Hello c'est Nannai :), voici ma première fanfic.
J'espère que ce Dramione vous plaira.
*Cette fiction est en cour d'écriture. 5 chapitres ont déjà été écris. J'aime prendre mon temps et travailler les chapitres.
*Cette histoire se passe après la guerre, la magie sera présente mais les personnages vont aussi devoir faire face à des problèmes personnels (maladie, problème de couple ...).
*L'idée de cette fanfic m'est apparu lors d'un rêve, en me réveillant j'ai eu envie d'écrire cette histoire.
Bonne lecture :)
Chapitre 1 : Le début de la fin
NB : Ce premier chapitre sera un peu long mais j'ai voulu décrire le contexte et introduire les personnages. Ne vous inquiétez pas les prochains chapitres seront moins explicatifs.
(POV Draco)
Dortoir des Serpentards, Ecole de Poudlard, Ecosse
Je regarde mon réveil : 4h58. Merlin ! Je me lève dans moins de deux heures et je n'arrive toujours pas à dormir. Qu'est ce qui ne va pas chez moi ? Morphée a surement du me blacklister. J'ai tout essayé pourtant. J'ai compté les moutons de un en un, puis dans l'ordre décroissant à partir de 100 ans. J'ai même essaye de les compter en utilisant que des chiffres pairs ce qui à défaut de m'aider à dormir a amplifié ma migraine. A part ça, j'ai écouté de la musique, fais des pompes, des mots croisés. J'ai même essayé d'arrêter de respirer pendant quelque secondes vu que ça marche pour le hoquet je me suis dit que ça pourrait marcher pour mon insomnie.
Mais rien ne marcha, je suis toujours éveillé. Pourtant je me sens fatigué. Mon corps est prêt à dormir mais mon cerveau lui refuse de s'éteindre ! Ma mère m'a toujours dis que les problèmes de sommeil ne touchaient que les âmes tourmentées. Oui ma mère a un petit faible pour les phrases très dramaturgiques.
Il faut absolument que je dorme un peu. Demain est un grand jour : c'est le dernier jour de ma scolarité à Poudlard. Les professeurs vont nous faire un discours de fin d'année dans la salle commune. Après des centaines d'adieux larmoyants et des promesses de se revoir jamais tenues, je serais enfin en vacance. Mais surtout je serais loin de toute forme de magie.
J'ai décidé d'emmener ma mère passer des vacances en Islande loin de tout. Je ressens le besoin de prendre mes distances face à la magie. Mon passé de Mangemort m'a en quelque sorte dégouté de la magie. Enfant je pensais qu'elle était une bénédiction. J'étais naïvement persuadé qu'elle nous aiderait à améliorer nos vies. En grandissant j'ai appris que dans notre monde la magie était souvent utilisée pour manipuler les gens, les torturer ou les tuer.
Mon père était un Mangemort et pour lui il était tout à fait naturel que son fils le devienne aussi. C'est comme si j'étais une continuité de sa personne. Comme si ma naissance n'était qu'une façon pour lui de perdurer dans le temps à travers moi. Pour lui je devais accepter la destinée qu'il m'avait tracée sans rechigner. Mais je ne veux pas devenir une version moderne de Lucius Malfoy, j'ai envie d'être Draco Malfoy.
En période de guerre mon père avait choisi son camp. Je n'étais pas sur du mien. Je ne voulais pas faire cette guerre et surtout j'avais assez d'amour propre pour ne pas devenir le pantin de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Un jour cet homme … non Voldemort n'a plus vraiment l'apparence d'un homme. Bon je reformule un jour cet être démoniaque a décidé de vouloir anéantir Harry Potter et de devenir un sorcier du mal super fort. Je ne vois pas pourquoi je devrais risquer ma vie pour assouvir les désirs de pouvoir et de puissance d'un mégalomane, sadique, dérangé et paranoïaque. Je n'avais pas envie de risquer ma vie pour servir Voldemort qui en passant ne prendra même pas la peine de connaitre mon nom. Je ne serais qu'un esclave de plus à terroriser et à exploiter.
Malheureusement pour moi, j'ai fini par rejoindre les Mangemort et j'ai prêté allégeance à Voldemort. Le jour où j'ai été marqué mon père était très fier de moi. Moi je me dégoutais chaque jours un peu plus. Je trouve cette marque avilissante. A chaque fois que je la regardais je me rappelais toutes ces choses horribles que j'avais faites pour Voldemort.
