Hello! Je prends le temps de vous écrire rapidement puisque je sais qu'il y a très peu de gens qui regarde la note de l'auteur. Si vous voyez des fautes, nécessitez pas à me le faire remarquez en m'indiquant au moins en citant la phrase. Sinon, je vous préviens que l'histoire tournera autour des personnages de l'Akatsuki en général (avec quelques exceptions selon mes envies) En tout cas, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos commentaires, positif ou « négatif » puisqu'une critique est toujours constructive. X3


Prologue : Le premier pas

Le soleil brûle ma peau... L'humidité m'étouffe ... Mois d'août… Je n'ai jamais vraiment apprécié cette saison. La chaleur est toujours suffocante, l'air trop lourd, voir irrespirable et les moustiques y sont encore plus voraces. Mais bon, j'ai toujours été difficile sur le choix des saisons et je me dis qu'il y a au moins les crèmeries qui sont ouvertes et que je peux me prélassé sur une chaise longue à l'extérieur puisqu'au Canada, en hiver, ça ne vaut même pas la peine d'y penser. On se torture pour rien. Ouais.. Je pense que c'est ce qui me faut pour me motiver. Une bonne crème glacée à la vanille. Je salive seulement en y pensa- WAH!

« Non mais, c'est quoi ton problème?! Ça fait mal nom d'un chien!

- Arrête de te plaindre, ce n'est que de l'eau. J'avais seulement une question à te poser : est-ce que je vais devoir rentrer toutes tes boîtes seul ou tu vas bouger? »

Je me frotte le derrière de la tête. Constat : mes cheveux sont détrempés ainsi que mon dos. Je remarque que l'asphalte est dans le même état et qui a pour seul ajout le cadavre d'un ballon qui était rempli d'eau i peine trente secondes. Je soupire, exaspérée par son comportement.

« J'étais seulement distraite. Tu aurais pu seulement me parler, je suis trempée jusqu'aux os maintenant. »

- Ça aurait été moins drôle tu sais hm!

- Si je cherche ton nom dans le dictionnaire, il devrait y être écrit comme définition Irrécupérable.

- Allez! Avoue que je t'ai bien eu au moins? »

Il me sourit et je ne peux pas m'empêcher de lui rendre. Que voulez-vous? Il est mon meilleur ami depuis le primaire, je ne peux tout simplement pas rester en colère contre lui bien longtemps.

« Je devrais rajouter aussi qui manque cruellement d'humour à la définition.

- Tu dis cela en me souriant, tu n'as aucune crédibilité tu sais? En plus, j'opterais plutôt pour créature pouvant être défini comme un BANG! »

- Nah, ça ne colle pas avec toi. »

Il rattache ses longs cheveux blonds en riant et je roule les yeux en prenant une boîte. Je suis heureuse de le voir sourire de nouveau. Il n'était plus le même depuis l'incident.. Il n'arrivait plus à sourire et il était toujours ailleurs… Je peux comprendre sa peine. J'ai eu de la difficulté à surmonter cette épreuve, mais après un an, nous n'avons pas le choix d'avancer de nouveau…même s'il y a des jours plus facile que les autres. Je le regarde... il a l'air d'aller mieux, mais je sais au fond de moi que cette douleur que nous ressentons ne partira jamais. En y repensant...est-ce que j'ai bien d'accepter sa proposition?

Soudainement, il s'arrête et me dévisage un peu frustré.

« D'accord, j'en ai assez! Dis-moi ce qui te tracasse. »

Je fais de même, surprise.

« - De quoi parles-tu? Il n'y a rien.

- Vanessa Campbell. Je te connais mieux que tout le monde et je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Tu es lunatique de nature, mais c'est rendu à un point tel que je me demande si je ne parle pas avec un mur.»

- Je n'ai rien, je te l'ai dit…

- Vanessa, tu détournes toujours le regard lorsque tu mens… »

Merde! J'avais oublié ce tic moi.

« - C'est juste… Es-tu sûr que c'est une bonne idée tout ça…je veux dire…de devenir ta colocataire… »

Je sais que j'ai accepté, mais j'ai tout de même des doutes.. Je n'ai pas d'argent vraiment, on sont dispute souvent pour rien et le studio est très étroit..

« - Je ne suis pas pour te dire que c'est une mauvaise idée. C'est tout de même moi qui te l'ai proposé… »

- Oui, mais Dei. je ne travaille pas encore, je vais commencer le collège à la fin de ce mois. La vie n'est pas gratuite.

- Tu as toujours tes prêts et ta bourse il me semble, c'est toi qui me l'a dit en plus. Et ton tuteur peut t'aider. Je sais qu'il est cupide au niveau de l'argent, mais si tu lui explique ta situation. Je doute qu'il ne t'écoute pas.

- Je sais, mais peut-être que tout cela est une mauvaise idée.

- Ne me dis pas que tu vas me laisser tomber et revenir à la dernière minute sur ta décision?!

- Ce n'est pas ça… C'est juste que…lorsque tu auras une copine ou que tes amis viendront, je vais certainement être de trop puisque je n'étudie pas en art comme toi...on pourrait en plus se disputer à propos d'une connerie et-»

Il me prend par les épaules et me secoue un peu brusquement…

« - Ose me dire que tu vas être une nuisance! Depuis quand est-ce que je t'ai considéré comme telle Vanessa? »

- ...

- Réponds!

