Bonsoir ... Hum, j'ai le trac.
Comment ça va, vous qui tombez sur cette histoire par hasard ou parce que vous me suivez ?
Écoutez, moi ça ne va pas trop mal. Je suis de retour avec une nouvelle fiction longue, une Dramione ! :D Pour la petite histoire, cette fiction ne devait pas être publiée. Je n'avais pas vraiment confiance en son potentiel ni en moi (surtout en moi) et puis on m'a très gentiment encouragée en me disant qu'elle valait le coup alors ... et bien la voici.
Ça me permet de remercier Lyra Muushya qui corrige cette histoire. C'est elle qui m'a dit de me lancer donc .. et bien merci, vraiment, pour la énième fois, de m'avoir donné confiance. Et d'avoir trouvé le titre de cette histoire. Le jeu de mot est parfait.
Cette histoire comportera 25 chapitres. Elle est terminée (sauf l'épilogue que je dois réécrire) et plus de la moitié est relue. Lyra travaille dessus, on l'encourage ! Elle fait un boulot rapide et super efficace en tout cas. Ce sera une publication hebdomadaire, normalement le mercredi puisque c'est mon jour de repos. Concernant l'heure, bah ... ça sera probablement un peu aléatoire mais dans tous les cas, vous aurez bien un chapitre par semaine, promis juré mais on ne crache pas parce que c'est dégueulasse.
D'autres petites informations en vrac qui pourraient éventuellement vous intéresser. Le rating est M pour plus tard, je ne suis pas restée ultra "canon" sur certains détails mais j'ai tout de même respecté l'histoire de base (je ne voudrais pas m'attirer les foudres de Queen JKR) et l'histoire s'articule entre chapitres dans le présent et des flash-back. Mais, promis, en début de chapitre je vous situerai pour ne pas vous perdre.
Bref ! Je suis une nana du sud très bavarde donc tant qu'on ne m'arrête pas, je parle (trop, vous diront mes amis). J'espère que cette histoire vous plaira, en attendant je vous laisse avec le premier chapitre !
Chapitre 1 : Miracle
Hermione regardait par la fenêtre de son appartement avec un mélange de mélancolie et de tristesse qui lui lacérait le coeur. Elle en connaissait la raison mais elle refusait de l'avouer à quiconque lui demandait pourquoi elle était si terne et si triste en ce moment. Une averse de chaleur venait de s'abattre sur Londres en ce mois d'août et, les bras croisés, elle observait attentivement les gouttes d'eau faire la course le long de la vitre. L'été touchait à sa fin et elle, elle était comme le temps : morose.
Cela faisait maintenant dix ans que le monde magique était libéré de l'emprise noire et maléfique du Seigneur des Ténèbres et de ses fidèles partisans. C'est long dix ans. Les gens ont le temps de se marier, de faire des enfants, de bâtir une solide carrière, de faire le tour du monde. Mais c'était loin d'être son cas. Pourtant, tout le monde autour d'elle avait trouvé sa voie pendant ces dix années : Harry était directeur du Bureau des Aurors, Ron travaillait avec George à la boutique de farces et attrapes, Ginny s'était fait une place royale dans l'équipe de Quidditch des Harpies de Holyhead, Luna avait fait reconnaître le Chicaneur comme un vrai quotidien et en était la rédactrice en chef, Neville était professeur de Botanique à Poudlard, et elle aurait pu continuer la liste pendant des heures.
Et elle, dans l'histoire ? Elle, elle avait très rapidement intégré le Ministère de la Magie, prenant des fonctions au Département de la justice magique, un environnement qui lui allait comme un gant. Mais voilà, depuis plusieurs mois elle se sentait vide. Enfin, c'était comme si une partie d'elle manquait de quelque chose. Elle aimait son travail, oui, mais elle avait cette impression de ne pas être à sa place. De ne pas être complète. De ne pas être utile. Et puis, même si on lui assurait le contraire, elle était persuadée d'avoir obtenu cette place seulement parce qu'elle était une amie d'Harry Potter et une héroïne de guerre. Et Merlin savait qu'elle avait horreur de ne pas mériter les choses seulement pour elle-même et son investissement.
