Disclaimer : étant donné qu'il n'y a même pas 6 mois, je ne connaissais pas l'existence de Prince of Tennis, difficile de dire qu'il m'appartient !
Pairing : (vague) Keigo Atobe x Jirou / Jiroh / Jirô Akutagawa
Total : 907 mots
Setting : whatever
Petit mot de la patate : bon sang, voilà que je me mets à écrire du Prince of Tennis ! Et tout ça, c'est bien sûr la faute à Loan the Daughter of Neptune, qui m'a totalement contaminée à ça alors que j'ai même pas lu le manga. C'est fourbe. Alors c'est reparti pour un recueil de drabbles que j'épaissirai au fur et à mesure des bêtises de ma muse.
Prompt : anniversaire
Lectrice-test : Loan the Daughter of Neptune
Pour Jirou, l'anniversaire d'Atobe était un mauvais jour. Pas moyen de fermer l'oeil une seule seconde, pas moyen d'avoir une minute de paix ! Partout, dans toute l'école, il y avait des gens qui se jetaient sur le capitaine de l'équipe pour lui souhaiter un bon anniversaire et lui fourrer un cadeau dans les bras. Certaines filles plus audacieuses que les autres tentaient de l'embrasser juste sous l'oeil, sur son grain de beauté. Il avait même dû envoyer Kabaji effrayer les quelques-unes qui avaient osé se cacher dans les vestiaires pour l'attendre sans trop de compétition. Elles en avaient été réduites à se masser contre le grillage limitant les courts de tennis et à l'admirer en piaillant son nom, jusqu'à ce qu'il les fasse taire d'un geste pour se concentrer. Et même comme ça, elles faisaient toujours du bruit. Et tout ça, ça dérangeait Jirou dans sa sieste.
Enfin, il n'y avait pas que ça. Aucun bruit n'avait jamais pu l'empêcher de dormir, on disait même qu'on pouvait le coucher en plein milieu d'une piste d'atterrissage, il ne broncherait que quand un avion manquerait lui rouler dessus. Ce n'étaient pas des admiratrices (et une grosse poignée d'admirateurs) qui allaient vraiment le déranger, même si toute cette agitation, c'était quand même agaçant. Non, Jirou avait quelque chose qui lui trottait dans la tête, et qui l'empêchait de dormir. S'il n'avait pas été aussi préoccupé, il aurait trouvé ça tellement bizarre que... ça l'aurait certainement empêché de dormir. Encore plus. Mais comme il avait autre chose à penser, ça lui était bien égal.
Depuis le début de la journée, Jirou se creusait la tête. L'anniversaire d'Atobe-sama était un jour important, et il voulait absolument lui offrir un cadeau. Un beau cadeau, le genre significatif qui lui ferait tellement plaisir qu'il en oublierait tous ceux qui criaient son nom derrière les barrières, et qu'il ne sourirait rien qu'à Jirou. Sauf que... qu'est-ce qu'on pouvait offrir à quelqu'un qui avait probablement déjà presque tout ? Et ce qu'il n'avait pas, les autres lui offriraient probablement en double, voire en triple exemplaire. Rien de spécial là-dedans. Jirou s'était dit qu'il pourrait lui fabriquer quelque chose, alors, c'était vraiment personnel comme cadeau. Sauf qu'à part le tennis, il n'était pas vraiment doué en quoi que ce soit, et que ça se serait probablement soldé par un fiasco.
Toute la journée, il chercha, sans avoir le moindre début de soupçon d'idée. Et la moindre envie de dormir non plus, c'était d'ailleurs très bizarre. Il resta réveillé pendant tous ses cours, gribouillant des petits personnages qui pouvaient être Atobe ; pendant la pause déjeuner, où Atobe insista pour le traîner manger quelque chose, et où il s'en voulut (modérément) de se faire nourrir alors même qu'il était un mauvais ami pour ne même pas savoir ce qui lui ferait plaisir ; et pendant l'entraînement auquel il ne fut même pas en retard, et joua contre Gakuto. Toute cette énergie, c'était étrange. Les autres avaient l'air de trouver ça plutôt amusant, en fait. A en juger par leurs grands sourires, en tous cas, mais il n'en pensa pas grand-chose, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'Atobe souriait, lui aussi. Et mieux encore, le capitaine lui proposa un match ! Il bondit à cette opportunité, et déploya tout son talent. Bien sûr, Atobe-sama était le plus fort, mais ce n'était pas grave. Ce qui comptait, c'était de jouer contre lui. Avec lui ?
Comme il s'y attendait, il se fit battre. Pas vraiment à plates coutures, il était quand même doué, et il avait mis toute cette étrange énergie venue d'ailleurs dans le jeu. Mais quand il posa sa raquette, il était exténué. Atobe-sama s'approcha de lui, lui tendit la main pour l'aider à se relever, et une fois Jirou sur ses pieds, dit de sa voix si agréable :
- Merci pour ton cadeau.
Il fallut quelques secondes à Jirou pour enregistrer ce qu'il venait de dire, et il demanda :
- Quel cadeau ? Je t'en ai pas fait.
- Vraiment ? répondit Atobe. Toute la journée de Mon anniversaire, tu es resté éveillé, sans rater un seul cours, et tu as vraiment bien joué. Et pour ça, Je te remercie. C'est un beau cadeau.
Les yeux de Jirou brillèrent comme des pierres précieuses à ce compliment, et avant qu'il ait vraiment pu réfléchir à ce qui convenait de faire, il sauta dans les bras d'Atobe. Celui-ci le réceptionna, l'empêchant d'aller s'écraser bien peu gracieusement au sol, et rougit légèrement. Le blondinet était vraiment tout contre lui, c'était... presque romantique, la manière dont il s'était jeté à son cou avec son immense sourire, et comme sa joue se pressait contre la sienne. Il était à deux doigts de céder à l'atmosphère et de l'embrasser, en ignorant royalement les autres membres du groupe et ses admirateurs, quand la tête de Jirou s'abattit sur son épaule, avec un léger ronflement. Finalement, l'émotion avait été trop forte... ou plutôt l'appel de l'oreiller (même si en l'occurrence, c'était lui, l'oreiller). Bon, ce n'était pas grave. Il avait eu un Jirou réveillé pendant une bonne partie de la journée, avait pu déjeuner avec lui sans qu'il s'endorme dans son assiette, et avait pu jouer un vrai, bon match contre lui. C'était un beau cadeau. Et puis, se dit-il alors que Kabaji le débarrassait de son fardeau blond avant qu'il ne le fasse perdre l'équilibre, la journée n'était pas encore finie...
Joyeux anniversaire, Atobe-sama, voici ton cadeau ! Ton propre petit mouton tout doux et propre qui sent bon la lessive ! (que malgré les apparences, je ne sniffe pas, non). Atobe no hitsuji kawaii ne~? (sur l'air de Mary had a little lamb). Parce que l'Adorable Pair porte bien son nom.
Et Atobe parce de Lui avec des majuscules.
Un grand grand merci à Loan, pour l'idée, les suggestions et l'aide avec le Atobe-speak !
Et pour un premier TeniPuri, c'est pas si mal~
Review ? :3