Cette plaie est mon fardeau.
Ce que mon père ignorait c'est que je n'ai jamais été convaincu par les idéaux de Voldemort. Je n'avais pas rejoint son armée par gaité de cœur. Non je l'ai fait pour ma mère. Mon père était l'un des Mangemorts les plus puissants et ma mère s'inquiétait pour lui. Par amour pour elle j'ai rejoint l'armée de Voldemort pour veiller sur mon père. Elle me disait que si j'étais a ses cotés lors des missions, mon père serait un peu moins en danger. C'est ce que je fis.
J'accompagnais mon père à travers le monde. Je ne m'étais jamais senti aussi proche de lui. Il m'apprit tous les sorts et techniques de combat qu'il connaissait. C'est fou d'avoir eu besoin de devenir Mangemort pour me rapprocher de mon père. Notre relation père- fils fut brève. Peu de temps après la fin de la guerre, il fut arrêté et condamné à mort.
Suite à la défaite de Voldemort, tous les Mangemort ont été chassé, condamné et tué. C'est comme ça que je perdis mon père. J'avais moi aussi été poursuivi et traqué mais à mon grand étonnamment on me donna une immunité. Les poursuites contre moi s'arrêtèrent et McGonagall se porta garante de ma petite personne. J'étais en sursit. On me laissait tranquille mais au moindre crime ou délit je serais arrêté. Tous les élèves Mangemort de Poudlard avaient bénéficié de cette immunité. L'opinion publique était choquée de voir que des Mangemort allaient être laissés en liberté. McGonagall s'en fichait. Elle était persuadée qu'ils avaient quelque chose de bon et qu'ils avaient le droit à une deuxième chance.
Avant de mourir Dumbledore avait chargé les professeurs de Poudlard de protéger les élèves devenus Mangemort. McGonagall a décidé de mettre en place le projet imaginé par Dumbledore qui aimait cherchait du bon là où il n'en avait presque pas. Pour lui cela n'était pas juste que l'on paye pour les erreurs de nos parents. La plus part des Serpentards de Poudlard étaient devenus Mangemort pour suivre leur famille et non pas parce qu'ils étaient pleinement convaincus du discours sanglant et dictatorial de Voldemort.
Après la mort de mon père, ma mère a commencé à perdre la tête. Son amour pour mon père était sincère. Les mariages d'amour cher les aristocrates étaient très rares. La plus part étaient des mariages arrangés par les parents afin de conserver leur héritage et de protéger leur lignée. Mes parents s'aimaient vraiment. Malgré toutes les horreurs commise par mon père pendant la guerre ma mère ne la jamais abandonné.
Je sais qu'elle n'a jamais approuvé les activités de mon père. Par amour ou peut être par faiblesse elle ne s'y est jamais opposée. Elle avait tout sacrifiait pour mon père et moi, comme son travail et sa famille. Ses parents n'ont jamais accepté son mariage. Depuis la mort de mon père, la folie s'empara petit à petit de son esprit. Au début c'était anodin. Cela nous arrivait même d'en rire tous les deux. Par exemple, il lui arrivait de mettre le sel au frigo ou d'essayer d'ouvrir la porte d'entrée avec les clés de ma voiture. Mais plus le temps avance et plus son état se dégrade.
Aujourd'hui elle s'enferme dans un mutisme. Elle ne parle presque peu. Elle passe ses journées devant la fenêtre à attendre le retour de mon père. Elle oublie de manger ou de se laver. Je m'occupais d'elle mais avec les cours je ne pouvais plus rester tout le temps avec elle. J'ai refusé de la mettre dans un asile. Je ne voulais pas qu'elle termine sa vie dans un endroit froid, austère et sentant la mort. Je préfère qu'elle reste dans le manoir qu'elle partageait avec mon père. Ce lieu est rempli de souvenir pour elle. Je veux qu'elle reste vivre dans un endroit qui lui est familier. Bien sûr j'ai embauché des aides-soignants et des auxiliaires de vie qui l'aident au quotidien. Ses amies passent souvent la voir mais elle reste très peu réceptive.
Les médecins ne savent pas ce qu'elle a. Il ne trouve pas la source de ses absences et de son mutisme. Aucune explication scientifique et rationnelle ne peut expliquer ce qui arrive à ma mère. Certains médecins m'ont dit qu'elle faisait un déni et refusait d'accepter la mort de mon père. Moi je pense qu'elle s'en veut de ne pas avoir eu le courage de dire à mon père de quitter Voldemort pendant qu'il était encore temps. J'ai le sentiment qu'elle se punit et se rend coupable de la disparition de mon père.
