Auteur : Edward Creed

Disclaimer : Tous les personnages présents dans cette fanfiction appartiennent à Ôji Kôji.

Rating : K. Truc bizarre, angst, happy-end.

Note : Me revoici avec un troisième drabble, sur le couple Sousuke/Makoto, cette fois-ci. Je préviens à l'avance que cet OS est bizarre – du moins, je trouve. J'espère qu'il vous plaira, en tout cas, et bien que je trouve la fin un peu rapide et pas assez développée – mais vu que j'avais un nombre de mots à respecter, j'ai un peu été obligée -, j'espère que vous saurez l'apprécier. =)

Bonne lecture. x3

Remerciements : À Moira-chan pour m'avoir corrigé ce drabble, et à Moon's Night pour m'avoir lancé ce défi. Merci les filles. :3


"Il en met, du temps..."

Tout seul dans sa chambre d'hôtel, le jeune homme fixait l'horloge accrochée au mur qui lui indiquait l'heure. Son visage reflétait son inquiétude et sa tristesse à la fois.

Son téléphone portable à la main, Makoto essayait de joindre son petit ami, en vain. En retard d'une bonne vingtaine de minutes, celui-ci n'était toujours pas arrivé, et n'avait pas pris la peine de le prévenir, ce qui inquiétait et attristait énormément le capitaine.

Tic. Tac. Tic. Tac.

Son regard perdu et voilé par les larmes ne cessait de fixer la grosse aiguille au fur et à mesure qu'elle tournait, tandis qu'il comptait les secondes qui passaient, attendant, le cœur à moitié brisé.

Cinquante minutes plus tard, la porte de la chambre de l'hôtel s'ouvrit violemment sur la personne qu'il attendait depuis une bonne heure et dix minutes, alors qu'il comptait partir, son sac à dos posé sur son épaule.

Tic. Tac. Tic. Tac.

"Ah, tu es là," commença Makoto, son regard rivé sur la pendule accrochée au mur. "J'allais justement partir."

Son cœur battait douloureusement dans sa poitrine.

Les coups répétés de tout son être l'assommaient au même rythme que la grosse aiguille de l'horloge avançait, seconde après seconde.

Il avait l'impression de suffoquer de l'intérieur.

Tic. Tac.

"Je suis désolé, Makoto."

Sousuke soupira, et finit par l'embrasser de toutes ses forces. Le baiser avait le goût salé des larmes du brun.

Tic.

Le temps venait de s'arrêter pour les deux tourtereaux. Ils profitèrent du baiser.

Ensemble.


Fin.


Reviews ? =)