UA. Univers Alternatif. Mihael Keehl est un détective qui aime l'action, il est donc membre des forces de l'ordre avec un Beretta. Sa vie privée s'immisce dans son travail à cause de Nate River, de deux ans son cadet, qui est à la fois son amant et à la fois son Rival. Ils vivent ensemble, Mihael cherchant à dépasser l'autre, jusqu'à ce jour inoubliable.

Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à Ooba Tsugumi & Obata Takeshi.

Jugé T pour violence, allusions au sexe et peut-être M pour plus tard. Chose à voir et à juger. Il y a toujours des risques d'OOC mais je fais de mon mieux pour qu'il n'y en ait pas.

Prévenez-moi si il y a des fautes, s'il vous plaît.

Maintenant, profitez bien de cette lecture et Reviewer si l'envie vous prend :

Mihael, qui devait se faire appeler Mello au travail, était un jeune homme d'environ un mètre soixante-dix, blond, aux traits androgynes, que l'on ne voyait jamais sans chocolat, son carburant. Ses affaires étaient résolues assez brutalement, mais ses partenaires ne s'en plaignaient pas. Au contraire, cela les arrangeait, car au moins, un interrogatoire ne durait jamais bien longtemps.

Son supérieur, qui n'aimait pas mélanger vie privée et vie professionnelle, se faisait appeler L. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il se faisait nommer Mello … Sans quoi, il n'aurait pas été engagé par cet étrange personne. De plus, étant un jeune de dix-huit ans, il ne pouvait se permettre de se perdre entre la vie et sa vie.

Sa fierté l'empêchait de perdre sa place prometteuse, alors à sa première enquête d'essai, il avait été « sage ». Comme ça, il aurait eu vite fait de rattraper Nate, nommé Near, qui avait déjà été demandé. A seize ans ! L'anniversaire du plus petit et son propre anniversaire avaient eu le temps de passer avant qu'il puisse y entrer … Ce qui eut le don de l'énerver.

Néanmoins, une fois entré, il rattrapa bien vite son merveilleux albinos qui n'en était pas un, à cause de ses pupilles noires grisées. En revanche, il ne pensait pas que ça le frustrerait encore plus de ne pas pouvoir le dépasser ! Lui qui était si confiant finissait par bouder dans son coin le soir, une tablette de chocolat toujours en main tandis que son soi-disant amant avait l'air de ne pas lui prêter attention et de jouer, encore, avec des stupides puzzles !

« Mihael ?
- Quoi ? vociféra le blond.
- Tu n'as pas a être plus intelligent que moi. »

Le blond crut qu'il allait le tuer. Comment un petit bonhomme dépassant à peine trois pommes pouvait oser lui dire ça ?! Sa fierté venait d'en prendre un coup, et pas qu'un petit, non, un bon gros coup. Le petit bonhomme de neige s'était prit un poing et fixait maintenant Mihael d'un air impassible en tenant sa joue.

« Ce que je dis est vrai, tu me bats déjà sur le plan physique.
- Tu crois vraiment que c'est à toi de me dire ça ?
- Sinon qui le fera ? Nate faillit soupirer. Personne, tu es trop brutal.
- Tch ! »

Le plus grand alla se coucher, les nerfs en feu. Le bonhomme de neige humain le regarda, silencieux, puis rangea ses jeux pour aller manger avant de le rejoindre et s'emmitoufler sous les couvertures, hésitant à se blottir contre son amant. Celui-ci se retourna, ayant bien entendu senti le regard de sa moitié, puis le rapprocha un peu, ses doigts se perdant dans ses cheveux.