Et puis il y avait Harry et Ginny qui étaient mariés et parents de trois merveilleux enfants, Ron qui était fiancé et bientôt papa, les autres Weasley de la fratrie qui étaient presque tous mariés et parents, Neville qui était marié à Hannah Abbot - cette dernière étant infirmière à Poudlard -, Luna qui volait sans attaches. Et elle. Elle qui à l'aube de ses trente ans ne pouvait se vanter que d'une brillante carrière sans avoir de bague de fiançailles ou de photos de sa progéniture à montrer.
Il y avait bien quelque chose. Ou quelqu'un, plutôt. Mais comme elle - comme lui - ne savaient pas faire les choses simplement, c'était très compliqué. Il était la raison de son humeur morose. Il était le pourquoi elle avait envie d'ailleurs. Il était le pourquoi du comment ces dernières semaines avaient été aussi merveilleuses qu'étranges.
Elle aurait donné tout ce qu'elle avait en sa possession pour que quelqu'un tombe du ciel et réponde comme par magie à ses tourments.
Et ce fut comme un miracle.
Elle fit un bon en arrière en poussant un cri très aigu quand elle vit un hibou foncer vers elle avant de s'accrocher et de cogner du bec contre la fenêtre. Saleté de piaf, pensa-t-elle. En plus, le volatile ne lui disait rien du tout, il ne ressemblait en aucun cas à un qu'elle aurait déjà vu auparavant. Elle ouvrit la fenêtre, prit la lettre qu'il tenait dans son bec et le laissa s'envoler après lui avoir administré des petites caresses.
Son nom ainsi que son adresse figuraient sur le devant de la lettre et son coeur manqua un battement quand, lorsqu'elle retourna l'enveloppe, elle vit qu'elle était cachetée par le sceau de Poudlard.
Après avoir compté jusqu'à trois, elle déchira le cachet de l'enveloppe et sortit le parchemin qui était à l'intérieur.
« COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directrice : Minerva McGonagall
Commandeur de l'Ordre de Merlin
Chère Miss Granger,
Vous connaissez tout le respect que je vous porte, que ce soit en tant qu'élève pour vos brillantes études au sein de Poudlard, votre début de carrière au Ministère de la Magie mais également en tant que jeune femme que je sais courageuse, dévouée, généreuse et combattante.
Par le biais de cette lettre, veuillez prendre connaissance et réflexion d'une demande particulière que je vous adresse : suite au départ en retraite du professeur Flitwick il y a cinq ans, le poste de professeur de sortilèges est sans cesse occupé par des professeurs que je n'estime pas suffisamment compétents. Je n'osais vous proposer ce poste car je connais votre dévouement pour le Ministère de la Magie mais la rentrée approchant, je m'en remets à vous car je suis persuadée que vous seule en serait la parfaite détentrice.
En espérant que vous prendrez le temps de considérer ma demande et en espérant vous voir rapidement sur les bancs de Poudlard en tant que professeur, je vous souhaite, Miss Granger, une excellente fin d'été.
Minerva McGonagall
Directrice. »
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Hermione en était à sa huitième relecture, comme si elle ne voulait pas croire les mots qui étaient écrits sur ce parchemin. La situation lui semblait autant miraculeuse qu'étrange. Elle tombait à point nommé tout comme elle la déstabilisait.
La sorcière alla s'installer confortablement dans son canapé pour en relire le contenu une neuvième fois. En premier lieu, elle était ravie de constater que le professeur McGonagall avait pris la direction de Poudlard. L'école ne pouvait rêver mieux comme directrice car Minerva était une femme exigeante mais juste, impliquée, consciencieuse, à l'écoute et compréhensive. Elle appréciait les mots à son égard car, même si elle n'en doutait pas, c'était très agréable de se sentir toujours soutenue. Et puis venait cette proposition, celle de devenir enseignante à Poudlard. Cela serait mentir que de dire qu'elle n'y avait jamais pensé. Au sortir de la guerre elle avait envisagé de suivre la même formation de professeur que Neville pour enseigner, à Poudlard ou ailleurs, l'arithmancie ou les sortilèges, ses deux matières préférées. Mais le poste au Ministère lui avait été proposé et elle n'avait pas pu refuser. Elle appréciait d'autant plus la démarche du professeur McGonagall de venir la chercher sans qu'elle ait postulé pour le poste, mais elle se demandait ce que valait sa jeunesse et son inexpérience face à, peut-être, quelqu'un d'autre de plus mature et expérimenté ?
