films avec Stallone en héros. Sacré Stallone, un héros génial. C'est comme dans ce film, là, avec…
Je m'égare. Revenons-en à nos moutons.
Donc, je suis arrivé en retard ce matin. Comme d'habitude. Comme les 364 jours précédents. Je me demande quelle tête ferait mes collègues le jour où j'arriverais à l'heure. Ca ferait surement une belle photo. Il faudra que j'essaye un jour.
Je disais donc, je suis arrivé en retard, pour retrouver mon adorable et vénéré Patron debout, à côté de mon bureau, en train de discuter avec une Ziva qui l'écoutait, sourcils froncés, son regard concentré sur ce que lui expliquait le boss. McGee, lui, regardait la scène en souriant, un café à la main.
Café que je lui volais d'un coup sec en passant à côté de lui, lui arrachant une exclamation de protestation. Protestation qui poussa le grand Manitou a tourner son visage vers moi, sourcils froncés, avant de m'envoyer une admirable tape derrière la tête.
-Aieuh !
-Tu es en retard, DiNozzo ! Et rends son café à McGee !
Je rendis l'objet en soupirant à son propriétaire, avant de faire un petit sourire d'excuse à mon boss.
-Les embouteillages, Patron !
-Bien sur. Mais on est jeudi, et le jeudi il n'y a jamais d'embouteillages, DiNozzo.
Je grimaçais. Impossible de mentir au chef. Eluder le sujet était ma seule façon de m'en sortir.
-On a une nouvelle affaire ? Demandais-je, en fronçant les sourcils, et en posant mes yeux sur le dossier que tenait Gibbs dans sa main.
Il soupira légèrement, avant de me tendre le dossier d'un coup sec, ses yeux plantés dans les miens.
-Oui, on a une nouvelle affaire. Et tu vas t'en charger, avec Ziva.
Et voilà pourquoi je m'étais retrouvé dans la mini rouge de cette chère Ziva, en direction de l'Etat de Virginie, à la place du conducteur, bien sur – Je tenais à ma vie -, ma tendre et « douce » collègue à mes côtés. J'avais enfilé un jean et une chemise légère, habits de confort, habits de luxe, la marque griffée sur le dos de ma chemise en était la preuve, habits de voyage. L'israélienne, elle, avait passé une robe orangée d'une grande marque de couture française, et avait relevée ses cheveux en un chignon décoiffé, sur la base de sa nuque. Nous faisions un couple parfait de luxueux voyageurs.
Oui, un couple. Marié. L'alliance à mon doigt en était la preuve. Mariés, mais sans l'être. Pourquoi ? Parce que nous étions sous couverture.
Nous devions jouer Sarah et Lane Harris, un couple à la tête d'un haut trafic de drogue, que le NCIS avait arrêté la semaine dernière. Leur principal acheteur était un haut membre de la marine, et nous avions pour mission de l'arrêter, en profitant du fait que le couple ne l'ai jamais rencontré physiquement. Nous avions donc proposé à cette personne, ce Charles Dicks de son nom, via le téléphone portable du couple, une rencontre dans un luxueux recoin de la Virginie où habitait le couple. Et nous nous dirigions donc maintenant vers leur maison. Gibbs et McGeek nous suivaient, dans une voiture banalisée. Ils se posteraient dans la maison d'en face, en cas de souci.
Ceci expliquant cela, nous avons donc pris la route avec ma chère Ziva/Sarah, vers la Virginie. Et des besoins naturels obligeant, nous nous sommes arrêtés sur une petite aire d'autoroute, ou j'en ai profité pour faire mon plein de nourriture. Que voulez-vous ? Un DiNozzo, ça mange !
Je m'avance donc vers la caisse avec mon délicieux paquet de biscuit pour payer. Sur le côté, étudiant attentivement un stand de revue, ma tendre et chère. Elle fronce les sourcils, un magazine people à la main. Je m'approche d'elle et lui tapote doucement l'épaule. Elle tourne son visage surmonté d'une paire de solaires gigantesques vers moi.
-J'ai vu que j'avais une passion dévorante pour les stars et les potins.
Je soupire. Elle est complètement dans son personnage. Même le ton y est. Joyeux et hautain à la fois. Ziva est une actrice née, visiblement !
-Zi…, tu…
-Sarah ! Me coupe t-elle en fronçant les sourcils.
-Oui, Sarah. Je ne crois pas qu'ils vont aller vérifier ce que tu lis, tu sais.
-Qui sait… ?
Elle tend deux magazines où des stars sont présentées sur une couverture horrible de couleur rose à l'homme derrière la caisse en souriant.
-Mon mari va régler tout ça. Et ça aussi.
Son sourire s'agrandit, alors qu'elle tend au vendeur un paquet de chewing-gum posé sur le comptoir, une bouteille d'eau, un parfum douteux, un sac à main en tissu violet, un éventail et une paire de bracelets de couleur violette horribles. Tout ça pour que je paye ! Je me tourne vers elle en haussant les sourcils.
-Ton « Mari » a oublié son portefeuille.
Je lui réponds par le visage le plus angélique que je peux. Elle m'écrase le pied en y répondant par un sourire des plus adorables, tout en me susurrant :
-Je suis sûre que tu vas le retrouver.
Je serre les dents, tout en essayant vainement de contenir mon sourire, sous le regard du vendeur. Je me demande si Ziva a déjà assassiné quelqu'un rien qu'en écrasant son pied. Elle en est possible. Je suis sur que si. Je souffle, en sentant son talon s'enfoncer entre mes petits et adorables orteils :
-Ton Mari doit avoir un peu d'espèces.
Elle retire son pied, ce qui m'évite de peu l'amputation. Je tends un billet au vendeur, qui a un visage des plus extatiques. Normal. Grâce aux achats de ma délicieuse et sadique épouse et à la baisse imminente de mon argent liquide, il va pouvoir se payer un voyage aux Bahamas.
Nous retournons à la mini, moi en boitillant, elle toute souriante, ses achats à la main.
Et dire que je vais devoir vivre avec elle pendant de longs jours…Je me demande si je survivrais à demain. Je lui souffle dans un murmure amusé, alors que je démarre la voiture :
-Toi et moi… Ca va surement se finir en divorce !
Une petite review?
