Bonjour!
Tout est à J.K. Rowlig.
Seule l'histoire m'appartient.
Hannah & Neville, couple peu exploité. J'ai donc eu envie d'essayer. Donnez-moi vos impressions!
Note : J'ai appris bien après avoir terminé l'écriture de cette fiction, que Neville, juste après la guerre avait été Auror. Moi qui croyait être vraiment dans le respect total des informations fournies et par les livres, et par JKR, je suis désolée de finalement ne pas suivre celle-ci. Enfin, j'espère que malgré tout, vous apprécierez votre lecture !
Les premiers chapitres sont très courts. Ca s'arrange (en partie) par la suite!
Chapitre 1
Souvenirs
Hannah achevait son service. D'ici quelques minutes, elle fermerait le bar, rentrerait chez elle et dormirait, enfin. Depuis deux ans, elle travaillait dans un bar moldu discret, installé au coin d'une petite rue londonienne.
Elle se souvenait de la façon dont elle avait obtenu ce petit boulot de serveuse ; plus d'un mois après la mort de sa mère, elle était entrée ici, sous une pluie battante après avoir lu la petite annonce scotchée sur la vitrine.
Depuis le décès de sa mère, son père était dépressif. C'était un moldu et après cette année mille neuf cent quatre-vingt seize, il avait décidé de renier tout ce qui avait un rapport avec la magie, avait déménagé et puis posé un ultimatum à sa fille. Soit elle le suivait et vivait du côté « normal jusqu'à que cette foutue guerre se termine » lui avait-il dit, soit elle se débrouillait seule. Elle n'avait pas hésité longtemps. Abandonnant ses études, elle s'était enfuie comme bon nombre de sorciers avaient fait. Et Hannah avait trouvé ce travail. Cela n'avait pas était facile de convaincre la patronne du bar, une certaine Elisabeth, de l'engager. Elle venait d'avoir dix-sept ans, majeure chez les sorciers mais pas chez eux, les moldus. Mais elle avait réussi à la persuader, déterminée à aider son père.
En une année, elle s'était métamorphosée. Même si elle écoutait le plus souvent possible Poterveille et si elle gardait toujours sur elle sa baguette (qui lui servait bien lorsqu'elle cassait quelque-chose), son faux gallion, souvenir de l'Armée de Dumbledore, ainsi qu'un collier ayant appartenu à sa mère, personne ne l'aurait reconnu tant elle faisait moldue. Elle avait abandonné ses éternelles tresses pour se fondre dans la masse et portait beaucoup d'habits noirs, signe de son deuil.
Cela faisait maintenant un an, qu'elle avait abandonné précipitamment son travail lorsque son gallion avait « chauffé » indiquant une bataille imminente au sein de Poudlard. Elle avait prétexté une affaire familiale urgente, et avait transplané à la Tête du Sanglier le plus vite possible.
Après la bataille, elle avait annoncé que la guerre était finie à son père, que Voldemort était mort ; et qu'enfin ils étaient tous libres. Mais la nouvelle ne lui avait pas fait plus d'effet que ça ; la guerre avait tué sa femme, c'était trop tard. Mais au moins pensait-il, elle avait épargné sa fille ne se doutant pas de la bataille qu'elle venait de mener.
Elle était revenue quelques jours plus tard, dans le bar de Liz, où elle savait qu'elle ne serait pas accueillie à bras ouverts après avoir déserté si subitement son lieu de travail. Pourtant, si sa patronne avait voulu la virer ou la réprimander, elle n'en avait rien fait lorsqu'elle eût vu l'expression d'Hannah. Son visage, où s'attardait souvent un sourire triste ; mais un sourire quand même, était vide d'émotion. Effectivement après la joie d'avoir gagné cette guerre, Hannah, et surement un grand nombre de ses semblables, s'était rendu compte des sacrifices faits pour y parvenir. Elle voyait encore le visage de Colin ou de Fred Weasley, figés. Ou celui de son ancien professeur, M. Lupin à côté apparemment de celle qui devait être sa femme. Elle était partie bien vite, ne pouvant supporter cette vision de mort. Elle avait juste eu le temps de serrer dans ses bras Susan Bones celle qui fut sa meilleure amie du temps de Poudlard.
Depuis elle reprenait peu à peu goût à la vie et renouait des liens avec le monde sorcier. Hannah avait revu plusieurs amis de Poufsouffle, principalement Susan avec qui elle avait retrouvé des liens très forts, et Ernie Macmillan. Mais elle gardait son travail dans le Londres moldu principalement car elle attendait d'en trouver un stable chez les siens. Puis après tout, elle était de Sang-Mélé, et avait appris à apprécier la vie moldue.
Ce soir, alors qu'elle s'apprêtait à fermer devant l'absence de clients, un jeune homme entra. Un jeune homme qu'elle ne pensait pas revoir de si tôt. Un jeune qui avait beaucoup changé lui aussi. Neville Londubat.
