Une pensée pour Yankee-chan, merci de m'avoir inspiré cette fiction.
C'était une princesse.
Elle était belle, ses cheveux soyeux cascadaient sur ses épaules graciles, ses yeux de biche vous regardaient d'un air candide, sa peau de velours était exempte de toutes impuretés, son sourire était si beau qu'il éclipsait le soleil, sa voix était une des plus belle qu'il soit, son rire, lui, était une symphonie.
Une princesse tout à fait normale en somme.
Un jour, ses parents, le roi et la reine, l'envoyèrent dans la plus haute tour, sur la plus grande montagne, gardé par le plus terrible des dragons pour attendre que son prince charmant vienne la délivrer.
La princesse prit place dans ces appartements. Elle n'avait plus aucun contact avec le monde extérieur. La nourriture lui était amené par un page qui la faisait passer par un ouverture ménagé à cet intention.
Pour faire passer le temps elle fit de la broderie, lut des romances... Rapidement elle se mit à s'ennuyer. Elle connaissait chaque livre par cœur, et son matériel de broderie était cassé. Alors elle se mit à la fenêtre et regarda le dragon massacrer un chevalier venu pour la sauver.
Et elle en ri.
Chaque jour elle vient s'assoir a la fenêtre attendre qu'un nouveau chevalier vienne se faire massacrer, elle rit encore et encore de voir leurs membres voler, leur sang abreuver le sol et d'entendre leur hurlements là ou se mêlait peur et souffrance.
Mais il y eu de moins en moins de chevaliers.
La princesse s'ennuya encore plus, elle avait envie de distraction, de sang...
Elle commença par tuer les moineaux qui nichaient prés de sa fenêtre, mais c'était moins drôle.
Un jour, alors que son page lui faisait passer son repas du jour il remarqua la princesse étendu au sol, inquiet il vint voir ce qui ce passait
Il n'eut pas le temps de comprendre que déjà la princesse ce jetait sur lui, déchirant sa peau de ses ongles et lui coupant la gorge a coup de dents.
La princesse regarda avec satisfaction le cadavre se vider de son sang, elle goûta au liquide rouge et en apprécia la saveur.
Les jours passèrent, le page étant réduit a un amas d'os blanc qui traînaient sur le tapis, la princesse tuait des oiseaux qui passaient pour ce nourrir et s'occuper.
Elle aimait les piaillements de douleur quand elle écrasait leurs cranes fragiles entre ses doigts.
Puis un jour un hennissement retenti. Devant la fenêtre un prince en armure doré combattait le dragon, il planta sa lance dans la gorge du monstre qui s'écroula dans un rugissement d'agonie.
La princesse attendit, patiemment, jusqu'à que les pas du prince résonne dans l'escalier.
Il ouvris la porte avec douceur, et fut accueilli par l'odeur des cadavres en décomposition, le temps qu'il cherche à comprendre, la princesse se jeta sur lui.
Quand des mains à la peau de velours lui déchirèrent la gorge il poussa un hurlement de surprise et de douleur. Puis il ne dit plus rien.
Il était déjà mort.
La princesse contempla son œuvre avec satisfaction. Quand elle fut lassée de cette douce vision elle regarda la porte ouverte vers la liberté.
Le cadavre du prince reposait sur le sol, déjà froid. Plus de trace de la princesse. Quelque part dans la nature retenti un rire digne d'une symphonie.
La princesse était libre.
Elle allait enfin pouvoir tuer autant qu'elle le voulait...
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