Je regarde à nouveau mon réveil : 5h58. Je me lève dans une heure. Je vais fermer les yeux et essayait de plus penser peut être que cette fois ci je réussirais à dormir.
Couloir est de Poudlard
Et voilà, aujourd'hui pour la première fois je vais être en retard au petit déjeuner. En plus je n'ai même pas eu le temps de me coiffer ni de bien faire le nœud de ma cravate. Je suis épuisé. J'arrive à peine à tenir debout. C'est le dernier jour, je dois essayer de faire bonne figure.
Je passais un certain temps à me coiffer et à m'habiller pour avoir une image irréprochable. C'est une façon pour moi de prouver aux autres que rien ne peut m'atteindre. Les personnes tristes ou tourmentées par quelque chose ont tendance à se laisser aller et à ne plus prendre soin d'eux. Ce laissé aller est pour moi un signe extérieur de faiblesse. Il montre aux autres que les problèmes de la vie nous touchent et que vous n'avez pas la force de les affronter.
Aujourd'hui j'avais l'impression de se ressembler à tous ceux que j'avais critiqués. Etre en retard et mal coiffé, cela n'est pas digne d'un Malfoy. Je vais devoir passer devant tout le monde et tout le monde me regardera en se demandant ce qui a bien pu m'arriver. Bon allez Draco motive toi, garde la tête haute et méprise du regard comme tu sais le faire tous ceux qui …
«Aie » je venais de percuter de plein fouet Hermione Granger. Cette née mordue était très maladroite et tête en l'air. Elle n'était pas très grande comparé à moi du coup son front s'était cogné contre ma poitrine.
« Malfoy, fais attention ! On dirait que tu ne sais plus marcher »dit-elle d'un air moqueur. « Tu devrais demander à tes parents de te payer des cours de déplacement, eux qui sont si riches » .Comment osait-elle parler de mes parents de cette façon. Je l'attrape par les hanches et la plaque contre le mur le plus proche.
« Ne parle plus jamais de mes parents, tu ne sais rien d'eux sale sang de bourbe ». Je suis fatigué et énervé. Je n'ai pas la force de me creuser la tête pour lui lancer un pique sanglant teinté d'ironie comme je sais le faire. Alors j'ai choisi une insulte banale mais qui la fais toujours sortir de ses gonds. Elle ne connait rien de mes parents et ose les insulter.
« Malfoy, lâches moi tu me fais mal ». Elle bougeait dans tous les sens pour essayer de se sortir de mon étreinte en vain.
Malgré toute la haine que je lui porte je n'ai jamais mentionné ses parents lors de nos joutes verbales. Je ne lui lançais que des piques sur son physique, ou sur ce qui m'énervai chez elle. Je n'ai jamais osé toucher à ses parents mais elle apparemment elle se permettait de toucher aux miens. Elle m'a toujours énervé. Depuis nos débuts à Poudlard son comportement de première de la classe me donnait envie de la gifler. Mais je n'allais pas me rabaisser à frapper une femme. Frapper une femme est pour moi un signe de lâcheté. Et puis elle n'aurait pas la force de se défendre. C'est pourquoi avec elle je préférais la violence verbale. Je dois avouer que dans ce domaine elle avait une sacrée répartie.
Aujourd'hui jetais épuisé, je ne voulais pas gaspiller le peu de force qui me restait à me disputer avec elle. Elle n'en valait pas la peine. Je commence à défaire mon étreinte pour la laisser partir quand j'entendis « connard ». Je resserre ma poigne.
« Tu m'as traité de connard Granger ? Je m'attendais à mieux de ta part ». Je me prépare à encaisser ses insultes et là contre toute attente elle se mit à rougir et à bégayer.
« Nan, nan je ne t'ai pas traité de connard ». dit-elle, l'air abasourdi.
« C'est pourtant ce que j'ai entendu ». Elle baisse la tête et recommence à bouger dans tous les sens.
« Malfoy, Granger, cesser vos enfantillages », nous dit un professeur.
« Malfoy, lâchez Granger et aller voir McGonagall. J'espère que vous n'aviez pas oublié que vous aviez rendez-vous avec elle. Je viens de la voir elle vous attend dans son bureau ».
