Note de début: Ceci est ma toute première fic. Je ne suis pas la reine de l'orthographe alors je vous demande de ne pas en tenir compte, merci. Si cette fic vous à plu, laissez des reviews, sa fait toujours plaisir

Disclaimer: Rien ne m'appartient, Sweeney, Nelie, Toby appartiennent à Tim Burton. Je ne possède que moi même et Emily qui viendra dans les chapitres suivants

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1. La chambre noire

« Elise ! Tu m'écoutes ?! »

Clarence me sort de ma rêverie. J'enlève mes oreillettes de mes oreilles pour mieux l'entendre.

« Excuse moi , tu disais ? »

« Je te disais : As-tu reçu ma photo de Sweeney Todd ? Mais que-ce que tu écoutais toi ? »

« Oh heu…c'est A little priest. Tu sais, la chanson dans le film. »

« Ouais, ouais, je connais… »

Ma pauvre Clarence, je dois la saouler à force de lui parler de Sweeney Todd. Chaque jour, au collège, il n'est question que de lui avec moi. Sans compter le jour où j'ai joué à l'égorger avec mon double décimètre en plastique. Depuis, ma chère Clarence calme mes pulsions meurtrières avec des photos du film qu'elle m'envoie par e-mail.

« Rappelle-moi. Combien de fois tu es allé voir ce film au cinéma ? »

« Quatre fois si mes souvenirs sont bons. »

« C'est bien ce que je pensais, tu es obsédé »

« Mais n'importe quoi ! »

Je me lève du banc où j'étais assise avec elle et lui fais signe de me suivre. Nous marchâmes dans le parc pendant quelques minutes. On s'arrêtait parfois pour se prendre en photo ou pour répondre à la sonnerie de nos portables. La vie était belle pour nous deux, même si Clarence ne perdait jamais une occasion de me dire à quel point j'étais folle.

« Tu sais que tu lui ressemble ? »

« A qui ?"

« Sweeney Todd idiote!"

« C'est faux ! »

« Si Lizzie, je t'assure ! Avec tes cheveux noirs et tes yeux on pourrait croire que tu es sa fille. Il ne te manque plu que le rasoir. »

Je ris. Nous étions sorties du parc. Clarence avait traversé la route et m'appelait de l'autre trottoir pour que je la rejoigne. J'ai commencé à traverser quand un autre passant me fit un croche pied. J'étais étalée en plein sur le passage piéton. Tout ce que je put voir alors c'était un poids-lourd roulant à toute vitesse vers moi et je ne put entendre que les cris de Clarence avant de m'évanouir.

Je rouvris les yeux. Autour de moi, il n'existe que les ténèbres. Aucune source de lumière quelconque ne me parvenait. Je me suis levée et j'ai commencé à marcher dans le néant.

« Clarence ? Clarence ! »

Je criai en vain, personne ne me répondait. C'était comme si mes cris étaient absorbés par les ténèbres qui m'entouraient. D'un coup, je tombai dans le vide avec une violence inimaginable. Je vis en dessous de moi la lumière. Je suis tombée dans un grand fracas sur un fauteuil en cuir. Cette descente aux enfers m'avait laissé sans voix. Enfer ? Etait-ce le mot juste pour parlé de l'endroit où j'avais atterri ? Quittant le fauteuil en cuir, je suis allée vers la fenêtre pour avoir un aperçu de ce qui m'attendait en bas. Je ne vu qu'une rue sombre où passait des gens bizarrement vêtus. Où avais-je bien pu tomber ? Je préférai tourner le dos à la fenêtre. Sur le mur à côté, il y avait un grand miroir dans lequel je voyais se refléter l'image de mon idole. Avec précaution, j'avançai vers le miroir. Le Sweeney Todd du miroir fit les même pas que moi. Quand je fus nez à nez à ce qui semblait être mon propre reflet, j'ai murmuré, plaintive :

« Mais que-ce qui m'arrive ? »