Quand la réalité rejoint la fiction …
… ça donne ça:
Bonjour ou peut-être bonsoir!
Je vais vous raconter l'histoire d'une adolescente de 16 ans un peu barge dont la vie déjà mouvementée, fut troublée par une étrange découverte. Voici l'histoire de Myriam, mon histoire...
Prologue: Vieilleries et Cie...
Tout à commencé, ce matin de juillet. Comme tous les ans, mon père, mes grands-parents, ma sœur: Johanna, 12 ans et moi, passions nos vacances d'été dans un manoir en Bretagne. C'était une grande bâtisse imposante qui surplombait fièrement la mer. Vieille de plusieurs siècles, elle avait été soit-disant bâtie par une bande de pirates et porte le nom de leur capitaine: Tromelin (en breton ça donne: Maner Trovelin, voilà pour la petite info). Une des amies de ma grand-mère en avait hérité et nous le louait chaque été.
Un jour, elle m'a dit que Tromelin avait planqué son butin quelque part autour de la propriété et qu'il avait même laissé un carte désignant l'emplacement du trésor, mais vous vous doutez bien qu'elle ne m'a pas dit où il était et c'est pas faute d'avoir essayé de lui faire cracher le morceau...
« Un tréjor? Mais kek j'en f'rais? » qu'elle m'a répondu avec son accent breton. J'eus envie de lui dire que si elle n'en voulait pas, moi je l'aurai pris volontiers. Rah !, maudite octogénaire sénile ! Vous imaginez, un trésor dans le jardin? Me dire ça à moi ?, moi qui adore ce genre de fantaisies et qui ai toujours rêvé de devenir une vaillante pirate naviguant contre vents et marées... Euh, je m'égare là! Revenons à nos moutons.
Ce matin là, après mon petit déj', j'étais montée dans ma chambre pour me préparer (rien de bien extraordinaire vous allez me dire, soyez patients!). En effet, mon papy un dingue de brocantes et autres vides-greniers, avait prévu de nous emmener découvrir sa passion. Cette journée s'annonçait mortelle. Une fois prête, nous mîmes le cap sur la fameuse brocante.
Mon grand-père était aux anges: « C'est le paradis ici » disait-il en s'extasiant devant des trucs innommables. Pour moi, ça ressemblait plus à l'enfer: plus ennuyant, tu crèves. Il y avait tout un tas de vieilleries poussiéreuses, de gadgets à 2 berrys et autres bibelots non-identifiables. Après deux heures à errer telle une âme en peine, mon calvaire prit fin quand il se décida à lever l'ancre, quel soulagement! La route du retour me parut durer une éternité mais enfin la tour du manoir se profilait à l'horizon.
Pendant que papy admirait les bouquins qu'il avait dégoté, j'examinai avec curiosité le contenu du carton qu'il avait ramené. Depuis ma plus tendre enfance, il m'offrait toujours des livres aux histoires improbables mais passionnantes. J'espérais qu'il y en aurait une parmi cet amas de livres, magazines, journaux... Mais ce fut un échec cuisant.
Je remontai donc dans ma chambre en traînant des pieds, déçue. Une fraction de seconde plus tard, je m'étalai de tout mon long sur le vieux plancher. Tout en grommelant, je me redressai pour identifier la cause de ma chute et ne tardai pas à la découvrir: une des lattes du parquet s'était soulevée ce qui m'avait fait trébucher. Je tentais de la remettre en place quand un éclat attira mon attention..
Je pris ma lampe de poche dans ma table de chevet et revint vers le « trou dans le sol », plus curieuse que jamais. J'écartai la latte un peu plus puis allumai ma torche. Je découvris, avec stupéfaction, une caisse poussiéreuse enchaînée et cadenassée que j'entrepris de remonter. Ce ne fut pas une mince affaire mais après une vingtaine de minute, ce fut chose faite.