Et merde, si j'avais complètement oublié. Je lâche Granger et me dirige vers le bureau de McGonagall. Je suis en retard. Elle va me tuer.
Bureau du professeur McGonagall
J'arrive essoufflé devant une porte fermée. Je trouve cela étrange. Quand McGonagall attend quelqu'un elle laisse toujours la porte ouverte. Je toque à sa porte. Aucune réponse. Je retoque. Toujours pas de réponse. Je commence à trouver tout ça vraiment très bizarre. J'ai envie d'ouvrir la porte mais je ne sais pas si elle est à l'intérieur. Si elle arrive et qu'elle me voit en train de rentrer dans son bureau sans son autorisation je vais me faire allumer.
Peut-être qu'elle y est mais qu'elle ne m'a pas entendu toquer. Je toque encore. Toujours rien.
« Professeur McGonagall ? » Pas de réponse. Je retente ma chance, « C'est Draco, on a rendez-vous aujourd'hui, puis-je entrer ? » encore Rien. Je décide de rentrer.
Le bureau de McGonagall était plus petit que celui de Dumbledore mais il est chaleureux. Les murs et les meubles étaient anciens mais McGonagall refusait de les changer. Elle voulait conserveur l'authenticité de la pièce. Il y a de grands rideaux rouges et blancs ornés des blasons de la maison Gryffondor. Son bureau est place en face d'une grande fenêtre. A travers la fenêtre on se perdait dans des kilomètres de verdure. Elle travaillait dos à la porte et face à cette fenêtre. La vue qu'offrait la fenêtre était beaucoup plus intéressante que la vision d'une porte. Quand elle reçoit elle laisse toujours la porte ouverte. Cela lui évitait de se lever à chaque fois. J'ignore comment mais sans se retourner elle est capable de deviner qui se trouve à sa porte.
Sur son bureau se trouve un plateau avec une théière et deux verres salles. Quelqu 'un lui a rendit visite avant moi. Je m'assois sur une chaise et décide de l'attendre.
Grande salle, Table des Serpentards
J'ai attendu McGonagall au moins vingt minutes mais elle n'est jamais venue. J'en eu marre d'attendre et j'ai décidé d'aller dans la grande salle. En sortant de son bureau je suis tombé sur Potter. Cet abruti n'a pas manqué de me rappeler le fait que je n'étais pas coiffé.
Malgré mon retard je n'avais rien raté. Certain professeur dont McGonagall ne sont pas encore arrivés. La grande salle est pleine à craquer. Les élèves de 7ème année des quatre maisons y sont réunis. Quelque professeur sont déjà assis à leur table. J'étais assis à la table des Serpentards. Blaise était à ma gauche Théodore à ma droite et Pansy en face de moi. Vincent avait refusé l'immunité et avait disparu. Je n'ai plus eu de nouvelle.
« Mec t'étais où ? Ça fait au moins une demi-heure qu'on t'attend, on a dû lutter pour te garder une bonne place » me dit Blaise
« J'avais rdv avec McGonagall » Lui répondis-je
« Encore ? J'espère pour toi qu'elle ne t'a pas encore saoulé avec ses discours sur la rédemption et la réinsertion dans la vie normale » je souris à sa moquerie.
Blaise ne supportais pas ces rendez-vous. Pour lui c'était une perte de temps. Mais pour moi c'était diffèrent. Je croyais McGonagall quand elle me disait que j'avais le droit à une deuxième chance. C'était l'une des rares personnes à ne pas me regarder comme si jetais un monstre.
«Non je n'ai pas eu de discours aujourd'hui puisqu'elle elle n'est pas venu à notre rendez-vous»
«Ah ouai ? Tu sais pourquoi ?»
«Non »
«J'en ai marre d'attendre, d'habitude ce n'est pas aussi long. » dit Pansy « C'est étrange que tous les professeurs ne soient pas encore là » remarqua-t-elle.
J'étais d'accord avec elle. J'avais un mauvais pressentiment. Les professeurs n'ont jamais été aussi en retard. Je fis coupé dans mes penses par l'entrée des autres professeurs. Ils étaient accompagnés d'un aurore. Un auror à Poudlard ? Cela n'annonce rien de bon. Les professeurs et l'auror se réunissent. Ils ont l'air agité. McGonagall n'est toujours pas arrivée.
« Qu'est-ce qui se passe ? » me chuchote Théodore, « ils ont tous l'air bizarre ».
