Kikoo mes rares mais néanmoins très chères lectrices.

Ici, pas One Shot, je sais, c'est pourtant ce que je vous sert à chaque fois.

Mais cette fois-ci j'ai décidé de faire une Minie-Fic', je suis partie d'un premier Os et par la suite un deuxième m'est venu, comme il se trouvait que les deux collaient parfaitement ensemble, j'ai réuni le tout et l'ai morcelé en plusieurs parties.

Je vous préviens, ceci est un pur SasoDei, ne chercher pas les autres personnages, il n'y en a pas, de brèves apparitions ici ou là, mais c'est tout.

De plus, j'ai fais dans la simplicité, comme toujours, donc pas de grand scénario Hollywoodien ou de torture psychologique.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

Le calme régnait dans la petite salle d'attente du cabinet médical et les gens patientaient du mieux qu'ils le pouvaient, une femme d'un certain âge tricotait, un homme faisait des mots croisés, une mère de famille lisait un magazine pendant que son fils jouait à la console et, dans un coin éloigné des autres, une personne grinçait des dents, les bras serrés sur son torse. Quand d'un seul coup il fut sur ses pieds et partait d'un pas vif vers la personne qui venait d'entrer.

-Monsieur Akasuna ? Le remplaçant du docteur Tsunade vous attend…

-Oui, merci.

Et sans plus de cérémonie il pénétra dans un bureau, laissant plantée là, la jeune femme.

Tout en retirant sa veste de costume et sa chemise il s'adressa au docteur d'un ton sec et sans réplique.

-Je ne vais pas passer par quatre chemins, je suis pressé. Ma douleur à l'épaule est revenue, j'ai peur de m'être de nouveau froissé un muscle.

Torse nu, il s'assit sur le bord de la table d'auscultation en regardant fixement l'homme qui se tenait là.

-Alors ?

Il n'aimait pas attendre et ce docteur semblait un peu empoté.

La personne qui, à l'entré soudaine de Sasori, avait fait volte face, le regardait d'un air songeur avant de finalement s'approcher un sourire sur les lèvres.

-Très bien, alors desserrez un peu votre pantalon et allongez-vous sur le ventre, hun, s'il vous plait.

-Est-ce bien nécessaire ?

-Oui.

Le roux, un peu interloqué, s'exécuta néanmoins et se mit dans la position demandée.

C'est alors qu'il sentit que le médecin fit un peu glisser son pantalon, dévoilant le scorpion rouge qui était tatoué juste au-dessus de sa fesse gauche. Un frisson désagréable le parcourut et il ferma les yeux. Du calme Sasori, il sait ce qu'il fait, il est médecin… Et tandis qu'il tentait de se persuader de ne pas le tuer, des doigts fins se mirent à parcourir ses épaules.

-Prévenez-moi quand je serais là où ça vous fait mal.

La mâchoire de Sasori se crispa légèrement quand un point douloureux de son épaule gauche fut touché.

-Ici.

-Détendez-vous.

Sa voix était grave mais pourtant calme et apaisante. Il massait le muscle sensible tout en élargissant tout doucement sa zone d'action jusqu'à couvrir tout le dos de ses mouvements souples et précis. Le rouquin se sentait bien et il devait reconnaître que la douleur s'était dissipée, il en aurait même presque ronronné mais les mains habiles venaient de quitter sa peau.

-Voilà, vous pouvez vous rhabiller.

-Et c'est tout ?

Il se redressait sur ses coudes, étonné.

-C'est tout.

-Pas de prescription ?

-Non.

Et le docteur s'éloigna, faisant un signe de la main en guise d'au revoir tout en disparaissant derrière la porte par laquelle Sasori était arrivé quelques minutes plus tôt. Ce dernier, toujours un peu surpris, se remit debout tout en faisant des mouvements. La douleur ne revenait pas et la séance avait au moins le mérite d'avoir été courte. Il avait maintenant un peu de temps avant sa réunion et entreprit alors de se rhabiller. Ce médecin avait tout de même de drôles de méthodes, en plus d'être lui-même peu orthodoxe pour un médecin, il n'avait pas vraiment la tête de l'emploi : l'air assez jeune, de longs cheveux dont une partie lui cachait la moitié du visage… Enfin, tout ce qui comptait, c'était le résultat.

Une fois de nouveau présentable, il sortit à son tour de la pièce, tombant nez à nez avec la secrétaire.

-Monsieur Akasuna, le docteur vous attend toujours, il est dans le bureau d'à coté.

A l'entente de ces mots, il se stoppa net dans son élan pour regarder la jeune femme comme si elle était folle.

-Que dites-vous mademoiselle Shizune ?

-Le docteur Haruno vous attend dans l'autre bureau.

Haruno hein ?… Au moins il avait échappé à cette folle aux cheveux bubble-gum…

-Mais qui était ce jeune homme blond qui était avec moi alors ?

-Un patient monsieur.

Comme piqué par une guêpe, il courut vers la porte d'entrée du cabinet et jeta un œil aux alentours. Personne. Bien évidemment le blondinet devait déjà être loin maintenant. Alors il se retourna, régla ce qu'il devait et prit la parole.

-J'ai une petite faveur à vous demander…

Elle le regarda alors avec intérêt, l'incitant de ce fait à poursuivre.

-J'aimerais avoir le nom et l'adresse de cette personne.

-Mais monsieur, vous savez que je ne peux pas faire ça…

-Vous me connaissez, je suis quelqu'un de respectable, je n'ai aucune mauvaise intention.

Il était droit, sûr de lui et intimait le respect, on ne pouvait rien refuser à un homme de cette envergure. Alors la secrétaire, qui avait fait le tour de son comptoir quelques secondes auparavant, se mit à regarder à droite et à gauche avant de griffonner quelques mots sur un bout de papier qu'elle lui tendit.

-Mais je vous en prie, ne le dîtes à personne…

Pour toute réponse, elle reçut un sourire avant qu'il ne s'en aille.