Bonsoir tout le monde, voici un OS ou une fiction.
Voilà, j'espère que vous apprécierait ce texte.
Bonne lecture. Bisous.
Il pleut, le ciel est gris. Il vente, il fait froid. C'est le visage fermé qu'un homme se dirige, sous un long manteau noir, vers la gare.
Aujourd'hui, était un jour de commémoration. Il était censé rester plus longtemps, mais il ne pouvait pas. C'était trop dur pour lui. Il était incapable de rester au même endroit où ses souvenirs heureux se situaient. A chaque rue, route, parc etc.. Tout lui rappelait des amours, des amitiés perdues. Maintenant, il était seul. Il était devenu un loup-garou solitaire, triste, fermé. Il ne pensait jamais devenir ainsi. Malgré la difficulté de la vie, il ne s'imaginait pas souffrir autant, il ne s'imaginait pas devenir si vide...
Le train était en retard. Quelques personnes attendaient eux aussi le train. Pas de visages joyeux ou sereins, non. Que des êtres aux visages livides, aux âmes torturées. Seul le bruit de la nature régnait en maître. Preuve du temps qui passe, quoique...
Il voulait pleurer, crier, ressentir quelque chose mais, il en était incapable. Depuis ce jour de dernière année de lycée, tout s'était écroulé. La scène n'avait, depuis, de cesse de tourner en boucle. Ce jour là, il était mort.
Il n'en voulait à personne. Ou plutôt à son silence. Il s'en voulait de ne pas avoir été mieux.
Ce jour-là était comme le Jeudi noir. C'était gravé en lui. Marqué à tout jamais.
Il sortit de sa poche une photo, il l'avait toujours eu, il ne pouvait faire autrement. Il n'avait pas eu le courage de la jeter. Il était coincé dans un passé révolu et triste. Il ne pouvait plus s'en échapper.
Il mordilla sa lèvre inférieure, il ne pouvait plus continuer ainsi. Il ne pouvait plus vivre ainsi.
- A chaque fois, tu viens. A chaque fois, tu repars sans même me voir.
Il se figea rien qu'au son de la voix. De CETTE voix. Elle avait bien changé, mais elle était toujours aussi magnifique.
- J'ai un travail.
- 5 ans. 5 putains d'années. Pas un mot.
- Que veux-tu que je te dise ?
- Me dire que tu es vivant.
- Tu le vois bien depuis 5 ans apparemment.
- Quand arrêteras-tu de me faire la tête ? Tu es arrivé-
- Trop tard. Je ne te fais pas la tête. Jamais, je ne te ferais la tête.
- Alors pourquoi partir ? Tu peux rester ici.
- Non. Ma vie est ailleurs.
- Ne me laisse pas. Je t'en supplie. J'ai l'impression de ne pas avoir pu évoluer, comme si j'étais coincé.
- Un triste sourire ornait son visage, il connaissait bien cette situation.
- Je ne vois pas pourquoi, ta vie est parfaite.
- Sans toi ? Non.
- Tu l'as choisi.
- Et tu es parti sans te battre.
- Parce que je ne voulais que ton bonheur.
- Retournes-toi. Parles-moi. Viens chez moi. Reste.
- Tu sais très bien que c'est impossible.
- Tu ne peux pas rester sans meute, tu peux te faire tuer.
- Soit. J'ai bien vécu 5 ans, je peux vivre plus.
- Sais-tu que tu me tortures ?
- Comment ça ?
- Retournes-toi d'abord. Laisse-moi voir ton visage.
Il voulait lui faire face, il le voulait vraiment. Mais, aucun mouvement n'accompagna sa pensée. Son esprit refusé catégoriquement de le revoir. Il ne tiendrai pas à cette torture.
- Je ne veux pas. Ne cherches même pas à me faire face.
Il accompagna cette phrase d'un rabattement d'une grosse capuche qui masquait son visage.
Son cœur se serra. L'air empestait soudainement la douleur, la résignation et les larmes.
- Chaque année, je te vois prendre le même train. Chaque année, je te vois t'enfuir sans te retourner. J'ai enfin eu le courage de te parler. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Je ne sais plus quoi faire.
- Je sais. Ne fais juste rien. Vis.
- Mais vivre loin de toi, n'a aucun intérêt !
- Vivre près de toi aussi. A quoi bon souffrir encore plus chaque jour ? Dis-moi quel bien cela me ferait-il si ce n'est de te voir auprès d'un autre. Tu serais heureux, pas moi.
- Es-tu heureux ?
- Cela n'a pas d'importance.
- Cela en a pour moi !
- Cela en a pour ta conscience.
- Tu vois, tu m'en veux. S'il te plaît. Ne pars pas.
- Je ne t'en veux pas mais ne me demande pas l'impossible. Si je ne venais pas fleurir une tombe chaque année, tu ne m'aurai plus jamais revu.
- Alors, c'est comme ça que cela se finit ? On s'oublie ? Mais je ne peux pas faire ça !
- Pars.
- Je t'en prie.
Le train arriva à quai. Et c'est dans un silence entendu que Scott monta à bord du train les yeux tristes. Sa place était côté fenêtre. Il le vit. Après 5 ans sans l'avoir vu, il le vit. Blafard, triste, en pleure. Une douleur au cœur s'intensifia au point de le faire craquer mais il ne le fit pas. C'est alors qu'il vit Stiles monter dans le train et s'asseoir à côté de lui.
- A quoi joues-tu ? Le train va partir.
- On ne peut pas se quitter ainsi.
- Que fais-tu de Théo ?
- Je l'appellerai.
Scott détourna la tête pour observer les paysages qui commençaient à défiler. Il ne savait absolument pas quoi faire, devait-il accepter la présence de celui qui l'aime ou devait-il fuir au premier arrêt ? La douleur était trop grande pour qu'un voyage l'estompe.
- Tu aurais dû rester à Beacon Hills. Rester auprès de Théo.
- Je ne veux pas te faire souffrir, je veux juste ne pas te perdre.
Le loup-garou ferma les yeux afin de se retenir de pleurer.
- Tu aurais dû faire comme d'habitude. Me regarder silencieusement partir.
Comme je disais plus haut, c'est à vous de choisir le format : OS ou fiction ? De plus, si fiction il y a vous devez chosir si vous restez sur du Sciles ou si vous souhaitez que Scott soit avec quelqu'un d'autre.
Merci de votre lecture. A tantôt !