- Jamais Dei, mais…

- Alors quoi?! Sois honnête!

- PEUT-ÊTRE QUE CE N'EST PAS MA PLACE DEIDARA! C'ÉTAIT À SASORI D'ÊTRE AVEC TOI, PAS MOI! »

Il se fige, abasourdi par ce que je viens de lui dire. Je me tais brusquement. Je ne peux pas croire que j'ai vraiment dit cela. Nous n'avons pas mentionné son nom depuis les funérailles… Je crois bien que nous n'avons pas parlé de lui depuis le moment que Deidara m'a appris sa mort. Il y a un environ an. Notre ami Sasori est décédé dans un accident de voiture. Aucun fautif. Une tempête de neige, une chaussée glissante, une perte de contrôle suivit de la collision contre un arbre. Enfin, c'est ce que les policiers avaient expliqué à la grand-mère de Sasori.

Je me souviens encore lorsque nous avons appris la nouvelle. Deidara a frappé un mur et il s'est cassé les jointures… Je me suis effondré en niant tout ça. En disant que cela était impossible. J'ai fini par éclaté en sanglot et peu après Deidara a suivi. Oui…c'est après cet événement que nous n'avons plus reparlé de lui entre nous. On peut dire que ce moment a été trop douloureux. Pour éviter de souffrir plus, nous avons en quelque sorte évitée le sujet pour qu'il en devienne un tabou. Et moi, ici et maintenant, je fais remonter tous nos souvenirs avec lui, nos rires, nos pleurs et leur promesse. Celle où il allait être en colocation et que je pourrais venir passé mes journées ici lorsque mon tuteur deviendrait trop frustrant.

-« - J-Je… »

J'essaye de parler, mais je n'y arrive pas. Les mots ne veulent plus sortir…Oh non... je sens les larmes coulés le long de mes joues. Je ferme les yeux en espérant qu'elles vont s'arrêter, mais en vain… Chaleur...Je ressens une chaleur réconfortante et rassurante.

« - Je m'excuse… je n'aurais pas dû crier. »

Sa voix est étrangement proche. Pourquoi? J'ouvre les yeux et je vois seulement son t-shirt. Il me serre contre lui. Hésitante, je lui rends ce qu'il me donne.

« - C'est moi…Je suis tellement désolée…tellement…je ne voulais pas…

- Alors… c'est vraiment ce que tu te ressens? Tu sais, si je voulais que tu viennes, c'est que je me sens mieux avec toi. Tu peux comprendre comment je me sens alors que les autres auront beau me le dire…tu es la seule qui sait.

- Oui, je comprends.

« - Le studio est tellement vide sans quelqu'un avec qui me disputé… » Il rigole tristement. « Je me suis dit que comme tu avais besoin d'un endroit près du collège et que tu voulais être plus libre, c'était l'occasion rêvé puisque nous sommes aussi proche que je l'étais avec Sasori. Je suis un idiot, je n'aurais pas dû te le proposer…»

J'éclate de rire. Deidara me regarde, confus.

« - Nous sommes que deux idiots! »

Je sais que le moment est mal choisi pour rire. Je sais que c'est un total manque de respect envers lui, mais je ne peux pas m'arrêté.

« - Je peux avoir une explication à ton éclat de rire?! »

- On ne sait rien dit. On souffrait et nous, deux imbéciles de première, on reste sous silence parce que nous sommes trop orgueilleux! Nous sommes tellement sans espoir. »

Il me regarde et éclate de rire aussi. Nous n'arrivons plus à rester calmes. Je pleure en m'esclaffant plus fort et il se tient l'estomac en riant de bonne foi. Nous savions que s'était déplacé, mais c'était tellement de cela que moi et lui avions besoin. Après quelques minutes, on réussit enfin à respirer correctement et parler sans trébucher dans nos mots. On s'assoit sur le rebord du trottoir pour continuer notre discussion. Deidara prend la parole vu mon silence.

« - Écoute, je veux te rassurer. Tu as ta place dans le studio. Je sais que tu vas me dire que tu n'es pas étudiante en art, mais on s'en balance. De toute façon, tu es tout de même dans le programme d'art et lettres. C'est toi que je veux comme colocataire et personne d'autre. Je suis encore affecté par le mort de Sasori et ce n'est pas nécessairement facile. Je suis tout de même certain d'une chose: c'est toi que je veux. Alors, il est encore temps de reculer. Es-tu toujours partante? Car, je le suis., mais je vais t'appuyer peu importe ton choix.»

- Deidara… »

Je prends une grande respiration, il retient la sienne.

« - Tu me prends pour qui, hein? Ce n'est pas parce que j'ai hésité que je vais renoncer pour autant! Tu me connais mieux que ça! » il rigole et m'ébouriffe les cheveux.« Hey! »

« - Alors, finissons par rentrer les dernières boîtes! » Il se lève et me tend la main. « Alors, qu'est que tu attends, ma nouvelle coloc? »

« - Pfft, c'est après toi que j'attends Barbie! »

- Je t'interdis de m'appeler comme cela! »

Je lui prends la main en souriant et me lève. Il me reste seulement deux semaines avant le début du collège, donc deux semaines avant que je commence mon programme d'études... Le premier pas vers mon rêve: éditrice de roman. J'espère que tout se déroulera bien. Sasori… Regardes-nous et admire le spectacle! On va t'en mettre plein la vue!