« Je t'ai fais mal ?
- Oui, un peu.
- Je ne m'excuserai pas.
- Je sais.
- … Lève un peu la tête.
- Mot magique ? Demanda le nommé River.
- Tu sais que je ne le dirais pas.
- Je sais. »

La tête blanche leva la tête et se fit voler un baiser. Sauvage, rude, comme Mihael. La frêle lèvre se fit mordre avant que l'orifice qu'elle dissimulait ne soit ravagé par un muscle assoiffé. Son ventre sentit une main glisser sur lui, faisant frissonner le petit propriétaire, le baiser se brisant et son cou étant attaqué par une mâchoire affamée. Ses cordes vocales laissèrent échapper quelques gémissements puis la nuit fut courte et longue à la fois.

Lorsque le Keehl se réveilla de cette nuit, il fut surprit de se retrouver autre part que chez lui. Il se redressa et regarda à droite, puis à gauche. Son regard se posa sur le drap blanc. Blanc. Il voulut se lever mais une infirmière entra dans la pièce, en compagnie d'un médecin. La blonde lâcha un « Oh ! » et demanda au médecin ce qu'elle devait faire. Celui-ci lui répondit d'appeler le supérieur du patient. Un fois seuls, l'autre s'approcha de lui :

« Bonjour, je suis Light Yagami. Vous souvenez-vous de ce qu'il vous est arrivé, Mello ?
- … J'ai la tête de savoir c'que je fous à l'hosto ?
- Effectivement, non ! se moqua l'autre. Vous avez été pris dans un incendie. Une bonne partie de votre corps gauche a été brûlée.
- Et Na … Near ?
- L va vous en informer, soyez patient. »

Sur ces paroles, l'homme aux cheveux châtains s'en alla. Son sourire était bien trop présent au goût de Mihael … Que s'était-il donc passé ? Il plongea dans ses pensées, réfléchissant à la nuit dernière … S'il n'avait pas dormi plusieurs jours.

La respiration de Nate est saccadée, j'ouvre les yeux et je le vois, son visage paniqué, ses petites mains tremblantes en train de me tirer, répétant qu'il y arriverait, qu'il me sauverait. Je ne mourrai pas ici, pas maintenant, pas comme ça. Pas tant qu'il sera là. Ces brûlures, elles ne sont rien pour moi, que tu dis. Elles ne sont rien, alors je survivrai.

Les flammes, le rouges que je vois derrière ton visage en sueur, totalement paniqué, la respiration tout aussi paniquée. Nate … Je les vois disparaître peu à peu, je vois le ciel peuplé d'étoiles à la place. Tu t'effondres et mes yeux se ferment, je m'endors.

Sur le lit, le blond a les yeux écarquillés. Qu'a dit le médecin, déjà ? Des brûlures, un incendie ? Il se lève, va dans la salle de bain et cherche un miroir. Il remarque alors pas mal de bandage. Sa main se pose dessus et il grogne de douleur, alors il la retire. Son souffle ne peut s'empêcher de demander à son reflet :

« Nate est … ?
- … mort. »

Un sursaut le prit et il se retourna. L, son supérieur, confirmait finalement ce qu'il pensait. Ce qu'il redoutait. Ce qu'il aurait voulut refuser. Ce fut la première déduction où il ne voulait pas avoir raison. Ses dents se serrèrent et ses sourcils se froncèrent, il pesta contre lui-même et se plaça en face de L.

« Comment est-il mort ?
- Il avait trop de fumée dans les poumons. Il a également eu une jambe brûlée, il a forcé dessus. Ça a joué aussi. »

C'était Yagami qui avait parlé, cette fois. Le, maintenant, balafré baissa la tête en soupirant. Il retourna s'allonger dans son lit :

« Quand pourrais-je travailler de nouveau ?
- Dès que tu seras apte, mais tu ne forceras pas.
- Tu seras transféré ailleurs en attendant, où tu formeras une nouvelle recrue. »

Après quelques temps de parlote professionnelle, Yagami emmena L hors de la pièce car le patient avait besoin de repos, pas de se bourrer le crâne avec des affaires policières qui pouvaient être résolues par des novices.

A été corrigé (Je fais de mon mieux pour corriger tout ce que l'on me dit.).
Merci et Pardon !