Alors… une petite fic… une de mes premières en réalité. Cela explique sans doute le fait que ce ne soit pas de la grande littérature.
PS : Pour les NC : j'ai répondu à des demandes (oui ce n'est pas TOUJOURS mon esprit tordu qui est à l'œuvre spontanément lol)
Conte de fées pour adultes
Les rayons du soleil réveillèrent Liz vers 6h00. Après s'être étirée, elle se dirigea vers la salle de bain, prit sa douche et rejoignit le mess. Au bout d'une demi heure, Teyla vint se joindre à elle.
T : Bonjour Docteur Weir.
E : Bonjour Teyla. Comment allez-vous?
T : Bien, et vous?
E : Bien merci.
Liz voyait bien que Teyla voulait lui dire quelque chose mais qu'elle n'osait pas le faire.
E : Teyla? De quoi s'agit-il?
T (lui souriant) : Et bien j'aurais aimé vous entretenir d'une chose en rapport avec mon peuple, ou disons plutôt en rapport avec ses plus jeunes membres.
E (avec un sourire d'encouragement) : Je vous écoute.
T : Et bien voilà. Chaque année, les jeunes athosiens ont droit à une représentation...
E : Excellente idée. Atlantis sera heureuse de les accueillir. Que vont-ils jouer cette fois?
T : Ce n'est pas eux qui jouent une pièce Docteur Weir, c'est nous, les plus âgés.
E: Oh?
T : Oui. Ce sont nos anciens et nos guerriers qui retracent les légendes de notre peuple. C'est une sorte de tradition orale. De cette manière les enfants intègrent mieux nos paroles et n'oublient pas leur histoire.
E : Je trouve que c'est une merveilleuse façon de se souvenir. Mais vous avez l'air embarrassée, il y a un problème?
T : Je ne sais pas si c'est un problème, mais les enfants m'ont fait part de leur envie de connaître vos contes et vos légendes.
E (étonnée) : Ah? Et bien oui, pourquoi pas, c'est une bonne idée.
T : C'est toujours une bonne idée si je vous dis qu'ils voudraient que ça soient les leaders et les guerriers d'Atlantis qui jouent pour eux?
Liz regarda un moment Teyla sans réagir. Puis, reprenant ses esprits :
E : Oui, c'est toujours une bonne idée. Je pense même que cette idée est excellente! Ce petit intermède fera le plu grand bien à tout le monde. Savez-vous déjà quelle légende votre peuple aimerait voir adapté?
T : Le colonel Sheppard leur a parlé d'un conte s'intitulant : La Belle au Bois endormi.
E (souriant) :Oh, vous voulez dire la Belle au Bois dormant?
T: C'est effectivement le titre exact.
Le colonel Sheppard! Comment trouvait-il le temps entre les briefing, les entraînements et les missions pour passer du temps avec les petits athosiens?
E : Teyla, nous avons du pain sur la planche!
Teyla la regarda en souriant.
E : Nous allons devoir trouver les costumes, les décors, et les figurants!
T : A vrai dire, pour les acteurs, les enfants avaient pensé à vous pour la Belle et au major Lorne pour le prince.
E : Ah bon, pas au colonel Sheppard?
Liz rougit! Pourquoi lui avait-elle dit ça?
T (souriant) : Ils trouvent que le major Lorne s'est comporté en héros lors de ses deux dernières missions. Il a sauvé deux peuples alliés d'une guerre et a tué bons nombres de Wraith lors du piège tendu par eux sur P4X533.
C'est vrai que le major Lorne s'était montré particulièrement actif ces dernières semaines. Après tout,pourquoi pas.
E : Teyla,je vais repenser à ce que vous m'avez dit et nous en rediscuterons à midi. D'accord?
T : D'accord.
Liz se dirigea vers son bureau et se plongea dans ses Liz releva le nez de ses dossiers lorsqu'elle entendit toquer dans l'embrasure de la porte.
E : Colonel Sheppard?
J : Bonjour Elizabeth? Je vous dérange?
E : Non, pas du tout. J'allais au mess justement. Vous m'accompagnez?