En tout cas une chose était sûre, ce courrier l'amenait à réfléchir.
Mais là il était presque midi et, comme tous les dimanches, elle devait aller déjeuner chez Harry et Ginny.
xxxxxxxxxx
Harry et Ginny avaient emménagé au 12 Square Grimmaurd dès que Ginny fut majeure. À eux deux, ils avaient très rapidement rendu l'endroit beaucoup plus chaleureux, lumineux et vivant qu'il ne l'avait sans doute jamais été et petit à petit, devenant parents de trois enfants, ces derniers avaient grandement participé au renouveau de cette maison. Par conséquent, la demeure n'était jamais, ou alors très rarement, calme. Elle était emplie de bonne humeur, de rires, parfois de pleurs, mais toujours de vie. De plus, lors du décès tragique d'Andromeda Tonks qui, jusque là, s'occupait du fils de Remus et Nymphadora, le couple avait accueilli sous leur toit Ted - ou plutôt Teddy - le filleul d'Harry, que ce dernier chérissait comme son troisième fils. Le petit métamorphomage en puissance avait onze ans et ferait une rentrée colorée à Poudlard dans moins d'un mois, c'était certain.
Hermione avait pris soin de prendre avec elle la lettre reçue plus tôt dans la journée, bien décidée à demander l'avis de ses amis sur le sujet. Elle fit comme à son habitude et, comme si elle était chez elle, entra sans frapper dans la maison et se mettant aussitôt à sourire en entendant les cris et les rires de la marmaille Potter/Lupin.
« Ah, j'ai entendu la porte d'entrée ! » fit Harry. « Et vu l'heure ça doit être Hermione parce que ton frère n'est jamais à l'heure. »
« Pour ta gouverne, mon frère est aussi ton meilleur ami. » constata Ginny qui avançait déjà dans l'entrée pour aller embrasser Hermione.
« Gin', comment tu fais pour être toujours aussi radieuse avec quatre enfants - cinq si on compte Harry - sous ton toit ? » complimenta Hermione.
« À vrai dire j'en sais trop rien » reprit la rousse en riant. « J'essaye de ne pas me laisser dépasser et Harry, même s'il est vrai que je peux parfois le compter comme un cinquième enfant, m'aide énormément. »
« Vous croyez que je ne vous entends pas ? » s'enquit Harry qui était toujours dans le salon, en train de calmer Lily, la petite dernière d'un an, qui pleurait.
« Si, et c'est pour ça qu'on ne se cache pas. » intervint Hermione en arrivant dans le salon, embrassant son ami sur la joue, faisant de même avec Lily. « Comment tu vas Harry ? »
« Hormis le fait que Lily soit une vraie tornade aujourd'hui, que James et Albus n'arrêtent pas de se disputer, je me porte comme un charme. »
« Ça c'est parce que c'est bientôt la pleine lune. » plaisanta Hermione.
« J'ai sous mon toit le fils d'un loup garou et c'est pourtant le seul qui n'est pas affecté par l'approche de la pleine lune. Bizarre, hein ? »
Elle laissa son ami se plaindre faussement avant d'aller dire bonjour à Teddy dont les cheveux virèrent au bleu à peine l'eut-elle embrassé sur la joue.
« Je pense ne jamais m'y faire à tes cheveux qui changent de couleur selon ton humeur Teddy, c'est perturbant. »
Elle ébouriffa les-dits cheveux du jeune homme qui râla en plaquant ses mains dessus.
« Mais moi j'aime bien changer la couleur. » s'amusa Teddy, ses cheveux reprenant une teinte châtain.
