Bonjour la compagnie

Voila la première fanfic que je poste ici, je ne maitrise pas encore tout, je vais faire 50 updates par chapitre mais c'est pas grave...!
J'espère que cette histoire vous plaira.

C'est une histoire policière qui se passe dans notre univers dans la ville de Toulouse. Les personnages n'ont pas le même âge que dans le manga. Et ils n'ont pas toujours la même relation que dans le manga non plus...

J'adoooore les commentaires en fin de chapitre...si si je vous jure...

Naruto appartient à son auteur et non pas à moi...


** Aux Carmes, dans un appartement à louer **

Sakura Haruno, 25 ans, cadre dans une grande multinationale, célibataire, sans enfant. L'agence immobilière n'avait pas rechigné devant le CV de la jeune femme pour lui louer l'un de ses plus beaux appartements en centre ville. Près de 45m² avec une chambre, vue sur la place des carmes, à deux pas du métro. Sakura visitait son nouvel appartement depuis presque 15 minutes en le dévorant des yeux.

- Alors, vous le prenez ? lui demande le représentant de l'agence

- Oui, je le prend.

Sakura Haruno venait juste d'emménager à Toulouse. Après sept ans passées au Japon, elle avait reçue une mutation dans un pays francophone. C'est elle qui avait choisi le sud de la France. Une aubaine pour ce qu'elle cherchait.

Elle déambulait toujours dans les différentes pièces, se demandait où elle allait mettre son lit, la télévision, le canapé, de quelle couleur refaire la tapisserie…l'agent l'interpella alors qu'elle admirait le parquais :

- Excusez moi, vous allez bien ?

- Euh, oui, je pensais à la couleur des rideaux…

- Signez ici, ici, et ici. Le propriétaire vous contactera plus tard pour la durée du bail. Vous n'avez toujours pas d'idée ?

- J'ai été mutée pour une durée indéterminée, mais je connais le proprio on fera un arrangement. Merci beaucoup monsieur.

- En espérant que vous vous sentirez bien ici. Une dernière chose…

- Oui ?

- Si jamais vous entendez des bruits étranges la nuit qui viennent du toit, ne vous affolez pas : il y a un homme qui y vit. Il est inoffensif vous verrez, mais comme vous habitez juste sous le toit…

- Ce n'est pas grave, je ne dors pas beaucoup ces temps ci.

L'agent la regarda de manière étrange. Qui aurait cru que cette femme d'apparence fragile et lunatique soit en fait un redoutable cadre avec un si haut salaire ! Son style très classique lui donnait un petit coté sévère et l'agent eu le sentiment de ne pas devoir en savoir plus. Alors qu'ils allaient quitter l'appartement, la jeune femme aux cheveux roses lui posa une question plus ou moins incongrue :

- Dites moi, comment puis-je me rendre à la Police nationale ?

- A la Police ? vous avez un commissariat près de-

- Non, je veux dire la section criminelle.

- …prenez le métro juste en bas de chez vous. Suivez la ligne B direction Borderouge. Descendez ensuite à la station Canal de Midi. C'est juste en face. Où logez-vous en ce moment ?

- Je suis dans un hôtel, mais je connais quelques personnes en ville.

- Si vous avez internet, allez sur le site du métro, les plans et les tarifs y sont inscrits. Bonne chance en tout cas. Si vous avez besoin d'aide…

- Merci. Au revoir.

Sakura partit devant lui, en faisant résonner ses talons dans les escaliers. Dommage, se dit-il, il l'aurait bien invité à dîner un de ses jours. Il se dépêcha de fermer la porte et pris l'ascenseur pour la rattraper mais arrivé dans le hall de l'immeuble, elle avait disparue.

** CHU de Rangueil, Morgue **

Le corps du jeune homme était blanc, ses lèvres bleues, et ses orbites vides. Des traces de strangulation sur son cou mais aucun signe de lutte. Nara Shikamaru et son associé de toujours Akimichi Choji interrogeaient le médecin légiste :

- Nom : Uzumaki Naruto. Age : 27ans. Cause du décès : paralysie due à un empoisonnement au curare. La strangulation à été faite avant sa mort mais les traces ne sont pas assez marquées pour laisser supposer que ce soit la cause de l'étouffement.

- Intéressant, fit Shikamaru. En observant le corps du défunt on peut comprendre facilement qu'il eut été difficile de l'étrangler sans risquer sa vie. Je connais peu d'homme capable de le battre à main nu. Et pour les yeux ?

- C'est un travail de pro, lui répondu Shizune. Section du nerf optique avec un scalpel peut être, les artères n'ont pas trop été touché, certaines ont même été ligaturé. C'est probablement un médecin, ou quelqu'un qui a des connaissances en suture et en anatomie.