Comme toute réponse, John lui lança LE sourire. Il s'écarta de la porte :
J: Après vous.
Liz pensa à cet instant qu'il ferait un très bon prince. Alors qu'ils marchaient vers le mess, John se décida à parler à Liz :
J : Elizabeth, je voulais vous parler de la pièce que les enfants voudraient voir adapter.
Liz sentit son coeur s'emballer, sans savoir pourquoi.
E : Je vous écoute John.
J : Pourquoi avoir dit oui pour Lorne?
Il avait abordé le sujet qu'elle voulait éviter.
E : Pour ne pas décevoir les enfants.
J : Ah? Mais vous, vous n'auriez pas préféré quelqu'un d'autre pour le rôle?
Il fallait que Liz soit subtile cette fois sinon il se douterait de quelque chose.
E : Pourquoi me demander ça? Vous pensiez à quelqu'un en particulier?
J (soudain embarrassé) : Euh, non non, c'était juste une question.
E (un peu déçue): Ah...
Mon pauvre John, t'es le roi des nuls! Non, le prince des nuls!!Les deux amis arrivèrent au mess. Après avoir pris un plateau repas, ils allèrent s'installer à une table où se trouvait déjà Teyla. Celle-ci les accueillit avec un sourire.
E : Teyla, j'ai eu le temps de réfléchir à la pièce.
T : Moi aussi.
E : Je vous écoute.
T : Mon peuple possède une grande quantité de draperie et de tapisserie. Ils seraient très honorés si vous vouliez vous en servir.
Un immense sourire se peignit sur le visage de la dirigeante. Elle prenait de plus en plus à coeur cette pièce. Ce que John remarqua tout de suite. Que ne donnerait-il pas pour être son prince! Reprends-toi mon vieux! Si elle avait voulu de toi elle l'aurait dit! L'aurait-elle dit? Pas sûr!
E : Ca serait merveilleux Teyla!! Ca collera parfaitement avec le conte!! Par contre, il faudra organiser des répétitions et des auditions pour trouver le restant des figurants.
T : Oui, vous avez raison.
E : Je pense que je pourrais m'en occuper le soir.
T: Vous êtes sûre?
E : Oui, cela me détendra.
J : Je vous aiderais.
Les deux jeunes femmes regardèrent John avec une très grande surprise.
E : Mais John, vous serez épuisé.
J : Pas plus que vous.
Les deux leaders étaient perdus dans les yeux l'un de l'autre lorsque Rodney déboula dans le mess. Il fondit sur John :
R : Bravo!Avec vos bêtises on va être envahi de mioches!!dossiers jusqu'à midi.
J : Rodney, arrêtez de vous plaindre!
E :Rodney, ce n'est pas gentil envers nos amis.
R (à l'adresse de Teyla) : Je suis désolé Teyla, ce n'est pas contre vous,mais je déteste les enfants, et ils me le rendent bien!
T : Docteur McKay, je puis vous assurer que la seule fois où mon peuple viendra sur la cité d'Atlantis, ce sera pour assister à la représentation. Vous serez donc parfaitement tranquille jusque là.
R (prenant l'air de celui qui vient de se faire claquer son clapet) : Oh, très bien. Bon, si vous voulez m'excuser, je retourne travailler.
Le groupe regarda Rodney s'en aller.
E : Bon, revenons à nos moutons. Teyla, pourriez-vous m'apporter tout ce que votre peuple voudra bien nous prêter cet après-midi?
T : Oui Docteur, avec plaisir.
E : Il nous faut une salle maintenant.
J : Je crois que j'ai ce qu'il nous faut.
E (étonnée) : Vraiment?
J : Oui, l'équipe SGA5 a découvert une salle inhabitée, assez grande pour l'occasion et pas trop loin des quartiers.
E : C'est parfait. Bon, si vous ovulez bien m'excuser, je retourne travailler.
Liz sortit du mess, escortée de près par John.
: Elizabeth?
E (en continuant à marcher) : Oui John?
J : A quelle heure ce soir?
