Disclamer : les persos ne sont pas à moi et bla bla bla...

Explication : j'aime bcp les défis. Or, il se trouve que j'ai vu sur un site (l'asile), dans la partie concours que si on écrivait pour un concours, on devait respecter le style imposé. Par exemple, si le style imposé était le yaoi, on ne devait pas écrire un Hermione/Harry. Et bien moi, je dis que tout est possible, alors j'ai décidé d'écrire une ch'tite fic yuri avec Ron et Hermione en persos principaux. Voilà donc le pourquoi de tout ceci -

Pilule de bonheur.

Hermione poussa un soupire de soulagement. Elle atteignait enfin le Terrier. Le dernier bus Moldu s'arrêtait à plus de 500 mètres de la maison de Ron et sa valise commençait à peser lourd. Quoique non, en réalité, elle ne faisait pas que commencer. Le seul effort qu'elle avait du fournir pour tirer ses valises hors du bus l'avait découragée et la pensée de la distance à parcourir l'avait totalement désespérée. Si au moins elle avait pu utiliser sa magie ici ! Mais elle n'avait pas encore l'âge légal pour ça.

Finalement, elle aurait dû accepter l'invitation de monsieur Weasley qui lui avait proposé de venir la chercher dans sa « nouvelle » voiture trafiquée. Cela aurait même peut-être été plus discret. C'est vrai que les Moldus ne devaient pas voir tous les jours une jeune fille traîner 50 kilos de vêtements ainsi que 100 kilos de livres aussi grands qu'ils étaient vieux et suivie de près par une boule de poils, boule de poils qui s'avérait être un immense chat roux.

La rentrée était proche. Hermione venait passer les deux dernières semaines avec les Weasley. La première au Terrier puis ils partiraient tous au Quartier Général de la résistance où Harry les rejoindrait. Enfin, ... tous... Les parents, Ron, Ginny et Hermione.

Les jumeaux avaient travaillés toutes les vacances sur leur projet : les farces et attrapes. Ils s'étaient rendus chez leur ami Lee Jordan qui les aidait dans leur ambition en leur assurant une couverture parfaite au niveau parental.

Charlie et Bill, eux, étaient aussi très occupés et ne venaient que rarement au Terrier. Ils s'occupaient des relations publiques entre les sorciers des différents pays et entre ces sorciers et les autres personnages du monde magique tels que les Centaures pour créer une force unie capable de s'opposer au Mage Noir.

Quand à Percy ... Madame Weasley en pleurait tous les soirs et tempêtait en journée. Son mari avait beau lui dire que Percy ne reviendrait pas pour autant, elle continuait, passant des pleurs à la colère sans prévenir chaque fois que le sujet Percy revenait sur le tapis.

Hermione poussa la barrière du jardin des Weasley. Elle n'en pouvait plus. Et Pattes-en-Rond qui sautait joyeusement tout autour d'elle comme pour la narguer alors qu'elle tentait vainement de reprendre son souffle !

Elle s'apprêtait à reprendre la poignée de sa malle quand madame Weasley accourut. Elle lui souhaita la bienvenue et lui dit de ne pas s'embêter avec ça : les garçons s'en chargeraient bien tout à l'heure.

« Ho, je pourrais très bien le faire moi-même en utilisant ma magie mais je n'en ai toujours pas le droit.

Oh, ne t'en fais pas pour ça ! Je vais lancer un sort de Wingardium Leviôsa Assistatui. Ce sort permet de faire planer un objet. Il te suffira de pousser tes bagages. Ce sera déjà plus facile que de les traîner. Tu peux monter tes affaires dans la chambre de Charlie. Si jamais il revient, il dormira dans celle de Bill. Au fait, c'est la chambre à coté de celle de Ron. Mais je suppose que tu connais la maison maintenant !

Oui, merci ! »

Et Hermione monta ses bagages grâce au sort de Wingardium Leviôsa Assistatui de Molly. Celle-ci lui cria encore quelques informations avant de se diriger vers le jardin :

« Hermione, Ron est dans sa chambre. Les autres sont absents pour la journée. Si tu as besoin de moi, je suis dans le potager ».

Hermione hocha de la tête et continua son chemin. À l'étage, Ron ne vint pas à sa rencontre. Pourtant, avec les cris de Molly tout à l'heure, sa malle qui se cognait généreusement contre les murs déjà en piteux état et Pattes-en-Rond qui miaulait, il ne pouvait pas ignorer sa présence. Fâchée, Hermione laissa tomber lourdement sa malle sur le sol de la chambre de Charlie et alla tambouriner à la porte de celle de Ron. Il vint lui ouvrir prudemment, ne laissant dépasser que sa tête.

« Ah, tu es là ! »

Hermione faillit le tuer sur place.

« Quoi ! Bien sûr que je suis là ! Ne fais pas l'innocent ! »

Et elle le poussa pour entrer.

« Hermione, s'il te plaît, sors ! »

Hermione ne comprit pas. Elle savait qu'elle le blessait souvent (et il agissait de même) mais d'habitude, il lui hurlait dessus alors que là, sa voix était suppliante. Ron était rouge comme une tomate.

Il fallut un certain temps à Hermione pour que le franc (la mornille...) tombe et qu'elle réalise la situation. Elle ne dût poser aucune question, Ron s'expliqua de lui-même, sa voix trahissant sa détresse et sa gène :

« Fred et George m'ont envoyé un paquet avec des pilules. Ils m'ont dit que leur nouveau produit était génial et qu'il fallait absolument que je l'essaie... »

De nouveau un petit temps de pause pour Hermione alors que les yeux de Ron se remplissaient de larmes. Cette pause ne lui servit pas à mettre ses idées en place comme la première fois, mais ce fut plutôt le temps de retardement de la bombe qui s'écoulait.

... Et la bombe finit par exploser...

« Et tu y as goûté ? Triple idiot ! »

Ron baissa la tête, rougissant de plus belle, et son regard se brouilla encore un peu plus. Hermione le remarqua. Sa colère retomba aussitôt qu'elle comprit la détresse qui habitait Ron. Elle s'excusa et prit son ami dans ses bras.

... Mais peut-être devrait-elle parler de son amie maintenant ?

À suivre...

Ceci est ma toute première fic. N'hésitez donc pas à faire des remarques (+ ou -) ! Bien à vous, en espèrant que vous aurez appréciez

Reviewsssss (mirci!)