« J'en sais rien, attendons de voir ce qu'ils ont à nous dire » lui répondis-je.
Les professeurs avaient l'air d'avoir fini. Ils se retournent tous vers nous. L'un d'eux nous fais signe de nous taire. Le silence retentit dans la pièce. L'aurore s'approche vers nous et commence à parler.
« Bonjour à tous. Je m'appelle James Hamilton, je suis auror au département des personnes disparues ».
« Quelqu'un a disparu ? » nous demanda Pansy.
« Pansy tais-toi, laisse le finir » la coupa Blaise.
« J'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer ». L'auror s'arrête un moment et regarde un des professeurs, celui lui fis signe de la tête de continuer.
« Comme vous l'avez remarqué le professeur McGonagall n'est pas présent avec nous». Il fait une pause et reprend. « Elle a été assassinée. Nous avons retrouvé son corps dans la forêt enchantée». Un vent de panique traverse la salle.
Quoi ? Ce n'est pas possible. Qui aurait voulu tuer McGonagall ? La guerre était finie. Elle faisait partie des héros. Elle était aimée et respectée de tous. Sa mort est insensée. Tous les élèves autour de moi restent bouche bée. Certain se mettent à pleurer et d'autre fusillent l'auror de questions.
D'un coup la plus part des élèves se retournent vers nous et nous lancent des regards accusateurs.
« Ce sont ces saletés de Mangemort qui l'ont tué, on n'aurait jamais dû les laisser en liberté » cris Wesley.
« Il faut les enfermer », rajoute une pousoufle.
Et là s'en suis des dizaines d'insultes envers nous.
« Allez tous vous vous faire foutre », dis Blaise.
« Blaise calme toi, nous n'avons rien fait, ne rentre pas dans leur jeu» dit Théodore pour tenter de le calmer.
L'auror tente de calmer la foule.
« Ne vous inquiétez pas, mes hommes et moi allons enquêter. Nous avons déjà quelque piste. Nous allons honorer la mémoire de Minerva McGonagall en faisant arrêter et condamner son assassin. »
D'autre aurors entrent dans la salle. Cette intervention semble avoir calmé les esprits. Ils s'approchent des professeurs. Et là un professeur me montre du doigt.
Mon cœur se met à battre rapidement. Parlaient-t'ils de moi ?
« Mec ils viennent pour toi, sauve-toi » me chuchote Théodore.
« Nan, je ne vais pas m'enfuir. Je n'ai rien fait » lui répondis-je.
« Je sais que tu n'as rien fais » il m'attrapa par l'épaule. « Sauve toi Draco. Fais le pour ta mère «
Je repense à ma mère et à la promesse que j'ai faite à mon père. Si je me fais arrêter et exécuter qui s'occupera de ma mère ?
Je me lève rapidement. Dans ma précipitation je manque de tomber et me rattrape sur Blaise qui m'aide à me relever.
« Draco où tu vas ? » Me dis Blaise. Je regarde Théodore en cherchant de l'aide. Il me fait signe de la tête de partir. Je ne prends pas la peine de répondre à Blaise et avance vers la sortie. Je marche vers la porte en essayant de garder un air naturel. Je baisse la tête et m'approche de la porte. Mon ventre se noue. Ma respiration s'accélère.
Marche ou crève Draco.
Je me retourne et vois que les aurors se rapprochent.
« Hey vous, je vous ordonne de vous arrêter », me cris l'un des aurors.
J'accélère le pas. Mon cœur tambourine dans ma poitrine Je ne me sens pas bien. Je commence à paniquer. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe. Je crois que je vais bientôt vomir ou tomber dans les pommes. J'arrive enfin à la porte de sortie. Mes mains tremblent. A vrai dire tout mon corps tremble.
Dans un élan de soulagement j'essaye de saisir la poignée. J'ai été devancé. La porte s'ouvre sur quatre aurors. Je m'arrête brusquement et l'un d'eux me dit :
« Monsieur, êtes-vous Draco Malfoy ?
« Oui c'est moi " répondis-je fièrement.
Je sens que c'est le début de la fin pour moi.
« Nous vous arrêtons pour le meurtre de Minerva McGonagall! ».
Comment trouvez-vous ce premier chapitre ? Trop long ? trop court ? trop descriptif ?
N'hésitez pas à donner vos avis.
Vos review m'aideront à améliorer mon style d'écriture.
Le prochain chapitre sera centré sur Hermione et sur sa vie après la guerre.
Bisous.