- Ou le boucher du coin, ajouta Choji. Un œil c'est facile à enlever.

- Avec les muscles ? presque impossible sans s'être entrainé…

- Sur un œil de bœuf !

- Bon ça va arrêtez de vous engueuler tous les deux c'est toujours pareil, râla Shikamaru. T'y connais rien de toute façon en anatomie Choji. Et pour les fleurs ?

- Je crois que cela sort de mon domaine de compétence. Les yeux ont été arrachés après la mort, donc les fleurs ajoutées ensuite. Anko les a testées, aucune trace de curare dans les tournesols que vous avez trouvés. Comme pour les deux autres.

- Merci Shizune. En espérant ne pas te revoir de si tôt.

- Moi de même.

C'était le troisième cas que Shikamaru et son équipe avaient eu en quelques mois. Surement l'œuvre d'un tueur en série.

Les trois victimes avaient toutes été tuées de la même façon : curare, puis la strangulation, puis les orbites vides, occupées par des fleurs. Il y a deux mois, Shino Aburame, 26 ans, avait été trouvé mort dans un jardin public avec des pissenlits à la place des yeux, il y a six semaines, Kiba Inuzuka , 24 ans, avec des chrysanthèmes, et aujourd'hui un autre corps. Trois victimes de trop.

Pendant que Shikamaru réfléchissait à un lien possible entre les 3 hommes, Choji mangeait bruyamment ses chips tout en reparlant de sa théorie du boucher :

- Mais je déconne pas ! Quand je suis allé au marché de la Naspes, tu sais là où ma tante habite, dans la périphérie là, je me souviens plus de la ville…

- Colomiers.

- Oui voila, à Colomiers ! bah le boucher est vachement balèze ! On parle toujours un peu tu sais, continua-t-il entre deux bouchées de chips, sur la famille, la politique, la météo, sur les cons en général, et des fois il me parle de son métier. Tu sais que niveau organe, un bœuf et un humain c'est pas si loin !

- Moui. Possible.

- Moi je dis, il faudrait aller lui demander à ce boucher. Lui demander si c'est possible enfin, si on peut avoir les compétences pour faire ce genre de…truc.

- Moui. Et tu lui demanderas où il se procure le curare tant que t'y es.

- Bah tout le monde peut en trouver sur-

- Tout le monde peut acheter un bouquin d'anatomie aussi. D'après Shizune, on dirait presque qu'il s'est fait opérer à l'hôpital. Comme les trois autres…

- Hey, te prend pas trop la tête avec cette histoire. Passe un soirée avec Ino plutôt ce soir au lieu d'y réfléchir. Elle va bien ?

- Pour tout te dire je n'en sais rien du tout. Je suis plutôt en train de merder sur ce point là.

- Tu te concentres trop sur l'affaire c'est pour ça…

- Mais là je suis en train de merder les deux.

Il n'était même plus capable de se souvenir du prochain voyage qu'elle allait faire. Madrid ? Casablanca ? Mexico ? Çela faisait plus de trois ans qu'ils ne s'étaient pas séparés, lui et Ino, sa petite blonde, l'amour de sa vie qu'il connaissait depuis la maternelle. Toujours ensemble, au collège, au Lycée, pas dans la même fac certes mais toujours ensemble quand même, avec des hauts des bas, des très bas, mais des très haut aussi. Mais depuis qu'elle avait eu ce poste de journaliste culturel spécialisé dans l'art sculptural, le courant ne passait plus aussi bien qu'avant. Elle toujours dans un avion, lui toujours dans ses pensées…depuis combien de temps ne lui avait-il pas parlé ?

La sonnerie de son téléphone le fit sursauter. C'était Hinata, la standardiste du poste.

- Allo ?

- Mr Nara, il y a quelqu'un pour vous.

- Ibiki ne peut pas s'en charger?

- C'est que…c'est la sœur de Naruto Uzumaki. Elle vient ici pour témoigner…

- Ne la laissez pas partir. On arrive.

Shikamaru raccrocha sans lui dire au revoir ni la remercier. Tant pis pour le diner de ce soir, il avait merdé avec Ino. Mais s'il pouvait ne pas merder dans son boulot en plus du reste…

** Dans le Métro **

Prochaine station, Jean-Jaures, correspondance ligne A.

