N/A : Tout le monde sait bien que DBZ appartient à Akira Toriyama…
Cette histoire se déroule dans le futur alternatif, celui d'où vient Mirai Trunks et où les Androïds 17 et 18 dévastent la Terre. Quasiment la totalité du Z-Gang a péri suite à une bataille avec les cyborgs (c'est comme dans l'OAV « L'histoire de Trunks »). La seule différence est que ma fic relate l'histoire de Gohan et Videl et leur amour naissant dans un monde de chaos.
Les reviews sont les bienvenus et réellement appréciés.
UNE LUEUR DANS UN MONDE DE CHAOS
Chapitre 1
Elle courait aussi vite que ses jambes pouvaient la porter, essayant d'éviter au maximum les débris qui volaient et étaient projetés dans tous les sens, un seul but présent à son esprit : fuir, leur échapper, rester en vie. La chaleur des explosions lui brulait le visage et rendait sa respiration difficile, mais elle continuait à courir, à fuir pour sa vie.
La situation était ironique, qui aurait cru, il y a quelques mois de cela, qu'elle, Videl Satan, fuierait devant l'ennemi ? Elle qui était si orgueilleuse, si sûre d'elle et de sa force, elle était maintenant contrainte à se rabaisser à ce qu'elle avait toujours jurer de ne jamais faire. Fuir. Abandonner un combat. Laisser son adversaire jubiler de la voir ainsi, la peur au ventre, le regard emplit de frayeur, cherchant du regard la moindre échappatoire, et courant à en perdre haleine afin d'être épargnée.
Cela faisait maintenant quatre mois que les androïds 17 et 18 avaient fait leur apparition, quatre mois d'enfer et de mort, où chaque journée était une lutte acharnée pour rester en vie, où elle avait vu les personnes qu'elle aimait tuées sous ses yeux, exécutées par ces deux machines à tuer. Son père était le premier être cher qu'elle avait perdu. Après avoir appris que deux fous tuaient des innocents à West Capitale et faisaient exploser la ville quertier par quartier, il s'était rendu sur place, jurant de faire payer ceux qui osaient ôter la vie à des personnes innocentes. Mais il n'était jamais revenu. La police lui avait ensuite appris que M. Satan avait été tué par ces deux cyborgs et que son cadavre avait été placé par l'un d'eux en haut d'un bâtiment, empalé sur l'armature démolie, afin de faire comprendre que toute résistance était futile.
Plusieurs amis avaient péris ensuite, durant l'attaque de son université où elle avait échapper à la mort de justesse. Elle savait bien qu'elle n'avait pas la force suffisante pour pouvoir les vaincre et d'ailleurs elle n'avait même pas essayé. Il suffisait de regarder comment ils détruisaient les immeubles, tuaient les gens, se débarassaient de l'armée et des forces de police comme s'il ne s'agissait que de simple moucherons, pour voir qu'elle n'était pas de taille. Alors elle s'était résolue à aider les gens dans le besoin, à sauver des blessés. Si elle ne pouvait pas débarasser le monde de cette menace, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver le maximum de vie qu'elle pouvait.
Et voilà comment elle s'était retrouvée dans cette situation. Elle avait appris que Sud Capital était bombardé par les Cyborgs-tueurs et avait décidé de s'y rendre afin d'y chercher des survivants. Malheureusement, elle était tombé droit sur eux et maintenant elle fuyait pour sauver sa vie. Elle pouvait entendre distinctement l'un des deux rire comme un maniaque et se moquer de ces pathétiques essais à sauver sa peau.
« Dépêche toi C17, on n'a pas que ça à faire. Tue la qu'on en finisse, » dit C18 d'une voix ennuyée.
« Attends, tu voix bien que je m'amuse, c'est pas tous les jours que quelqu'un oppose autant de résistance ! » s'exclama C17 en se tournant vers sa sœur.
C18 grogna et remit une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je commence sérieusement à m'ennuyer, en plus on est venu ici pour trouver un magasin de vêtements de mode, j'en ai marre de porter toujours les mêmes choses, mais vu comment tu as bombardé toute la ville, je doute qu'il reste encore un bâtiment debout, » répondit le cyborg d'un air accusateur.
« Désolé, j'ai pas pu m'en empêcher, tu sais bien que j'adore voir ces idiots courir dans tous les sens quand on arrive ! » s'exclama son frère, un sourire en coin aux lèvres.