« J'aimerais être une mouche pour voir la tête de tes professeurs à la rentrée quand ils se feront surprendre par ta capillarité changeante ! »
À peine eut-elle terminé sa phrase qu'elle eut un petit hoquet de surprise. Peut-être qu'elle ferait partie de ces gens-là ?
Dans les minutes qui suivirent, Ron arriva avec sa fiancée, Lavande, prête à exploser à huit mois de grossesse et les deux ainés Potter débarquèrent en courant pour dire bonjour. Harry avait réussi à apaiser les esprits de tout le monde et la maison était calme désormais.
Les enfants déjeunaient ensemble pendant que les adultes prenaient l'apéritif sur la table basse du salon. La discussion tournait autour de la grossesse de Lavande et Hermione était bien la seule à ne pas pouvoir y prendre part, vu son manque de compétence dans le domaine. Alors elle rêvassait, une moitié de son cerveau focalisée sur la lettre reçue dans la matinée, l'autre écoutant à moitié les propos de Lavande. Cette dernière avait eu un deuxième coup de foudre pour Ron lors d'une visite hasardeuse dans la boutique de farces et attrapes. Après deux rendez-vous ils s'étaient officiellement remis ensemble et cela faisait cinq ans maintenant que cette histoire durait. Hermione était très heureuse que Ron ai trouvé chaussure à son pied même si elle considérait que ressortir avec une ex n'était pas quelque chose de sain. Et malgré tout, il avait largement contribué à rendre de nouveau Lavande heureuse, elle qui avait eu du mal à retrouver une vie normale avec sa nouvelle condition de lycanthrope. Elle ne se transformait pas à chaque pleine lune mais était plus sensible à certaines choses et, comme Bill Weasley, avait développé une passion pour la viande très saignante.
La jeune femme sortit de sa rêverie quand Ginny claqua des doigts devant ses yeux pour la faire réagir.
« Allo la Terre, ici le Square Grimmaurd ! » s'exclama la rousse. « Tu n'es pas du tout avec nous 'Mione. »
« Absolument pas. » avoua-t-elle dans un rire. « Désolée Lavande, je suis ravie pour toi mais j'ai la tête ailleurs. »
Lavande se renfrogna un peu. Entre les deux femmes, les échanges étaient toujours polis et cordiaux, sans dépasser cette limite. La brune n'avait aucun problème avec elle mais Lavande pensait toujours que Hermione pouvait sauter sur Ron à tout moment, connaissant leur passé. Les deux anciens amants avaient beau répéter qu'après leur brève histoire d'un an il ne s'était plus jamais rien passé - et qu'il ne se passerait plus jamais rien - Lavande s'obstinait. Alors Hermione avait appris à faire avec.
« Ca fait plusieurs mois que tu as la tête ailleurs. » confirma Harry, reprenant sous les regards interloqués des autres. « Je te vois au Ministère. Tu as l'air effacée, comme si quelque chose te tracassait. »
« Ce n'est rien. » rassura Hermione d'une geste de la main. « C'est un petit coup de fatigue mais c'est passager. »
Harry ne fut qu'à peine convaincu, tout comme le frère et la sœur Weasley. Hermione ne savait pas mentir.
« On va faire comme si on te croyait. » feinta Ginny. « Alors que de toute évidence, si on l'a remarqué depuis quelques semaines, c'est que ce n'est pas passager. »
Boudeuse, Hermione tira la langue à Ginny avant de sourire. Elle était peut-être un peu paumée dans sa vie mais elle s'estimait extrêmement chanceuse d'avoir des amis comme eux à ses côtés.
« Bon, comme on ne peut rien vous cacher … »
Elle se leva pour aller chercher dans son sac le courrier qu'elle avait reçu le matin même. Revenue à sa place elle agita l'enveloppe.
« Je rêve ou c'est le sceau de Poudlard ? » s'écria Ginny en bondissant pour essayer d'attraper la lettre.
C'était sans compter sur les réflexes d'Hermione qui l'en empêcha.
« C'est le sceau de Poudlard. » confirma-t-elle.
Elle tournait l'enveloppe dans tous les sens dans ses mains, sans regarder ses amis dans les yeux, et elle reprit.