Sakura se tenait à une barre de fer, dans un wagon presque vide. Rien à voir avec le train à Tokyo...juste des jeunes qui écoutaient de la musique à fond. Elle les aurait étranglés volontiers mais elle avait la tête ailleurs. Elle rouvrit la lettre que Naruto lui avait envoyé, il y a deux semaines. Deux semaines avant qu'il ne se fasse tuer :

' Sakura, j'ai besoin de ton aide. Je suis actuellement en danger. Shino s'est fait descendre et je n'ai plus de nouvelles de Kiba depuis une semaine. Je crois que je suis le prochain sur la liste. Viens vite, j'ai des documents à te faire passer : il ne faut pas que le meurtrier les trouve. Il ne faut pas qu'il retrouve Gabrielle…protège la ! Tu es la seule en qui je fasse vraiment confiance. Je t'ai trouvé un appartement en centre ville, c'est Gaara le proprio. Il t'aidera. Je te rejoindrai à l'hôtel sur la place du Capitole, tu t'en souviens ? Là où on est allé il y a deux ans.

Un conseil, vient armée. Je t'aime Sakura.

Naruto'

Elle avait aussi la photo de leur dernière tournée au bar. Il était souriant, avec Gaara et deux chopes de bière. Elle essuya une larme avant de sortir à Canal du Midi.

En entrant dans le poste de police, elle se présenta à la standardiste, d'une voie faible et tremblante. Elle semblant timide et maladroite, ce qui en un sens la rassura. Elle s'installa dans un bureau vide, un peu stressée, en sortant une enveloppe de papier kraft et en serrant les genoux. L'homme grand et balafré de l'autre côté de la vitre lui faisait peur. Elle crue suffoquer quand l'inspecteur ouvrit la porte. Il était en train de fumer et avait une seule boucle d'oreille. Plutôt éloigné de la vision qu'elle s'en faisait. Son collègue jeta un paquet de chips vide dans la poubelle. Valait mieux ça que l'autre brute d'en face...

- Alors, votre nom ? lui dit l'inspecteur à la boucle d'oreille, alors que le mangeur de chips s'asseyait devant la machine à écrire.

- Vous avez encore ses vieilleries ? demanda Sakura à Choji.

- …votre nom ?

- Haruno Sakura. Et vous ?

- Haruno ? bizarre pour quelqu'un qui se dit la sœur de Uzumaki-

- Je suis une enfant adoptée. Tout comme Naruto d'ailleurs. Nous avons été placé dans la même famille d'accueil.

- Madame Haruno-

- Mademoiselle.

- Mademoiselle Haruno, nous sommes désolés de ce qui est arrivé à votre frère, mais si vous savez quoique ce soit qui puisse nous aider…

- …il y a quelques temps, mon frère a commencé à m'appeler. D'abord c'était à la maison, une fois par jour, puis 3 fois par jour, puis sur mon lieu de travail…il était paniqué. Quelque chose lui faisait peur.

- Quelque chose ?

- Il y a deux semaines il m'a envoyé cette lettre, dit Sakura en sortant la lettre de l'enveloppe, où il me demande de venir. Je suis arrivée trois jours avant qu'il ne se fasse tuer.

Shikamaru lut la lettre avant de la passer à Choji pour qu'il la recopie. Elle lui montra aussi les différentes photos et un papier froissé. La deuxième photo montrait une femme blonde, les cheveux longs, avec un manteau noir et des lunettes de soleil. Choji prit le bout de papier froissé et le lut à haute voix :

- « Ne t'inquiète pas Gabrielle, bientôt j'aurai ta peau »…

- C'est ce que mon frère a reçu il y a deux semaines, c'est la raison pour laquelle il m'a demandé de venir ici.

- Et Gabrielle, c'est la fille sur cette photo ?

- Oui.

- …Huh !

Shikamaru regarda la photo de plus près : il l'avait déjà vu. Dans la chambre de la première victime.

- Mademoiselle Haruno, connaissiez vous deux hommes appelés Shino et Kiba ?

- Je ne les connaissais pas personnellement, mais mon frère les connaissait.

- Bingo! cria Choji, on tient peut être un lien logique dans tout ça !

- Et ils connaissaient tous cette femme, continua Sakura en montrant la photo de la femme blonde. Ils sont morts pour la protéger. S'il vous plait laissez-moi vous aider.

- Un instant mademoiselle n'allez pas plus vite que la musique, je vais réunir toute l'équipe. Vous n'avez rien de prévu dans la soirée ?

- Vous pouvez m'appeler Sakura.

- Très bien Sakura, je vous présente Choji mon associé et moi même, inspecteur Shikamaru.

Sakura lui tendit la main pour matérialiser l'accord. Elle tenait enfin sa vengeance. Elle vengerait son frère et tous les autres, pour ne pas qu'ils soient mort en vain. Elle serra la main de l'inspecteur si fort sans s'en rendre compte qu'il fut obligé de la lâcher brusquement. Quand il la regarda de nouveau, elle pleurait. Et elle souriait en même temps.

Sa vie allait enfin pouvoir recommencer.

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Merci d'avoir lu jusqu'au bout ^^ Excusez moi pour les fautes s'il y en a. A très bientot =)