Titre : III - Modus Vivendi
Auteur : Gwenetsi
Statut : Complète
Série : NCIS
Résumé : Un nouveau trafiquant nargue les agences du monde entier alors que rien ne va plus au sein de l'équipe phare du NCIS. Cependant il se pourrait que...
Suite et fin de : "I - Carpe Diem" et "II - Tempus Fugit" de Confiance et Trahison.
Disclaimer : L'univers et les personnages de NCIS ne sont pas ma propriété.
Note de l'auteur : Me voilà de retour avec rebondissements et suspense au programme, bien dosés j'espère ! Il y a un happyend. Merci à mes deux souffleurs d'idées pour celles qu'ils m'ont proposée, parfois loufoques, mais que j'ai quand même reprises. Actu de janvier 2012 : J'ai supprimé le mode scénario de l'histoire.
Bonne lecture !
Confiance et Trahison
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Confiance : 1 - Espérance ferme en quelqu'un, en quelque chose.
2 - Sentiment d'assurance, de sécurité de celui qui se fie à la probité (honnêteté) de quelqu'un.
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Trahison : Action de trahir.
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Trahir : 1 - Livrer, abandonner quelqu'un ou quelque chose à qui l'on doit fidélité.
2 - Tromper, cesser d'être fidèle à quelqu'un.
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On doit se méfier de chacun, c'est notre seule défense contre la trahison.
J'ai trahi !
Cela me parait irréel et pourtant c'est la vérité. Moi, un membre du NCIS, j'ai trahi.
J'ai trahi d'une façon que je n'aurais pas pensée possible.
Il existe de nombreuses formes de trahison. J'en ai expérimenté de nouvelles.
Rien ne le laissait présager.
Et pourtant…
III - Modus Vivendi
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Modus vivendi: Accommodement, transaction moyennant laquelle il soit possible à deux parties en litige de se supporter mutuellement.
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Un bon compromis laisse toujours tout le monde en colère.
Bill Watterson
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Le compromis, ça n'est pas la compromission, c'est l'envers du fanatisme. La compromission c'est la lâcheté. Le compromis, c'est le courage.
Adam Michnik
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Les compromis sont provisoires.
Jérôme Garcin
...
Chapitre 1 - Hallucination ?
L'espoir est le pire des maux car il prolonge la souffrance de l'homme.
Nietzsche
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Précédemment dans NCIS :
Ziva gare sa voiture le long de l'allée. Elle en sort nerveuse. La journée a été éprouvante.
Elle monte les escaliers tout en cherchant fébrilement ses clés dans son sac. Elle vient de les trouver et s'approche de la porte quand:
- Tu devrais te mettre au déca, retentit une voix.
La jeune femme se fige. Cette voix...
Elle se retourne lentement pour se figer de nouveau. Sur les marches se trouve un visage bien connu.
- Tony, souffle-t-elle.
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- Bonsoir Ziva.
- Ce n'est pas possible ! Tu es...
- Mort ?
Elle acquiesce.
- C'est le cas.
- Mais tu es là !
- Quelle brillante déduction ! En effet, je suis là.
- Donc ?
- Je ne suis pas réel.
- Mais...
Elle soupire.
- Je ne comprends pas.
- Zi-Va ! Fais marcher tes méninges !
Il lui décoche un grand sourire.
- Si je suis mort, je suis quoi à ton avis ? Et ne me dis pas un fantôme, je le prendrais très mal !
- Tu es une hallucination ?
- Une projection de ton esprit malade et perturbé tu veux dire !
- Tony ! Espèce de...
Il la coupe l'empêchant de déverser le flot d'injures qui menace de sortir.
- Et bien voilà ! Là je te retrouve !
- Quoi ! ?
- Maintenant qu'il est établi que je suis une hallucination, une projection de ton subconscient, si on passait à l'intérieur ? Je doute que tes voisins voient d'un très bon œil de te voir parler toute seule !
Constatant qu'il, ou plus exactement qu'elle, a raison, elle ouvre la porte, les faisant entrer tous les deux.
Il s'installe dans le fauteuil tandis qu'elle prend le canapé.
- C'est plutôt pas mal chez toi.
- Tony, qu'est-ce-que tu fais là ?
- Pas de « Bonjour Tony, comment vas-tu ? » ?
- Tu n'es pas réel je te signale !
- D'ailleurs à ce propos, qu'est-ce-que ça fait de se faire la conversation ?
- Si tu n'étais pas mort je te tuerai moi même !
- Oh, doucement Ziva ! On se calme !
- Je répète ma question, qu'est-ce-que tu fais là ? Pourquoi éprouverais-je besoin de voir mon collègue mort et de discuter avec lui ?
- Tu viens de le dire, tu en éprouves le besoin.
- Mais pourquoi ?
- Bonne question !
- Si tu es moi, tu dois être en mesure de me le dire.
- Je crois que tu le sais déjà.
Elle attend qu'il poursuive.
- Tu n'acceptes pas ma mort et je te manque. Tu as besoin de quelqu'un sur qui t'appuyer. Avant j'étais là, mais je ne le suis plus. Tu m'imagines donc pour te réconforter.
- Merci Freud !
- Tu le connais ?
- Je ne suis pas inculte Tony !
- C'est vrai.
Le jeune homme se tait. Le silence s'installe un instant, rompu par Ziva.
- Tu ne m'as toujours pas répondu.
- Bien sûr que si, je viens de le faire !
- Non, tu m'as dit pourquoi je te voyais, pas pourquoi tu viens de débarquer chez moi pour que l'on discute !
Il paraît embarrassé.
- Tony ?
- Tu as eu une journée éprouvante et seulement m'apercevoir de temps en temps ne te suffit plus.
- Je suis désespérée à ce point là ?
- On dirait bien.
Ziva prend le temps de réfléchir.
- Tu vas rester longtemps ?
- Aussi longtemps que tu auras besoin de moi, en théorie du moins.
- Comment ça ?
- Je suis toi et tu l'ignores, alors comment pourrais-je le savoir ? Et à la question que tu es en train de te poser la réponse est non. Non, tu n'es pas folle et encore moins malade. Mais si tu ne me crois pas tu peux toujours aller faire un check up complet.
- Je crois que je vais te... me croire.
- Oublie que je suis toi, fais comme si j'étais vraiment Tony, ça sera plus simple.
Elle hoche la tête en signe d'assentiment.
- Et maintenant ? demande-t-il.
- Comment ça ?
- Si je suis là pour te remonter le moral, qu'est-ce-que je dois faire ?
Elle sourit et se lève.
- Je n'ai pas encore mangé et j'ai besoin de me détendre !
- Pizza dvd ?
Alors j'ai droit à la statue (ça c'est pour Pline) ou je me commande un cercueil tout de suite ?
Persévérez dans votre lecture, le meilleur reste à venir ! Ne restez pas sur l'impression que vous a fait ce chapitre. Vous passeriez à côté de pas mal de chose...
