The jewel of the queen
Un enterrement, voilà l'endroit où Charlie Weasley était tombé amoureux la première fois, à l'âge de cinq ans.
Certain auraient dit que c'était inconvenant, d'autre se seraient moqués, mais pas elle... Quand il lui avait raconté, elle avait souri, puis elle avait ri, ni avec moquerie, ni avec méchanceté. Elle était simplement une fille amoureuse, ravie d'apprendre qu'elle était le premier amour de l'homme qu'elle aimait.
Charlie Weasley, cinq ans, se trouvait à un enterrement dont il ne connaissait ni le mort, ni sa famille.
D'après sa mère le défunt s'appelait Léon Tonks et il était Moldue. Il s'était mariée avec une certaine Paula et ils avaient eu deux filles Margareth et Sabrina, ainsi qu'un fils Théodore, qui était un sorcier né Moldue. Théodore « Ted » Tonks était apparemment un très grand ami d'Arthur, mais ils s'étaient éloigner après Poudlard en raison de leurs styles de vie différent.
Ted Tonks avait épousé Andromeda Black, qui venait d'une très grande famille de pro-Mangemort, mariage où les Weasley avaient été invités, car Andromeda était plus ou moins-surtout plus si il avait bien comprit- un traitre à sa famille tout comme Molly et Arthur.
Ils avaient eu ensemble une fille : Nymphadora qui devait avoir l'âge de Charlie.
Mais ce qui différenciait les Tonks des Weasley, en dépit du fait qu'ils n'avaient qu'un au lieu de six enfants, était que les Tonks possédait une colossale richesse, une richesse qui, même partager entre les habitants d'une ville, aurait fait d'eux des gens aisées.
Charlie savait que sa mère ne dénigrait pas les Tonks pour le plaisir, elle le faisait par précautions. Ils avaient été tellement de fois victime de moquerie au sujet de leur argent que Molly était devenu moins ouverte, en effet elle était terrorisée a l'idée que l'un de ses enfants se sentent exclus à cause de problème financier.
Effectivement après l'enterrement il y avait eu une « veiller funèbre » dans le manoir des Tonks. Et il avait été forcé d'avouer que la maison était vraiment, vraiment grande.
Charlie avait été envoyé au buffet chercher des gougères aux fromages pour en remplir le pantalon de son petit frère Percy avec l'aide de Bill, Fred et George.
Mais il la vu, il l'avait déjà repéré dans l'église, elle était petite jolie et pale, avait des cheveux noirs boucler des yeux bleus et un visage en forme de cœur, il n'avait pas osé lui parler.
Il emplit ses poches d'amuse bouche et s'approcha d'elle, elle avait une robe bleue et des rubans assortie décoraient ses cheveux. Sa tenue devait coûter plus chère que l'ensemble de la garde robe de Charlie.
_ Salut, je m'appelle Charlie Weasley.
Elle releva la tête vers lui.
Il lui présenta une main, qu'elle ne prit pas.
Il l'essuya sur son pantalon avant de lui représenter... et de la laisser tomber sur le côté.
_ Je sais.
_ Comment tu sais ? ! S'exclama-t-il sans le vouloir.
_ C'est ma mère, elle m'a dit que vous étiez nombreux et roux, j'ai conclu, que le grand là-bas qui est assied sur celui à lunette était William, celui avec des lunettes Percy, que les deux petits avec des poignées d'herbes dans les mains étaient Fred et Georges, que le petit dans les bras de ta mère Ronald, donc tu es Charles.
Il rougit à l'appellation de son nom.
_ Tu es intelligente... Elle hocha la tête apparemment très fière.
_ Mais chez nous on dit Bill, Ron et Charlie.
Le visage de la fillette s'éclairci un peu, mais elle semblait toujours aussi triste.
_ Je sais ce que c'est de ne pas aimer son prénom.
_ Enchanter je m'appelle Nymphadora, mais pour toi c'est Dora. Dit-elle en lui présentant une de ses petites menottes d'enfant.
Il la serra avec un sourire béat.
Devant lui elle hocha la tête d'un air entendu et dit d'un ton dur et avec des accents de grandes dames qu'elle avait dû entendre dans la bouche de sa mère.
_ Je t'en pris assied toi.
Il s'exécuta ravie, comme si il était un pauvre valet et elle une petite reine.
Il s'en suivi un silence gêné ; enfin gêné pour Charlie, car la petite reine ne lui accordait aucun regard, tandis que lui fixait son pale visage de fille avec attention, se disant qu'elle devait être encore plus jolie quand elle riait.
_ Tu vois ce collier ? Demanda-t-elle en montrant du doigt un lourd diamant que portait une grande femme aux boucles sombres et à la robe de velours, qui devait être sa mère.
Non il en était sûr, elle avait le même air supérieur et le même visage.
_ Celui de ta mère ? Demanda-t-il fière de sa trouvaille.
Un instant l'éclat dure dans ses prunelles disparurent et ses yeux devint de vrais yeux de petites filles, un instant c'est trop cour, pensa alors Charlie.
_ Comment ? Demanda-t-elle.
_ Les pauvres aussi sont intelligents. Répondit-il
_ Evidemment ! s'indigna-t-elle à la surprise de Charlie.
Elle semblait vraiment embarrasser, ses joues étaient tellement écarlate qu'il cru en voir le reflet dans ses cheveux noirs.
_ Et bien qu'à-t-il de spécial ce collier, à part le fait qu'il doit faire le prix de ma maison.
Elle ria doucement et Charlie pensa que c'était un bon début.
_ Il renferme mes pouvoirs, chuchota-t-elle sur le ton de la confidence.
_ Tes pouvoir ? Dit-il avec un peu de mal.
_ Je suis une Métamorphomage, mais comme il y a beaucoup de Moldus aujourd'hui et que je ne contrôle pas très bien mes pouvoirs, elle les a enfermer dans ce collier.
Il était ébahi. Alors, comme ça sa petite reine était encore plus extraordinaire qu'il ne le pensait.
_ Je t'adore. Souffla-t-il.
Elle le regarda avec des yeux ronds. Certes il était assez singulier de dire à une fille de cinq ans qu'on connaissait depuis moins d'une heure qu'on l'adorait, mais la chose est moins curieuse quand les mots dépassent nos pensées et que ce n'est pas ce qu'on voulait dire.
_ Oh non, ce n'est pas... Enfin j'adore les dragons et toi tu es un peu comme un caméléon alors tu es ce qui est le plus proche d'un dragon que j'ai pu approcher.
Elle le fixa à nouveau.
Il s'y prenait vraiment mal.
Son visage changea du tout au tout et pas à cause de son don qui était encore enfermé dans le collier que sa mère portait. Ses yeux s'adoucit et lui envoyai un regard attendrit et peu à peu ses lèvres se retroussèrent.
Elle éclata de rire à ce moment-là, son rire était vraiment jolie, il ressemblait au son d'une petite clochette, il était cristallin.
Il s'interrompit pourtant très vite. Elle venait de poser ses deux mains sur sa bouche, se rappelant l'endroit où elle se trouvait.
Elle se leva alors du banc et se retourna pour embrasser la joue de Charlie.
_ Merci, Charles.
_ Oh mais, de rien Nymphadora.
Et elle sourit de nouveau.
Ça y est, il était amoureux...