« Oui, et les tirer comme des lapins, » ajouta C18.
Elle disparut soudain et réapparut à quelques mètres de Videl. Videl se figea, sentant la présence derrière elle. Un frisson la parcourut. C'était fini. Elle allait mourir ici, toute seule et par la main même des assassins de sa famille et amis. Elle sentit son estomac se nouer et le desespoir la gagner. Elle ferait face à la mort dignement. Elle n'était pas une Satan pour rien ! Elle se retourna lentement pour faire face à la jeune femme blonde, puis se mit en position de combat.
C18 éclata de rire en la voyant faire et fit un pas en sa direction. Videl serra les poings et, le regard déterminé, se jeta sur elle poing en avant. Elle n'allait certainement pas se laisser tuer sans se battre. Elle tapait de toutes ses forces et à une vitesse que beaucoup lui envierait mais c'était loin d'être suffisant car C18 évitait ses coups sans la moindre difficulté. Cette gamine me fait perdre mon temps, pensa-t-elle en fronçant les sourcils. Il est temps d'en finir.
Le cyborg sourit narquoisement et serra son poing fermement, puis sans que Videl puisse voir le coup venir, lui assena un terrible coup au ventre. Videl écarquilla les yeux quand elle sentit l'intense peine transperser son corps et son souffle lui manquer. Elle resta un instant figée, le temps que la douleur se propage dans tout son être, avant que C18 ne l'attrape par le col de son T-shirt et pose son regard froid sur elle.
Du sang s'échappa par la bouche de Videl, tandis qu'elle luttait pour rester consciente. Elle secoua la tête afin d'éclaircir l'étourdissement qui l'envahissait dû au manque d'air. Quand sa vision lui revint quelque peu plus claire, le visage sans émotions de C18 lui faisait face. Videl ne pût réprimer la haine qui l'envahit et sans réfléchir lui cracha au visage.
Le temps sembla se figer. La sensation de quelque chose d'humide sur son visage ramena le cyborg à la réalité et elle comprit en un instant ce que cette petite garce avait fait.
C18 effleura son visage de sa main gauche tout en tenant fermement Videl par le col. « Espèce de… Tu viens de signer ton arrêt de mort, » gronda 18 en relâchant Videl si abruptement que celle-ci, encore mal remise du coup qu'elle s'était pris, en tomba à terre.
Le cyborg essuya d'un revers de la main le crachat tout en formant dans sa main un ki blast mortel.
« Tu as osé souillé mon beau visage, je ne te le pardonnerai jamais, » jura C18 en posant son regard meurtrier sur Videl.
A travers sa vision brouillée, Videl pouvait voir l'éblouissante lumière qui flottait dans la main de la tueuse. Elle ferma les yeux en pensant à sa famille et amis, sûre de les rejoindre bientôt. Papa… maman… pardonnez-moi mais je n'ai plus la force de me battre…
Elle ferma les yeux quand elle entendit le cybord pousser un cri et lancer sa vague énergétique sur elle. Une intense chaleur l'engouffra transformé rapidement en brûlure et elle sentit son corps être propulsé au loin par la force du blast. La douleur était fulgurante et bientôt trop dure à endurer. Elle sombra dans l'obscurité.
C18 regarda son corps être happé par son attaque sans sourciller, puis retomber à terre une centaine de mètres plus loin. Elle se retourna et fit demi-tour, contente d'avoir écourté la vie de cette adolescente.
C17 regardait sa sœur avec amusement. Il avait observé toute la scène en se tenant à quelques mètres derrière elle et ne pût s'empêcher de se moquer d'elle.
« Tu t'es laissé cracher dessus par un microbe pareil ? » ria-t-il. « Vraiment tu me décois soeurette ! »
C18 le fixa droit dans les yeux, les sourcils fronçés, et avec un air qui disait clairement 'ne-m'emmerde-pas-si-tu-veux-pas-subir-le-même-sort'. C17 compris le message et s'élança dans les airs, un sourire narquois toujours aux lèvres. C18 le suivit quelques secondes plus tard, non sans un dernier regard au corps inanimé de sa jeune victime.
N/A : Et voilà, le premier chapitre. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires en laissant un review, je vous en serais éternellement reconnaissante. A la prochaine !