E : Quoi?
J : Oui, à quelle heure ce soir pour commencer les préparatifs de la pièce?
E (s'arrêtant) : Vous parliez sérieusement alors?
J (un peu étonné) : Et bien oui. Pourquoi, vous ne voulez pas de moi?
E : Non, ce n'est pas ça. Mais je pensais que vous vouliez faire bonne figure devant Teyla.
J : Euh non. Je tiens vraiment à être avec vous.
E (rougissant à peine) : Oh!
J (tentant de se rattraper) : Je veux dire vous épauler,vous...le reste de la cité... pour que vous ayez moins de travail... enfin, pour que ça soit parfait comme pièce...
John regardait à droite et à gauche pour fuir les yeux de Liz. Elle sourit.
E : Dans ce cas, rendez-vous ce soir à 20h, après le dîner.
J : Très bien.
Le militaire repartait.
E : John?
J : Oui?
E : Je pourrais vous demander un service?
J (tout sourire) : Bien sûr?
E : Vous pourriez faire passer le mot que tous les volontaires de la cité sont les bienvenus pour donner un coup de main. N'oubliez pas de leur dire que nous recherchons des figurants et des acteurs aussi.
J : Ah vos ordres Madame.
John s'éloigna sautillant. Il allait passer plusieurs soirées de suite avec Liz. Bon, ils ne seraient pas tous seuls, mais il pourrait la voir, être auprès d'elle, sentir son parfum, la faire rire. C'est avec un sourire béa qu'il entra sans frapper dans le labo de McKay. Il allait devoir s'attaquer au plus coriace d'abord. Le colonel avait déjà une idée précise du casting de la pièce. Il y aurait Teyla, Ronon, Carson et Rodney, sans oublier Liz et Lorne. John fit une grimace en pensant au major. Et comme il venait d'entrer dans le labo, McKay le vit.
R: Moi non plus ça ne m'enchante pas de vous voir colonel. Mais j'ai la délicatesse de ne pas le montrer.
J: En parlant d'être enchanté Rodney,j'aurais deux mots à vous dire.
Cela dit, John referma la porte du labo sur un Rodney plus qu'inquiet.
R (inquiet) : Que voulez-vous?
J(avec son sourire enjôleur) : Rodney,mon ami...
R : Oh mon dieu, vous êtes drogué!!
J (se rapprochant de lui) : Vous savez, je vous ai toujours trouvé un grand talent pour la comédie.
R : Non, vous êtes possédé!! C'est pire!!
J : Rodney, on a besoin d'une fée!
Le scientifique le regarda avec des yeux si grands que John en eut peur.
R : Qu'avez-vous fait de John Sheppard?
J : Calmez-vous McKay! Je vous parle d'un rôle dans la pièce.
R : Mais vous êtes malade!! Vous voulez me fringuer en fée? Vous êtes tombé sur la tête!! Et puis pourquoi je discute moi?! Fichez-moi le camp!
John n'était pas content et s'approcha de Rodney, menaçant.
J: Si vous refuser, je vous colle avec Kavanagh jusqu'à la fin de ce mois.
R :Et pourquoi vous êtes pas une fée vous?!
J : Ah moi je supervise le spectacle, je me charge de recruter les acteurs et de jeter un oeil au décor. Je peux pas être partout.
R : Mais moi je veux pas être en fée!! Pourquoi ne pas demander à Carson?!
J: J'ai une autre idée pour lui.
R : Oui, bien sûr, il va jouer le prince!
J (en serrant les dents) : Non, ce n'est pas lui.
R (ayant remarqué le visage contracté de John): Ah bon? C'est qui ?
J : C'est le major Lorne.
R : Oh. Vu votre tête, je suppose que la princesse est Elizabeth.
J : Comment ça vu ma tête?!
Voyant que John s'énervait :
R : Non non rien. Ecoutez-moi bien: si vous me promettez que Zélenka sera aussi une fée, je veux bien en faire une aussi.
John sourit à cette proposition.
J : Ok, ça marche!!
John sortit tout content du labo.
TBC
