Indulgence, c'est ma première fic !


Chapitre 1 : Une journée d'anniversaire très mal commencée.

La journée promettait d'être belle, ce 31 juillet. Le soleil achevait de se lever sur Privet Drive, un endroit ou personne n'aurait songé qu'il abritait un jeune sorcier mélancolique.

Harry regardait un rayon de lumière qui dansait sur le parquet de sa chambre. Les poussières qui tourbillonnaient lentement dans l'air le faisait ressembler à un morceau d'or pur.

Une voix retentit dans la cage d'escalier, le tirant brusquement de sa contemplation :

-Harry, dépêche-toi de descendre, sinon tu n'aura pas de petit déjeuner !

Le Harry en question soupira. Qu'il était doux d'entendre la voix calme et rassurante du si aimé oncle Vernon.

Mais ce serait la dernière fois.

Ce matin, il avait dix-sept ans.

Ce matin, il allait partir définitivement de chez son oncle et sa tante.

Ce matin, il était enfin libre.

Il avait d'ailleurs préparé ses affaires la veille. La cage d'Hedwige tronait sur un chaudron rempli de livres, sa valise n'attendait plus que lui pour partir, et les cadeaux que lui avait envoyés ses amis était bien en sécurité sous une couche de vêtements.

Ses amis... Il irait les rejoindre, il l'avait promis à Ron. Mais après le mariage de son frère Bill avec Fleur Delacour, il faudrait qu'il commence à chercher les Horcruxes.

Harry avait beaucoup réfléchi, et il était hors de question que Ron et Hermione l'accompagne. Il allait avoir du mal mais il ne les laisserait pas faire, même au prix d'une dispute.

Si Poudlard réouvrait, il serait peut-être plus facile de les convaincre de rester, mais sur ce sujet, les rumeurs allaient bon train, on ne saurait probablement qu'à la dernière minute si les cours restaient assurés.

Alors qu'il s'apprêtait à descendre, Harry ressentit une douleur assez vive à sa cicatrice. Il ne put s'empêcher de jurer. Depuis environ un mois, Voldemort semblait sujet à des accès de colère qu'il n'arrivait pas toujours à contrôler.

La première crise avait surpris Harry par sa violence, il avait ressenti une douleur à laquelle il n'était plus habitué depuis plus d'un an, et il avait littéralement dévasté le salon, rien que par la force de sa colère. Heureusement que la maison était déserte à ce moment là, Harry aurait très bien pu tuer quelqu'un.

Sa cicatrice le picotant désagréablement, il alla s'asseoir à table en compagnie des Dursley :

-Dis-moi, mon garçon, commença l'oncle Vernon, si j'ai bien compris, aujourd'hui, tu est considéré comme majeur par les gens de ton espèce, n'est-ce pas ?

-Tout à fait, et si c'est ce que tu veux savoir, je quitte la maison définitivement, aujourd'hui même.

Harry croqua le dernier quartier de pomme, tandis qu'un sourire de joie pure éclairait le visage de Dudley.

La sonnette de la porte d'entrée retentit dans le hall.

-Harry, va ouvrir la porte, ordonna la voix stridente de la tante Pétunia.

Harry bourgeonna un peu mais se leva néanmoins : il n'allait pas provoquer un esclandre le dernier jour !

Tandis qu'il se dirigeait vers la porte, le picotement de sa cicatrice se fit plus intense. Fichu Voldemort, il ne pouvait donc pas se maîtriser, pensa Harry ?

Il mis un peu d'ordre dans ses cheveux, tourna la clef dans la serrure et ouvrit lentement la porte.

Ce qu'il vit lui coupa le souffle.

Très grand, squelettique, la peau aveuglante de blancheur par le contraste avec ses cheveux noir corbeau, Lord Voldemort se tenait debout devant lui, et le fixait de ses yeux rouges comme le sang qu'il avait versé, qu'il s'apprêtait à verser.

Sans dire un mot, il agita sa baguette magique et Harry sentit la sienne quitter sa poche sans qu'il ne puisse rien y faire, et la regarda atterrir dans Sa main.

Il était sans défense, Voldemort allait le tuer, scellant ainsi le sort du monde et il ne se serait pas défendu ! Il n'avait aucun moyen de se défendre. Il ne pouvait même pas s'enfuir, il était complètement paralysé, en état de choc.

Cependant, les mots mortels ne furent jamais prononcés, l'éclair de lumière verte n'arriva jamais. Au lieu de cela, Le Seigneur Des Ténèbres prononça des mots qui sonnèrent étrangement dans sa bouche,

-Joyeux Anniversaire, Harry Potter.


Une petite crise cardiaque, peut-être ?

Voilà, dites-moi ce que vous en penser, un simple mot fait toujours plaisir.