« Je l'ai reçue ce matin. Ça vient du professeur McGonagall en personne. Il y a des mots là-dedans qui me torturent l'esprit depuis quelques heures et j'aimerais que vous la lisiez et que vous me donniez votre avis. »
Elle ajouta que c'était important et elle la confia à Harry et Ginny, Ron lisant par dessus leurs épaules. Elle voyait leurs yeux s'écarquiller au fil de la lettre et elle jouait nerveusement avec ses mains, inquiète de leur réaction. Car au fond d'elle, la réponse était toute trouvée mais c'était comme si elle attendait le verdict de ses amis pour se l'officialiser. Elle sentait son cœur comme se serrer dans un étau à l'intérieur de sa poitrine. Elle se mordillait la lèvre inférieure et sentait le regard de Lavande sur elle. Elle la toisa d'un regard un peu froid avant de reporter son attention sur Harry, Ron et Ginny.
« Alors ? » lança-t-elle avec la voix tremblant légèrement. « Il ne faut pas tant de temps pour lire cette fichue lettre ! »
Elle se garda bien de dire qu'elle, elle l'avait lue dix fois.
« Qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda Ron.
« Je veux avoir votre avis d'abord. »
« Tu as une place de rêve au Ministère. » commença le roux. « Je ne sais pas si cela serait sage de ta part de ta part de risquer de la perdre. »
Elle considéra l'avis de son ami et porta son regard sur Harry.
« Je ne sais pas en quoi notre avis t'aiderait. Tu hésites ? Tu as peur ? »
« Tout ça à la fois, Harry. » avoua Hermione en se laissant tomber sur une chaise. « Oui tu as raison Ron, j'ai une place de rêve, mais cette place ne me convient plus depuis plusieurs longs mois déjà. Peut-être qu'accepter cette proposition est ce qu'il me faut, mais oui j'ai peur de l'inconnu, de ne pas être à la hauteur. »
« C'est un défi comme Hermione Granger aime en relever ! » lança Ginny, souriante. « Si le professeur McGonagall te propose ce poste, c'est qu'elle sait que tu en es capable. »
« Ça ne te coûte rien de tenter le coup. » dit Harry en haussant les épaules. « Je crois que tu peux poser un congé d'un an au Ministère et au bout de cette année tu choisis si tu veux reprendre ton poste ou le quitter définitivement. Ça pourrait être un bon compromis ? »
« Oui … » surenchérit Hermione, son cerveau se mettant à fonctionner à mille à l'heure. « Comme ça je fais une année d'enseignement à Poudlard et si cela se passe mal, je retrouve mon poste au Ministère comme si rien n'avait changé. »
« Exact. » ponctua Ron, finalement convaincu. « Tu sais, quand j'étais sur le point de commencer ma carrière d'Auror et que George m'a proposé de travailler avec lui, j'ai eu la même hésitation. Et à force de réfléchir et d'en parler, tu étais même la première à me le dire, je me suis lancé parce que j'avais peur de vivre toute ma vie avec des regrets. »
Hermione sourit doucement. Elle ne s'attendait pas à ce que ses amis soient aussi positifs sur cette opportunité mais elle en était que plus heureuse. Cela la confortait dans son idée qu'il fallait qu'elle tente sa chance. Elle était une femme de défi et c'était le moment ou jamais de remballer sa tristesse et de se lancer dans une nouvelle aventure.
Elle passa néanmoins tout le repas à émettre quelques doutes sur ses capacités, à dire qu'elle n'avait pas eu de formation d'enseignante, qu'elle n'était peut-être pas pédagogue et qu'elle n'avait pas la force nécessaire pour tenir de telles responsabilités. Et ce fut Teddy qui eut le mot de la fin.
« Tu vas être ma professeur de sortilèges ? Trop cool. Parrain a toujours dit que t'étais la meilleure dans ce domaine-là, on va apprendre plein de trucs ! »
J'ai doublement le trac maintenant que je sais que vous avez lu.
N'hésitez pas à reviewer pour me donner votre avis. J'ai envie de savoir ce que vous avez pensé de cette entrée en matière. Qu'est-ce que ça vous inspire pour la suite ?
Du love pour vous, à mercredi prochain !